Crimes de guerre en Ukraine…

L’Union Européenne palabre… « en urgence » !
 
La découverte du massacre de Boutcha où plus de 410 corps de civils ont été découverts ont poussé la « Gauloisie-des-droits-de-l’homme » et la « Teutonnie-gazière » à réclamer de nouvelles sanctions contre la « Russie-éternelle ».
Il faut dire qu’ils sont complètement tarés… en tout cas pire que totalement avinés & imbibés.
Quand on pense que les meks avaient fait tourner « Tinder » pour prendre RDV avec des Ukrainiennes jusqu’au cœur de Kiev, avant l’invasion…
Naturellement, l’UE « condamne dans les termes les plus forts les atrocités rapportées commises par les forces armées russes dans plusieurs villes ukrainiennes occupées, qui ont maintenant été libérées », a déclaré le patron de la diplomatie européenne.
Que donc, un nouveau train de sanctions est en discussions entre les 27, mais l’unanimité est nécessaire pour l’adoption de nouvelles mesures, ce qui ne va pas être simple, comme d’habitude.
 
« Jupiter » a évoqué des sanctions individuelles et des mesures sur « le charbon et le pétrole », mais n’a pas mentionné le gaz, sujet de division entre les Européens.
En effet, la « Teutonnie-gazière » juge impossible de se passer du gaz russe.
Le chancelier « Teuton » a pourtant lui aussi réclamé dimanche de nouvelles sanctions après la découverte des corps de civils à Boutcha, près de Kiev, des meurtres imputés à l’armée russe qu’il a qualifiés de « crimes de guerre ».
Pas seulement : Des morts inutiles, sauf à démontrer au monde entier l’ampleur de la barbarie des troupes russes lancées à l’assaut de l’Ukraine par un sadique que rien n’arrête, même pas l’honneur du futur vaincu.
Pensez donc le délire : Se mettre à dos plus de 400 millions de consommateurs alors que le monde entier s’organise pour leur refourguer leur camelote, jusqu’en Chine, figurez-vous…
Mais c’est un autre sujet.
 
Pris au piège de ses « écololos-bobos » à eux, qui refusent encore et toujours le nucléaire comme alternative (il faut le dire, payés et mis sous pression par les lobbies amerloques depuis des décennies), Berlin exclut toujours de frapper le secteur gazier russe : « Nous devons envisager de dures sanctions, mais à court terme, les livraisons de gaz russe ne sont pas substituables » et les interrompre « nous nuirait plus qu’à la Russie », a déclaré leur ministre des Finances avant une réunion avec ses homologues de l’UE lundi à Luxembourg.
Ce qui ne doit pas être faux : Tenus par la barbichette, le premier qui rira…
Toujours aussi « pragmatiques », les « Teutons ».
Après tout, on peut comprendre : Entre le gaz moutarde et le Ziklon B, le gaz c’est une longue histoire, chez eux.
Pareil, « l’Österreich » n’est pas en faveur de sanctions sur le gaz : « Nous sommes très dépendants du gaz russe en Autriche. Les sanctions ne doivent pas nous affecter plus que la Russie » aura abondé leur ministre des Finances.
Tous ceux-là sont marrants : Un coup ils ferment leurs mines de charbon, de lignite et de tourbe, ils démantèlent leurs centrales nucléaires, ils ne veulent plus de pétrole dans leurs centrales (pas plus que de gazogène pour leurs voitures) et ne jurent que par le courant électrique, sans savoir ni comment pouvoir le fabriquer sans les russes…
Impayables, finalement…
 
Une réunion des ministres des Affaires étrangères de l’UE est programmée le 11 avril (c’est dire l’urgence…) à Luxembourg et un sommet européen extraordinaire consacré au conflit en Ukraine, à la situation économique et à la Défense européenne est prévu « fin avril début mai », ont indiqué les services.
De son côté, le Premier ministre polonais a appelé lundi à la création d’une commission d’enquête internationale sur « le génocide » commis selon lui par l’armée russe dans des villes ukrainiennes, dont Boutcha, où les civils massacrés ont été découverts après le retrait des troupes russes, selon la procureure générale d’Ukraine.
 
Évidemment, Moscou dément avoir tué des civils (aucun, craché-juré) et le ministère russe de la Défense affirme que les images de cadavres étaient « une nouvelle production du régime de Kiev pour les médias occidentaux ».
C’est vrai qu’ils rediffusent des images ukrainiennes de cadavres gisant dans les rues qui bougent encore, voire se relèvent…
Des fakes quand on travaille image par image qui relèvent de l’illusion d’optique : Les corps filmés sont toujours à leur place quand un journaliste de l’AFP vient prendre des photos le jour suivant.
Les fosses communes ne sont pas non plus « truquées », les images témoignent de l’horreur des exactions russes.
On peut même se demander pourquoi les russes ont laissé autant de traces de supplices…
Déments, vous dis-je !
 
