« Jupiter » aura fait très fort !

Démarrage tonitruante de sa campagne électorale
 
C’était début de la semaine dernière. Dans un entretien publié par « Le Parisien ex-libéré », le président de la république s’est laissé aller à deux déclarations surréalistes qui ont énormément fait réagir.
Et moâ, je me réjouis : Je vous dirai pour quelle raison.
Revenons d’abord à l’épisode passé où il explique :
 
« Le choix qu’on a fait progressivement pour les adultes, c’est quasiment un choix d’obligation vaccinale. Le 12 juillet dernier, j’ai annoncé le passe sanitaire, mi-octobre, le test payant. Et là, une nouvelle étape avec le passe vaccinal. Cela va maintenant coûter plus cher et être plus contraignant pour ceux qui ne veulent toujours pas se faire vacciner.
(…)
Faisons l’hypothèse : si demain je dis : « pour tous les adultes, il faut être vacciné ». Comment on le contrôle et quelle est la sanction ? C’est ça, le vrai sujet. Je vais forcer des gens à aller se faire vacciner ? Les emprisonner et puis les vacciner ? Vous allez me dire : « vous êtes quelqu’un de bizarre vous… » On ne fera pas ça. Leur mettre des amendes ? Si j’ai des gens très modestes qui ne sont pas vaccinés, je vais leur mettre 1.000 euros, 2.000 euros, d’amende ? »
Comme quoi, c’était arrêté dès le 12 juillet dernier (précision pour ceux qui n’avaient rien compris et pas anticipé…)
 
Mais tous ces gens-là qui ne sont pas vaccinés sont ceux qui occupent à 85 % les réanimations… Et, par contre, il y a des gens qui sont atteints de cancers (et autres maladies létales ou seulement invalidantes), dont on reporte les opérations, à qui on ne donne pas l’accès aux soins et qui sont vaccinés lui dit alors le journaliste.
« Ce que vous venez de dire, c’est le meilleur argument. En démocratie, le pire ennemi, c’est le mensonge et la bêtise. Nous mettons une pression sur les non-vaccinés en limitant pour eux, autant que possible, l’accès aux activités de la vie sociale. D’ailleurs, la quasi-totalité des gens, plus de 90 %, y ont adhéré.
C’est une toute petite minorité qui est réfractaire.
Celle-là, comment on la réduit ?
On la réduit, pardon de le dire, comme ça, en l’emmerdant encore davantage.
Moi, je ne suis pas pour emmerder les Français. Je peste toute la journée contre l’administration quand elle les bloque. »
Ah bon, l’administration est emmerdante ? Quel aveu !
(Pour la petite histoire, « emmerder », c’est un idiome de « francilien-natif » qu’il n’est pas facile de traduire à l’étranger… Grosse rigolade, mais ce n’est qu’un détail).
 
« Eh bien, là, les non-vaccinés, j’ai très envie de les emmerder. Et donc, on va continuer de le faire, jusqu’au bout. C’est ça, la stratégie.
Je ne vais pas les mettre en prison, je ne vais pas les vacciner de force. Et donc, il faut leur dire : à partir du 15 janvier, vous ne pourrez plus aller au restau, vous ne pourrez plus prendre un canon, vous ne pourrez plus aller boire un café, vous ne pourrez plus aller au théâtre, vous ne pourrez plus aller au ciné…
Moi, ma responsabilité, c’est que le pays ne se désunisse pas dans ces débats-là.
Le fait même que l’on pose la question du refus de soin pour des gens non vaccinés est un drôle de virus.
Et ça, c’est l’immense faute morale des antivax : ils viennent saper ce qu’est la solidité d’une nation. Quand ma liberté vient menacer celle des autres, je deviens un irresponsable.
Un irresponsable n’est plus un citoyen. »
Tollé immédiat à l’Assemblée Nationale où l’on débat justement du pass-vaccinal !
Forcément, voter contre le projet de loi en débat serait irresponsable et donc entrainerait la déchéance de la citoyenneté (et des mandats en cours) du « fait du prince ! »
Tu parles d’une cagade !
De la démocrature « en marche » : « Jupiter » aura beaucoup appris au contact de « McDo-Trompe » et de « Poux-tine », finalement.
 
