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Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » ! Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance ! Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite ! En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle ! Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…

mercredi 6 avril 2022

« Jupiter » aura fait son unique meeting.

Dans une salle trop grande !
 
C’était samedi dernier, à 8 jours du scrutin à suivre : C’est dire qu’il ne se foule pas trop.
Il faut rajouter que son emploi-du-temps aura été « bousculé » ces dernières semaines et qu’il cumule trois casquettes : Président tournant de l’UE, Président précaire du pays et candidat à sa réélection…
Il est payé combien, pour tout ça ? On en a déjà causé : I-Cube (l'exilé): Déclarations de patrimoine et d’intérêts de nos candidats… (flibustier20260.blogspot.com), pas besoin d’y revenir…
 
J’étais attendu et même invité, mais je n’y suis pas allé : Je recevais « ma Nichée » à dîner et je mettais mes petits plats dans les grands !
Qu’il veuille bien me pardonner : C’est la vie de famille, que diantre !
35.000 personnes étaient attendues dans une salle qui peut en recevoir 40.000, la plus grande intégralement couverte. Nous étions au moins 5.000 à avoir poser un lapin à « Jupiter » : Honte sur nous…
Bercy en fait la moitié moins, je crois.
Comme quoi, plus on est de fous, plus on s’amuse…
Et il paraît qu’avant le début du meeting, une armée de chauffeurs de salle - parmi lesquels le speaker du Racing 92 et du XV de rugby - se sont chargé de mettre l’ambiance dans le public, et même chez les membres du gouvernement : Marseillaise, clappings, jeux de lumière et même une ola ont parcouru la salle !
Ambiance foot, quoi…
Les ministres présents ont suivi le mouvement et se sont levés pour cette ola : Grand guignol, quoi.
À l’arrivée de « Jupiter », l’ambiance n’aurait pas décru.
Et dans un premier temps, le candidat a défendu son bilan avant d’évoquer ses priorités si, par hasard, il venait à être réélu.
 
Débauche de moyens pour la « Gauloisie-jupitérienne » qui va bien. Son équipe de campagne était fière de produire un véritable spectacle.
Au moins, ce choix épargne au public le trop traditionnel tunnel de discours des soutiens où chacun vient avec sa formule pour expliquer son choix personnel.
D’un ennui prodigieux.
Mais en misant sur la forme plutôt que sur le fond, il a aussi pour effet de dépolitiser l’évènement.
Et le voilà qui monte sur scène entre les jaillissements de flammes.
C’est tout juste s’il ne descend pas de la grue, à la Johnny…
Passant de pupitre en pupitre, sortant souvent du texte qui défile sur des prompteurs, le président-candidat avait en réalité beaucoup de choses à dire.
Du « en même temps » à toutes les sauces !
Il défend donc son bilan, c’est logique.
Il énumère ses promesses, c’est technique.
Il exalte un pays qui regarderait vers l’avenir et l’Europe, c’est lyrique.
Mais surtout, il renoue avec l’esprit de sa campagne de 2017.
C’est très bien puisque ça a fonctionné au moins une fois !
 
C’est un discours fleuve, parfois décousu, aux accents progressistes et optimistes contre les « vies empêchées » et assaisonné plus que jamais à la sauce du « en même temps ».
« Jupiter » s’est voulu à la fois girondin et jacobin. Gaulliste et social-démocrate. Anti-raciste et anti-indigéniste. Contre « le système » (qu’il dirige) mais contre « le politiquement abject ».
Il danse sur ses deux jambes, au risque de perdre pied.
Dans son discours, il y en a pour tous les habitants de larchipel « gauloisien » : Les travailleurs, les chômeurs, les soignants, les enseignants, les agriculteurs, les musulmans, les diasporas, « Kung-Fu-Panda », « Casse-tête » (ex-monsieur déconfinement), « Bibi » et tant d’autres m’a-t-on rapporté…
 
C’était aussi l’occasion d’un rééquilibrage, en tout cas dans le ton. Les médias ont surtout retenu son programme la retraite à 65 ans ou le conditionnement du RSA à une activité (ce qui est d’un rigolatoire-absolu : Payer des chômeurs s’ils travaillent, j’avoue que personne n’aura relevé la confusion des genres… Passons).
Alors il concède au monde de la santé qu’il n’en a peut-être pas fait assez, rend hommage aux profs, promet que le pays sera « la première grande nation à sortir des énergies fossiles » et multiplie les clins d’œil à la gôche.
Il pique à « Mythe-errant » sa « force tranquille » et « la France unie », et va jusqu’à faire un hold-up sur le slogan « d’Olive-Besace-now » : « Leurs vies valent plus que tous les profits. »
Préparait-il un second tour contre « Mes-Luches » ?
Mais on ne se refait pasfacilement : « Jupiter » met avant tout en scène son duel avec « Marinella-tchi-tchi ». Ainsi il aurait ciblé « le grand rabougrissement », « le danger extrémiste » et « la haine ».
Il y opposait « le choix d’une nouvelle époque pour la France et pour l’Europe ».
 
