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Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » ! Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance ! Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite ! En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle ! Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…

mardi 25 octobre 2022

Nouvelle Lune aujourd’hui…

… et même une éclipse partielle du soleil !
 
C’est dire la chance que vous avez eu de vivre jusque-là…
Pour vous rendre encore plus joyeux après ce phénomène astronomique, Sputnik, l’organe russe de propagande, d’intox, de fakes-news et autres manipulations de l’Opinion « pue-blique » occidentale nous avertit : Une provocation nucléaire sous fausse bannière est planifiée par Kiev !
Rien de moins.
Mais si…
 
Il faut dire que c’est typique des trolls russes à l’œuvre depuis quelques années dans le cours de l’Histoire occidentale récente, même que le scénario prévu m’est tombé sous le sens en juillet dernier à l’occasion d’une sieste en Balagne : Le barrage de Kakhovka sur le Dniepr va sauter, inondant tout le territoire et les villes de l’oblast de Kherson en aval, si jamais les russes perdent cette ville nouvellement conquise et annexée à la Fédération de Russie.
Après tout, « Poux-tine » a prévenu : Il emploiera « TOUS les MOYENS » à sa disposition pour défendre la fédération !
Je vais vous dire, c’est même le sujet du prochain roman (parce que j’en fais un roman : « Menaces de chaos® », à la condition que Dieu me prête vie jusque-là même si c’est mal barré…) en imaginant d’autres assauts sous fausse barbe.
 
Oui, parce que c’est compliqué : Vider le Dniepr, a priori, personne n’y a intérêt. Cela ferait des dégâts mais stopperait l’avancée ukrainienne vers la Crimée, ça couperait pour quelques années l’alimentation en eau douce de la péninsule, mais en 6 mois de réouverture du canal du Nord de la Crimée, les réservoirs ont été remplis et les agriculteurs de la zone ont su tenir sans eau depuis 2014.
En revanche, il faudrait arrêter la centrale nucléaire de Zaporijia en amont, faute de pouvoir refroidir les fluides calorifiques (oui parce que pour faire de l’électricité, il faut pouvoir tirer de l’énergie entre deux fluides en circulation, un chaud et un froid : C’est le différentiel qui est exploité…), ce qui priverait le pays d’une bonne part de sa capacité électrique, non pas seulement pour passer l’hiver, mais également pour recevoir des images et renseignements internetiques depuis les satellites d’« Élan-Must ».
Reste un problème important à régler.
 
L’usage d’une munition nucléaire entrainerait forcément des réactions occidentales délétères, non pas d’une riposte globale, ce serait la DAM (destruction mutuelle assurée) que tout le monde veut éviter et tout d’un coup réduirait à néant toutes les stratégies de dissuasion du monde destinée seulement à préserver les intégrités territoriales de la « sanctuarisation », mais seulement une riposte « tactique » au titre des « derniers avertissements ».
Dans ce cadre-là ― et dans mon futur roman ― on peut même aller plus loin et imaginer des « bombes sales » à peine bricolées dans plusieurs régions « sensibles » de la planète, tirées par un nombre considérable de « fanatiques ».
Entre les milliardaires de la planète qui sont persuadés que l’humanité est déjà trop nombreuse comme ça qu’il faudrait tailler à la tronçonneuse dans les effectifs pour préserver à la fois l’humanité et son berceau, et quelques « écololos-survivalistes » qui restent persuadés qu’un bon « hiver-nucléaire » contrarierait durablement le réchauffement climatique en cours, on a le choix !
 
