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Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » ! Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance ! Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite ! En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle ! Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…

lundi 25 avril 2022

Premier problème épineux à régler pour ce nouveau quinquennat

Le ticket de caisse !
 
Mais si !
Mais si, mais si…
Ça n’a l’air de rien, mais c’est absolument essentiel !
Essayez donc de sortir de n’importe quel magasin « un peu grand » en libre-service sans avoir payé la camelote que vous ramenez à la maison : Vous serez immédiatement intercepté par de vigilants vigiles armés de détecteurs après avoir éventuellement déclenché un concert d’alarmes jusque sur le trottoir !
Et même au-delà.
Et sans ticket de caisse délivré, vous avez toutes les chances de passer la nuit suivante au ballon !
 
Il m’est ainsi arrivé de me faire fouiller ma charrette de becquetances devant tout le monde, sous la pluie, où les meks s’y sont pris à trois pour vider mon chariot à étaler son contenu sur le trottoir, toutes mes consommations futures de marchandises consomptibles…
Et le passant qui passe le regard de travers te prend illico presto pour un resquilleur, un voleur, un malfrat, un bandit Corse bon pour la potence.
Et que si tu résistes, ils t’emmènent de force dans la guitoune du magasin en attendant les flics ravis de faire enfin un flagrant-délit !
Bé heureusement que j’avais mon ticket de caisse sur moâ, et mon reçu de Carte-Bleue, parce que cette fois-là, il manquait un article pourtant dûment payé !
Si, je vous le jure : J’ai dû ou l’oublier sur le tapis de la caissière, ou me le faire voler par une main agile sans m’en rendre compte.
Là, j’ai fait un esclandre !
(Pour ne rien obtenir, naturellement, sauf qu’ils ont définitivement perdu un client jusque-là fidèle… Pas grave, la concurrence a été ravie de me voir débarquer !)
Une autre fois et ailleurs, la caissière oublie de virer l’antivol sur le col d’une bouteille… et je l’embarque chez moâ, incapable de déverrouiller le bidule qui n’a pas déclenché les alarmes à la sortie du magasin.
J’y retourne donc pour faire retirer le capuchon antivol et là, l’alarme se déclenche immédiatement : Panique à bord un voleur rapporte sa marchandise volée !
Tu parles d’une rigolade pour expliquer mon problème…
Et sans ticket, j’aurai dû payer ma boutanche une seconde fois pour éviter la prison…
C’est donc parfaitement indispensable, un ticket de caisse.
 
Bé vous savez quoi, les « légitimes-écololos-bobos », ils ont obtenu, pour sauver la planète, ses oiseaux, ses ours blancs et les petites-fleurs, que la délivrance du ticket de caisse ne sera plus automatique avant de sortir d’un magasin !
On va devoir s’en passer si on oublie de le demander…
Que c’est beau d’être aussi kon : « Heureux les simples d’esprit… » me racontait encore Saint Matthieu il y a peu.
En effet, le premier janvier 2023, après avoir payé leurs achats en caisse, les consommateurs ne devraient plus nécessairement entendre la petite phrase de la caissière (ou du caissier) vous demandant si vous voulez votre ticket de caisse.
La mienne ne fait pas de détail : Elle me le refile systématiquement…
Évidemment, quand vous aurez affaires avec un robot de caisse, il ne vous demandera rien du tout puisqu’il ne cause que pour remballer votre camelote et vous ne saurez même plus ce que vous avez acheté, ni surtout son prix, ni combien au total…
Surtout, si la machine ne délivre pas le reçu de CB, parce que je paye tout par carte sauf mon journal et mes croissants dominicaux, eh bien je serai incapable de savoir si mon banquier se trompe dans ses additions ou non.
Or, je sais qu’il se trompe, rarement mais tout de même, mais en ma faveur.
Surtout quand j’étais à Londres…
Heureusement, là, interviennent les associations de consommateurs, qui mettent le gouvernement sous pression pour qu’il revoie sa copie et nous éviter ces enfers à venir !
 
Il faut remonter à la loi anti-gaspillage votée le 10 février 2020 par la représentation populaire et démocratique de mon pays (celui que j’aime tant et qui me le rend si mal…), qui dans son « immense sagesse » doit entraîner la disparition de l’impression systématique des tickets de caisse, facturettes de carte bancaire ainsi que des bons d’achat à partir du 1er janvier 2023.
Sauf rares exceptions, comme l’achat de certains biens dit « durables » ou les opérations faisant l’objet d’un crédit, les consommateurs ne se verront donc plus obligatoirement délivrer ces tickets, quels que soient le montant et la nature des achats, à moins d’en faire eux-mêmes expressément la demande !
Comme quoi, les bons d’achat pourraient même disparaître et avec, les promotions des industriels et autres producteurs de biens consommables : Tout un pan du marketing de caisse appelé à disparaître et avec lui son nouveau cortège de chômeurs obsolètes et déclassés…
Tout ça pour des bouts de papiers recyclable.
 