À l’Assemblée, on y attend le « Premier sinistre » pour une explication de texte, car on en est bien là : L’obligation de vaccination n’existe pas dans notre droit positif, mais l’exécutif peut « emmerder » les contrevenants et récalcitrants et c’est ce qui se passe depuis des décennies sur les routes et partout où il faut obtenir une « autorisation de faire » pour faire et avancer, même en crèche ou pour accéder à l’ékole primaire !
Autrement dit, ce n’est pas vraiment une nouveauté en « Gauloisie aux charmes si discrets ».
 
Et puis dans le même papier, peu de personne ont vu le reste : Après avoir déclaré lors de la présentation de ses vœux au peuple que, quelle que soit sa place et les circonstances, il continuerait « à servir » le pays, « Jupiter » déclare « avoir envie de briguer un nouveau mandat présidentiel », tout en ajoutant que les conditions actuelles, et en premier lieu la crise sanitaire, ne lui permettent pas pour l’heure d’officialiser sa candidature.
« Il n’y a pas de faux suspense, j’ai envie ».
Déclaration de candidature implicite : De toute façon ses « mormons » sont déjà sur le pont et le QG de campagne est installé…
Sauf que « si je m’exprime aujourd’hui, quelle va être ma capacité à gérer le pic d’une crise sanitaire ? », ajoute-t-il.
Et puis il déroule ses fantasmes politiques, sauf qu’il prévoit bien un effondrement de la pandémie dans les semaines qui vont venir…
 
Là-dessus, « Casse-tête » se pointe le lendemain et déclare : « Être libre, ce n’est pas contaminer impunément les autres » devant des parlementaires qui lui demandaient des comptes à la suite des déclarations du chef de l’État. Le locataire (précaire) de Matignon a aussi encouragé les députés à « débattre dans des délais rapides » autour du texte instituant le pass vaccinal.
Banco : Le texte est voté le soir même et part au Sénat !
Il faut dire que les « premières gâchettes » étaient de sortie. « Gaby-@tal », le porte-la-parole du gouvernement y va d’ailleurs de son quart d’heure à l’occasion de la sortie du Conseil des sinistres : « Qui emmerde la vie de qui aujourd’hui ? Qui gâche la vie de nos soignants ? Qui gâche la vie des personnes âgées ?
Ce sont ceux qui s’opposent au vaccin, et les propos du président me semblent très en deçà de la colère d’une grande majorité des Français ».
Selon lui, il y a « beaucoup » de « Gauloisiens-tricolores » « qui vous disent que les personnes qui font le choix de ne pas se faire vacciner, on ne devrait même pas les soigner.
Nous avons toujours fait le choix avec nos soignants de soigner tous les Français qui étaient frappés par la maladie et nous continuerons à faire ce choix », a-t-il précisé.
Vu avec le recul, tout ça ce sont des konneries.
 
Les seconds-couteaux sont également partis en guerre – dans « la presse aux ordres », celle des « frangins-trois-points » – pour relayer le message en contrepoint de la volée de bois-vert infligée par les oppositions de tous bords.
On en arrive même à compter les « antivax » pour « jauger » leur poids électoral en s’apercevant qu’ils ne comptent que pour rien ou pas grand-chose et qu’ils n’étaient de toute façon pas des électeurs de « Jupiter » : Il n’a donc rien perdu.
Autrement dit, on accuse « Jupiter » de faire de la politique-politicienne électoraliste en caressant dans le sens du poil ses propres électeurs et en défiant tout le monde pour faire passer ses oppositions pour des affreux obscurantistes mortifères et moyenâgeux.
Pass-vacinal = « punition collective contre la liberté individuelle » ; « propos indigne et irresponsable » ; « faute politique » ; même « Valy-Pète-Cresse » qui s’en mêle affirmant que « Jupiter » est désormais « dans le camp des populistes avec Marine Le Pen et Éric Zemmour »
Je me marre !
Qu’est-ce qu’ils peuvent kons, décidément !
Les cris d’orfraie de l’opposition ne sont que de « l’écume » en comparaison du consensus qui s’exprime dans l’opinion sur le fond du sujet…
 
D’autant qu’il ne faut pas non plus « dékonner » : Le papier a été lu et relu avant de sortir. Et il n’a même pas été « caviardé » par les « communicants » de l’Élysée ni par ceux du « parti de rêveurs » en marche.
La contre-attaque verbeuse aura été tellement millimétrée qu’elle ne pouvait qu’être préparée à l’avance. Son timing en témoigne au point que la loi aura été votée, dans la douleur peut-être, mais personne ne voulait passer pour un crétin de taré irresponsable sauf ceux qui doutent d’être réélus en juin prochain, bien entendu.
En bref, « Jupiter » s’est adressé à la « majorité silencieuse » qui elle, est déjà doublement ou triplement vaccinée, pardi !
Pari forcément gagnant quand on s’agite dans l’opposition qui préfèrerait tuer des gens en instance d’opération chirurgicale et foutre le boxon chez les soignants déjà sur les rotules !
N’importe quoi, tiens donc !
Le « bon sens » a déjà tranché, bien en amont, et « Jupiter » jouait sur du velours. Ses oppositions avaient déjà perdu la partie avant qu’elles ne commencent et elles se sont toutes faites piéger en quelques mots !
 
Il aura fait le vide autour de lui, sur des bases républicaines solides (on ne laisse tomber personne) en clivant une fois de plus sous ses faux-airs de dérapage verbeux, en appelant à la responsabilité collective et individuelle.
Vous aimeriez être responsable du décès d’un de vos proches pour cause de contamination, vous ?
C’est comme le chauffard à qui on retire son permis après plusieurs accidents et qui provoque après coup un nouvel accident mais mortel, pas mieux…
Chapeau la manœuvre : Tous contre un et lui les emballe tous dans le même sac !
 
Mais ce n’est pas fini.
Le pari suivant, c’est que la pandémie va s’épuiser d’elle-même dans les semaines à venir.
C’est déjà le cas en Afrique du Sud et c’est annoncé au Danemark.
Le « Ô-MacKron » n’est finalement pas très dangereux même s’il est superlativement contaminant. On finira par tous l’avoir chopé sans même sans rendre compte.
Immunité collective acquise, « Jupiter » mettra ces « bons résultats » sur le compte de la vaccination généralisée dès que les services de soins seront décongestionnés.
Ce qui ne sera pas totalement faux non plus…
Et d’en tirer ses marrons du faux !
 
Et encore un autre : Il faut que « Zézé-Amour » ait ses signatures. Les « LRD » s’en occupent en sourdine pour dire exactement le contraire. C’est que plus l’extrême-droâte sera divisée (deux candidats pour une même électorat, c’est inespéré !) plus « Valy » a des chances de passer le barrage du second tour.
Et après ça, en s’appuyant sur une forte abstention, il sera temps de lui régler son compte, avec l’aide de la « presse aux ordres » (autrement dit « trois points ») qui prépare « ses dossiers » dans l’ombre et se déchaînera au bon moment : On l’a vue tenter déjà des sorties sur son mari du temps où il s’enrichissait sur le dos du kontribuable, et puis sur des subventions accordées par le conseil régional à des associations pas forcément très… républicaines.
Insuffisant, des coups d’essai comme du temps de « Fifi-le-souteneur » qui en aura vu passé deux ou trois avant de se faire dégommer.
Et de toute façon c’est un peu trop anticipé. 
 
Du velours ? Non, du gâteau parti comme c’est parti !
À suivre, naturellement.
 
Et puis en tant qu’écrivain romancier, je suis au comble de la joie : En 2019, j’imaginais bien un « Patrick Ziguinchor », trublion lancé en sous-main par « Bling-bling » pour torpiller le président sortant et favoriser un membre de son ex-parti au cas où il n’y ait pas de « premier sinistre » issu de sa formation.
En tout cas faire barrage à l’extrême-droâte, puisqu’il n’y a plus rien à craindre de la « gôche-gauloisienne » (divisée, devenue illisible et même plus crédible depuis le passage de « Tagada-à-la-fraise-des-bois » dans le rôle du « capitaine de pédalo »).
Eh bien quoi ? On me sert sur un plateau « Zézé-Amour » (un hasard ?) et soutenu par qui au juste ?
Ni plus ni moins que par « Beau-L’Orée » et le groupe de presse & média à sa botte, d’où il aura viré la plupart des « nuisibles » à « trois-points ».
Et vous ne le savez peut-être pas, mais celui-là aura été le voisin de celui-ci à Paris XVI^ème, quand ils habitaient tous les deux Villa Montmorency.
Il faut dire que « Bling-bling » aura passé huit jours de galère avec sa deuxième épouse sur le yacht du milliardaire au lendemain de son élection en 2007 !
Une amitié qui dure…
 
Comme quoi, je les trouve magnifiques d’autant que « Jupiter » aura été désigné « homme de l’année » (2021) par… la Revue du vin de Gauloisie !
Bon début de campagne, finalement…