Bienvenue !

Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » ! Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance ! Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite ! En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle ! Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…

jeudi 6 janvier 2022

2022 : Année de tous les dangers ?

Au moins au plan économique et financier
 
Mais pas seulement…
C’est pourtant une année « normale » au plan calendaire avec 365 jours annoncés, 52 week-ends plus un samedi et 12 lunes.
Seulement trois « ponts » (Ascension, 14 juillet, et Toussaint) : Une « année de patron » puisqu’on peut compter que les 1er et 8 mai, Noël et le 1er janvier suivant tombent un dimanche. Mais nous aurons 4 week-ends « à rallonge » (les lundis de Pâques, celui de la Pentecôte, du 15 août et le vendredi du 11 novembre).
Voilà qui est clair…
 
Il faut par ailleurs noter que si l’année 2021 a pu laisser croire à la fin de la crise du « Conard-virus », au moins sur ce plan-là, 2022 s’annonce bien plus qu’incertaine.
L’évolution de la pandémie et de l’inflation ainsi que l’attitude des banques centrales devront être surveillées de près.
Tout autant, le niveau des récoltes posera d’éventuels graves problèmes entre pénurie de main-d’œuvre, hausse du prix de l’énergie et déréglément climatique (trop d’eau ici, pas assez là…)
 
Après une année de reprise brillante en 2021 où la planète s’est remise à vivre intensément après les privations de 2020 dues aux vagues de « Conard-virus » qui se suivaient l’une après l’autre, l’arrivée du vaccin début 2021 a permis tous les espoirs.
Du coup la consommation a explosé à tel point que l’économie n’a pu faire face à cette demande, créant d’énormes ruptures dans la chaîne d’approvisionnement.
Le plus critique était la raréfaction des microprocesseurs omniprésents dans tous les biens : La télé, la machine à laver ou le frigo, les jeux électroniques, les smartphones et de plus en plus dans les automobiles.
Des constructeurs ont dû arrêter leurs usines et le manque à gagner se chiffrerait à plus de 210 milliards de dollars.
 
Des investissements massifs se font dans des nouvelles usines, notamment aux États-Unis qui ont pris conscience de leur dépendance asiatique, même si ce sont ces mêmes asiatiques qui créent ces nouvelles usines, notamment au Texas.
Samsung a prévu 205 milliards de dollars sur 3 ans, Taiwan Semiconductor 100 milliards de dollars, Intel 100 milliards de dollars…
Mais l’arrivée de ces nouvelles usines est prévue pour 2024 et, en attendant, il faudra traquer toutes les capacités existantes pour augmenter la production.
On n’en a pas fini avec les « relocalisations » d’activités dites de « souveraineté »… voire seulement « essentielles ».
 
Ces contraintes n’ont pas empêché l’économie mondiale de rebondir vigoureusement en 2021, affichant une progression de 5,6 % du PIB après une chute de 3,6 % en 2020.
Si l’Asie et notamment la Chine ainsi que les États-Unis ont largement dépassé le niveau de 2019, l’Europe est restée en retard, notamment la « Teutonnie » qui aura le plus souffert de la dislocation de la chaîne d’approvisionnement.
La « Gauloisie-formidable » a en revanche retrouvé un optimisme d’acier, les autochtones dépensant sans compter sur les services, les réservations dans certains restaurants devant se faire plusieurs semaines à l’avance.
Les hôteliers n’avaient jamais vu une telle ruée notamment pour la saison des vacances.
 
Le revers de la médaille aura été une forte poussée de l’inflation, l’industrie et les services ne pouvant pas faire face à la demande pour diverses raisons : Hausse des coûts de l’énergie et des matières premières, hausses induites par les ruptures d’approvisionnement comme dans l’automobile, hausse des salaires pour attirer les salariés dans les secteurs délaissés comme l’hôtellerie et la restauration.
La hausse à fin novembre avait atteint 7 % aux États-Unis et 5 % en zone Euro, des niveaux jamais vus depuis le choc pétrolier de 1981.
L’énergie est en hausse de 58 % à la pompe aux États-Unis et la plupart des matières premières restent chères.
Toutefois, on constate une détente sur le prix du transport maritime qui s’était précédemment envolé.
Et le salaire horaire en progression de 5 % n’a pas totalement couvert l’inflation…
 
L’année 2022 ne semble pas aussi sereine que 2021, pleine d’espoirs en début d’année grâce à l’arrivée de plusieurs vaccins très efficaces.
Ils ont bien rempli leur rôle grâce à des campagnes intensives et au printemps, un espoir fou était né que la crise touchait à sa fin !
Les vacances étaient du rêve…
Hélas le variant Delta a débarqué au milieu de l’été et a développé une 4ème vague.
Mais contrairement aux autres vagues, la vaccination a fait des miracles puisque l’impact du Delta était très réduit sur la mortalité et on espérait vivre avec.
Et puis coup de tonnerre, le mutant « Ô-MaKron » a débarqué, 4 fois plus contagieux que le Delta, lui-même terriblement contagieux.
Le monde est dans l’incertitude totale quant au futur développement de la pandémie et la possibilité de la contenir avec les moyens existants.
Ou seulement de prévenir le « mutant » suivant dont on ne sait encore rien, puisqu’il n’existe pas.
C’est la première des incertitudes qui pèsera sur le marché en 2022 et les indicateurs économiques.
 
