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Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » ! Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance ! Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite ! En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle ! Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…

mercredi 19 octobre 2022

En illustration de mon propos d’hier…

Quand on n’a pas de problème, on les invente
 
Les dogmes (les défilés de manifestants) et les « sachants-technocratiques » (qui ont le pouvoir exécutif de « contraindre ») auront la peau des « braves gens-heureux ».
On l’a encore vu dimanche et hier, les uns canalisant les « frustrations » les autres « confortant » leurs avantages acquis… sur le dos des premiers.
Mais il en est encore d’autres comme cette idée d’interdire la location des « passoires thermiques ».
Une décision qui semble pétrie de bon sentiments et conforme à la pensée « écolologiquement correcte » du moment pour « sauver la planète », mais qui, dans un pays où depuis l’Abbé Pierre on manque dramatiquement de logement, reste un scandale avec son cortège d’effets pervers.
Je dis « dramatiquement », parce que j’ai le souvenir de ce « petit-vieux » qui traversait la route nationale à Calvi avec son bidon de pinard : Il allait de sa petite bergerie jusqu’au clos Landry pour faire le plein deux fois par jour.
Les technocrates auront attendu qu’il soit emporté par une semi-remorque pour abattre sa masure et en faire un rond-point (celui de l’aéroport).
Et cet autre qui vivait dans un conteneur abandonné, froid l’hiver, chaud l’été, parfois très froid et très chaud, pas très loin de mes fenêtres : Ils auront construit un hôtel qui pollue ma vue sur les environs…
Et je ne sais pas ce qu’il est devenu : Probablement jeté aux chiens avec qui il partageait « mes restes » quand j’y pensais et faisais le détour.
 
Ainsi, le gouvernement a annoncé qu’à partir de 2023, les propriétaires ne seraient plus autorisés à louer des appartements ou maisons considérés comme des passoires énergétiques, soit la catégorie G des diagnostics de performance énergétique.
En effet, à ce jour 70.000 logements privés et 20.000 logements publics seront concernés par cette décision.
Un chiffre qui semble faible puisque 6 % des logements « Gauloisiens », soit 1,8 million, sont concernés par ce classement en catégorie G, et plus de 20 % sont loués dans le parc privé.
 
Le raisonnement des technocrates est des plus simples : Ces logements généralement anciens et vétustes sont loués à des familles modestes, qui sont précisément celles n’ayant pas les moyens de payer leur surconsommation énergétique.
De plus, qui dit consommation d’énergie dit au moins en partie émissions de gaz à effets de serre, et le gouvernement s’est fixé des objectifs ambitieux, sans me demander mon avis, voire irréalistes, de réduction dedites émissions.
Ils en auront donc déduit qu’il faut soit contraindre les propriétaires à entreprendre des travaux de rénovation, soit leur interdire de louer ces logements.
Bref, on s’attaque au portefeuille du citoyen, celui du propriétaire qui n’a pas les moyens de rénover son bien, qu’il l’habite lui-même ou le loue (à bas prix, naturellement, compte tenu de la « vétusté » présumée…), ce qui fait le bonheur des « sans-dents » (qui puent la clope et pas vraiment le diesel).
 
Notons ainsi que malgré une augmentation notable de la population métropolitaine (+ 14 %), la consommation énergétique des « Gauloisiens » pour leur chauffage a chuté de 23 % en 30 ans, preuve que le cadre législatif actuel, pour imparfait qu’il soit, permet déjà une amélioration de nos consommations énergétiques à un rythme soutenu.
Il n’y a donc pas à proprement parlé de « situation de crise de la consommation d’énergie résidentielle » qui justifierait cette soudaine agitation gouvernementale et technocratique.
Mais qu’importe, n’est-ce pas, quand le dogme vous tient et qu’il est imposé à des technocrates chargés de vous contraindre aveuglément…
 
