Bienvenue !

Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » ! Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance ! Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite ! En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle ! Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…

jeudi 20 janvier 2022

Vers l’échec de la diplomatie

Bruits de bottes insistantes en Europe
 
Il y avait bien longtemps, depuis la fin de la guerre de Bosnie, 1995, un autre millénaire que ça n’était pas arrivé au sein de l’UE !
Pour l’heure, la diplomatie tente d’éviter sa propre faillite, car quand la poudre parle, les diplomates constatent leur échec.
Antony Blinken, le chef de la diplomatie américaine, était d’ailleurs attendu mercredi dernier à Kiev pour un examen complet de la situation et de ses développements possibles.
Il se rendra ensuite à Berlin pour des discussions avec le Royaume-Uni, la « Gauloisie-impétueuse » et la « Teutonnie-impériale » et gazifière, sur l’Ukraine.
 
De son côté, le président biélorusse, Alexandre Loukachenko, saluait ses hauts responsables militaires à Minsk, le 17 janvier 2022 approuvant l’idée d’un exercice conjoint des forces armées russes et biélorusses appelé « Détermination de l’union 2022 ».
Par conséquent, on est tous d’accord : La pression militaire s’accroît encore dans l’Est de l’Europe, car même la Biélorussie aura annoncé, mardi dernier, l’arrivée d’un nombre indéterminé de troupes russes pour des exercices de « préparation au combat » en février.
« Les exercices à venir de préparation opérationnelle et de combat ont lieu du fait de l’aggravation de la situation politico-militaire dans le monde, l’augmentation continue des tensions en Europe, notamment aux frontières Ouest et Sud de la Biélorussie », a déclaré le ministère de la défense biélorusse.
Il a ajouté qu’il s’agissait de manœuvres « impromptues », mais que leur ampleur – non précisée – ne nécessitait pas d’en notifier les détails, notamment aux voisins de la Biélorussie que sont la Pologne, la Lituanie, la Lettonie et l’Ukraine, aux frontières de laquelle la Russie a déjà massé des dizaines de milliers de soldats, suscitant chez les Occidentaux la crainte d’une invasion.
C’est donc pour dans les semaines qui viennent… nous laisse-t-on anticiper !
 
Par ailleurs, le porte-parole de la Maison Blanche, Jen Psaki, a estimé mardi que « la Russie peut lancer à tout moment une attaque en Ukraine », parlant d’une « situation extrêmement dangereuse ».
« Aucune option n’est exclue » du côté des États-Unis pour répondre à une telle attaque, a-t-elle précisé, lorsqu’elle a été interrogée, en particulier sur une exclusion de la Russie du circuit sécurisé de virements bancaires internationaux Swift.
Ça, c’est de la gnognotte…
Le porte-parole du Pentagone a, lui, estimé que le président russe « Vlad-Poux-tine » était « clairement en train de monter un dispositif de forces lui donnant plusieurs options ».
 
De son côté, Antony Blinken, le chef de la diplomatie américaine, rencontrera son homologue russe, Sergueï Lavrov, vendredi à Genève afin de chercher une « porte de sortie diplomatique » à la crise, a annoncé mardi une responsable du département d’État.
Le secrétaire d’État est attendu mercredi à Kiev, les Occidentaux ayant prévenu la Russie qu’elle s’exposerait à de graves conséquences en cas d’invasion du territoire ukrainien : « (Si le cas se présentait, en plus de sanctions économiques), nous fournirons de l’équipement défensif supplémentaire aux Ukrainiens », a précisé la responsable du département d’État. Tu parles de l’angoisse qui étreint le Kremlin, là !
Car les États-Unis s’inquiètent aussi d’un projet de réforme constitutionnelle en Biélorussie qui permettrait un déploiement d’armes nucléaires russes dans ce pays frontalier de l’Ukraine et de la Pologne.
 
Au moment même où le président biélorusse avait annoncé des exercices lundi, sans en préciser les dates, des internautes russes avaient diffusé en nombre des vidéos de trains entiers chargés d’équipements militaires, de blindés et autres véhicules, dans l’Ouest de la Russie, se dirigeant vers la frontière.
Le vice-ministre de la défense russe, Alexandre Fomine, a, selon les agences russes, signifié à 98 attachés militaires étrangers en poste à Moscou la tenue de ces manœuvres destinées à « repousser une agression extérieure ».
Il a notamment annoncé que deux systèmes sol-air S-400 et douze chasseurs Su-35 seraient déployés.
Comme personne n’a l’intention d’envahir qui que ce soit depuis l’Occident, on est bien face à « fake-news » destinée à faire monter la pression de la part de « Poux-tine ».
A priori les exercices se dérouleront en deux étapes : La première, d’ici au 9 février, implique le déploiement des troupes russes et biélorusses vers les « zones menacées », la sécurisation d’infrastructures étatiques et militaires, et la protection de l’espace aérien.
Puis, du 10 au 20 février, les manœuvres à proprement parler, baptisées « Détermination de l’union 2022 », doivent avoir lieu sur plusieurs bases militaires en Biélorussie.
 
