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Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » ! Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance ! Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite ! En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle ! Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…

mardi 11 octobre 2022

On vit une époque formidable !

Et je ne le savais pas.
 
Moâ, je suis un vieux kon de « boomer » et je me souviens encore que lors du second choc pétrolier, en 1979, les prix du pétrole ont été multipliés par trois.
Le gouvernement d’alors, conduit par le meilleur économiste « Gauloisien » (12ème mondial seulement…), Raymond « Barbiturique » décide alors de légiférer pour faire des économies : L’article R. 131-20 dispose que « les limites supérieures de température de chauffage sont, en dehors des périodes d’inoccupation, fixées en moyenne à 19 °C » dans les habitations, les écoles, les bureaux et établissements accueillant du public.
Personnellement, je déclenche désormais la climatisation quand ça dépasse ce plafond.
Je reste un citoyen écoresponsable, même en été !
 
La crise en Ukraine amène l’État à renouveler la démarche en introduisant une double mesure : Le bouclier tarifaire et la limitation du chauffage à 19°.
J’adore… Avaient-ils oublié que ça existe déjà ?
On ne peut dénier au bouclier tarifaire un intérêt certain puisqu’il permet d’instaurer une égalité entre les citoyens, leur permettant de se chauffer à un prix plus raisonnable qu’il ne l’aurait été sans intervention de l’État, cela va sans dire.
Une idée tellement formidable que je ne sais comment ça fonctionne.
Si le marché avait été libre, seuls les consommateurs les plus riches auraient pu absorber la hausse des prix et les plus pôvres et « sans dents » auraient eu à se rationner.
Mais la conséquence est que, si le marché ne s’autorégule plus, les prix n’ont plus d’effet dissuasif sur la consommation. La demande peut rester haute, voire augmenter, puisqu’elle ne dépend plus que de la météo et du goût des consommateurs pour leur confort. Le risque, c’est alors que la demande explose et dépasse une offre qui stagne, amenant donc la pénurie.
Et puis qui c’est qui paye finalement.
Si ce sont les impôts, ceux-là sont payés par qui au juste ?
 
Bref, il me semble qu’on tourne en rond : Pour éviter d’en arriver là et d’avoir à rationner lui-même l’électricité, le gouvernement doit en appeler au civisme de ses « administrés ». Et pour ça les infantiliser, une fois de plus.
Mais s’il n’avait pas bloqué toutes les mesures qui auraient permis au marché d’ajuster naturellement l’offre à la demande, le plus probable est que nos concitoyens auraient, d’eux-mêmes, trouvé un équilibre raisonnable entre leurs besoins et leur budget.
Les consommateurs ne sont pas tous que des idiots : Ils apprécient certes les mesures de l’État protecteur, mais ils sont aussi capables de comprendre qu’il ne faut pas en abuser sous peine de rupture.
Est-il vraiment besoin de leur rappeler des gestes aussi évidents que porter un pull à col roulé et des pantoufles, s’enrouler dans un plaid et, mesure-phare, régler le thermostat sur 19° ?
 
Ainsi, c’est la sobriété devenue feuille de route qui doit permettre au pays de passer l’hiver sans coupures d’électricité.
Il faut dire que ça fait 40 ans qu’on aura claqué un pognon démesuré, piqué dans vos poches et celles de vos parents, via les taxes et les factures, à faire vivre une filière électronucléaire pour faire face à la mise sous tutelle de notre souveraineté énergétique, et voilà le résultat : Un abruti veut « dénazifier » un de ses voisins et on en est à un plan de sobriété de plus…
Il faut dire qu’il aura été aidé, en ce qui nous concerne, par les « soces » et leurs alliés « écololos » qui ont réussi à démonter les « super-Phoenix », fermer Fessenheim, enterrer l’extraction de gaz de schiste et interdit toute exploration pétrolière dans nos sous-sols, même ceux d’outre-mer.
Transition énergétique oblige : Ce qu’on ne vous a pas dit, c’est que ça va être trèscher,r que même nos arrière-petits-enfants (qui nous béniront d’avoir sauvé la planète) continueront de payer avec ce qu’on voudra bien qu’ils puissent encore gagner pour se nourrir…
S’ils ne font pas grève au passage comme ces « intermittents » aux pompes à carburant : Des têtes pensantes qui pensent la sobriété… forcée !
 