On peut aussi s’interroger sur les risques d’effets secondaires pervers d’une telle décision.
Avant de plolémiquer, notons parallèlement que depuis 2012, soit l’arrivée au pouvoir de deux présidents (« Tagada-à-la-fraise-des-bois » et puis « Jupiter ») ayant augmenté les interventions étatiques et les contraintes sur les bailleurs (Loi ALUR, renforcement du blocage des loyers dans certaines villes, etc.), le nombre de SDF a été multiplié par deux, selon la fondation Abbé Pierre, passant de 160.000 personnes à plus de 300.000.
Oh comme c’est curieux…
Ils aiment tellement les « pôv’-sans-dents » qu’ils en fabriquent tous les jours !
Admettons, comme les « grincheux » que corrélation ne vaut pas causalité, il se trouve à l’évidence que les interventions de l’État ne s’accompagnent pas d’une amélioration de la situation du logement des ménages, en tout cas des plus modestes d’entre eux !
Il est donc permis de s’interroger sur la pertinence d’en rajouter de nouvelles.
Et, comme le souligne un éminent influenceur sur « Twister », « la rue n’est pas mieux isolée que ces logements ».
Les logements sont peut-être très imparfaits, mais 70.000 logements de moins (grand minimum), sur le marché locatif vont manquer cruellement aux plus précaires des ménages, alors qu’ils auraient pu constituer un parc social de secours utile, à défaut d’être économe en énergie.
 
Certes, ces logements cumulent souvent d’autres problèmes de vétusté : Plomberie, humidité, rats et cancrelats, etc., et certains particulièrement insalubres devraient disparaître du marché. Or, la question que le gouvernement devrait se poser est de savoir pourquoi ils ne disparaissent pas.
D’une part, les travaux de rénovation énergétique sont chers, et leur rentabilité très loin d’être assurée.
Selon des sources officielles (DREAL Grand-Est), le coût moyen de ces travaux, permettant de gagner 2 à 3 rangs sur l’échelle de classification des logements, est élevé, soit entre 180 et 300 euros par m², et des sources de presse indiquent des coûts plus élevés encore pour les logements classés G, la pire des catégories.
Dans les villes où les loyers sont faibles et parfois bloqués, les propriétaires auront du mal à répercuter ces investissements sur les loyers.
Dans celles où ils sont élevés, une augmentation de 1 euro/m² des loyers mensuels est envisageable (300 euros à 4 % annuels bruts), mais un nombre toujours croissant de grandes métropoles envisage de plafonner arbitrairement les loyers, ce qui n’encouragera guère les propriétaires concernés à se lancer dans des travaux lourds.
Ce manque d’appétit pour l’investissement de rénovation est renforcé par le risque de rencontrer un mauvais payeur invirable avant longtemps et de longues procédures incertaines, risque d’autant plus important que la clientèle de ces logements se trouve généralement chez les familles modestes.
D’autre part, une construction neuve suffisante permettrait d’offrir à des loyers raisonnables des logements récents, les ménages les plus aisés abandonnant des logements de qualité moyenne mais suffisante à des ménages plus modestes, permettant d’assainir progressivement le marché des offres les plus scabreuses.
Hélas, notre politique foncière malthusienne rend le terrain hors de prix et limite la construction neuve qui est insuffisante dans les métropoles dynamiques pour faire face à la fois à l’accroissement du nombre de ménages, aux migrations intérieures et extérieures, et à la nécessité de renouveler la part la plus vétuste du parc de logements.
 
De surcroît, un foncier cher conduit les promoteurs à privilégier une offre luxueuse, et la loi SRU les oblige à vendre à perte 25 à 30 % de leur production à des bailleurs sociaux, ce qui augmente encore le prix de vente des logements neufs construits pour le secteur privé.
Le résultat obligé est que l’offre destinée aux familles modestes, mais pas suffisamment pour accéder prioritairement au logement social, est insuffisante.
Ces ménages se rabattent donc sur le locatif privé d’entrée de gamme, où figurent entre autres la plupart des passoires thermiques.
Restreindre la possibilité de louer ces logements sans par ailleurs libéraliser la possibilité d’en construire des neufs, ou sans donner aux propriétaires l’assurance législative qu’ils pourront rentrer dans leurs frais de rénovation, conduit à restreindre encore un peu plus l’offre locative, ce qui au final plongera encore plus de ménages dans l’extrême précarité : Logique.
Tout va bien : Le cercle infernal qu’on retrouve exactement sur le marché automobile où les « occasions-poubelles » et polluantes se vendent presque plus cher que les voitures neuves « aux normes » imposées !
 
