Tout le monde à bord !

Et tous embarqués dans la même galère…
 
On est assez loin, chez les « ex-gaullistes », de la campagne de 2017 derrière « Fifi-le-souteneur ». Là, « Pète-Cresse » fait feu de tout bois : Une armée mexicaine !
Ils sont tous là, sauf « Chat-Landon », le « Chi » et « Pasquale », parce qu’ils sont morts, « Bling-bling », pour cause de condamnations pénales qui néanmoins reste à la manœuvre dans l’arrière-boutique, et « Vil-Pain » parce qu’il est mal vu ! Et puis il manque aussi « Barre-oint ». Celui-là se réfugie ailleurs.

Formidable…
Il ne manque plus que « Menuet-Valse » et « Tagada-à-la-fraise-des-bois », mais ils ne sont pas du « même bord »…
 
Si tous les soutiens de la candidate sont bien représentés dans l’équipe (Patrick Stefanini y est directeur de campagne ; Geoffroy Didier, directeur de la communication ; Frédéric Lemoine directeur du projet ; « Brice-Boute-feux » conseiller spécial en charge des réformes institutionnelles ; « Ottoman-Naze-roue », porte-la-parole ; Alexandra Dublanche à la coordination des comités de soutiens et à la cellule riposte), les ex-équipes du congrès « LRD » intègrent le QG.
Avec un objectif affiché par « Valy » : Dépasser les écuries du passé et créer un collectif pour mener la campagne présidentielle, rien que ça !
Pas kon, sauf que…
 
Les « quatre mousquetaires » de « Valy », le surnom « amical » dont elle affuble ses ex-adversaires au Congrès, sont d’ailleurs tous nommés conseillers auprès de la candidate. « Chiotti », le co-finaliste, sera en charge des questions d’autorité (j’adore : Avec sa voix de crécelle, il va faire un tabac en contre-emploi), « la France et l’Europe dans le monde » pour « Michou-Barre-niée », « Xav’-Berre-trans » œuvrera sur « la République des Territoires », son leitmotiv ces derniers mois, et le « Travail & la santé » pour « Philou-Juvintus », lui qui aura chopé le « Conard-virus »… Bon démarrage, n’est-ce pas ?
Mais pas seulement : Les anciens soutiens des ex-candidats déchus sont eux aussi sont associés à la campagne, à l’instar de Vincent Chriqui (équipe « Berre-trans ») ou Vanessa Williot-Bertrand (épouse de « Xav’ »), d’Émilie Bonnivard ou Daniel « Face-quelle » (équipe « Michou »), d’Alexandra « Broccio-Font-impression » (équipe « Riton »), de « François Valet » (équipe « Juvintus »).
À leurs côtés, les présidents des groupes « LRD » au Sénat et à l’Assemblée nationale, « Pruneau-Re-Taille-eau » et « Damien Abba », s’occuperont respectivement de la préparation des 100 premiers jours, de l’éducation, la famille, la jeunesse et la République « solidaire ».
 
Autre arrivée dans l’équipe : Le vice-président du conseil régional « d’Île-de-Gauloisie », « Werhling » ex militant Vert, passé au MoDem, qui s’occupera de « l’urgence écologique », naturellement, avec « Jean Rote-nerf ». Façon de souligner que la candidate entend s’adresser à la droite et au centre, au-delà des « Républicains-démocrates ».
Même le patron des Centristes, « Hervé-Mord-Rein », proche de « Valy », devient d’ailleurs un de ses plus proches conseillers en charge des questions de croissance, d’innovation et de souveraineté économique.
Il ne manque plus que l’époux légitime de la candidate : « Marinella-tchi-tchi » a bien embauché sa sœur !
 
Mais outre les soutiens de la première heure et les ex-candidats, tous les ténors et barons « LRD » participeront à sa campagne. Une façon de ne pas reproduire l’erreur de « Fifi-le-souteneur ».
Ainsi « Gégé-L’Archer » et « Lolo-Veau-qui-est » seront en charge des comités des soutiens, « J-F.-Coopé » est nommé conseiller spécial pour la politique de la ville, de l’intégration et de l’assimilation. « Nardine-Mord-anneau » devient conseillère politique, comme Annie Genevard, également responsable du pôle élus.
« François-Xav’-Bel-ami », conseiller spécial de la candidate, coordonnera de son côté les relations avec le Parlement européen. Quant à Julien Aubert, il coordonnera la cellule riposte, composée de Robin Reda, Valérie Boyer, Valérie Debord ou encore « Jonas Haddada », tous désignés pour monter au front à la première alerte sur les réseaux : Bien défendue elle sera avec ce quatuor-là !
Avec à leurs côtés, Charles Prats, magistrat, connu pour ses travaux sur la fraude fiscale.
 
« Guimauve-L’arrivée », soutien de la candidate pendant le congrès et député de L’Yonne, « Francky-L’Ouvrier », maire de La Baule, sont nommés « conseillers politiques ». Tout comme la sénatrice des Yvelines, Sophie Primas, la sénatrice des Alpes-Maritimes Dominique « Est-trop-zy-Samassome », le sénateur des Hauts-de-Seine « Roger Kraboutchi », le maire du 16^ème arrondissement de « Paris-sur-la-plage », « Francis Snipper » ou encore « Michèle-Table-à-rot », députée des Alpes-Maritimes.
Quant au parti « Les Républicains-Démocrates » il aura une place de choix dans la campagne : Le patron du mouvement « Chrichri-Ya-cob » participe au conseil stratégique.
Et Aurélien Pradié, numéro 3 de « LRD », portera-la-parole, tout comme « Guilhem Crayon », président des jeunes « LRD ». Ou comme Agnès Evren à la tête, notamment, de l’influente fédération « LRD », de « Paris-sur-la-Seine ».
Ce qui fait beaucoup de monde à se bousculer pour être dans le sillage de la candidate avec pour espoir de finir « Sinistre » ou sous-secrétaire-d’État.
C’est beau comme un camion neuf, l’ambition !
 
La candidate du parti à l’élection présidentielle aura inauguré, mardi 4 janvier, son QG de campagne, dans le 17^ème arrondissement de « Paris-sur-la-plage ».
On ne m’a pas encore invité à visiter l’open space de 1.500 mètres carrés, baptisé avec humilité « La Fabrique », où battra le cœur de sa campagne, profitant de l’occasion pour présenter son équipe, sa « grande armée de conquête au service de la France ».
Ah oui ?
« La véritable campagne présidentielle commence aujourd’hui », a-t-elle affirmé alors. À moins de 100 jours du premier tour de l’élection présidentielle, la candidate a promis une campagne qui « ne ressemblera à aucune autre ».
Je veux bien la croire.
Elle souhaite afficher une image de leader responsable, a promis d’être « exemplaire » sur le respect des jauges et gestes barrières tout au long de ses trois mois de campagne : « Nous ferons une campagne d’hyper-proximité pour contrecarrer les contraintes sanitaires », a-t-elle fait valoir.
Une de mes « spécialités » chez le « Cousin Jean » (Tiberi).
 
Et de promettre que tous les « nominés » occuperont une place de choix dans sa campagne, celle de conseillers spéciaux, dans les domaines qui les connaissent et seront ses « ambassadeurs sur le terrain », a-t-elle affirmé.
Ce qu’il y a d’extraordinaire, c’est qu’elle s’est dotée d’une équipe de six « porte-la-parole ».
Et non, ce ne sera pas cacophonique !
Pas du tout.
Ils représentent « les nouveaux visages de la droite » : Le secrétaire général du parti et député du Lot, « Pradier », président des jeunes « LRD », « Crayon », on l’a déjà dit, mais aussi l’eurodéputée « Agnès Ervanne », la présidente de la région Pays de la Loire, Morançais, et les vice-présidents de l’Ile-de-France, « Floflo-Porte-lit » et « Ottoman-Naze-roue » (déjà cité).
Au total, aux côtés d’une quatorzaine de « conseillers politiques », il faut compter sur une trentaine d’orateurs régionaux nommés et plusieurs pôles de travail thématique (animation militante, outre-mer, etc.) sont déjà établis.
Cette campagne « ne ressemblera à aucune autre », aucun doute là-dessus.
 
Avec une pareille armée en campagne, si elle ne réussit pas à gagner ces élections, ce sera la faute à tout le monde !
Ou le retour de « la machine à perdre ».
Un peu comme « Ségololo » qui inversement n’aura été soutenu par aucun éléphant du « P.Soce » et à la différence de « Bling-bling » qui y aura été tout seul sûr du bilan de son propre quinquennat !
Personnellement, je m’inquiète : À part « Barre-niée » et « Mord-Rein », je n’en vois pas beaucoup devenir « Sinistre » de son premier gouvernement en cas de réussite.
Et encore « Mord-Rein », il n’est pas à sa place dans ce parti-là.
Ils ont tous des casseroles brinquebalantes aigües accrochées aux fesses.
Par exemple, s’imagine-t-on avec « Brice-Boute-feu » revenir à « l’intérieur & aux cultes ». Une fois, ça va. Deux fois, bonjour les dégâts, incapables qu’il a été à contenir les attaques dont a été victime son « pote de fac » (« Bling-bling ») !
Que vient faire « Coopé » dans cette galère, lui qui s’est retrouvé ostracisé après son passage à la tête du parti en plein tourmente ?
A-t-il encore une ambition nationale présentable ?
Franchement, de qui se moque-t-on ?
 