Neuf ministres ont présenté ce « plan » la semaine dernière. Pour faire face à cette situation inédite, mais aussi accélérer la transition énergétique, le gouvernement vise une réduction de 10 % de la consommation d’énergie en « Hexagonie ».
Afin d’y parvenir, il mise sur la « responsabilité » de chacun plutôt que sur la contrainte et souhaite que les services de l’État soient « exemplaires » sur ce sujet.
Donc, on commence par nos fonctionnaires dévoués et si précieux.
Le gouvernement souhaite ainsi encourager les « écogestes ».
Une grande campagne de communication a été lancée dès ce lundi, mettant l’accent sur cinq gestes qui peuvent faire la différence. Parmi ces attentions du quotidien, on retrouve la limitation du chauffage à 19 °C dans les pièces principales, et même 17 °C dans les chambres, la baisse de la température de son chauffe-eau (à 55 °C qui va favoriser la contamination aux salmonelles) ou encore l’achat de thermostats programmables.
J’ai reçu un papier d’EDF m’indiquant que « 1° C en moins, c’est 7 % d’économies sur le chauffage » : Je fais tourner ma clim’…
Que je « gagne » (je ne dépense pas) 50 €/an si j’éteins mes appareils électriques en mode « veille ».
Et 3 % si je décale mes machines après 22 heures…
Ce sont les voisins qui vont être contents !
 
Et l’exécutif entend soutenir le « bonus sobriété » déjà proposé par certains fournisseurs d’énergie : « N’achetez pas ma merde, c’est trop cher pour vous ! »
La « mobilité » est aussi l’un des axes principaux du plan, car elle représente « 32 % des consommations d’énergie finales » a fait valoir le gouvernement.
Tout nouvel utilisateur qui s’inscrit sur une plateforme de covoiturage se verra ainsi offrir un bonus financier à utiliser sur ce service. Ce crédit, dont le montant devrait avoisiner la centaine d’euros, sera mis en place à partir du 1er janvier 2023, pas avant. Les trajets longue distance et les trajets du quotidien sont concernés par cette aide.
 
Le gouvernement nous incite par ailleurs à prendre le train et les transports en commun plutôt que la voiture, « lorsque cela est possible ». Là où je vais, le cimetière, ça ne me parait pas possible, sauf à disposer de 142 marins comme la reine d’Angleterre.
Il est notamment recommandé de prendre le train plutôt que l’avion pour les trajets professionnels de moins de quatre heures.
Le char à voile, pas encore, mais les « foot-balleux-parigots » se déplacent en autocar…
 
Rénover un bâtiment pour qu’il consomme moins d’énergie est un projet de long terme. Pour aller plus vite, l’exécutif veut mettre l’accent sur les petits travaux de rénovation dits à « gain rapide » seulement dans les bâtiments de l’État.
Les vieilles lunes : Ce n’était pas déjà fait ?
Je m’étonne.
Ces investissements plus légers concernent souvent des équipements comme des chaudières plus économes, une meilleure isolation ou plus simplement des ampoules LED ou encore des thermostats intelligents. Et ils vont y consacrer une enveloppe supplémentaire de 150 millions d’euros qui va être débloquée dès ce mois-ci pour soutenir ce programme qui vise une économie de 250 GWh par an.
C’est qui qui paye ces 250 M€ là, au juste ?
Les ballons d’eau chaude sont des équipements les plus gourmands en énergie de nos bâtiments public : Je croyais que c'étaient les neurones de nos fonctionnaires, si dévoués et précieux. Il représente 10 % de ce que consomme le bâti public, a souligné le ministère de la Transformation et de la Fonction publiques. Le gouvernement veut donc supprimer l’obligation d’eau chaude dans les bureaux, mais pas les fontaines rafraîchissantes.
Mais si l’eau chaude est jugée « indispensable », pour des douches ou le ménage par exemple, cette mesure ne sera pas applicable.
Ouf !
Pour accompagner les gestionnaires et s’assurer du bon suivi de la mesure, une centaine d’agents, nommés « ambassadeurs sobriété », vont être déployés partout dans le pays. « Ce sont des emplois pérennes », a insisté le ministère, « composés de redéploiements et de nouvelles embauches ».
Traduction : Bras-cassés et quota de handicapés…
 
Les bureaux ne devront pas être chauffés à plus de 19 ° C réglementaires, comme le prévoit le Code de l’énergie depuis 2016. La mesure sera obligatoire dans les administrations publiques. Dans les entreprises et les collectivités locales, elle est fortement encouragée. Si la situation devient trop tendue pour l’approvisionnement en électricité, la température maximale dans les bâtiments publics devra passer à 18 °C.
Les gymnases et les collectivités locales sont déjà invités à en faire de même. La recommandation est de baisser d’un degré le chauffage dans les piscines municipales, et de deux degrés dans les gymnases.
Plusieurs fédérations sportives se sont déjà engagées à réduire le temps d’éclairage sur les stades.
Tir au but dans le noir : Génial !
 
