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Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » ! Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance ! Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite ! En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle ! Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…

jeudi 21 avril 2022

Hier soir, ils ont débattu !

Laissez-moi métaboliser ce duel…
 
Car il y en a d’autres dans le monde qui perdent la vie, une fois pour toute, et pas comme d’un remake de 2017.
De toute façon, on passe le week-end électif pour se retrouver mardi matin commenter les résultats de la messe…
Un « billet » qui sera écrit lundi soir.
Aujourd’hui, la question qui me taraude est : La Russie peut-elle gagner cette guerre en Ukraine ?
 
À l’heure où la guerre en Ukraine entre dans une nouvelle phase, la Russie éternelle menant la danse dans une énième offensive, possiblement décisive, la grande question est de savoir si l’armée russe va se montrer aussi lamentable qu’elle l’a été durant la première phase de la guerre.
À notre grande surprise, il faut bien le dire…
 
Le contrôle du Donbass – la région la plus orientale de l’Ukraine, située à la frontière de la Russie – devrait être plus facile à atteindre pour « Poux-tine » et ses généraux que ne l’aura été leur objectif initial, qui était de prendre le contrôle du pays tout entier et de chasser Volodymyr Zelensky, le président ukrainien, de Kiev.
L’exécuter, pourquoi pas non plus : Il aura envoyé près de 400 commandos spéciaux à Kiev, en amont des colonnes de chars qui n’ont pas pu rejoindre leurs objectifs.
Nombreux, dont moâ-même, étaient ceux qui restaient persuadés que les Russes seraient capables d’accomplir cet objectif en quelques semaines, si ce n'est en quelques jours.
Et à la surprise générale, cela n’a pas été le cas !
Là, clairement, c’est une défaite russe, et magistrale en plus.
 
Car l’invasion russe s’est enlisée presque immédiatement, et ce pour trois raisons en disent les analystes de la chose militaire : Les soldats ukrainiens se sont battus plus férocement et plus intelligemment que prévu.
Les Viêt-Cong et les Afghans également : Ils étaient chez eux et faisaient face à un envahisseur aux intentions impérialistes.
Ils ont bénéficié du soutien rapide de l’Europe et des États-Unis qui leur ont fourni armes et renseignements.
Et, peut-être surtout, l’armée russe s’est révélée particulièrement incompétente pour la guerre offensive.
D’ailleurs il n’est même pas sûr qu’il s’agisse d’une armée d’occupation…
Entre Budapest et Prague, ils ont beaucoup perdu… nos « amis russes ».
Je serai Biélorusse, je m’inquiéterai sérieusement.
Au moins autant mais pour des raisons radicalement différentes que les pays Baltes.
Mais que les finlandais et les suédois se posent bien des questions quant à leur devenir de « puissance-neutre ».
Les Helvètes, pas de problème : Ils n’ont plus de voisin belliqueux.
 
Comme certains l’avaient déjà fait remarquer il y a quelque temps, ça n’aurait finalement rien de vraiment surprenant. L'armée russe – comme l’armée soviétique avant elle – n’a jamais été douée pour gérer de longues lignes d’approvisionnement. D’où les nombreuses informations ayant fait état de chars tombés en panne de carburant ou de soldats russes à court de nourriture.
L’armée russe a toujours eu une structure de commandement descendante, qui empêche les officiers subalternes de prendre des initiatives, d’où des échecs calamiteux dès que les choses ne se passent pas exactement comme prévu, et la mort de plusieurs généraux russes, qui ont dû se précipiter sur les lignes de front pour reprendre le contrôle des opérations, ce que je vous ai déjà rapporté.
En outre, elle n’avait jamais rien entrepris d’aussi complexe que cette invasion, qui impliquait de coordonner opérations terrestres, aériennes et navales à la fois vers l’Est, l’Ouest et le Sud.
Plus du Sud, la Crimée, vers le Nord…
« À la guerre les trois quarts sont des affaires de moral ; la balance des forces réelles n’est que pour un autre quart » en disait mon « cousin » Napoléon.
Les Ukrainiens, qui se battaient pour sauver leur patrie, ont été plus forts que les soldats russes, qui envahissaient un territoire étranger, souvent sans savoir pourquoi ils se battaient.
 
En outre, l’Occident a fourni aux Ukrainiens du très bon matériel. Les missiles antichars, légers et portables, ont été très efficaces contre les blindés russes, de même que les Stinger, tirés à l’épaule, qui ont permis d’abattre plusieurs hélicoptères et empêcher à l’aviation russe de faire son travail d’artilleur à « allonge ».
Quasiment en temps réel, les Américains ont fourni au commandement ukrainien des renseignements sur l’emplacement et les vulnérabilités des lignes d’approvisionnement russes.
La guerre menée depuis les orbites basses…
La Russie est entrée en guerre avec un avantage considérable en termes de puissance de feu, mais la combativité des Ukrainiens combinée à d’excellents renseignements et l’utilisation d’armes idéales pour les tactiques d’embuscade ont plus que compensé cela lors des combats.
 
Les troupes russes se sont désormais retirées de la région de Kiev et se sont regroupés dans le Donbass, avec les séparatistes pro-russes qui y combattent déjà, même si la Russie continue de pilonner les villes et villages d’Ukraine à distance, afin de poursuivre sa campagne de terreur contre la population civile et d’obliger l’armée ukrainienne à maintenir au moins quelques troupes sur place.
Les Russes sont très loin de l’avantage des trois quarts, pour reprendre Napoléon, dont ils auraient besoin pour battre les Ukrainiens.
Est-ce que les officiers russes seront au moins capables de tirer des leçons de leurs échecs et d’adopter ensuite de nouvelles tactiques ?
J’en doute, sauf à user d’armes chimiques ou nucléaires tactiques.
Les troupes russes qui battent retraite sont-elles vraiment capables de se regrouper de manière cohérente et de repartir à l’assaut ?
C’est que ça « patine » devant les poches de résistance.
Le commandement militaire russe est actuellement en train de faire appel aux réservistes afin de renforcer les rangs.
Ces soldats qui n’ont reçu que peu de formation, voire aucune, peuvent-ils vraiment être intégrés au sein d’unités actives plus « professionnelles » ?
Il n’y a qu’une seule réponse à ces trois questions : Peut-être, mais c’est peu probable.
Et on va savoir sous peu.
 
Le directeur du cabinet d’études GlobalSecurity.org, estime que les réserves sont « trop faibles ou trop ineptes pour faire la différence dans le Donbass ».
Je ne serai pas aussi affirmatif que ça : Ça peut durer !
Il ajoute que les soldats qui arrivent de la région de Kiev pour être redéployés dans le Donbass sont fatigués et démoralisés.
Toutes ces faiblesses font que les Russes sont très loin de l’avantage de trois quarts, dont ils auraient besoin pour battre les Ukrainiens.
D’autant que les Ukrainiens ont marqué des points avec la perte de leur fleuron de la Mer Noire… shooté comme à la parade.
Avec une opération combinant drone-leurre et missile à longue portée.
Le « Neptune » est effectivement un missile de croisière antinavire ukrainien développé par Luch Design Bureau.
Sa conception est basée sur le missile antinavire soviétique Kh-35, avec une portée et une électronique améliorées. Le système est conçu pour détruire ou mettre hors de combat les navires de guerre de surface et les navires de transport d’un déplacement allant jusqu’à 5.000 tonnes, se déplaçant soit en convoi, soit seul.
Le croiseur anti-porte-avions Moskva déplaçait 12.490 tonnes… Un vrai coffre-fort flottant.
C’est un système entré en service dans la marine ukrainienne en mars 2021.
Une fois déployé, un système de défense côtière « Neptune » comprend un lanceur mobile basé sur un camion USPU-360, quatre missiles, un véhicule de transport/rechargement TZM-360, un véhicule de commandement et de contrôle RCP-360 et un véhicule cargo spécial.
Le système est conçu pour fonctionner jusqu’à 25 kilomètres à l’intérieur de la zone littorale.
 
Les missiles « Neptune » avec leur moteur-fusée mesure 5,05 mètres de longueur, avec une aile dure en forme de croix. Ils sont conçus pour être logés dans des conteneurs de transport et de lancement (TLC) mesurant 5,3 mètres par 0,6 par 0,6 mètre.
Le système a une portée maximale d’environ 300 kilomètres et un seul missile pèse 870 kg, dont 150 pour l’ogive.
Comparativement, nos Exocet volent à basse altitude (quelques mètres au-dessus de la surface de la mer) et sont lancés par les bâtiments de surface, sous-marins, aéronefs ou batteries côtières et emporte une charge de 165 kg volant à mach 0,9 sur 180 km pour 670 à 870 kg.
On se souviendra que depuis la guerre des Malouines, ces engins ne coulent pas un navire de guerre, mais le rende inopérant en déclenchant des incendies.
L’incendie à bord d’un navire, c’est l’angoisse assurée, au moins au tant qu’une brèche dans la coque qui conduit en général à l’abandon de l’esquif.
 
L’Ukraine va, elle aussi, être confrontée à un problème dans la bataille en cours. Son armée a également subi de grosses pertes. Et les armes et munitions fournies par l’Europe commencent à lui manquer.
On sait très peu de choses et rien n’a fuité sur la vitesse à laquelle s’effectuent les dernières livraisons d’armes (les chars, drones, missiles antichars et antiaériens… et le reste) ni à quelle vitesse elles vont pouvoir être ensuite transportées vers le front à l’Est du pays (il y a plus de 1.000 km de distance entre Lviv et le Donbass).
Lille Marseille…
Dès avant que les combats principaux ne commencent, il y a eu d’autres combats avec des attaques contre les routes, les voies ferrées et autres infrastructures d’approvisionnement, les endroits de regroupements et de stockage pour se positionner le plus rapidement possible.
 