Ce n’est pas la seule chose qui m’étonne dans cette « retraite » : Le nombre de carcasses de véhicules et de blindés reste une source d’étourdissement pour qui sait comment ça marche, ce genre d’engin de mort.
La façon la plus certaine de mourir sur un champ de bataille, ça reste tout de même le char…
Une réalité qui date de la guerre du Yom Kippour.
Confirmée à l’occasion par le conflit au Koweït, notamment sur « l’autoroute de la mort »…
Passons.
 
Alors quelles sont les nouvelles sanctions possibles contre la Russie ?
Quelles sont les marges de manœuvres restantes ?
En coupant l’accès au Swift pour plusieurs banques russes, les Européens avaient déjà enclenché « l’arme atomique » qui coupait en partie la Russie de la finance mondiale.
Mais c’est partiellement contournable.
De la même façon, un blocage des exportations de technologies clés avait été mis en place dans les secteurs de la défense, des télécommunications ou de l'aviation qui promet un délabrement expansif par voie d’usure et obsolescence accélérée.
L’espace aérien européen a d’ailleurs été fermé aux appareils russes, les obligeant à de grands et coûteux détours.
Idem pour les autres compagnies…
Enfin, des dizaines de personnalités ont été sanctionnées et leurs avoirs gelés.
Il doit leur en rester encore assez pour assurer la gamelle, je ne me fais pas d’illusion.
 
La réalité, c’est qu’il reste aux Européens encore un peu de marge de manœuvre, mais pas beaucoup.
D’abord, il est toujours possible de durcir encore un peu plus le blocage des exportations en élargissant le spectre des produits concernés et coupant le système Swift à toutes les banques russes car, notamment Gazprombank, n’est pas concerné.
Les « Teutons » nationalisent d’ailleurs la filiale du géant russe sise chez eux… Ça va leur permettre de la payer en euros, et après, aux russes de se démerder pour convertir en rouble… as usual.
 
Les ports européens pourraient aussi être fermés aux navires ou marchandises russes, comme l’a réclamé le chef de la diplomatie ukrainienne.
Surtout, la pression augmente sensiblement sur la question des importations énergétiques russes…
Si couper le robinet de gaz sera probablement la dernière mesure prise, d’ici quelques mois, voire à un ou deux ans, les Européens pourraient déjà annoncer un embargo sur le pétrole et le charbon russe. La question avait été évoquée ces dernières semaines mais, faute d’unanimité, elle avait finalement été abandonnée.
On espère que les images de Boutcha devraient faire bouger les lignes.
 
De leur côté, samedi dernier, les États baltes ont annoncé la fin immédiate de leurs importations de gaz russe : Comme quoi, on peut s’en passer !
L’arrêt total des commandes pour l’Europe plongerait néanmoins certains pays européens dans une grande incertitude avec un risque important de voir les prix de l'énergie flamber.
D’un autre côté, puisque le rouble est interdit de change en Russie, il y a un moment où plus personne ne pourra payer ses commandes…
On s’achemine doucement vers une impasse.
 
Dans le détail, « Jupiter » a parlé de sanctions individuelles et des mesures sur « le charbon et le pétrole ».
Celles-ci pourraient aller de taxes nouvelles à un embargo pur et simple.
Là encore, j’en rigole : Les taxes, ce n’est pas les russes qui les payent, mais bien le consommateur européen !!!
Vous savez, ces électeurs qui parfois votent pour qu’on prenne des décisions collectives à leur place…
Et pourtant, Varsovie est, elle, clairement favorable à la création d’une taxe européenne sur toutes les importations de gaz, de pétrole et de charbon.
Individuellement, ce pays veut même s’affranchir de sa dépendance des importations de charbon russe dans un mois ou deux, et de celles de pétrole et de gaz à la fin de l’année en cours.
Comme quoi, quand on veut, on peut.
« Nous ne voulons pas de cette dépendance mais d’autres, sans se soucier de la guerre cruelle, de l’agression russe contre l’Ukraine, du chantage, utilisent ces matières premières », a déploré le Premier ministre polonais.
Appelant à ce que l’on « enlève à Poutine cet instrument de chantage, cet instrument de guerre », il a aussi rappelé que les achats européens d’hydrocarbures russes apportaient des fonds « pour construire un arsenal de guerre et pouvoir attaquer ses voisins ».
Avec « ce qui est en train de se passer à Marioupol, il faut qu’on envoie le signal que ce sont notre dignité collective et nos valeurs que nous défendons », a embrayé « Jupiter ». « La justice internationale doit passer. Celles et ceux qui ont été à l’origine de ces crimes devront en répondre (…) il n’y aura pas de paix sans justice ».
 