Il faut donc un « faux nez » crédible et préparer les opinions publiques pour qu’elles avalent le « gros mensonge » afin d’éviter d’être ipso-facto désigné comme « coupable » !
C’est le rôle des « trolls » et des organes de presse « à la botte » de Moscou.
Les observateurs « objectifs » (vous) devraient décider par eux-mêmes de la crédibilité réelle de ce scénario, mais ils ne devraient pas non plus le rejeter même s’ils restent sceptiques.
En effet détruire une ville ukrainienne et ses habitants, plus son armée de « libération » en inondant la région jusqu’à la mer, personne ne pourrait croire que l’initiative soit ukrainienne.
D’autant que ce sont les russes qui évacuent sur la rive gôche du Dniepr la population civile.
Mais on va nous assurer aussi que des effectifs militaires russes se dissimulent dans les convois de civils, pris comme autant de « boucliers humains »…
Ce que Kiev tente déjà d’expliquer, puisque la ville va tomber.
 
Donc, le fleuron des médias internationaux russes financé publiquement, Sputnik, a cité ce qu’il a décrit comme des sources anonymes crédibles venant de divers pays pour avertir dimanche que Kiev comploterait une provocation sous fausse bannière nucléaire afin d’impliquer Moscou.
Korobochka, une source populaire d’informations favorables à la Russie sur « Twister », a commencé par expliquer encore récemment ce scénario dans son article Substack sur les raisons pour lesquelles « la Russie n’utilisera pas d’armes nucléaires en Ukraine ». Cela a généré une discussion dans une partie de la communauté Alt-Media (AMC) qui vient d’être élargie à la lumière du terrible avertissement de Sputnik.
Selon ce média réputé, Kiev est en train de construire une bombe sale qu’elle prévoit d’utiliser pour « lancer une campagne antirusse mondiale visant à saper la confiance en Moscou ».
Ils ont ajouté que cela « suscitera une réaction extrêmement négative de la part de la communauté internationale. En conséquence, Moscou perdra le soutien de nombre de ses partenaires clés, tandis que l’Occident tentera à nouveau de soulever la question de priver la Russie du statut de membre permanent du Conseil de sécurité de l’ONU et d’intensifier sa rhétorique antirusse ».
Du pain béni pour « mon roman »…
 
Il faut reconnaître qu’il y a une certaine logique inhérente à ces avertissements qui les rend d’autant plus crédibles, à savoir que le modèle de Kiev et de ses pro-Otan dirigé par les États-Unis qui prétendent à tort que la Russie fait précisément ce dont ils sont eux-mêmes coupables.
Cette militarisation des théories du complot sous fausse bannière concerne plus récemment les allégations contrefactuelles selon lesquelles la Russie bombarde la même centrale nucléaire de Zaporijia sous son contrôle et complote soi-disant pour faire sauter le barrage de Kakhovka afin d’inonder son propre territoire et de déclencher une crise humanitaire en Crimée en privant la péninsule d’eau.
« Il va sans dire que ces deux affirmations sont absurdes, similaires dans l’esprit à l’alarmisme de Biden au début du mois selon lequel la Russie aurait prétendument poussé le monde au bord d’Armageddon. »
 
Le dirigeant américain a en effet affirmé que son homologue complotait pour utiliser des armes nucléaires dans le conflit ukrainien, « ce qui est une déformation délibérée des propos du président Poutine avertissant que la Russie utilisera tous les moyens à sa disposition pour défendre son intégrité territoriale. »
Moâ, je veux bien, mais il a tellement crié « au loup » avec ça depuis des semaines et des semaines, qu’il va finir par se convaincre lui-même !
« Le seul scénario crédible de cet événement est celui d’un dernier recours absolu en cas de légitime défense si Kiev réussit à bombarder Novorossiya. »
Novorossiya est un port russe sans intérêt sur la rive gôche de la mer d’Azov.
Mais c’est à une vingtaine de kilomètres de Rostov-sur-le-Don où aboutit le réseau de canaux qui traversent la Russie du Nord au Sud en passant par Volgograd et un court canal à écluses qui alimente encore la mer Caspienne en eau, la Volga allant jusqu’aux abords de Moscou, mais étant également reliée par canaux au lac Beloïe et prolonge vers le Nord aux lacs Enoga et Ladoga vers Saint-Pétersbourg et la Mer Blanche et, de là, à la Mer de Barentsz par la Dvina septentrionale : C’est navigable pour des navires de moins de 2.000 tonnes.
Ce qui est nettement plus passionnant d’un point de vue militaire : Tout est relié sans avoir à faire le tour du continent européen, mais que pour de petites unités.
 
