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Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » ! Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance ! Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite ! En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle ! Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…

dimanche 9 octobre 2022

Trois choses que vous ignoriez probablement

Moâ aussi, mais je partage…
 
La science fait tellement de progrès qu’elle parvient même à nous éclairer sur nous-mêmes.
Ainsi, l’Ig Nobel vient de récompenser des chercheurs qui ont découvert que les couples qui s’attiraient (physiquement) mettaient leurs battements de cœur à l’unisson…
Mais encore ?
 
1 ― Eh bien une étude qui pourrait bien aider à déculpabiliser les infidèles : À l’image d’un virus, l’infidélité serait en fait… contagieuse !
Des chercheurs de l’Université de Reichman, ont tenté d’établir le pouvoir d’influence des personnes infidèles sur leur entourage.
Comportement dont les statistiques ne cessent de progresser depuis les années 70, selon une enquête réalisée par l’Ifop, l’infidélité toucherait au moins un homme sur deux, et une femme sur trois.
Fondamentalement, je n’ai jamais compris ce déséquilibre.
 
Mais jusqu’à quel point les infidèles peuvent-ils « contaminer » d’autres personnes ? On n’avait pas cherché à savoir !
Alors que des types de relations alternatives ont fait surface au fil des années, comme l’échangisme, les relations libres et le phénomène de polyamour, la monogamie reste le modèle relationnel privilégié par bon nombre de personnes. Pour autant, les liaisons extraconjugales restent courantes et sont l’expression d’un désir ou d’une tentation jusqu’alors fantasmé.
Courantes, oui, mais pas automatiques : De nombreux stratagèmes servent aux personnes engagées dans une relation monogame, afin de détourner leur attention de l’objet de leur désir interdit.
Ignorance ou auto-persuasion, qu’elles choisissent de changer leur perception de la personne qui les attire ou qu’elles l’ignorent pour ne pas succomber, les personnes tentées peuvent, dans un grand nombre de cas, compter sur leur volonté et force mentale… jusqu’à ce qu’elles croisent le chemin d’un infidèle.
 
« Dans nos dernières recherches, nous nous sommes concentrés sur les circonstances dans lesquelles les gens sont moins susceptibles d’utiliser de telles stratégies pour protéger leur relation. Nous suggérons qu’un environnement qui donne l’impression que l’infidélité est acceptable peut être une de ces circonstances, car savoir que d’autres ont des aventures peut rendre les gens plus à l’aise lorsqu’ils envisagent d’avoir eux-mêmes des aventures », précisent les auteurs de l’étude.
Véritable phénomène de contagion sociale, par lequel une action commencée par une personne peut s’étendre sur d’autres personnes d’un même groupe ou d’un cercle proche, l’infidélité semble se répandre, selon les auteurs des travaux.
Pour en arriver à cette conclusion, les chercheurs ont soumis les participants « émotionnellement impliqués » à trois expériences différentes, les exposant directement au comportement des personnes ayant des liaisons extraconjugales.
En guise de premier test, les participants ont été confrontés aux statistiques de prévalence, élevée et basse, de l’infidélité. Après avoir pris connaissance de ces résultats, il leur a été demandé d’écrire le premier fantasme sexuel auquel ils pensaient.
Lors du deuxième test, le premier groupe a dû lire le témoignage d’une personne confiant avoir trompé son partenaire, quand le second groupe s’est adonné à la lecture d’un témoignage de quelqu’un expliquant avoir triché lors d’un examen.
À la suite de cet exercice, chacun des participants a été soumis à l’évaluation de photos d’inconnu(e)s du sexe opposé considéré(e) comme séduisant, précisant s’il serait envisageable d’en faire un « partenaire potentiel ».
Au cours de la troisième et dernière phase d’étude, les analyses se sont portées sur les efforts réalisés par les participants pour attirer l’attention de la personne séduisante qui leur a été présentée.
 
Finalement, les chercheurs ont établi un lien direct entre l’exposition à l’infidélité et le fait de se sentir un petit peu moins engagé(e) émotionnellement envers son partenaire habituel, laissant une plus grande place au risque de tromperie.
On n’aura pas vraiment changé la lumière du Soleil avec cette étude comportementaliste, sinon que de confirmer ce qu’on ressentait déjà à savoir que « rester fidèle, ce n’est jamais qu’un manque d’occasion »… de tromperie !
 
2 ― Vous ne le saviez probablement pas, mais longtemps considérée comme sulfureuse, la fellation est restée taboue dans le cadre du couple pendant des siècles. C’est important de le savoir…
Et pourtant, dans une enquête Ifop de juillet 2014, 87 % des « Gauloisiens » interrogés (et 85 % des femmes) avaient déjà « léché ou sucé le sexe d’un de [leurs] partenaires ». Elles n’étaient que 55 % des femmes en 1970, selon le rapport Simon.
Cela étant, il aura tout de même fallu attendre l’édition de 1984 pour que le mot fellation fasse son entrée dans le Petit Robert.
J’ignorais ces détails et bien plus encore…
La fellation, une considération qui a connu des hauts et des bas, mais qui est pratiquée « depuis toujours », explique un « historien de la sexualité ».
Si, ça existe !
 
