Chasse aux idées reçues
Pfizer et Moderna ont choisi cette technique de pointe pour concevoir en
un temps record leur vaccin contre le « Conard-virus ».
C’est une avancée technologique importante, qui va permettre de s’attaquer
à des maladies virales plus dangereuses, parce que les recherches, qui remontent
à bien une décennie, ne visaient pas spécialement le « Conard-virus »
apparu plus tard, mais les Sras, le Mers, le Gika, le Sida et quelques autres
saloperies qui vous gâchent la vie.
Toutefois, les vaccins à ARNm ne sont pas des thérapies géniques.
En effet et de manière simplifiée, nos gènes (notre ADN) codent pour des
protéines, nécessaires au bon fonctionnement de notre organisme.
Dans certaines maladies monogéniques, un seul gène est malade et se
retrouve en incapacité de produire la bonne protéine.
La thérapie génique permet alors de compenser cette déficience.
Un gène thérapeutique, un morceau d’ADN, est introduit dans l’organisme.
Celui-ci s’intègre au patrimoine génétique des cellules cibles et vient
produire la protéine manquante à la place du gène déficient : Il aura
changé le patrimoine génétique du malade.
Comme les vaccins Pfizer-BioNTech et Moderna sont des vaccins à ARNm, c’est-à-dire
qu’ils contiennent des petits morceaux d’ARNm, pas d’ADN.
Et l’ARNm est une étape entre l’ADN et la protéine.
L’ARNm ne peut donc pas rentrer dans le noyau de la cellule
et modifier le patrimoine génétique des cellules, comme le font les thérapies géniques
à base d’ADN.
Il est par conséquent totalement erroné de qualifier les vaccins à ARNm de
thérapies géniques.
Par ailleurs, les vaccins à ARNm ne sont pas des thérapies expérimentales
et les études ont été correctement menées.
Les vaccins à ARNm sont arrivés sur le marché très rapidement, suscitant
une crainte légitime de la population. Sauf qu’avant qu’un vaccin ne soit
commercialisé, il y a deux étapes : Une partie d’expérimentation clinique et
une partie administrative.
C’est la partie administrative qui a été accélérée cette fois-ci (d’où l’intervention
de la puissance étatique et « politique ») et non pas la partie
expérimentale.
La partie expérimentale a pu être menée de manière plus rapide qu’à l’accoutumée
car le virus circulait beaucoup au moment où les essais ont été conduits.
Et c’est parce qu’il était très facile de recruter des patients que les
essais ont pu mener très rapidement à des conclusions.
Les phases d’expérimentation clinique ont été correctement menées et sont
terminées.
De plus, comme il ne s’agit pas vraiment d’un vaccin expérimental, en
revanche, comme pour tout médicament, la surveillance des effets indésirables
continue après la mise sur le marché grâce à la pharmacovigilance.
Or, force est de constater que les vaccins à ARNm n’ont pas d’effets
indésirables sur le long terme.
Alors, que les médicaments, pris de manière quotidienne par les patients,
peuvent produire des effets indésirables sur le long terme.
Ce n’est pas le cas des vaccins car s’ils peuvent produire des effets
indésirables, ceux-ci surviennent dans les quelques jours suivant l’injection.
En effet, l’ARNm est fragile et il est détruit en quelques
heures dans l’organisme des patients.
Par le passé, certains vaccins ont été accusés de provoquer des maladies
très graves. Par exemple, en 1998, une publication suggérait que le vaccin ROR
(Rougeole-Oreillons-Rubéole) serait responsable de cas d’autisme.
Après analyse approfondie, il s’est avéré que la méthodologie employée n’était
pas rigoureuse et que les enfants inclus dans l’étude (seulement 12) avaient en
réalité été diagnostiqués autistes avant d’être vaccinés !
La publication a depuis été rétractée et son auteur radié de l’ordre des
médecins.
Un autre exemple : Une autre rumeur circulait au sujet du vaccin
contre l’hépatite B qui déclencherait des scléroses en plaques. Après enquête,
la commission de pharmacovigilance conclut en 2011 qu’il n’existe aucune preuve
scientifiquement valide de cette association.
En conclusion, l’accès aux vaccins à ARNm est une véritable chance !
Pour ceux qui ne sont toujours pas convaincus, le vaccin Novavax reposant
sur une technologie plus traditionnelle sera bientôt disponible.
Notons seulement que tous ces vaccins ne protègent pas intégralement :
Le vacciné reste contagieux même s’il est le plus souvent asymptomatique. En
revanche il protège mieux contre les formes graves de la maladie.
Plus trivial, pour vous convaincre de résister par tous moyens au
« Conard-virus », d’autant mieux que les « ibériques » et
les « britishs » laissent tomber le masque et toutes les autres
« mesures-barrières », on me signale que si les dysfonctions
érectiles sont un symptôme « post-Conard-virus » bien établi, une
étude menée auprès de 3.400 personnes par l’University College London montre
que dans certains cas – heureusement rares – un « Conard-virus » long
peut aboutir aussi à un raccourcissement du sexe…
Des hommes seulement, petite précision utile.
Un patient américain allant même jusqu’à rapporter une perte de 2,5 cm de
longueur !
Pas bien sûr que, antivax ou pas, tout le monde puisse se le permettre…
Bonne fin de week-end à toutes et à tous !
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