Dans les faits, il n’y a aucun préparatif d’offensive de l’Otan en Mer Noire, juste des activités avancées de surveillance.
Même le Président Turc implore avec insistance à son homologue russe d’abandonner toute opération de déstabilisation de la région.
Alors quoi, trente ans après sa dissolution, l’URSS est-elle tout simplement en train de se reconstituer en Asie-centrale ?
 
La Fédération de Russie est particulièrement active dans plusieurs anciennes Républiques socialistes soviétiques (RSS). Depuis février 2014, en Ukraine, elle actionne tous les leviers de pression (militaires, médiatiques, économiques, culturels, religieux, etc.) pour empêcher le gouvernement de Kiev de renforcer ses liens avec l’Union Européenne et l’OTAN. Les manœuvres militaires d’ampleur à proximité de la frontière ukrainienne l’ont rappelé avec force en décembre 2021.
Depuis août 2020, en Biélorussie, la Russie a renouvelé son soutien et renforcé son contrôle sur la présidence de Loukachenko, frappée de sanctions par l’Union Européenne en raison de fraudes électorales et d’opérations de répression massives qui ont suivi.
Depuis l’été 2020, et la nouvelle guerre au Haut-Karabakh, elle joue le rôle de puissance d’interposition entre l’Arménie et l’Azerbaïdjan, deux anciennes RSS.
Enfin, le 6 janvier 2022, elle a déployé 3.000 soldats au Kazakhstan, à la demande du président Tokaïev, pour répondre aux émeutes sanglantes déclenchées par la hausse brutale des prix du gaz local.
 
Quel est donc l’objectif de la Russie dans et pour ces États indépendants d’elle depuis 1991 ?
Est-ce de constituer une « ligue des régimes forts » pour éviter la contagion démocratique dans des États en symbiose historique avec la Russie ?
Comme si pour survivre le régime de Moscou avait besoin du rempart, d’un glacis autour de son territoire pour se défendre des démocraties ?
Si la rhétorique de la Guerre froide est commode, elle ne fait pas illusion : Car la Russie d’aujourd’hui n’a plus ni visée impérialiste ni vocation mondiale comme du temps du communisme-stalinien et son « internationalisme prolétaire ».
Crispée dans la défense de son « glacis stratégique », figée dans un culte de l’ordre autoritaire, elle se serait plutôt inspirée par l’empereur Nicolas 1er qui avait étouffé tous les mouvements révolutionnaires à travers l’Europe au nom de la monarchie absolue… et des intérêts russes dans le cadre de la Sainte-Alliance formée contre la Révolution « Gauloisienne » et ses héritiers.
 
À Noursoultan (kapitale Kazakhe) aujourd’hui, comme à Minsk et à Damas hier, la diplomatie russe aurait pour priorité d’étouffer tout mouvement de révolte, y compris par des moyens militaires pour soutenir les régimes en place. Et ils font ça très bien…
En effet, la situation au Kazakhstan a brutalement fait craindre pour la solidité du régime établi en 1991 par Noursoultan Nazarbaïev et continué par Kassym-Jomart Tokaïev depuis 2019.
En apparence, rien ne laissait deviner une « situation prérévolutionnaire » dans cet État, le plus peuplé, le plus étendu (2,7 millions de km²) et le plus riche des anciennes républiques d’Asie centrale.
Fort d’une population éduquée de 19,2 millions d’habitants, d’un PIB par habitant confortable (25.600 dollars en parité de pouvoir d’achat), d’importantes réserves en hydrocarbures et en uranium, le Kazakhstan avait eu une remarquable stabilité politique sous la houlette de son « président fondateur » Noursoultan Nazarbaïev.
De plus, la transition de pouvoir entre Nazarbaïev et Tokaïev s’était apparemment déroulée sous une forme douce, sans révolution de palais. L’ancien président n’a pas eu à fuir le pays dès que le nom de son successeur a été connu.
En somme, le Kazakhstan aimait à se présenter comme le « bon élève » de l'Asie centrale.
 