L’exécutif entend raisonner l’usage de l'éclairage sur la voie publique, qu’il s'agisse des lampadaires mais aussi des enseignes. Il s’agit en effet d’un poste de dépense important pour les collectivités (environ 30 % de leur facture d’énergie, souligne le gouvernement). Pour cela, plusieurs pistes sont explorées : Extinction des feux au milieu de la nuit, réduction de l’intensité lumineuse, installation d’éclairages LED automatisés…
Passé minuit, le carrosse se transforme en citrouille et tu navigues aux étoiles… par beau temps seulement !
Les Belges éteindront-ils leurs autoroutes ?
Les trois-quarts des communes ne peuvent pas faire et les édiles s’insurgent…
Les maires pourront aussi s’appuyer sur des décrets pour demander l’extinction des enseignes et des publicités lumineuses entre 1 heure et 6 heures du matin. Un premier décret de ce genre a d’ailleurs été publié mercredi 5 octobre.
Si le dispositif Ecowatt voit rouge, et que les consommations d’électricité sont trop importantes, les publicités lumineuses seront éteintes dans les lieux concernés, comme le prévoit la loi pouvoir d’achat adoptée cet été.
 
Le travail à distance peut aussi permettre des économies d’énergie. Par exemple, lors d’un pont de trois ou quatre jours, lors duquel un bâtiment pourra être totalement fermé et donc consommer beaucoup moins.
Il s’agit ici du « délai minimal pour rendre la mesure intéressante en termes d’économies d’énergie », précise un conseiller. Des tests vont d’ailleurs être menés dans des bâtiments publics à la fin du mois d’octobre.
Ça tombe bien : Il n’y a pas beaucoup de pont cette année…
Le ministère de la Fonction publique annonce aussi revaloriser l’indemnisation télétravail de 15 %. Elle passe ainsi de 2,50 à 2,88 euros par jour (le pied !), et suit en fait l’augmentation des prix de l’énergie prévue pour le début de l’année 2023.
C’est autant de « mobilité » en moins, mais ça ne fonctionnera pas si on coupe le jus aux antennes relai…
 
Le plus drôle ça reste les fonctionnaires qui sont limités à 110 km/h !
Comment tu reconnais un fonctionnaire dans sa voiture au premier coup d’œil ?
C’est celui qui se fait doubler par un camion en descente !
La mesure avait entraîné une levée de boucliers lorsque la Convention citoyenne pour le climat l’avait proposée. Mais le gouvernement a choisi cette voie et recommande désormais aux agents disposant d’une voiture de service de limiter leur vitesse à 110 km/h au lieu de 130 km/h sur autoroute. L’objectif de cette mesure, qui ne concerne pas les déplacements urgents, est d’économiser 20 % de carburant, estime l’exécutif.
Comme si un fonctionnaire n’était jamais dans l’urgence…
Un coup d’accélérateur sera mis par ailleurs sur les formations à l’écoconduite. Des modules supplémentaires seront proposés aux agents publics volontaires, précise le gouvernement, « pour les aider à adopter une conduite plus sobre, pour leurs trajets professionnels comme personnels ».
Je vois bien nos aviateurs militaires faire de l’écoconduite à bord de leurs chasseurs !
 
S’il n’est pas question pour le gouvernement de contraindre les entreprises, ces dernières sont tout de même chaudement invitées à mettre en œuvre 15 mesures pour lutter contre le gaspillage, mieux gérer leur consommation, soutenir la mobilité durable ou encore repenser l’organisation du travail.
Ils pensent à tout puisque, pêle-mêle, on retrouve dans cette charte des engagements sur la température des locaux, l’éclairage intérieur la nuit, l’isolation des bâtiments ou encore l’usage du Wifi plutôt que des forfaits mobiles au bureau.
Les trajets professionnels sont aussi concernés : En signant cette charte, les entreprises s’engagent par exemple à regrouper les déplacements et n’avoir recours au transport aérien que si le train ne permet pas de faire le même trajet en moins de quatre heures.
Enfin, les entreprises volontaires devront s’engager à présenter un plan sobriété au comité sociale et économique et aux délégués syndicaux.
 