L’évolution de l’inflation est la deuxième grande incertitude qui a fini par mettre en branle-bas de combat toutes les banques centrales. Les tensions sociales sont perceptibles pour « préserver » le pouvoir d’achat par les augmentations de salaires qui vont compliquer la vie des entreprises.
Le meilleur indicateur est l’inflation induite par les taux des obligations indexées à 10 ans : Après avoir atteint un record de 2,76 %, il est revenu à 2,38 %, laissant un espoir que le pic de l’inflation est atteint et qu’un ralentissement de l’économie mettra moins de pression sur la demande.
Toujours est-il que le dilemme de l’investisseur est de savoir comment protéger son capital en 2022.
 
Le 3ème risque, peut-être le plus important, est la politique suivie par les banques centrales. La Fed a annoncé l’accélération de la fin de son programme de QE (Quantitative easing, achat massif de dette) prévue maintenant en mars prochain.
Son bilan actuel atteint 8.700 milliards de dollars.
L’autre annonce concerne 3 hausses de taux prévues l’année prochaine : La courbe des taux s’est rapidement ajustée et le taux à 2 ans est passé de 0,13 % il y a un an à 0,66 %.
Par contre, cette hausse n’a pas eu d’impact sur les taux longs qui ont eu plutôt tendance à baisser : Une obligation à 10 ans rapporte 1,4 % et est loin de couvrir l’inflation… pour le moment, ce qui est plutôt bon signe quant aux anticipations.
Pour le moment encore, « le marché » n’a pas été surpris par la Fed, mais une lutte plus virulente contre l’inflation pourrait voir une forte correction du marché comme en fin 2018.
 
Une multitude d’autres risques pourraient voir le jour, comme un crash de l’économie chinoise avec la faillite du promoteur Evergrande et d’autres collègues, une crise sur Taïwan, les tensions entre la Russie et l’Ukraine qui pourraient créer un choc énorme sur le gaz naturel déjà en folie, une crise systémique sur l’Euro.
Et on ne peut pas non plus exclure l’éclatement d’une bulle de la dette des États qui atteint des sommets.
 
Ces risques ne vont pas obligatoirement se matérialiser, la planète travaille d’arrache-pied pour contrer le « Conard-virus ».
De nouveaux vaccins vont sortir des laboratoires et la pilule antivirale de Pfizer pourrait changer la donne.
On constate seulement actuellement un début de normalisation dans la chaîne d’approvisionnement et le recul des prix du fret maritime.
L’énorme épargne forcée accumulée durant la crise sanitaire pourrait soutenir l’économie.
La preuve, les achats de Noël se sont dans l’ensemble bien déroulés.
Pourtant, des pans entiers de travailleurs ne sont pas retournés à leur emploi, mais la fin de leur épargne les fera peut-être sortir de leur tanière en 2022.
Car on manque de bras un peu partout… Les robots n’ont pas appris à tout faire à notre place.
 
Du côté des sociétés, le moral semble toujours d’acier car leurs caisses sont bourrées de profits : Elles ont engrangé 44 % de profits supplémentaires cette année 2021 et s’attendent à avoir à nouveau une croissance de 7,8 % en 2022, prévision revue en hausse.
Elles ont acheté un record de 245 milliards de dollars de leurs actions, soit 2,6 % de leur capital qui s’est rajouté aux dividendes déjà versés, signe qu’elles ont confiance dans le futur.
L’économie ne devrait pas décevoir selon les dernières prévisions de croissance mondiale, de 4,3 % après 5,6 % cette année. L’Eurozone est en bonne position avec 4,3 % et 4 % pour la « Gauloisie-électorale ».
 
Pour la première fois, les modèles de valorisation du « marché » américain affichent un objectif de cours supérieur après la récente correction, en raison des taux longs très bas et des profits remarquables, malgré un PER (prix sur bénéfices) qui s’affiche à 21,1 fois les résultats 2022 contre 14,4 fois pour la zone Euro, mais l’écart est amplement justifié par les compositions des deux indices.
À nouveau, il est quasi impossible de trouver un investissement sans risque qui, simplement, protège de l’inflation : Du coup, les actions restent une classe d’actifs incontournable sur la durée et les recommandations sont de profiter des taux toujours très bas pour investir dans le résidentiel, à commencer par sa résidence principale.
Car l’immobilier n’a pas vraiment souffert de la crise, bien au contraire : Et malgré les hausses successives, ça reste encore abordable, même si la demande dérape et que les conditions d’octroi de crédit vont se tendre.
C’est qu’on manque toujours autant de logements au pays…
 
