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Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » ! Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance ! Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite ! En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle ! Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…

dimanche 16 janvier 2022

Ils se sont fait plaisir !

Les innovations signalées au CES de Las Vegas
Édition 2022.
 
Le célèbre salon de l’électronique grand public organisé dans le Nevada a, cette année encore, présenté des inventions improbables, au potentiel commercial incertain.
Petit aperçu…
 
Malgré la pandémie et une édition plus compacte, le CES de Las Vegas n’a pas dérogé à sa réputation de foire aux innovations parfois des plus farfelues.
Il y avait certes dans les allées de vrais nouveaux outils de lutte contre le « Conard-virus », mais aussi des projets un peu plus décalés.
 
- Par exemple, une imprimante à tatouage éphémère
Il suffisait de voir la file d’attente devant le stand de la start-up coréenne pour comprendre l’engouement autour de la Prinker, une imprimante portable qui dessine sur la peau en quelques instants.
Récompensé par un Innovation Award, ce boîtier connecté à une application utilise de l’encre cosmétique pour imprimer sur la partie du corps que l’on souhaite un symbole, un personnage ou tout autre dessin issu de son imagination.
Le tatouage apparaît comme par magie et s’enlève dès le lendemain à la douche. Le modèle le plus abordable d’imprimante, le Prinker M, se vend à 200 dollars avec une cartouche permettant de produire un millier de tatouages.
 
- Une barmaid virtuelle : Cecilia AI prend les commandes et livre les boissons comme un distributeur à café.
Même attroupement autour d’une borne d’arcade d’un genre nouveau.
Sur le stand de la délégation israélienne, Cecilia AI prend les commandes de cocktails et interagit avec le client comme une vraie serveuse.
Il est évidemment possible de passer commande sur l’écran tactile, mais aussi, et surtout, à la voix.
L’avatar décrit les recettes utilisées, en attendant que la boisson se prépare.
Entre deux verres servis, elle simule même un petit nettoyage express du comptoir.
L’appareil qui ne prend jamais de pause vise une clientèle d’hôtel et de restaurant. Ses concepteurs promettent le rythme soutenu de 120 cocktails par heure, si Cecilia ne se montre pas trop bavarde.
 
- Une casquette contre la chute des cheveux : À chaque salon, sa solution miracle contre la calvitie !
La casquette Capillus Plus utilise de la lumière sous la forme de laser pour stimuler le follicule pileux, la cavité où le cheveu prend racine.
L’entreprise américaine a réussi à faire approuver son produit par la Food and Drug Administration, l’autorité de régulation.
Elle promet des résultats en deux à quatre mois, avec une utilisation régulière de ce couvre-chef.
Mais l’expérience, qui n’a pas vraiment pu être validée par des études scientifiques, coûte au moins 650 dollars pour le modèle de base.
 
- Une machine à masser : Le robot utilise ses bras articulés pour saisir des accessoires de massage et les deux grands bras mécaniques qui se déploient pour une séance de massage intensif.
L’entreprise californienne Massage Robotics mise beaucoup sur son automate pour remplacer les masseurs-kinésithérapeutes.
Pilotable à la voix, le robot suit les consignes du patient et modifie la pression exercée.
Plusieurs options de massage existent avec différents outils dont des roues qui viennent glisser sur le dos.
Réservé aux cabinets, l’appareil sera vendu cette année près de 300.000 dollars. Peu de chance qu’il soit un jour remboursé par la Sécurité sociale.
 
- Un WC qui analyse l’urine : Des capteurs analysent l’urine avec précision.
La santé connectée a fait une démonstration de force lors de cette 55ème édition et les capteurs se glissent partout.
L’abattant de toilettes de Olive Diagnostics veut remplacer les prélèvements d’urine, notamment pour personnes âgées atteintes d’une maladie à suivre au quotidien.
« Un système vraiment non invasif qui permet de surveiller en permanence » met en avant la société américaine.
Le dispositif détecte les globules rouges, les protéines et quantifie même la durée, la fréquence et l’intensité des urines.
Les résultats sont ensuite compilés dans une application accessible aux médecins.
 
- La micro machine à laver qui prend peu de place et lave quelques vêtements.
Une paire de chaussettes et deux sous-vêtements ou un body de bébé et une culotte… La NIX de la start-up chinoise Daily Nealy peut traiter une toute petite lessive dans son tambour miniature. Elle aura l’avantage non négligeable de nettoyer et de sécher la lessive et ne nécessite pas d’arrivée d’eau car elle dispose d’un petit réservoir indépendant.
Mais elle ne sait pas repasser…
Avec son design futuriste et sa petite taille, elle pourrait dépanner mais son prix, 350 dollars, peut être un frein évident à l’achat.
Idéal pour les « boîtes à chaussures » des appartements nippons.
 
- Chaque édition du CES a son « buzzword », qui, c’est sûr, va déferler sur le monde. Après les télés 3D ou la maison connectée, voici donc le métavers !
Ou plutôt le « bétavers » à ce stade.
Car dans la foulée de Mark Zuckerberg, qui rêve de passer des heures dans la matrice, tout le monde se positionne, sans vraiment parvenir à expliquer pourquoi. Principalement pour ne pas rater la fusée si elle décolle.
Samsung a ainsi dévoilé My House, une plateforme pour décorer sa maison virtuelle avec des gadgets de la marque sud-coréenne.
Peuplée d’avatars cartoon et colorés, l’expérience veut permettre « aux milléniaux et aux zoomers d’exprimer une identité différente de la réalité ».
Tellement nécessaire ?
 
- Le constructeur automobile Hyundai mise gros sur la robotique avec le rachat Boston Dynamics pour un milliard de dollars, aura présenté sa vision pour la « métamobilité ».
Celle d’un mouvement sans transition du réel au virtuel, par exemple pour suivre les futurs déplacements du robot-chien Spot dans des grottes sur Mars, via un partenariat avec la Nasa…
 
- Qui dit immersion, dit aussi sensations : De nombreux accessoires ambitionnent de nous laisser sentir et toucher le virtuel.
PebbleFeel, de chez Shiftall, est un harnais qui se porte sur le dos, et permet de ressentir le chaud et le froid.
OVR technology ajoute l’odorat à la réalité virtuelle, avec neuf cartouches olfactives recréant des dizaines de senteurs, comme du bois qui brûle ou un marshmallow rôti.
Les « Gauloisiens » d’Actronika vont lancer en mars, via Kickstarter, leur veste haptique Skinetic qui, avec ses 20 petits moteurs, promet de simuler l’impact de balles ou de gouttes de pluie !
Les Espagnols d’Owo, eux, reproduisent même l’intensité variable d’un câlin.
Reste encore à Meta (« Fesse-bouc »), Apple, Gogol et Microsoft et tous les autres à proposer des expériences sécurisées : Le harcèlement et les agressions sexuelles n’ont pas attendu pour conquérir cette nouvelle frontière.
 
- La chasse à Tesla est également ouverte : Toyota a annoncé que sa marque Lexus serait tout électrique d’ici 2035 dans le monde, et dès 2030 en Amérique du Nord. Qui dit mieux ?
Chrysler, qui prévoit de faire ses adieux au moteur à combustion en 2028 – un calendrier ambitieux avec son premier véhicule électrique seulement attendu pour 2025.
Le secteur aiguise les appétits chez tous les constructeurs et ailleurs : Sony prévoit de lancer sa filiale Sony Mobility au printemps afin de commercialiser, à une date non précisée, un SUV sept places basé sur son prototype Vision-S02.
Qui embarque évidemment une Playstation.
Tout cela en attendant de voir sur quoi planche Apple depuis des années.
 
Mais les voitures 100 % autonomes se font encore attendre.
- Ultra Cruise, se lance l’an prochain avec la Cadillac Celestiq, Chevrolet promet une assistance à la conduite capable de se passer d’un humain 95 % du temps, y compris en ville.
Une course qui fait les affaires du fabricant de puces Nvidia, qui a signé des partenariats avec Mercedes, Volvo, Audio et Hyundai.
Enfin, John Deere commercialisera fin 2022 un tracteur 100 % autonome, capable de labourer et moissonner tout seul, comme un grand !
Pour une nouvelle révolution agricole, 12.000 ans après celle du Néolithique.
 
- Le succès de Peloton pendant la pandémie donne également des idées à la concurrence. Le rameur de Hydrow et son écran de 22 pouces offrent des cours en direct ou enregistrés, et vous transportent sur le lac de Lucerne ou sur l’eau turquoise de Miami.
Avec sa balance connectée Body Scan et ses accessoires, les « Gauloisiens » de Withings promettent une véritable « station de santé connectée ».
Vendue à la fin de l’année à 299 euros, elle propose un électrocardiogramme bien plus précis que les montres, et ses électrodes permettent également de calculer avec précision la quantité de masses grasses corporelles.
Avec un lien sécurisé, il sera possible de partager ses données avec son médecin.
 
- Les humains n’ont pas le monopole de la santé. Le collier Catlog fait office de tracker d’activité pour chat !
Et ne fera sans doute que confirmer que minou est un gros fainéant qui dort 18 heures par jour.
Plus intéressant, la version canine d’Invoxia mesure le rythme cardiaque et respiratoire de votre canidé préféré pour, promet la start-up « Gauloisienne », détecter un problème avant qu’il ne soit trop tard.
À vérifier ce qu’en disent les vétérinaires, quand même.
 