Ses premières traces remontent à l’Antiquité gréco-romaine. Des dessins explicites sur des temples et des objets, ou encore des poteries aux formes phalliques invitant à être prises en bouche ne laissent guère de doute sur la pratique de cette caresse.
Même la mythologie égyptienne repose en partie sur une histoire de fellation : Celle pratiquée par Isis sur son frère et époux Osiris, grâce à laquelle elle le ressuscite.
Si, si !
En outre, la reine Cléopâtre était surnommée « la fellatrice » : Une rumeur selon laquelle elle aurait offert cette caresse à tous ses gardes courait alors. Il s’agissait probablement et surtout d’une propagande romaine visant à dénigrer ses amants et « ce couple maudit » qu’elle formait avec Marc Antoine.
 
À l’époque, la fellation était pratiquée, mais pas par tout le monde. Elle était plutôt associée aux prostituées. « Elle est exclue des pratiques amoureuses d’un couple. D’ailleurs, pendant très longtemps, la sexualité ludique se situe rarement dans le couple mais dans le libertinage », résume l’historien.
« Dans quasiment toutes les sociétés, la sexualité dans le foyer familial est normée, banale et doit être liée à la reproduction, pas au plaisir. »
Une constante historique ?
 
Ce n’est pas avec l’expansion du christianisme au Moyen-Âge que la fellation entrera en odeur de sainteté. Au contraire, l’Église sainte, romaine, apostolique et universelle condamne toute activité sexuelle qui n’a pas pour objectif la procréation, comme la fellation ou la sodomie.
« Dès les premiers textes chrétiens qui traitent de la sexualité, tout ce qui est amusant est banni », précise notre chercheur-historien : Des « tristes » les « papistes ».
Au même moment, au Vème siècle, en Inde, le Kamasutra célèbre la fellation : Le manuel d’art de vivre du quotidien, destiné à la haute société indienne, consacre un chapitre entier au « congrès buccal ».
« Les conseils concernant la fellation sont d’un raffinement que les experts de la chose de notre époque auraient du mal à surpasser. »
Cela dit, l’auparishtaka est réservée aux eunuques et aux courtisanes, mais interdite aux femmes mariées.
 
En « Gauloisie-sexuelle », il faut attendre le XVIIIème siècle pour que la fellation soit érigée en art de vivre chez les libertins. Notre historien parle même d’un « siècle de l’apologie de la fellation », avec une littérature libertine qui regorge de textes faisant son éloge.
Mais, en dehors du foyer familial, encore une fois.
« Les fellations étaient pratiquées par les femmes marginales, dites “de petite vertu” : courtisanes, comédiennes, le petit peuple des femmes dévergondées selon les caractéristiques de l’époque. » Pas par la mère de ses enfants.
« Pour ce qui est du peuple, nous ne connaissons pas clairement leurs pratiques sexuelles à cette époque », concède-t-il. « Mais on peut raisonnablement supposer que certaines personnes s’y adonnaient. Des chansons paillardes ou des fabliaux y font allusion. Par ailleurs, la fellation, comme la sodomie et le coït interrompu, sont réputés être les ‘‘systèmes de contraception de l’époque, dans les campagnes’’ ».
Enfin, dans les manuels de confessions destinés aux religieux ― sortes de guides de conduite d’une interview des personnes venant à confesse ―, on trouve des questions explicites sur la fellation.
En tout cas, au XIXème siècle, la fête est finie : « C’est une période de grand rigorisme », souligne le même historien.
 
Au XXème siècle, la perception de la fellation change radicalement. D’abord, le rapport Kinsey, du nom de son auteur, paru aux États-Unis en 1948, éclaire sur la sexualité des américains.
Les réponses de 5.000 hommes interrogés montrent que la pratique n’est pas marginale, mais même très répandue : 60 % d’entre eux connaissent les plaisirs de la fellation. « Les répondants expliquent que c’est pour éviter les grossesses et une manière de calmer les ardeurs de l’homme. Paradoxalement, la fellation et d’autres pratiques dites contre-nature sont illégales dans certains États des États-Unis, même si ces lois ne sont pas appliquées. »
 
Deuxième phénomène du XXème siècle : Le cinéma pornographique rend visible cette pratique en la montrant à l’écran. Et participe ainsi à sa démocratisation.
Si elle reste encore quelques années associée à une pratique sulfureuse, aujourd’hui, « elle est complètement banale dans la sexualité, tous âges confondus. Il n’y a plus de débat là-dessus. Alors qu’il y a encore des réticences concernant la sodomie ou le triolisme par exemple ».
Reste la question qui n’a pas trouvé sa réponse : Et l’homme des cavernes ?
 