On aura également noté que des militants « écolologistes » s’étaient invités pour « dénoncer l’inaction climatique » de « Jupiter » et ils ont déployé des banderoles et placé des alarmes dans la salle.
Plusieurs incidents se sont déroulés : À commencer par le déploiement d'une banderole « Criminel climatik » par des militants du « collectif Ibiza ».
Selon des vidéos publiées sur Twister, les militants ont été rapidement escortés vers la sortie de La Défense Arena par le service d’ordre de « Jupiter ».
« Nous dénonçons Macron qui sacrifie notre avenir », s’est réjoui un militant sur le réseau social.
Les associations Alternatiba Paris, Action non-violente COP21, et les Amis de la Terre gauloisie, ont donc perturbé le meeting en disposant des alarmes dans la salle. « À l’intérieur de la Défense-Arena, une quinzaine d’activistes ont interrompu le discours du président candidat, pour protester contre le sabotage climatique et social auquel s’est livré le gouvernement pendant sa mandature », expliquent ces collectifs.
« À l’extérieur, plusieurs activistes ont également brandi ce message accompagné d’une activiste aux ‘‘mains rouges’’, comme symbole de l’urgence à agir pour le climat », ont poursuivi ces associations, qui ont partagé des photos de leurs actions sur Twister.
Ils avaient probablement raison de… profiter de l’occasion pour se faire entendre, n’est-ce pas !
 
In fine, le candidat s’est surtout adressé à ses électeurs : « Vous voulez une France de la parité, de l’écologie et du progrès ? Aidez-nous, rejoignez-nous !
Vous voulez une France éducative, sportive et culturelle ? Aidez-nous, rejoignez-nous… ».
Car après un début de campagne très droâtier, « Jupiter » s’est consacré à muscler son côté « soce-de-gôche ».
Face à une « Marinella-tchi-tchi » qui monte dans les sondages, même au second tour, il aura finalement battu le rappel pour le barrage dans une ambiance de meeting « à l’américaine ».
Et c’est vrai que la disposition de la salle, avec une scène centrale en forme d’hexagone, son grand écran en fond, avait de quoi faire penser à une convention présidentielle américaine.
La lumière, paraît-il, très travaillée, la mise en scène, jusque dans son discours, il y avait de quoi impressionner.
Étonnante aussi l’entrée de « Jupiter », sur une bande-son tout ce qu’il faut d’épique à une campagne présidentielle.
Feux de Bengale, bain de foule et hourras de la salle à l’appui, tout y était.
 
Ce jour-là, il aura dénoncé les inégalités qui règnent dans le pays. Dans une forme de diptyque sémantique qu’il a répété plusieurs fois et qui commençait toujours par « Je ne me résoudrai jamais » et se terminait le plus souvent par un « c’est injuste ! ».
Décrit parfois comme arrogant, avec une étiquette de « président des riches » qui lui colle à la peau comme le sparadrap du capitaine Haddock et qui lui revient à la faveur de l’affaire McKinsey, il a peut-être voulu montrer qu’il n’avait rien perdu de sa capacité d’indignation.
Exemple : « Je ne me résoudrai jamais à ce que l’on puisse faire des économies au détriment des Français les plus précaires. »
Pas de place pour la subtilité…
Le « en même temps » a cela d’original qu’il est le plus souvent fractionné entre séquences médiatiques qui penchent à droâte et d’autres qui penchent à gôche.
Tout le monde y retrouve sa soupe.
Mais c’est rarement les deux mélangés.
Pour enfoncer le clou, « Jupiter » a donc carrément égrainé, l’air de ne pas y toucher, les grands slogans de la gauche. « Il n’y a pas plus puissant que la force tranquille de la fraternité » (1981). « La France unie, c’est celle qui se regarde en face, dans sa pluralité » (1988). Et avec « la mobilisation, c’est maintenant, le combat, c’est maintenant » où on était plus très loin du « Le changement, c’est maintenant » de 2012.
 
Ce n’était pourtant pas le plus surprenant. Évoquant le scandale des Ehpad privés, c’est là que « Jupiter » a lancé le « nos vies valent plus que leurs profits ».
Pour faire bonne mesure il a une fois de plus défendu le report de la retraite à 65 ans et insisté sur le fait qu’il faudrait bien payer notre dette « dès 2026 ».
Et si la gôche faisait un peu trop défaut au barrage le 26 avril ?
Alors il a désigné sans les nommer ses adversaires, en fin de meeting. Mais refusant de donner des leçons de morale aux électeurs et électrices de l’extrême droâte, il a néanmoins aussi refusé la banalisation des idées et propos extrémistes dans l’espace médiatique : « Je suis contre le politiquement correct et le politiquement abject. »
Après avoir fait le tour de ses mesures sociales, c’était peut-être une manière de rappeler à la gôche qui hésite cette contrainte érigée en stratégie depuis cinq ans : C’est lui ou le déluge !
« C’est le combat du progrès contre le repli, le combat du patriotisme et de l’Europe contre les nationalistes. Au fond, les choix d’avril sont simples. »
 