C’est que ladite loi aura tout de même mobilisé une quantité invraisemblable de neurones pour pondre plus d’une centaine d’articles en vue de lutter contre le gaspillage. Sauf que derrière la loi, le décret encadrant la mise en œuvre de ces mesures est actuellement en consultation au Conseil national de la consommation (CNC).
Et que du coup, un collectif de douze associations de consommateurs sur les quinze qui y siègent s’est auto-constitué, parmi lesquelles la CSF, Familles de France, Familles rurales, et l’UFC-Que choisir, et aura appelé, entre deux tours des présidentielles, le gouvernement à modifier les textes afin « que le choix d’obtenir un ticket soit systématiquement proposé ».
Il s’en fout : Il ne sera plus là, ou la bonne façon de repasser la patate chaude aux suivants !
« À aucun moment dans le décret il n’est inscrit que le commerçant doit recueillir le consentement du consommateur pour l’impression ou non du ticket de caisse », en dit le directeur adjoint des études de l’UFC Que Choisir.
« Il est bien prévu un affichage informatif en caisse, mais il sera noyé parmi toutes les autres affichettes et les consommateurs ne le verront pas forcément. Et il n’est prévu aucune sanction pour ceux qui ne le signaleront pas ».
Et d’ici qu’on vous le fasse payer comme les sacs et sachets…
Oh la grosse boulette que voilà de nos « sachants » !
Heureusement qu’on a un « Président tout neuf » qui sait tout mieux que personne et qui va avoir à cœur de régler ce problème dans l’heure.
Premier couac de ce quinquennat-là !
 
En supprimant par défaut l’impression de ces facturettes, cela revient, selon les associations, à priver le consommateur « de la possibilité de faire valoir ses droits ». Droit au remboursement si un produit acheté est périmé, échange d’un vêtement trop grand ou garantie légale de conformité pour un achat non alimentaire. « Mais aussi pour vérifier si les promotions sont bien appliquées, ou qu’il n’y a pas eu d’erreur de caisse. Voire des escroqueries lors du paiement sans contact dans des cafés, par exemple, où l’écran du terminal n’est pas face au consommateur. »
Pour ce qui est des promos quand ce n’est pas dans le programme de caisse, c’est de l’affichage trompeur et tu as le droit de faire un procès retentissant.
Quand c’est « dans la caisse » et pas affiché en rayon, tu ne dis surtout rien…
Les erreurs de caisse, avec les codes-barres, ce n’est pas facile à faire, ou alors le logiciel est vérolé. Et s’il est vérolé, c’est qu’il y a au moins une fraude… fiscale derrière : Je sais, j’en ai fait faire. Fastoche, même.
Sans même parler de la « caisse voleuse » qui est d’une simplicité enfantine : Tu n’enregistres jamais les « Z » de fin de journée et tu flambes le disque dur en cas de contrôle fiscal.
Les cafetiers sont les champions du monde de ce truc-là : Ils éditent leur « Z » sur du papier thermique. Deux heures au soleil, ça devient illisible…
De « la gratte » ou « PGP » (Petite-Gratte-du-Patron) ou, autre dénomination « officielle » sur mes factures pour la « Provision de Garantie Provisoire »…
Quant au « sans-contact », c’est une arnaque, et heureusement que les montants sont limités par les banquiers.
Logique, ce sont eux qui les payent…
 
Côté commerçant à travers la Fédération du commerce et de la distribution (FCD), qui représente la plupart des enseignes de la grande distribution et participe également au CNC, ils n’ont pas du tout la même lecture du texte. « Le décret n’entre pas dans le détail. Mais c’est une mesure dont on parle depuis plus de deux ans et, dans nos magasins, les terminaux de paiement vont être reconfigurés par nos prestataires », explique le directeur de la RSE (responsabilité sociale et environnementale) à la FCD.
Encore des prestations qui vont bouffer de la marge… qui va se retrouver dans la diminution du pouvoir d’achat du consommateur…
Pour les paiements faits par carte bancaire, qui représentent plus de 60 % des encaissements, le terminal prévoira un affichage sur l’écran pour que le client fasse son choix d’avoir un ticket ou non.
« Et pour les autres moyens de paiement, l’hôte ou l’hôtesse de caisse recueillera le souhait du client. » Les associations demandent avant tout « que la loi soit bien faite dès le départ », pour ne pas ouvrir la voie à diverses interprétations.
Ce qui n’est manifestement pas gagné…
 
Selon elles, ces tickets restent une indispensable preuve d’achat, notamment quand vous demandez le remboursement ou l’échange d’un produit, on l’a déjà dit, ou encore comme c’est le cas de Fatima (interrogée sur un trottoir par un micro pour recueillir son avis) et du mien (à qui on a rien demandé), quand vous vous en servez pour faire vos comptes : « Je les prends parce que j’ai besoin de savoir ce que j’ai dépensé, pour savoir mes dépenses de la semaine », raconte-t-elle au micro d’Europe 1.
Moâ, c’est pour vérifier que je ne me mets pas à découvert par inadvertance : J’en ai suffisamment soupé tout au long de ma vie terrestre !
Parfois c’est pour comparer le niveau des prix…
Une autre, Daphnée, 19 ans, comprend bien l’idée du geste pour l’environnement sans être totalement convaincue (il faudra qu’elle m’explique). « Si c’est pour la planète, je dirais que je suis pour. Surtout que moi, je ne les prends pas. Après peut-être que quand je serai plus grande, j’en aurai plus besoin » en dit la jeunette. « Mais c’est vrai que je trouve ça bizarre qu’ils les suppriment parce que c’est quand même utile si jamais il y a une erreur », confie-t-elle, celle qui ne fait jamais ses comptes…
Car il y a 2 % d’erreur dans toutes actions humaines : Personne n’est parfait, sauf le « Législateur dans sa très grande sagesse ».
En revanche, pour d’autres geeks, pas de ticket = pas de problème : « Je suis contre les tickets de caisse parce que c’est vrai que ça fait du papier. Pour ma part, je ne les regarde pas et puis maintenant tout passe par Internet et sur nos téléphones. »
Encore un qui vit sans compter tellement il a les moyens de vivre intégralement « connecté »…
 
C’est l’UFC que choisir qui est vent debout contre cette dernière décision qui va nous permettre de sauver le climat, la planète et l’humanité du sort funeste de la mort dans de terribles souffrances.
En effet, trier vos poubelles n’était semble-t-il plus suffisant pour lutter contre « l’urgence climatique ».
Le problème, c’est que cela va poser plus de problème que cette interdiction va en régler !
Car le ticket de caisse qui était devenu une obligation légale pour de très bonnes raisons sera supprimé pour de biens mauvaises raisons, et non, nous ne sauverons pas la planète en bouffant des ananas du Costa-Rica, des mangues du Pérou, des fraises d’Ukraine et des avocats d’Israël transportés livrés par avions à bas coûts mais tout simplement en nous passant du ticket de caisse !
Comme quoi, après vouloir mettre tout le monde sur des vélos comme en Chine dans les années 60 et réintroduit les pousse-pousse à pédales, on nous prend vraiment pour des kouillons.
Mais tant que cela marche… on continuera allègrement de sodomiser les mouches !
 
Et lesdites associations rappellent que « certains spécialistes évaluent que les émissions de gaz à effet de serre du ticket dématérialisé sont supérieures à celles du ticket traditionnel ».
Ah bon ?
Les mêmes considèrent en outre que le remplacement du ticket de caisse imprimé par son envoi par courriel « ouvre la voie à une dématérialisation à marche forcée du ticket, susceptible de faciliter via des techniques marketing la création de bases de données par les commerçants et notamment d’entraîner l’essor de publicités intrusives ou non désirées ».
Encore faut-il disposer d’une adresse courrielle et la céder à première demande moyennant un petit questionnaire à remplir pour mieux vous pister… pardon : Vous « tracer » !
Donc avoir un abonnement EDF (pour votre ordi ou la batterie de votre i-machin), et un autre pour avoir accès à Internet.
Que des « coûts cachés » mais « obligés ».
 
Et après, on s’étonne du coût de la vie et de l’amoindrissement de votre pouvoir d’achat : Forcément, si pour avoir le droit d’acheter une tranche de jambon, il faut aussi se payer du matériel hors de prix des « Nouvelles Technologies Informatiques et de Communications », c’est que le monde du commerce progresse à grands pas, qu’en dis-je.
Tout ça pour sauver la planète et mettre à bas la culture du papier sans devoir retourner au papyrus : Il va en falloir des centrales au charbon, au fioul lourd, au gaz et des chaudières nucléaires pour faire fonctionner tout ça afin de mieux vous tracer en direct.
J’admire les « ayatollahs écololos », complices d’une dictature implacable sur nos vies…
Fort heureusement, aucun d’entre eux n’a été élu hier soir…

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