« La sobriété est là pour s’installer, c’est une opportunité pour nous et notre société », selon « Lili-Borgne ».
« La baisse de la consommation d’énergie doit s’inscrire dans le temps long », a-t-elle raconté.
« Ce n’est pas un effet de mode le temps d’un hiver, c’est une nouvelle manière de penser et d’agir. Il en va de la transition écologique, de notre souveraineté, de notre pouvoir d’achat.
C’est un pilier de notre planification écologique », a-t-elle martelé.
La première « sinistre » a dit associer sobriété et pouvoir d’achat. Avec la sobriété, « nous pourrons réaliser des économies sur nos factures d’énergie. Le pouvoir d’achat et la transition écologique doivent aller de pair », a-t-elle développé.
« Nous avons tous notre part à prendre, la sobriété est l’affaire de tous. Ensemble, nous traverserons l’hiver sans coupure et nous bâtirons une société plus sobre et décarbonée », a-t-elle conclu son discours.
Magnifique !
 
Ce qui est contrariant, c’est que la sobriété et la misère pour les uns, alors que pour d’autres ça reste parfois le luxe le plus abject.
Je pense aux stations de ski et aux canons à neige, aux avions à réaction, à la casse du verre dans toutes les poubelles du pays envoyés dans les pays de l’Est par camions entiers pour être refondus et faire de nouvelles bouteilles alors que l’on pourrait les « consigner » et simplement les laver.
Une longue sobriété, qui s’apparente à toujours plus de misère et de « moins » pour la grande masse, non seulement ne fait pas rêver mais surtout ne doit pas être notre seul horizon.
Alors qu’avoir la sobriété heureuse, c’est parfaitement possible et c’est en plus souhaitable, car c’est le moment opportun !
Pour cela il faut choisir ce que l’on fait décroître (la consommation à outrance, l’insécurité, la malbouffe, etc.) et ce que l’on fait croître. L’artisanat, le réparable, l’aménagement du territoire en redimensionnant les grandes villes à la baisse et en réoccupant nos territoires pour favoriser les circuits courts, l’agriculture écolologique comme la permaculture, les connaissances, le savoir, la formation, bref, il faut faire croître plein de choses et non, la sobriété ne doit pas être notre projet.
Notre projet devrait être un projet de développement ambitieux et volontaire avec plus de confort, plus de bien-être et plus de bonheur pour le plus grand nombre.
 
C’est largement réalisable et c’est pour cette raison que nous aurions besoin d’un grand projet, d’une vision d’avenir et que proposer toujours « moins » pour le plus grand nombre, toujours moins de droits, de confort, toujours moins de retraite, de soins, n’est pas LA solution.
Ce n’est pas la fin du monde. L’homme s’adaptera à son environnement et à ses évolutions, car, la résilience et l’adaptation sont dans notre nature profonde.
 
Souvenez-vous, dans les années 70 avec les chocs pétroliers, c’était déjà la « fin du monde » prédit par le Club de Rome dans son fameux rapport.
On disait alors « En France on n’a pas de pétrole mais on a des idées ».
Aujourd’hui, la seule proposition de nos dirigeants c’est « Je baisse, j’éteins, je décale ».
Vous voyez bien la différence. Vous ne pouvez pas ne pas la voir.
Quand on proclame que l’on n’a pas de pétrole mais que l’on a des idées, on mobilise les énergies vers l’action, l’inventivité, la débouille et l’ambition que quoi qu’il arrive nous ferons collectivement face.
Quand on proclame que l’on baisse, que l’on éteint ou que l’on décale, on proclame la défaite. On proclame sa faiblesse. On proclame sa paresse. On proclame son impuissance.
Dans un cas on veut aller de l’avant. Dans l’autre, il n’y a aucune ambition, aucun projet, aucun avenir.
Notre pays mérite tellement mieux et est tellement plus grand que ça. C’est ses 70 millions d’individus dont on peut mobiliser l’intelligence, la créativité, le travail, l’envie. Pour cela il faut juste aimer suffisamment pour être ambitieux pour tous et pour chacun de nous.
 
C’est vous dire que l’on vit vraiment une époque formidable.
Et que j’avais oublié…

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