Par ailleurs, le général d’armée Sourovikin, nouvellement nommé commandant de l’opération spéciale, a cherché à anticiper ce scénario précisément en mettant en œuvre par son pays sa propre version du « shock and awe » (sidération et admiration) ces dernières semaines.
En affaiblissant les capacités militaires de son adversaire derrière la ligne de contrôle sur le Dniepr, la Russie a considérablement réduit la probabilité que Kiev bombarde la région de Novorossiya avec laquelle la Russie vient de se réunifier et incitant ainsi potentiellement Moscou à défendre son intégrité territoriale avec des armes nucléaires tactiques en dernier recours, oblast de Louhansk et de Donetsk inclus.
Quoi qu’il en soit, Spunik insiste sur le fait marquant que les médias occidentaux dirigés par les États-Unis et Kiev continuent de semer la peur en disant que le Kremlin aurait toujours l’intention d’utiliser ces armes de destruction massive à des fins offensives plutôt qu’à des fins purement défensives, qu’il emploierait si c’était absolument nécessaire.
« Ce récit de guerre de l’information rappelle de manière inquiétante à de nombreux observateurs les précédents faux drapeaux qui ont été auparavant militarisés contre la Russie concernant le ZNPP et le barrage de Kakhovka, ce qui fait que beaucoup se demandent si Kiev prépare effectivement un méga attentat sous fausse bannière similaire exactement » comme Sputnik vient de l’avertir.
 
Jusqu’au rapport de dimanche après-midi de ce média « réputé », cela restait du domaine de la spéculation pour envisager sérieusement ce scénario, car on supposait à juste titre que la Russie enverrait au moins une sorte de signal semi-officiel à ce sujet exactement comme elle l’avait fait auparavant chaque fois que l’Otan complotait des attaques sous fausse bannière à l’arme chimique en Syrie, nous font savoir les trolls russes en relai.
« Maintenant qu’il a indirectement étendu la crédibilité à cette possibilité via Spoutnik, tout le monde devrait être très inquiet car le Kremlin veut clairement que les gens soient à l’affût d’un faux drapeau lié au nucléaire dans un avenir proche. »
Et ça fonctionne, parce que je les guette depuis cet été, avant même la contre-offensive ukrainienne.
 
Pour être clair, cela ne signifie pas qu’un tel scénario soit imminent, ni qu’il se produira même. Tout ce qui est signalé, c’est que le scénario doit être pris au sérieux et ne plus être rejeté comme une pure spéculation puisque Sputnik ne rapporterait rien à ce sujet en citant des sources anonymes crédibles à moins que la Russie n’ait l’impression que quelque chose de ce genre était vraiment concocté par ses adversaires.
« Rappelant les vagues détails partagés dans leur article, il semble que la motivation derrière cette provocation sans précédent d’armes de destruction massive serait d’impliquer la Russie et d’essayer ainsi d’exercer une pression supplémentaire sur elle. »
Même si pour l’heure, il n’y en a pas vraiment besoin, le sort des armes suffisant largement à faire rentrer dans leurs casernes les agresseurs.
En fait, cela pourrait prendre la forme de n’importe quoi, de contraindre davantage ses partenaires du Sud global (en particulier ses partenaires tout aussi stratégiques chinois et indiens avec lesquels la Russie est en train de tenter de construire conjointement un ordre mondial « multipolaire » dont le Kremlin serait le centre) à se distancer de cette puissance mondiale « nouvellement restaurée », et à même fabriquer artificiellement le prétexte d’une intervention militaire conventionnelle dirigée par les États-Unis dans le conflit ukrainien.
Le premier serait simplement la poursuite d’une tendance préexistante tandis que le second a été suggéré par coïncidence par l’ancien chef de la CIA Petraeus, qui a proposé une soi-disant « coalition des volontaires ».
 