En revanche, je serai moins serein pour les zones de conflits qui vont s’ouvrir. « Poux-Tine », dirigeant « à vie », est vieillissant et on l’a vu le visage « gonflé » cet été. « Xi-Ping-pong », autre dirigeant « à vie », a un an de moins (68 ans) et aucun des deux leaders n’aura résolu le moindre de leurs problèmes géopolitiques depuis leur accession aux commandes de leur pays respectif.
Les deux « citadelles » se sentent assiégées, la Russie avec des soldats otanesques posés jusque dans les pays baltes (on y entrepose même des Rafale), Tallinn n’étant pas plus loin de Moscou que « Paris-sur-la-plage » de Marseille… et même moins de Saint-Pétersbourg qu’un « Lutèce/Lugdunum »…
Pékin par les possessions de Taïwan le long de sa côte Pacifique, un peu comme ces enclaves ibériques au Maroc…
Et « Poux-tine » joue des russophones en Crimée et au Donbass (auxquels il a attribué la nationalité russe) comme Hitler le faisait déjà dans un autre millénaire dans les Sudètes avec les germanophones locaux.
Relisez les livres d’Histoire pour vous faire une idée de comment ce genre de situations peut dégénérer…
 
Ça plus le jeu trouble du Turc (avant son effondrement) en Syrie et au Kurdistan, tout comme les développements des tensions à la fois en Arménie et en Géorgie (voire peut-être en mer Égée et à Chypre) peut-être seulement à Téhéran ou autour de Kaboul et la « guerre des migrants » dans laquelle même la Biélorussie s’est essayée, il y a manifestement une multitude de pays « morcelés » et « tiraillés » qui s’arment à outrance.
Jusque sous les cieux du pays des « matins calmes » (la péninsule coréenne).
Or, une arme, s’est fait pour s’en servir, sans ça c’est du gâchis qui aurait trouvé un meilleur usage dans le soc d’une charrue.
Comprenez que ça peut « péter » n’importe où, n’importe quand, pour n’importe quel prétexte et depuis le retrait des USA d’Afghanistan, on a tous bien compris que « l’Oncle Sam » n’est définitivement plus le gendarme du monde qu’il a été…
Ce qui va favoriser les « initiatives hasardeuses » qui pourraient bien balayer les « prédictions » des analystes les plus sérieux sur l’évolution des « marchés » et de l’économie mondiale.
 
Reste également que les théories économiques en auront pris pour leur grade.
Premièrement, l’effet de levier keynésien confirme qu’il est bien négatif et non pas positif comme on l’enseigne encore dans les meilleures ékoles et qu’on l’applique jusque dans les banques centrales : Si le déversement « d’argent-magique » par tsunamis successifs aura permis d’éviter nombre de destructions massives des appareils économiques, rien que pour la « Gauloisie-impétueuse », les « mesures d’accompagnement » de la crise auront déverser jusqu’à 240 milliards d’euros dans la « mécanique » pour éviter qu’elle ne se grippe définitivement, soit 10 % du PIB.
On n’en retrouve que la moitié à la sortie de crise dans les compteurs !
Évaporation keynésienne : 50 %
 
Deuxièmement, « l’effet de ruissellement » cher à notre « Jupiter » national se sera perdu dans les trésoreries et l’épargne des agents économiques.
En revanche, on va retrouver cette « évaporation » dans les taux d’inflation. De zéro, on passe à plus de 2 points.
Autrement dit + 10, moins 5 d’évaporation, moins 2 points d’inflation, l’effet multiplicateur keynésien est devenu un diviseur !
De trois (à la louche).
Alors que même « Devide-gens », ex-sinistre de la relance de « Bling-bling » soutenait que le multiplicateur était de 3 : « Avec 25 milliards et un effet multiplicateur de 3, c’est comme si j’en faisais pour 100… »
Le fat qui ne savait même pas faire une multiplication : Que Dieu ait pitié de son âme…
 
Notez, ça permettra de rembourser les montagnes de dettes avec de la monnaie de singe par les générations futures : Ce ne sera pas la première fois dans l’Histoire des peuples.
Mais ça va faire blanchir quelques cheveux de banquiers réputés qui, face à une nouvelle crise éventuelle, n’ont plus aucun moyen d’y répondre.
Et si ça provoquera des tensions sociales probablement insoutenables pour beaucoup de « déclassés », ça évitera peut-être d’y rajouter les destructions d’un conflit armé.
Car personne n’a intérêt à la guerre sur quel que continent que ce soit. Pas même ni « Poux-Tine » ni « Xi-Ping-Pong » sur leur fin de règne qui s’approche.
 
Qui vivra saura.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire