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Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » ! Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance ! Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite ! En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle ! Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…

dimanche 30 octobre 2022

C’est formidable !

Pour au moins deux raisons.
 
Pendant que vous dormez une heure de plus aujourd’hui, la science a fait une découverte formidable : On a enfin découvert la durée moyenne (même approximative) d’un rapport sexuel !
Si…
La seconde, c’est qu’après avoir causé du « bisou » la semaine dernière (https://flibustier20260.blogspot.com/2022/10/on-sattaque-aux-choses-serieuses.html), je vous avais promis de passer « aux choses sérieuses ».
Nous y voilà !
 
Après les « bécots » et quelques autres « préliminaires indispensables », appuyé(e) contre la tête de votre lit, après un coït bien trop court à votre goût, vous vous êtes peut-être déjà demandé : Quelle est la durée « normale » d’un rapport sexuel ?
Eh bien, sachez que les scientifiques qui cherchent se posent la même question !
Ils se contentent de la formuler différemment, d’une façon obscure et presque comique : Quelle est la durée moyenne de latence de l’éjaculation intravaginale ?
Poétique comme tout, n’est-ce pas…
 
Bien sûr, le sexe ne se résume pas à l’introduction d’un pénis dans un vagin et à une éjaculation. Mais il peut être difficile de déterminer ce qui en fait partie, ou pas, faut-il compter, ou non, les préliminaires et si oui, lesquels ?
Dans un souci de simplicité et de précision toute « scientifique » qui me guide, nous nous concentrerons donc sur la période allant de la pénétration à l’éjaculation.
 
Et là, première difficulté… « scientifique » : Mesurer sa durée moyenne n’est pas une mince affaire. Pourquoi ne pas demander directement aux gens combien de temps ils mettent, me direz-vous ?
Eh bien, cette méthode poserait deux problèmes majeurs.
Tout d’abord, les estimations données risqueraient d’être surévaluées : Il est socialement tentant, en effet, de prétendre que vos ébats se sont poursuivis jusque tard dans la nuit.
D’un autre côté, on pourrait ne pas avoir le même référentiel entre les deux partenaires…
Ensuite, on n’est pas forcément capable de dire combien de temps cela a duré.
Le sexe n’est, en principe, pas une activité pendant laquelle nos yeux sont rivés sur le réveil posé sur la table de chevet, ou le chronomètre de votre « Aïe-phone ».
De plus, fournir une estimation sans aucune assistance peut se révéler difficile si l’acte a été particulièrement exaltant.
 
La meilleure étude, parmi celles qui ont cherché à estimer la durée moyenne de la période menant à l’éjaculation dans la population générale, a été menée auprès de 500 couples originaires de divers endroits de la planète.
Ceux-ci devaient mesurer, à l’aide d’un chronomètre, la durée de leurs relations sexuelles pendant une période de quatre semaines.
Oui, vous avez bien lu : Aussi bizarre que cela puisse paraître, les participants devaient appuyer sur le bouton start au moment de la pénétration du pénis, puis sur le bouton stop lors de l’éjaculation, comme aux échecs après un « coup joué ».
Vous objecterez sans doute qu’une telle action est susceptible d’influencer l’humeur des participants, et qu’elle ne rentre pas vraiment dans l’ordre naturel des choses.
Mais il faut dire qu’il est rare que la science atteigne la perfection, et cette méthode est la meilleure qui ait été trouvée.
 
Or, à ce jeu-là, la moyenne de chaque couple (calculée à partir de tous leurs rapports sexuels pendant la période de quatre semaines) va de trente-trois secondes (mais si !) pour la durée la plus courte, à quarante-quatre minutes (soit 80 fois plus !) pour la plus longue (mais si…).
Mais alors, pour quels résultats ?
Le principal enseignement est que ceux-ci varient considérablement d’un couple à l’autre.
On s’en serait douté.
Il devient donc clair qu’il n’y a pas une durée « normale » pour le rapport sexuel.
La durée moyenne (médiane en fait, techniquement), mesurée à partir de celles de tous les couples, s’élève à 5,4 minutes.
Ce qui signifie que, si l’on classe tous les couples participants, du rapport sexuel le plus court jusqu’au plus long, celui du milieu arrive à une moyenne de 5,4 minutes sur cette période de quatre semaines.
 