Il a donc pris grand soin de valoriser son bilan social et sociétal : Dédoublement des classes de CP et CE1 en zone d’éducation prioritaire, congé paternité allongé à 28 jours, Pass culture, PMA pour toutes, etc.
« C’était notre projet. C’est maintenant notre bilan. Nous l’avons fait ».
Et d’insister sur ses promesses sociales pour un prochain quinquennat : Minimum retraites de 1.200 euros (piqûre dans une jambe de bois avec l’inflation qui va balayer tout ça), recrutement de 50.000 aides-soignants et infirmiers (qui ne sont pas encore tous nés), mise en place d’un compte épargne temps universel, réévaluation de l’allocation pour les mères seules, versement des aides sociales à la source, etc. etc.
Parler à sa gôche et se poser en rempart contre les extrêmes était manifestement la priorité.
Et il a multiplié leurs mots doux : « Solidarité », « humanisme », « progrès », « corriger les inégalités à la racine », « la France est une nation solidaire, humaine, qui ne laisse personne au bord du chemin », a-t-il notamment lancé.
Évoquant les salaires « qui partent dans les factures ou les pleins d’essence », les mères obligées de renoncer à une carrière complète, il a répété « c’est injuste ». Avec la volonté manifeste de répondre au sentiment d’injustice qui traverse le pays et sert de carburant aux extrêmes.
 
Ainsi, il espère pouvoir non seulement compter sur l’électorat « soce-démocratouille » qui, en 2017, a essentiellement voté pour lui mais au-delà, en parlant aux autres électeurs de gôche.
Il a parlé d’accompagnement à propos de sa réforme du RSA en préparation. Et également d’égalité homme femme, protection de l’enfance, éducation, santé.
Tout y était : Une véritable auberge espagnole.
« Jupiter » a également mis essentiellement l’accent sur ces grandes causes qui, traditionnellement, trouvent écho dans l’électorat de gôche.
Sécurité, lutte contre les déficits, immigration… Les marqueurs de droâte, eux, ont été rapidement balayés : « J’assume de vous dire qu’il faudra travailler plus » et « passer l’âge de notre retraite à 65 ans ».
« Il n’y a pas d’argent magique », a-t-il prétendu (pour un ex-banquier, il sait de quoi qu’il cause), promettant de baisser les impôts et de ne pas creuser plus la dette.
« Nous rembourserons en travaillant davantage. Il n’y a pas d’État Providence s’il n’y a pas d’État productif fort ».
Minute : Ca ne produit rien un État, tout juste des normes et des interdits…
« Ne croyez pas ceux qui vous disent la retraite à 60 ans ou 62 ans, d’ailleurs ce n’est plus tellement clair, ce n’est pas vrai ».
 
À une semaine du premier tour, « Jupiter » a tout de même voulu faire passer cet autre message en se posant comme rempart aux extrêmes. S’il a évoqué sans la nommer « Mes-Luches » coupable à ses yeux de complaisance avec « le communautarisme », c’est surtout à l’extrême-droâte c’est finalement pour dénoncer une banalisation : « Nous nous sommes habitués à voir sur les plateaux télés des auteurs racistes, antisémites »… Des élus qui « peuvent le matin dire qu’ils vont sortir de l’Euro et revenir dans l’Europe le soir ».
Et puis il s’est aussi voulu lyrique en parlant de sa « Gauloisie-éternelle » et de ses héros - de Simone Veil au colonel Beltrame en passant par Joséphine Baker ou Daniel Cordier : « La France, au fond, ce sont des moments de bravoure et quelques mots d’amour ».
Ou encore : « La France est un bloc. On ne trie pas, on ne choisit pas. On la prend comme elle est et on l’aime toute entière ».
 
En bref, en 2 heures, il a joué sa partition quasiment à la perfection : Je n’en doutais pas moins de lui.
C’est devenu une « bête politique » : Finis les errements des premiers mois où il voulait tout changer jusqu’à la constitution et tout balayer en 100 jours.
Il a enfin compris qu’en fait, quel que soit celui pour qui on vote, le peuple lui donne « carte blanche » pour 5 ans : Le président fait ce qu’il veut et ne rend compte qu’une fois à ses électeurs.
Pour un seul second mandat.
Pendant ce temps-là, on découvre des charniers en Ukraine (et l’autre qui voudrait un « Poux-tine » pour mon pays…), « Bling-bling » n’aura toujours pas soutenu « Valy » et j’en passe !
On vit décidément une drôle d’époque… 

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