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Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » ! Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance ! Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite ! En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle ! Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…

jeudi 28 avril 2022

Qu’est-ce que « Jupiter » va encore nous mitonner ?

La planification écologique, c’est quoi au juste ?
 
C’est qu’il va nous choisir un nouveau « Premier sinistre » dont il a affirmé qu’il sera directement chargé de la planification écologique.
Il n’y a pas plus urgent, comme « l’opération spéciale » de « Poux-tine » à régler avant que ça ne dégénère en guerre mondiale ?
Ou je ne sais pas moi, un problème comme la pôvreté sur mes trottoirs ?
La souveraineté industrielle, économique, agricole et énergétique du pays ?
En fait le concept n’est pas nouveau, mais le mode de gouvernance présenté est très ambitieux et présage un chantier pharaonique, une révolution copernicienne.
Car beaucoup l’attendent au tournant sur ce volet de l’écologie.
D’autant que le président sortant a promis du changement dans sa façon de diriger les affaires du pays.
 
Qu’est-ce donc que la « planification écologique » qui nous attend ?
« C’est mettre ensemble différents acteurs publics (l’État, les collectivités territoriales) et privés (les entreprises, des représentants de la société civile, des ONG, des syndicats…) pour « réfléchir » et définir par étapes, sur le moyen et long terme, des objectifs de politiques publiques avec des plans précis et chiffrés de production, de transformation, d’organisations, des moyens de financements… », d’après le directeur du laboratoire « Pacte », spécialisé sur les questions d’écologie à Science-Pô Grenoble.
« C’est un concept qu’on peut modeler de différentes façons. »
Ah bon ?
On « réfléchit » dans le brouillard pour savoir où on va, c’est ça ?
Brouillard ou « écran de fumée » ?
 
Rappelons qu’il y a plus de dix ans, au Congrès de Reims en 2008, « Mes-Luches », alors sénateur du « Parti-Soce » (et oui, il a bouffé à pas mal de râteliers…), avait défendu pour la première fois le concept de « planification écologique » sur la scène politique.
Il l’avait ensuite porté dans ses courses à la présidence, se faisant taxer au passage de « bolchevique », la planification impliquant un fort interventionnisme de l’État.
« L’Union soviétique a développé ce genre d’outils de politique publique avec beaucoup plus de contrainte, d’autoritarisme et donc ça renvoie à un imaginaire social de l’Union soviétique ».
Bé voilà, il l’a trouvé son futur « Premier sinistre » !
 
Les critiques du procédé ont en tout cas de quoi faire sourire aujourd’hui le candidat défait : « Ce qui compte, c’est les millions de gens à qui on a dit pendant dix ans : “Monsieur Mélenchon vous propose de faire l’Union soviétique avec la planification”, alors que maintenant tout le monde est d’accord pour planifier la bifurcation écologique. Ça, c’est une victoire de ma part », avait-il amèrement réagi, tout en dénonçant une « improvisation » du président alors sortant dans la dernière ligne droite de sa campagne.
Oui, mais puisqu’il veut être « élu » « Premier sinistre »…
 
D’autant mieux que la planification est aussi « Gauloisienne » depuis des décennies, avant même la Vème République. Elle renvoie aujourd’hui au Haut-commissariat au plan dont « François-Bébé-Roux » a pris la tête pour coordonner le vaste plan d’investissement du pays pour 2030, dès 2020.
Une sorte de résurrection de l’institution qui avait été si chère à De Gaulle pour moderniser le pays d’après-guerre.
Chère, je ne sais pas : Il fallait donner des gages au PCF et il avait nommé plusieurs « sinistres » cocos à cet effet.
Et il y avait encore un ministère du plan sous « Mythe-errant » qui aura été dévolu à « Roro-card ».
Alors qu’avec les plans quinquennaux, c’est vrai, ils contribueront notamment au succès des Trente glorieuses.
Mais il paraît que ça rend fou les « sachants » (ça et l’ORTF…)
« On en avait fait une annonce en fanfare avec François Bayrou, mais c’est une coquille vide ».
 