- Par ailleurs, il faut reconnaître que la société qui a conçu les tunnels voulus par le patron de Tesla, a mis en place une expérimentation pour les journalistes : Pas vraiment convaincante.
On en parlait déjà en 2017 parmi les projets les plus fous voulus par Elon Musk.
Afin de désengorger le trafic, le milliardaire avait alors mis en avant celui des tunnels anti-bouchons construits par la société The Boring Company.
Le but ? Grâce, à un réseau de tunnels souterrains, que les automobilistes puissent les emprunter et poser leur voiture sur des plateformes automatiques munies de roues ou monter dans des petites navettes situées en surface.
Cinq ans après, The Boring Company était présent au CES de Las Vegas et voulait passer un test grandeur nature avec son nouveau réseau.
Sauf que tout ne s’est pas passé comme prévu : Et pour cause, de nombreux journalistes invités à emprunter ces tunnels dans des Tesla, conduites par des professionnels, se sont retrouvés… dans des bouchons !
Pas mal l’idée de Musk : Transporter les bouchons de surface dans des tunnels…
 
De nombreuses vidéos montrent les tunnels saturés au moment où les passagers doivent descendre du véhicule.
Pourtant, c’est ce que promet Musk : Se rendre d’un point à un autre, sans bouchons, en empruntant des plateformes et en ressortant avec son véhicule sans s’être pratiquement arrêté.
Dans les nombreux cas aperçus au CES de Las Vegas, l’attente a été créée par des passagers qui mettaient plus de temps que prévu à descendre du véhicule.
Mais aussi le manque de place sur les aires de stationnement aura ensuite congestionné le trafic.
Autre écueil, note Numerama, l’étroitesse des tunnels proposés par The Boring Company. Une des raisons aussi pour lesquelles seuls des chauffeurs professionnels conduisaient pour ce test…
En effet, la largeur du tunnel est à peine plus grande que la voiture, sans parler de la hauteur qui doit laisser au maximum un mètre au-dessus du toit.
Las Vegas souhaiterait pourtant étendre ce réseau de tunnels anti-bouchons. Nul doute qu’à moins de 10 km/h, et avec déjà autant de bouchons, les autorités devraient y réfléchir à deux fois…
 
- Une start-up « Gauloisienne » aura enfin présenté un masque qui ne laisse passer aucun virus, même pas le « Conard-virus ». Elle est lyonnaise et répond au doux nom d’Airxôm.
En pleine déferlante du variant « Ô-Mackron », elle a présenté un masque de protection respiratoire capable de tuer les virus SARS-CoV-2.
Il devrait être commercialisé dès le mois de mars, mais sera cher, 300 euros.
« Sur le Covid, on a des résultats spectaculaires : on le détruit par simple contact. » en dit le PDG d’Airxôm.
« Je ne sais pas combien de temps on va garder notre avantage, on fait de la veille sérieusement, mais on est les seuls à prétendre offrir une protection totale », explique-t-il, un peu inquiet quand même face à de potentiels concurrents qu’il aura croisé dans les allées…
« Le projet de ce masque a débuté avant le Covid-19 », assure-t-il. En fait, l’idée de ce masque a été lancée par son fiston. Soufrant de mucoviscidose, il cherchait une solution pour courir le monde sans avoir à se soucier de ses problèmes respiratoires, même dans des environnements urbains très pollués.
Après le décès anticipé du fiston en 2016, le père décide de reprendre le projet du masque avec le directeur général d’Airxôm.
La société, qui travaille sur la photocatalyse pour le traitement de l’air et la destruction des composés organiques volatils, s’est associée avec l’école d’ingénieurs INSA de Lyon.
But : réduire ce que qui s’appelle les « pertes de charges » et assembler des filtres tout en préservant la respirabilité.
À l’arrivée, le masque présenté par Airxôm au CES est bien plus encombrant qu’un classique masque de protection comme nous en portons tous. Il est plus lourd aussi : 130 grammes. Et son design a été effectué par une personne spécialisée dans la conception de masques pour l’aéronautique…
« Je ne peux pas en dire beaucoup sur la techno que l’on emploie, on est en cours de dépôt de brevet », insiste-t-il.
Reste que le masque Airxôm est alimenté par une batterie externe. Celle-ci dispense l’énergie pour allumer l’ampoule LED à l’intérieur du masque. L’ampoule émet des UV-A aux vertus décontaminantes déjà employées par les hôpitaux.
S’y ajoute un système de filtres gardé secret, mais aussi le fait que le masque soit étanche à 99,9 %. Entendez qu’une fois sur le museau, vous n’aurez aucune chance de respirer un air qui n’ait été totalement purifié.
« À l’origine, nous nous étions concentrés sur la pollution. Nous savions que nous avions des résultats favorables sur les virus et les bactéries, mais aujourd’hui, nous pouvons affirmer, test de laboratoires à l’appui, que nos résultats sont sans appel face aux virus ».
À 300 euros, le masque total d’Airxôm restera inaccessible pour la plupart.
À moins qu’il ne décroche une certification médicale, comme l’espèrent ses concepteurs, et qu’il soit ainsi partiellement remboursé…
 
La science-appliquée nous réservera toujours les meilleures surprises et les plus loufoques…
Il ne reste plus qu’à attendre le concours Lépine pour en voir d’autres.
C’est comme ça et ça méritait d’être signalé !
 
Bonne fin de week-end à toutes et à tous !
 
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