Il faut rappeler que les combats dans le Donbass durent depuis plus de huit ans, soit depuis que les milices soutenues par la Russie ont déclaré une guerre séparatiste contre les autorités et l’armée ukrainiennes.
Et que ces dernières n’ont jamais pu réduire ces milices au silence.
Quelques jours avant d’envahir l’Ukraine en février dernier, « Poux-tine » avait d’ailleurs reconnu comme républiques indépendantes les deux oblasts (divisions administratives) du Donbass : Donetsk et Louhansk sur invitation de la Douma qui est allée plus loin pour en faire des républiques fédérées de Russie.
La raison initialement invoquée de son invasion était de protéger la population russophone de la région d’un « génocide » (un mot mis à toutes les sauces de part et d’autre). Plus de 14.000 personnes sont mortes dans cette guerre et cela avait commencé bien avant l’invasion.
 
Ces neuf dernières semaines, alors même que les batailles pour Kiev, Odessa pour établir un couloir jusqu’en Transnistrie et d’autres parties de l’Ukraine faisaient rage, les combats se sont poursuivis au Donbass et la différence est que, maintenant, les soldats russes se battent ouvertement aux côtés des milices séparatistes alors que jusque-là « Poux-tine » a toujours nié que des troupes russes soient jamais allées dans le Donbass entre 2014 et le début de cette année.
Pourtant, étonnamment, les lignes ont à peine bougé.
Avant l’invasion, les deux oblasts du Donbass étaient, pour résumer, divisés en deux : Les moitiés orientales occupées par les séparatistes pro-russes et les moitiés occidentales contrôlées par les soldats ukrainiens.
Depuis, les soldats russes ont certes avancé dans le Donetsk, mais les Ukrainiens ont maintenu leurs positions dans le Louhansk.
En outre, alors que nombre d’Ukrainiens de l’Est, si ce n’est la majorité, avaient des sympathies pour la Russie avant l’invasion, beaucoup, après avoir vu leurs maisons détruites et leurs voisins tués, lui sont désormais hostiles.
 
Maintenant, cela pourrait tourner à une épouvantable guerre d’usure. Mais plus elle durera, plus elle s’apparentera à une défaite pour « Poux-tine » : Il y joue donc son va-tout, car il n’a pas pu cacher la perte du croiseur-amiral, alors qu’il a pu le faire pour le « repli » dans le Nord du pays.
En effet, le président russe voudrait obtenir une sorte de victoire d’ici le 9 mai, date connue par tous les Russes comme le Jour de la Victoire, en référence à ce jour de 1945 où les nazis se sont rendus aux forces soviétiques à Berlin.
Avoir conquis ou, pour reprendre ses termes « dénazifié », l’Ukraine à cette date se serait un triomphe symbolique pour « Poux-tine ».
Aujourd’hui, cependant, il semble peu probable qu’il puisse conquérir si rapidement le Donbass, cette région pourtant modeste située juste à sa frontière.
 
Une région « industrielle » où ses troupes sont obligées de « tout casser » pour avancer sur un champ de ruines.
Marioupol est réduite à l’état gravats dans les caves desquels se réfugient encore des civils, tous ceux qui n’ont pas pu partir en exil. Ils n’ont pourtant plus d’eau, plus de nourriture, pas de chauffage…
Reconstruire demandera du temps.
Quant à faire la paix et restaurer la confiance entre deux voisins, je le répète, pas avant deux générations !
Et « Poux-tine » aura peut-être la gloire d’avoir un passage privilégié pour rejoindre Sébastopol par la route ou le train à travers une région dévastée.
Son objectif « B » mais tout aussi important que d’abattre le gouvernement de Kiev (objectif A). Quant à « libérer » la Transnistrie (objectif C), pas de son vivant.
Car il va faire comme tout le monde : Atteint par la limite d’âge, il va devoir mourir.
Mais, de Sébastopol, il ne pourra rien en faire : Le détroit du Bosphore est fermé sur décision turque en vertu de l’article 19 du traité de Montreux (20 juillet 1936).
C’est-à-dire si Ankara se sent menacé…
Une bien mauvaise victoire : La flotte russe stationnée en Syrie ne peut plus rentrer sauf à aller croiser jusqu’en Mer de Barentsz, alors qu’elle pouvait jusque-là traverser les Dardanelles sans souci…
Sans même parler des effets des sanction Occidentales sur l’économie Russe.
 
Personnellement, je ne comprends toujours pas tout à cette histoire-là.
Et ce que je ne comprends pas m’inquiète.
Tout comme cette russophilie maladive de certains dirigeants européens et quelques impétrants à y accéder, de droâte et de gôche, dont une reste en lice en cette fin de semaine jusque dans mon propre pays à moâ-même.
Rien que pour cette raison, elle devrait être éliminée à son tour.
Réponse dimanche soir.
En attendant, je partage pour vous angoisser un peu sur lavenir (Européen) de mon pays…

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