Quand « Mes-Luches », pour sa « bifurcation écologique », voulait « sortir de la logique du capital et de ses circuits financiers », « Jupiter », lui, compterait bien « embarquer chaque entreprise » dans sa transition écologique.
Car son annonce sur la « planification écologique » pourrait bien marquer un véritable virage écolologique avec un projet politique fort.
À moins qu’il s’agisse une fois de plus que d’un argument de campagne lancé avant le second tour de la présidentielle.
Sur la forme, « Jupiter » a indiqué que le futur chef du gouvernement sera directement chargé de la planification écolologique et serait « appuyé par deux ministres forts ».
L’un s’attaquera à la « planification énergétique » pour « sortir » la « Gauloisie-impériale » de l’ère du « pétrole, du gaz et du charbon » pas cher et abondant.
Le second s’occupera de la « planification écologique territoriale » et travaillera avec les élus et acteurs locaux pour œuvrer à la transition écolologique, en matière de transports, de logement, ou encore de l’alimentation.
Et « Jupiter » prévoit de consacrer « 50 milliards d’euros par an pour la transition écologique et une programmation des investissements, secteur par secteur, territoire par territoire », pouvait-on lire sur son site de campagne.
2 % du budget, c’est autant que pour la défense nationale…
 
Dans une interview, « Jupiter » a même expliqué qu’il comptait ainsi « intégrer l’écologie comme un objectif premier, qui va irriguer la politique éducative, culturelle, économique et agricole, pour décarboner notre industrie »… tandis que « les politiques, régaliennes comme économiques, continueront d’avancer avec leur logique, mais elles intégreront beaucoup plus la contrainte (…). On va mettre les résultats écologiques et sociaux du responsable d’entreprise dans son évaluation et sa rémunération. Et ça, c’est une réforme que je veux faire, pas simplement au niveau français, mais européen », aura-t-il précisé.
Il me fait marrer : Il parle de quel « responsable » et dirigeant d’entreprise au juste ?
Il ne sait toujours pas ce que c’est qu’une TPE, une PME ou une ETI, voire une entreprise « privée », mondiale et transnationale que s’en est d’une tristesse infinie…
 
« Ce qui est certain, c’est que la planification conçue par Emmanuel Macron, c’est une planification qui doit être favorable à l’innovation, à la croissance économique, au capitalisme », note le chef du labo « Pacte ».
D’ac, mais concrètement, comment cela va-t-il se concrétiser ?
« Là, on est dans un moment de communication politique, parce que rien n’a été précisé ».
Ah oui, tout de même : C’est c’là ! L’écran de fumée, mais pour cacher quelle misère ?
 
« On donne des nouveaux noms aux causes environnementales. Avant c’était le développement durable, puis la transition écologique… Il y a ce côté “label” qu’on met sur des politiques publiques qui finalement ne changent pas trop. Il ripoline la façade », ironise un chercheur pour reprendre l’expression que le président lui-même avait employé contre « Marinella-tchi-tchi » lors du débat d’entre-deux-tours.
« Le problème c’est qu’en théorie, des textes juridiques avec des objectifs et des dates et des échéances, il y en a plein les tiroirs de la République française ».
Car, il y a déjà en France des outils de planification à l’image de la Stratégie nationale bas-carbone (SNBC) : Une « feuille de route » pour lutter contre le changement climatique. Qui ne sert à rien…
La SNBC « donne des orientations pour mettre en œuvre, dans tous les secteurs d’activité, la transition vers une économie bas-carbone, circulaire et durable. Elle définit une trajectoire de réduction des émissions de gaz à effet de serre jusqu’à 2050 et fixe des objectifs à court-moyen termes : les budgets carbone.
Elle a deux ambitions : atteindre la neutralité carbone à l’horizon 2050 et réduire l’empreinte carbone de la consommation des Français. Les décideurs publics, à l’échelle nationale comme territoriale, doivent la prendre en compte », précise à ce sujet le ministère de la Transition écolologique sur son site.
 