Reste que la « Gauloisie-des-droits-de-l’homme », la « Teutonie-gazière » ainsi que la Lituanie auront annoncé l’expulsion de diplomates russes.
La bonne réponse ?
En Lituanie on renvoie l’ambassadeur de Russie dans ses foyers, à la suite des « atrocités commises » par les soldats russes en Ukraine. Chez nous on prévoient l’expulsion de plusieurs dizaines de diplomates russes de nos pays.
« Cette action s’inscrit dans une démarche européenne », a pris soin de préciser notre « sinistre » des affaires étrangères dans un communiqué.
Pareil en « Teutonnie-gazière » qui a annoncé l’expulsion d’« un nombre élevé » de diplomates russes en poste à Berlin, 40 selon des informations de l’AFP.
La ministre « teutonne » des affaires étrangères en a rajouté une couche en soulignant que ces employés de l’ambassade de Russie constituaient « une menace pour ceux et celles qui cherchent une protection chez nous ».
« Nous ne le tolérerons plus », a-t-elle ajouté dans une courte déclaration écrite.
Dans l’après-midi, notre ministère des affaires étrangères aura publié un communiqué allant dans le même sens, une source proche du ministère prévoyant l’expulsion de 35 diplomates russes « dont les activités sont contraires » aux intérêts de mon pays (celui que j’aime tant et qui me le rend si mal…)
 
Au moins, par comparaison, les motifs lituaniens sont plus explicites : « En réponse à l’agression militaire de la Russie contre l’Ukraine souveraine et aux atrocités commises par les forces armées russes dans diverses villes ukrainiennes occupées, y compris l’horrible massacre de Boutcha, le gouvernement lituanien a décidé de réduire la représentation diplomatique, et l’ambassadeur de la Fédération de Russie devra quitter la Lituanie ».
Et dans la foulée, Vilnius a également annoncé qu’elle allait fermer le consulat de Moscou à Klaipeda, ville portuaire dont 20 % des habitants sont russes de souche.
 
La Russie, qui dément toute implication dans les massacres constatés dans la banlieue de Kiev, a vivement répliqué à ces sanctions. La porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères a dénoncé une mesure « extrêmement hostile » et a accusé la Lituanie de vouloir « détruire les relations bilatérales ».
Moscou va annoncer des mesures de rétorsion « bientôt », a-t-elle ajouté.
Les meks se préparent déjà à faire leurs cartons et à passer à la broyeuse tous les documents « sensibles »…
« La réduction infondée du personnel diplomatique des missions russes en Allemagne va rétrécir l’espace permettant de maintenir le dialogue entre nos pays, ce qui va conduire à une détérioration supplémentaire des relations russo-allemandes », a réagi de son côté l’ambassade russe à Berlin.
Il comprend enfin, celui-là ?
« Nous avons exprimé notre rejet catégorique des accusations unilatérales de Berlin, qui s’est empressé de prendre le parti de Kiev, sans même attendre une enquête indépendante sur les événements de Boutcha », a déclaré l’ambassade russe.
 
Et le Kremlin, qui avait vivement réagi lundi matin en rejetant « catégoriquement toutes les accusations », par la voix de son porte-parole a promis de dévoiler, lors d’une conférence de presse au siège des Nations unies à New York, « des documents précis » visant à présenter « la vraie nature des événements » qui se sont déroulés à Boutcha, selon le chef de la diplomatie russe, Sergueï Lavrov : Ils se donnent un peu de temps pour fabriquer les preuves qu’ils font la guerre avec des roses aux fusils et le sourire aux lèvres…
Au moins, quand les « ricains » libéraient l’Europe du joug nazi, ils arrivaient avec des chewing-gums et des plaquettes de chocolat…
À chacun sa guerre.
Car il est également question de virer les russes de quelques instances internationales… après les championnats de foot !
 
Personnellement, je trouve que cette agitation diplomatique un tantinet désopilante.
Très bien qu’on sanctionne la Russie, mais je n’ai pas le souvenir qu’on en ait fait autant pour les Ouïghours, ni même contre la junte birmane et quelques autres.
Vous me direz, les enjeux ne sont pas les mêmes non plus et puis c’est loin…
Il n’empêche. 
Par ailleurs, les mesures économiques de rétorsions ne toucheront les russes eux-mêmes dans leur quotidien que dans plusieurs semaines, voire plusieurs mois, quand les premières pénuries de produits occidentaux se produiront, faute de devises et de livraisons pour cause de frontières fermées.
J’espère réellement que d’ici-là, les armes se seront tues.
 
Enfin, imaginons que « Poux-Tine », ou un autre, abandonne « l’aventure » ukrainienne (tellement elle coûte cher en hommes et matériels), façon Afghanistan, comment renouera-t-on des liens de confiance ?
Continuera-t-on à appliquer les mesures de rétorsions ?
Et pour quelles raisons ?
Ce n’est plus de la rétorsion, mais du « punitif », dans ces conditions.
Remarquez, le « punitif », quand il s’agit de la République Populaire de Corée (du Nord) ou de l’État islamique de Téhéran, ça met des années à produire des effets…
La guerre aura épuisé toutes les meilleures volontés et moyens engagés…
Au moins une génération pour s’en remettre, si ce n’est pas deux ou plus, comme je vous l’indiquais il y a plusieurs jours de ça.
Et puis, somme toute, comment va-t-on traiter les pays qui n’ont pas voulu s’aligner sur ce train de mesures ?
Sont-ce des traites ou serons-nous toujours « copain-copain » ?
 
Bref, « le grand merdier », comme en a titré un de ses bouquins Louis le Prince-Ringuet à une époque reculée (1977).
(Vous n’étiez pas né(e)s, vous ne pouvez pas savoir… mais moâ je me souviens encore).