L’étude (scientifique) a également dégagé quelques enseignements secondaires.
Par exemple, l’usage de préservatifs ne semble pas avoir d’effet sur la durée du rapport, pas plus que la circoncision éventuelle chez l’homme.
Ces résultats ont le mérite de remettre en cause quelques croyances traditionnelles quant à la relation entre la sensibilité du pénis et son efficacité au lit.
L’origine géographique n’a pas beaucoup d’influence non plus ― mis à part pour les couples turcs, dont les rapports semblent être sensiblement plus courts (3,7 minutes) que ceux des autres pays concernés (Pays-Bas, Espagne, Royaume-Uni et États-Unis).
(Aucun Gauloisien dans cette étude-là… Il faut dire que notre réputation atteint des sommets dans ce domaine… avec celle des « Ritaliens »).
L’âge des participants, en revanche, n’est pas neutre : Plus un couple est âgé, plus les relations sexuelles sont courtes, contrairement à l’idée reçue (certainement colportée par des hommes d’un certain âge et quelques « peine à jouir »).
 
En tant que chercheur intéressé par le thème de l’évolution, tous ces débats sur la durée du rapport sexuel amènent à une autre question : Pourquoi est-ce que cela prend du temps tout court ?
D’un point de vue évolutionniste et biologique, la seule chose qui justifie un rapport sexuel est, semble-t-il, la délivrance de sperme dans le vagin.
Pourquoi, alors, tous ces mouvements de va-et-vient qui use la caouane et fait suer les participants à ce sport en chambre ?
Pourquoi, plutôt que de glisser son pénis et de le retirer plusieurs centaines de fois à chaque rapport, ne pas tout simplement l’introduire une seule fois, éjaculer, puis aller boire une bière et passer à autre chose ?
La protection des espèces en voie de disparition en serait améliorée, non ?
 
Avant de répondre « parce que c’est sublime », rappelez-vous que l’évolution n’accorde aucune importance à l’amusement en tant que tel.
Elle ne fait que « concevoir » les choses de manière à les rendre plaisantes, ce critère étant rempli si celles-ci ont encouragé nos ancêtres à transmettre leurs gènes aux générations suivantes.
Par exemple, même si nous apprécions la nourriture, nous ne passons pas cinq minutes à mâcher chaque bouchée, simplement pour apprécier la chose plus longtemps (sauf les chewing-gums).
Ce serait inefficace.
Nous avons donc évolué de telle sorte que cette façon de se nourrir nous paraisse aujourd’hui dégoûtante.
 
S’il est impossible de fournir une explication définitive à la durée de nos rapports sexuels, le début d’une réponse peut être fourni par la forme du pénis.
En 2003, des chercheurs (qui trouvent) ont montré ― à l’aide de vagins et de pénis artificiels, ainsi que de sirop de maïs pour faire office de sperme ― que la crête qui entoure la tête du pénis éloignait le sirop qui préexistait dans le vagin.
Cette expérience montre que les mouvements répétés de l’homme pourraient avoir pour objectif d’éloigner le sperme laissé par d’autres hommes, et ainsi de s’assurer, au moment de l’éjaculation, que ses petits nageurs auront les meilleures chances d’atteindre l’ovule les premiers.
Pour ce faire, le mieux est de passer le premier pour faire une « injection », de prendre « la bête » par les pieds et de la secouer vigoureusement à la verticale à plusieurs reprises, mais bon, il faut déjà être costaud pour soulever 50 kg de barbaque sans mollir…
Ce phénomène pourrait d’ailleurs expliquer pourquoi l’homme éprouve de la douleur lorsqu’il poursuit ces mouvements après l’éjaculation : Il risquerait alors d’évacuer son propre sperme.
 
Que déduire, finalement, de tous ces résultats ?
Que le mieux c’est de ne pas trop y réfléchir au beau milieu de vos ébats amoureux.
Et puis de toute façon, ça ne répond pas à ma préoccupation du moment : Combien de kilomètres intravaginaux aura parcouru mon sexe tout au long de ma vie ?
Bref, vous je ne sais pas, mais moâ je ne suis pas plus savant qu’avant d’avoir recueilli ces informations manifestement indispensables à votre bienêtre…
 
À part ça, une heure de sommeil de plus, ça vous a plu ?
Notez que demain, pour les chanceux, c’est « pont ».
Bon week-end à toutes et tous !
 
I3

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