Par conséquent, si le concept n’est pas nouveau, la grande ambition du projet se trouve dans son mode de gouvernance en confiant la planification écolologique au sommet de l’exécutif.
Ce serait la seule nouveauté : Un nouvel organigramme des fonctions ministérielles.
« C’est un pas en avant substantiel, du moins dans les promesses », estime l’économiste et cofondateur de Carbone 4, membre du Haut conseil pour le climat. « Ce qui est clé, c’est de reconnaître que cette politique-là doit être incarnée et pilotée au niveau du Premier ministre de sorte qu’elle s’impose comme une politique transversale, et non sectorielle ».
On sent à plein nez le dire de « l’ingénieur » (un « X » en l’occurrence) derrière le propos…
C’est que jusque-là, la Stratégie nationale bas-carbone n’est pas reconnue comme la feuille de route de l’ensemble du gouvernement parce qu’elle émane du seul ministère de la Transition écolologique, pointe le même.
« Elle ne s’impose pas comme cadre d’action de l’ensemble des ministères ».
Ils ont peut-être d’autres chats à fouetter et des urgences à trancher, de celles qui font leur quotidien, non ?
 
Mais hisser l’écolologie au plus haut sommet est d’ailleurs réclamé depuis longtemps par les organisations environnementales. « La transition écologique touche tous les secteurs, donc lorsqu’elle est réduite à un ministère, ce ministère se trouve en compétition avec les autres ministères, et avec généralement le ministère des Finances qui tranche, ce qui n’est pas toujours au bénéfice du ministère de l’Écologie », abonde le directeur de recherche émérite à Science Po, spécialiste des mouvements écolologistes.
« Donc l’idée d’une gouvernance interministérielle qui surplombe tout ça est primordiale, ça fait des années qu’on essaye de trancher cette question-là ».
Bon bé voilà, on y est et je me pose deux questions.
 
1 - Comment mettre en œuvre ce chantier colossal ?
Car le plus dur reste donc à faire pour « Jupiter ». « C’est vraiment un chantier. La gouvernance de la transition écologique est extrêmement complexe personne n’a pas trouvé la clé », en dit l’un.
Nous voilà prévenu…
« Une chose étrange, c’est la place du ministre de l’Écologie. Il a perdu ses compétences ? Il n’existe plus ? C’est extraordinaire qu’il ne soit même pas cité », interpelle-t-il.
« Et le Haut-commissariat au Plan, qui est assez discret pour l’instant, curieusement il n’est pas cité dans cette affaire. Comment la planification écologique s’accorde-t-elle avec l’institution ? »
« Il y a plein d’options possibles, mais ça ne veut pas dire qu’on tue le ministère de l’écologie », en dit une autre.
La planification écolologique implique une transformation profonde de notre modèle de développement, au niveau des infrastructures, économique… « C’est une révolution en termes de planification », dans laquelle l’État « devra jouer un rôle beaucoup plus fort qu’il ne l’a fait ».
Mais on ne sait pas encore comment…
 
« Il faut un plan extrêmement clair et précis, on ne peut pas se contenter d’attendre que les entreprises inventent leurs bonnes idées, ça ne fonctionnera jamais, il faut de la cohérence ».
On n’est pas arrivé alors…
« Dans l’industrie automobile par exemple, si la puissance publique à l’étage européen et à l’étage français impose une réduction très forte des gaz à effet de serre, une interdiction de vendre des voitures à motorisation thermique à partir de telle date, ça oblige les acteurs privés à raisonner dans ce cadre très contraignant ».
C’est bien ce que je dis : Ça va être « bordéleux »
Par ailleurs, la planification écolologique devrait s’appuyer sur des financements garantis et de l’accompagnement en termes de formations et de compétences, à tous les niveaux de l’État et des collectivités.
Bien entendu.
« On parle d’un financement de l’ordre de 2 à 3 % du PIB par an dans les investissements. C’est significatif, mais pas excessif. C’est à portée de main ».
Du moment que c’est avec de l’argent piqué au contribuable, bien sûr qu’il suffit de tendre la main…
« Mais il faut que ces investissements publics soient garantis et faits de manière régulière parce qu’on est sur un chantier de très longue durée avec des transformations qui ne se font pas en un quinquennat.
Ces dépenses ne doivent donc pas être mélangées à des dépenses ordinaires ni soumises à des contraintes budgétaires en cas de difficulté conjoncturelle ».
Tu parles !!!
Les contraintes existent déjà et il y en aura d’autres.
Ce n’est ni plus ni moins qu’un appel à subventions perpétuelles, qui ne se discutent même pas à l’occasion du budget suivant ou par une nouvelle majorité parlementaire : Des dépenses obligées qui vont garnir les carrière de quelques-uns, une fois de plus…
 
D’ailleurs, on annonce déjà que le lancement de ce chantier colossal ne saurait se concrétiser par ailleurs sans l’implication de tous les acteurs. « L’échec de la politique environnementale vient du fait qu’elle n’est pas assez coconstruite. C’est piloté par le haut mais sans même que l’État ou les collectivités n’aient les moyens de s’assurer, de vérifier les réalisations des objectifs.
C’est en ça qu’intégrer les parties prenantes dans les définitions des objectifs et dans leur réalisation paraît central ».
Sauf que les objectifs sont décidés à l’Élysée…
En fait, c’est une fois de plus une mainmise des « sachants » sur les affaires quotidiennes de tous les pans de l’économie et de la vie des « gueux », les « sans dent » qui « puent la clope et le gasoil ».
 
2 - La seconde, c’est pour quel résultats ?
Ceux qu’on se serait auto-imposé d’en haut dans un large consensus alimenté par le GIEC et consorts depuis des décennies, histoire de vivre moins bien au fil des jours ?
D’abord, on n’y arrivera pas et il faudra retarder les échéances des différents points d’étape au fil du temps, tellement tout cela va être coûteux et parcellaire.
Déjà, ça ne concerne pas les Chinois pas plus que les « Ricains ». Quant aux pays d’Afrique…
Autrement dit, la planète ne peut pas compter sur nos seuls efforts de « Gauloisiens », voire européens, fussent-ils dictés par les ayatollahs « verdoyants », pour être « sauvée » : Il faut remettre les choses à leur mesure…
 
En fait, tout ça qui sort du chapeau comme le lapin du « matin des magiciens » ressemble à une fuite en avant, ou pire peut-être, d’une politique de l’autruche : De la matérialisation de l’un ou de plusieurs des risques qui pèsent sur nos têtes, nous faisons tous comme si tout allait parfaitement bien dans un monde merveilleux de cohérence et que nous soyons capables de claquer un pognon monstrueux (et pas seulement les 2 % budgétés, car il va y avoir pléthore d’effets « par ricochet ») détourner des urgences réelles comme redonner vie à nos hôpitaux, alors qu’il y une guerre en Ukraine qui devient chaque jour un peu plus une guerre de l’Otan contre la Russie qui peut dégénérer à tout instant, que les impacts des confinements en Chine comme du conflit en cours actuellement au cœur de l’Europe menacent directement nos approvisionnements et nos chaînes logistiques et que par conséquent nos économies sont confrontées à un risque de plus en plus important de pénuries diverses et variées.
 
Nous « masquons » ou nous donnerons du sens à nos disettes énergétiques et matérielles et parfois même alimentaires, en nous parant de la vertu de la transition écolologique, rien de plus ni de mieux !
L’insistance, l’empressement de « Jupiter » sur cette « planification écologique » qui sera directement sous la responsabilité du prochain « premier sinistre » est finalement et surtout à comprendre comme étant une nécessité de gérer la disette…
Rien de bien folichon…
Du flan, finalement, sous une épaisse couche de fumée.

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