Fin décembre, la hausse des prix du gaz et des carburants a déclenché des manifestations puis des émeutes violentes à travers le pays, d’abord en province avant de gagner les grandes villes. En cause, notamment, une demande intérieure plus importante qu’auparavant liée à une production émergente de bitcoin, cryptomonnaie extrêmement consommatrice d’énergie…
Le Kazakhstan en est en effet un grand pays producteur, notamment depuis que la Chine a interdit le minage à l’intérieur de ses frontières au printemps 2021. Cependant, le pouvoir Kazakh a volontairement décidé de s’éloigner de cette industrie.
La révolution des blockchains et des cryptomonnaies, je en vous raconte même pas jusqu’où ça peut mener…
 
Le régime a réussi à contrôler l’insurrection, au prix d’un lourd bilan : Plus de 225 victimes ont déjà été déclarées officiellement. Les moyens de communication ont été coupés par les autorités pour limiter les possibilités pour les manifestants d’en appeler au secours international mais aussi de se coordonner en interne par des réseaux comme Telegram.
Et l’usage de la force par les services de sécurité apparaît d’ores et déjà comme démesuré.
Mais ce qui a surtout retenu l’attention des observateurs, c’est l’intervention russe !
À travers l’Organisation du Traité de Sécurité Collective (OTSC), une sorte de Pacte de Varsovie revisité, la Russie a déployé un contingent de 3.000 soldats accompagnés de blindés et de véhicules de transport de troupes afin de sécuriser les infrastructures essentielles du pays.
Comme à Minsk en 2020 mais aussi comme à Damas et à Caracas, la Russie semble mue par son allergie aux révolutions et aux changements de régime par la rue !
De fait et désormais, ce soutien aux dictatures habillé par un légalisme sourcilleux répond probablement aussi à un objectif intérieur : Montrer aux mouvements d’opposition non-systémique en Russie que les émeutes sociales sont promises à l’échec si elles visent la révolution politique.
On se souvient également du sort des Tchétchènes… posés entre la Mer Caspienne et la Mer Noir, au Nord de la Georgie.
« Vlad » se fait ainsi le digne héritier de l’autocrate Nicolas 1er qui avait multiplié les interventions militaires en l’Europe contre tous les mouvements révolutionnaires susceptibles de remettre en cause l’ordre monarchique, notamment en Pologne.
En pleine continuité d’avec l’invasion de Budapest et celle du printemps de Prague.
Ils n’ont pas osé en faire autant avec Gdansk…
Et l’Histoire aura basculé.
 
Toutefois, les amis de la démocratie en Europe, en Asie centrale et en Eurasie ne doivent pas surestimer les motivations idéologiques de la Russie au Kazakhstan comme ailleurs, ni partir du principe que tout opposant à un régime autoritaire est un démocrate.
En effet, la Russie ne définit pas la nature des institutions dans les différents pays.
Elle assure la survie de régimes fragilisés mais elle ne dicte pas leurs politiques comme au temps de l’URSS.
La raison en est simple : Les présidents sauvés par la Russie veulent continuer à jouir de certaines latitudes dans la direction de leurs pays dont la population refuse tout impérialisme russe.
Ainsi, au Kazakhstan, une fois le régime en place confirmé, la présence militaire russe se fera extrêmement discrète, sauf à miner l’autorité du président Tokaïev qui ne peut pas apparaître comme la « marionnette » de Moscou.
L’annonce du retrait des troupes russes et de l’OTSC dès le 13 janvier 2022 le souligne : Les anciennes RSS veulent toute limiter (au moins en apparence) la présence militaire russe sur leurs territoires, hors le dirigeant de la Biélorussie et de la Syrie.
 
D’autres observateurs ont vu dans l’intervention de l’OTSC la manifestation d’une « ligue des dictateurs ».
Un concept qui permet de décrire certains traits marquants, comme le fait que, non contents de s’entraider, ces régimes cultivent la même grille de lecture des mouvements sociaux décrits comme des « actions terroristes », des « coups d'État fomentés par l’étranger » ou encore des complots occidentaux.
Et ce n’est que la partie visible de leurs délires paranoïaques.
 
Mais l’idée d’une « ligue des dictateurs » jusqu’au Venezuela rend mal compte des rapports de force réels dans ces espaces.
Au Kazakhstan comme ailleurs, la constitution d’une « ligue des dictateurs » est bien moins prioritaire pour le Kremlin que la promotion de ses intérêts stratégiques.
En effet, l’intervention russe au Kazakhstan est l’occasion pour la Russie de resserrer des liens stratégiques distendus depuis les années 1990.
Loin d’être un satellite de la Russie, cet État d’Asie-centrale a en effet cherché à sortir de ce tête-à-tête stratégique. Il s’est ouvert largement aux investissements européens, chinois et turcs. En 1994, il a adhéré au partenariat pour la paix de l’OTAN. En 2014, il a refusé de soutenir l’annexion de la Crimée par la Russie, etc.
Autrement dit, il a essayé de tracer sa propre voie diplomatique dans toutes les institutions internationales (ONU, OSCE, Organisation de coopération de Shanghai…).
 