Malheureusement, pas plus que les précédents, ces technocrates dogmatiques ne semblent se rendre compte de l’impasse vers laquelle il dirige les électeurs. En effet, la « sinistre-Manuelle-Wagon » a annoncé que d’ici 2028, tous les logements classés F et G, soit 4,8 millions (dont 30 % actuellement loués, soit près d’un million et demi) seront concernés par l’interdiction, si le projet de loi préparé en ce sens venait à être adopté.
Dans le même temps, le président de la République a déclaré vouloir renforcer la politique de malthusianisme foncier en promouvant des concepts à la mode, et scientifiquement très discutables, tels que le « zéro artificialisation » nette, au nom de la sauvegarde de la biodiversité !
J’adore le concept : Quand tu bétonnes ici, tu crées des champs de boue ailleurs…
Ils avaient déjà fait ça avec les commerces : Quand tu étendais ton commerce ou tes bureaux, il fallait transformer des locaux d’activité en locaux d’habitation.
Moâ qui ai construit plusieurs entrepôts en rase campagne, on me forçait à payer des extensions routières qui ne servaient à rien…
C’était la grande mode des « ronds-points ».
 
Si l’on ajoute à cela l’engouement de nombreux maires pour le blocage des loyers, et l’absence de réponse satisfaisante des pouvoirs publics au problème des locataires mauvais payeurs, alors il est à craindre qu’un effondrement sans précédent de l’offre locative ne se produise dans les dix prochaines années.
Alors que laisser ces logements sur le marché, en informant correctement les candidats loueurs de leur condition énergétique moyenne, permettrait à ces derniers de négocier de fortes baisses de loyer, en attendant par ailleurs une offre suffisante de renouvellement du parc de logement de voir le jour.
En matière de logement comme ailleurs, laisser l’offre et la demande jouer pleinement leur rôle serait bien plus bénéfique aux ménages que l’accumulation de réglementations incohérentes dont les effets cumulés promettent un véritable désastre économique et social à moyen terme.
C’est bien simple, si tu as déjà un toit sur la tête comme moâ et que tu veux investir ce que les fisc te laisse en fin d’année et si tu as une appétence pour l’immobilier plutôt que les marchés financiers, va donc du côté des locaux d’activité : C’est plus sûr.
Où les terrains agricoles : À terme, si la ville rattrape la campagne, tes gamins feront des plus-values…
 
Et si nos « sachants-dogmatiques » ne trouvent pas de solution à ce cercle infernal, on finira comme dans les grandes villes, « Paris-sur-la-Seine » en premier. Plus de foncier, tout est déjà bâti, alors il faut casser pour faire des logements sociaux quand on ne fait pas des tours au bord du périphérique (Porte de Versailles, mais également porte d’Ivry et probablement encore ailleurs…).
Mais si tu casses, c’est pour rebâtir. Et quand tu rebâtis, outre les « normes » et contraintes à respecter, tu te fais des ghettos hors de prix que les proprios n’habitent même pas.
Pour s’en convaincre, il faut faire un tour du côté des voies de la SNCF derrière Montparnasse, par exemple, la Sablière et ses « no-go-zones » ou encore la rue Vercingétorix…
Et après on s’étonne qu’il y ait des émeutes aux Périchaux ou aux « Frères voisin ».
Forcément, aucun entretien n’est jamais réalisé pour cause d’insolvabilité généralisée des habitants parachutés là par les services sociaux de la Ville et du Département.
Mais ce n’est pas grave : Un « sachant », ça persiste quand même dans les âneries législatives et réglementaires !

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