Les observateurs affutés doivent également, à mon sens, garder à l’esprit que l’élite démocrate au pouvoir aux États-Unis souhaite « désespérément » que quelque chose de dramatique se produise dans la guerre par procuration de l’OTAN contre la Russie à travers l’Ukraine dans l’espoir d’amortir le coup que les électeurs devraient leur infliger lors des prochaines élections de mi-mandat.
Si la contre-offensive de Kherson continue de stagner (mais elle avance…), il s’ensuit donc naturellement que la provocation nucléaire sous fausse bannière pourrait être lancée pour créer une crise majeure qui pourrait effrayer les Américains et les pousser à soutenir le parti en place pour des motivations « patriotiques » manipulées par les « maîtres du monde ».
C’est une hypothèse, même si « Baille-dan » n’a pas besoin de ça : L’affaire des restrictions relatives à l’avortement devrait suffire à conforter les démocrates dans les urnes du mois de novembre.
Selon les « trolls-russes », il y a donc trois objectifs en un seul à mettre en avant derrière cette initiative à imputer à Kiev : Sauver les élections de mi-mandat, faire reculer les pays du Sud pour qu’ils se distancient de Moscou, et créer les conditions pour une intervention directe des « boys » en Ukraine…
Vous voilà prévenus.
 
Cela dit, il y a aussi des raisons pour lesquelles cela pourrait ne pas se produire, d’abord et avant tout parce que la Russie l’expose déjà indirectement, de façon parfaitement chronométrée, par cette révélation qui vient d’être effectué par Sputnik.
Deuxièmement, personne ne peut prédire exactement comment la Russie réagirait si Kiev déclenchait un engin nucléaire et en accusait ensuite immédiatement Moscou.
Et troisièmement, une ambiguïté similaire existe lorsqu’il s’agit d’une intervention menée par les États-Unis dans le conflit.
Tout ce que l’on peut savoir avec certitude, c’est que les deux participants directs à ce conflit avertissent que l’autre prépare des attaques majeures sous fausse bannière, ce qui suggère que tout le monde devrait se préparer à quelque chose de sombre dans un avenir proche, même si on ne sait pas exactement ce que c’est, ni quand cela pourrait arriver.
 
Pour autant, on peut également regarder cette « initiative » de Sputnik comme ressemblant à l’allumage d’un contrefeu destiné à faire douter de l’origine de ce qui va se passer prochainement en dénonçant à l’avance la destruction du barrage et de la centrale de Nova Kakhovka, inaugurés en 1956, d’une hauteur de 30 m, long de 3.273 m, qui retient 18.180 millions de m3 sur 2.155 km² et 230 km de long. Mais la puissance installée n’est que de 357 MW contre 6.000 pour celle de Zaporijjia (occupée par la Russie).
Moscou tente de se dédouaner « par avance » alors que les autorités russes évacuent les populations et effectifs militaires « de qualité » et privent par avance toutes les plaines d’Ukraine d’un réseau d’irrigation qui faisait la fortune du pays, second grenier à grain du monde…
À qui profiterait le crime, au juste ?
Ce n’est jamais qu’une répétition de la politique de la Terre-brûlée qui aura mis en déroute l’armée napoléonienne aux portes de Moscou. Une stratégie vieille comme le monde.
Et, de plus, l’irradiation durable de cette région mettrait un terme à la contre-offensive ukrainienne dans le Sud du pays, protégeant encore un peu mieux la Crimée annexée en 2014.
Les victimes évidentes à ce type de procédé seraient en état de cause les populations ukrainiennes, même si l’initiative d’une « bombe sale » leur était imputée par la propagande russe…
 
Pour quel type d’imbécile Sputnik et Moscou nous prennent-ils au juste ? 

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