3 ― Autre chose relevé cet été pour vous. Les couples qui durent sont aussi ceux qui unissent des personnes sensibles à l’humour de leur partenaire, révèle une étude… très sérieuse.
Le secret des couples qui durent ? Le romantisme ? Le sexe ? Les petites attentions ? Les mensonges ? Des pratiques ci-dessus relevées ? Ou simplement l’humour ?
C’est ce dernier point que semble confirmer une étude parue en septembre dans la revue scientifique Personality and Individual Differences.
 
Des chercheurs ont tenté d’analyser comment le rire pouvait contribuer à faire durer un couple hétérosexuel sur le long terme. Ils ont mené l’enquête auprès de 149 binômes hétérosexuels, ensemble depuis au moins six mois et vivant sous le même toit depuis au moins trois mois. Ils ont scruté les différences entre hommes et femmes dans la production, l’appréciation et la qualité de l’humour : Fréquence et style des plaisanteries, succès des blagues auprès du partenaire, et même, perception que chacun a de son propre humour par rapport à celui de l’autre.
Les résultats sont un parfait résumé de la vie à deux au quotidien !
 
Commençons par les hommes, ces vrais boute-en-train. Ils sont plus blagueurs, c’est un fait. En revanche, ils ont l’impression que les femmes plaisantent moins que ce qu’elles font vraiment. L’étude n’explique pas cet écart entre leur perception et la réalité.
Mais les médisants auront vite fait de conclure que les hommes ne comprennent pas toujours l’humour féminin ou que les femmes ne sont pas toujours drôles. Cette dernière explication semble retenir la faveur des hommes.
Car lorsqu’on leur demande d’évaluer la qualité de leurs propres vannes, ils les trouvent bien meilleures que celles de leur partenaire…
 
Les hommes seraient-ils vraiment plus drôles ? Le problème, c’est qu’ils ont tendance à surestimer la qualité de leurs mots d’esprit.
Pas le miens : Ils sont toujours excellents, naturellement !
Du moins si l’on se fie au jugement implacable des femmes, qui trouvent finalement ces blagues… moins bonnes que ce qu’en pensent leurs auteurs.
Et comme au sein du couple, elles constituent la cible unique de ces facéties de bonhomme, il est raisonnable de penser que leur jugement est fiable.
 
Vient alors l’épineuse question du rôle de la gaudriole ― au sens spirituel du terme ― dans l’harmonie du couple. Et là, surprise !
Les chercheurs ont noté qu’une grande similitude du sens de l’humour entre deux amants n’était pas si déterminante dans une relation à long terme.
Hommes et femmes ne sont à peu près d’accord sur rien quand il s’agit d’autoévaluer la fréquence de leurs blagues, de leurs rires ou encore la qualité de leurs propres plaisanteries. Les uns et les autres ne s’accordent pas non plus sur le jugement de leur partenaire sur ces mêmes critères.
 
Toutefois, en moyenne, ces différences sont assez faibles. Ce qui signifie que les couples dont les partenaires ont un sens de l’humour très différent sont rares.
D’ailleurs, ces chercheurs-là rappellent que d’autres travaux ont déjà montré que « la production et l’appréciation de l’humour étaient positivement corrélées à la satisfaction relationnelle ».
Ce que semble confirmer leur étude quand elle indique, par exemple, que les couples qui s’entendent le mieux sont aussi ceux où les personnes rient le plus aux blagues de leurs partenaires.
Oh la surprise, là !
Un bon sens de l’humour, partagé entre amoureux, est donc probablement l’un des facteurs pouvant expliquer la longévité des couples.
 
C’est mignon, mais sur le plan de l’évolution de l’espèce, cela change la donne. « L’humour n’est pas une spécificité humaine. Il existe aussi chez les animaux et notamment chez les primates comme les chimpanzés et peut-être chez de nombreuses espèces sociales. Mais on peut supposer qu’il est plus développé au sein de notre espèce où les comportements sociaux sont particulièrement raffinés », suggère un chercheur en biologie évolutive à Institut des sciences de l’évolution de Montpellier.
Une étude américaine de 2011 a même montré que l’intelligence générale et verbale était positivement corrélée à la capacité à produire de l’humour.
Mieux, le niveau d’humour d’un individu serait un moyen de prédire son succès d’accouplement. En d’autres termes, les personnes drôles auraient plus de partenaires au cours de leur vie.
Une véritable sélection sexuelle par la blague.
Ainsi, l'avenir de l'humanité reposerait en partie sur notre capacité à manier la boutade.
Il faut dire que quand tu fais rire une dame, elle est déjà à moitié dans ton lit en dit l’adage.
 
Comme quoi, Cro-Magnon savait aussi faire rire, sans ça je ne serai pas là à vous conter la pointe de la recherche sexuelle d’homo sapiens-sapiens
 
Bonne fin de week-end à toutes et tous !
 
I3

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