Bref, je suis déçu.
D’abord de ne pas avoir pu visiter les nouveaux locaux ;
Ensuite de ne pas avoir été sollicité pour donner un coup de patte ;
Enfin du manque d’ambition de la candidate : Bien à son image, à savoir refaire du « neuf » (une alternance) avec des morceaux épars d’une vaisselle cassée d’une époque révolue, du « vieux » quoi…
C’est loupé.
Il ne lui reste plus qu’à espérer quelques fautes de dernière heure de la part de « Jupiter » pour passer au second tour.
Parce que le premier, c’est quasiment acquis.
Très cyniquement, d’ailleurs.
En effet, il a été dit, puis démenti, puis confirmé que les Maires sollicités par « Zézé-Amour » pourraient lui apporter leur signature sans pourtant être exclus, au nom du débat et de la pluralité démocratique.
Diviser « l’extrême-droâte » pour ouvrir un passage à la droâte pendant que la « gôche » s’étrille, si ce n’est pas du cynisme, qu’est-ce donc ?
 
Il faut dire que ça arrange aussi « Jupiter » qui n’a pas du tout envie d’être de nouveau confronté à « Marinella-tchi-tchi » pour un match-retour de 2017.
D’ailleurs, vous aurez noté l’offensive du « Parisien-ex-libéré » aux mains d’un pote à « Bling-bling » (et antérieurement du « Chi ») qui vient appuyer le discours du « great-reset » avec un discours anti-antivax de « Jupiter ».
Mais ce n’est pas gagné : Si « Zézé-Amour » n’a pas ses 500 signatures, « Valy » va se faire éjecter de la compétition dès le premier tour.
Pour l’heure, elle est au coude-à-coude avec la fille du « menhir ».
Néanmoins, les logiciels de prévisions la donne présente au second tour à 76 % alors que « Jupiter » l’est à 100 %.
Ce n’était pas du tout le cas à la fin de l’été…
 
Et les sondages, à part un seul à la sortie du Congrès de « la droâte & du centre » la donne au mieux à 48 % contre 52 % pour « Jupiter » au second tour : Il lui suffirait de basculer 1 % des votants plus une voix pour le gagner.
Avec en plus une inconnue fabuleuse : Si on sait que 50 % des électeurs n’ont pas encore fait leur choix, ou qu’il peut changer, on ne sait pas combien se déplaceront.
Probablement pas loin de la moitié, voire un peu plus, si tout va bien et que le « Conard-virus » arrête de jouer avec nos élections.
Mais guère beaucoup plus.
 
Pourtant on prend date : Car « Jupiter » va voir son score se détériorer. Non pas en pourcentage, mais en nombre de bulletin. Il avait recueilli 8.656.346 voix au premier tour en 2017, 20.743.128 au second sur 35.467.327 de participants, à comparer aux 47.582.183 d’inscrit à jour de leurs impôts…
Or, il semble déjà que 4,5 millions de personnes ne savent pas s’ils sont inscrits sur les listes et ne veulent même pas le savoir, ce qui fait beaucoup. Si un quart des autres (ou un tiers) n’ira pas voter (surtout si c’est « Valy » qui est qualifiée pour un second tour : Pas de risque à ne pas faire un « front du refus » et aucun intérêt de participer à un « non choix » pour un bon tiers de l’électorat), ce qui est probable, le scrutin se jouera sur un peu plus de 32 millions de bulletins. Moins qu’en 2017. L’élection est gagnée pour celui (ou celle) qui passe la barre des 5 millions d’électeurs et au second tour pour celui qui fera plus de 16 millions de vote en sa faveur.
Moins qu’il y a 5 ans : CQFD.
 
Personnellement, je serai un « politique », j’irai plutôt poser mes ambitions autour de la députation de juin. Certes, il y aura comme d’habitude une « dynamique » issue du scrutin présidentiel donnant un avantage au vainqueur.
Toutefois, c’est là que se joue l’avenir du pays. Imaginez que « Marinella-tchi-tchi » gagne enfin ce scrutin, elle restera dans l’incapacité de gouverner comme elle l’entend, devant « cohabiter » avec un « front du refus » plus ou moins large.
Si c’est « Valy », elle aura une majorité, même rétrécie.
En revanche, si c’est « Jupiter », il sera temps de passer à la phase d’emmerder l’emmerdeur en refoulant ses « députacrouilles » à lui…
Même s’il se démerdera pour faire semblant d’être encore le « maître des horloges » avec sa « maison commune ».
Ils sont d’ailleurs nombreux à ne pas vouloir y retourner et quelques-uns s’y voient bien à leur place durant 5 ans, jusque dans les ministères : Il paraît que la paye est bonne et qu’il y a du homard à la cantine !
 
Ces élections sont déjà « jouées » pour leur première phase. En revanche, la phase décisive (les législatives) n’est pas encore jouée et c’est là que je mettrai « le paquet ».
Mais comme je ne suis pas « politique », ils ne feront bien que ce qu’ils voudront faire, une fois de plus.