L’intervention russe a donc pour vocation de modérer les velléités d’indépendance de la présidence Kazakhe. Après la fin des opérations de répression et une fois le régime Tokaïev consolidé, celui-ci sera placé dans une dépendance plus grande à l’égard de Moscou, tout comme le président Loukachenko en Biélorussie ou l’Arménie de Nikol Pachinian.
Dans toutes les anciennes Républiques influencées par l’Occident, la Russie tente de rétablir son influence. En Ukraine par une stratégie de la tension, dans le Caucase en adoptant la posture du médiateur, et au Kazakhstan en jouant le rôle de protecteur d’une présidence contestée.
 
Dans tous ces contextes, « Vlad » est en réalité l’héritier de la vision de Staline qui visait à doter la Russie de glacis défensifs pour éviter d’être en contact direct avec l’Occident honni.
Un enjeu majeur pour le régime est ici la stabilité. De fait, de nombreux analystes russes font le pari que l’ordre mondial sera profondément instable pour au moins les dix prochaines années, les puissances occidentales s’affaiblissant face aux puissances émergentes.
Dans ce cadre, ces analystes pensent ainsi que la Russie doit constituer un pôle de puissance dans la mondialisation, notamment grâce aux leviers militaires et énergétiques, en soutenant des régimes faisant appel à elle, plus que les dictateurs eux-mêmes.
Aujourd’hui, la Russie ne constitue donc pas une ligue des régimes autoritaires : Elle s’entoure seulement d’une zone d’influence qu’elle ne maîtrise finalement que partiellement.
 
La diplomatie russe a bien pris conscience de plusieurs changements essentiels en Eurasie.
D’une part, la Russie ne dispose ni des moyens économiques ni des ressources politiques pour « tenir » l’Asie centrale. Elle doit donc savoir définir ses priorités sous peine d’épuiser ses ressources internes, qui restent limitées.
Le Kazakhstan est clairement une de ces priorités : Sans ce pays, l’Union économique eurasiatique n’aurait pas une taille critique.
La mobilisation de l’OTSC a également permis de protéger rapidement les infrastructures critiques spatiales de Baïkonour.
L’Asie-centrale est aujourd’hui trop diversifiée pour ne suivre que la Russie, mais pour autant cette dernière prend position, et pour longtemps.
 
D’autre part, en Asie-centrale, l’hégémonie historique de la Russie est contestée par de nouveaux acteurs, bien plus puissants que lors de l’ère soviétique : La République populaire de Chine et la République de Turquie.
Même s’il s’agit d’un pays frontalier pour elle, la Chine soutient l’intervention, au nom de l’anti-terrorisme et de la stabilité du régime kazakh.
Pékin dénonce les forces externes générant de l’instabilité sociale et incitant à la violence, que l’intervention de l’OTSC vient de « corriger ».
Cela faisant, ces faits signalent le point de faiblesse de ces régimes « autocratiques » : L’absence de soutien populaire sur leurs territoires.
D’autant que les autres acteurs se trouvent plus attentistes par rapport à la manière dont la situation évolue.
 
Plus que de constituer un empire dans une logique d’expansion de sa puissance, les ambitions de la Russie semblent bien plus de juguler les influences étrangères (pas seulement américaines, mais aussi turques et chinoises) dans ces espaces essentiels pour sa sécurité et sa posture stratégique.
Cette ambition passe par la culture et une réaffirmation de l’attachement à la Russie. La patronne du groupe RT, Margarita Simonyan, a par exemple déclaré sur « Twister » sa volonté de voir le kazakh écrit en alphabet cyrillique (il doit passer à l’alphabet latin en 2025), de faire du russe la deuxième langue d’État ou de « laisser tranquille » les écoles russes, selon ses mots.
L’intervention de l’OTSC ne serait donc pas la relance de l’empire tsariste ou de l’URSS, mais elle signifierait bien une présence militaire russe pour de nombreuses années à venir, avec l’assentiment de la Chine.
 
Reste une question essentielle : Qu’en pensent les Kazakhstanais ?
La réponse est donnée par l’empressement avec lequel la présidence Tokaïev a mis en évidence le retrait des troupes russes dès le 13 janvier 2022 juste après la fin des opérations de répression…
De toute façon, le peuple n’aura pas son mot à dire pendant plusieurs années.
 
Il n’empêche, c’est globalement le même scénario qui se reproduit en Ukraine. Je m’attends à ce qu’on revive la séquence de la « Révolution orange » et une série de « Place Maïdan », mais montées à l’envers.
Pro-russe et non pas pro-occidental.
Ce qui justifiera d’une intervention « musclée » qui débordera du Donbass.
Et musellera l’Otan.
Dans les semaines qui viennent.
Car je vois mal la Russie et la Biélorussie supporter de nouvelles sanctions encore plus dures trop longtemps.
Quant à la riposte militaire, je l’ai déjà dit : Personne n’ira probablement mourir pour Kiev.
Mais je peux me tromper…
On essayera de voir ça une prochaine fois.
Donc, à suivre, une fois de plus !

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire