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Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » ! Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance ! Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite ! En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle ! Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…

dimanche 9 janvier 2022

2022, ce qui est déjà prévu !

Astronomie et astronautique de l’année.
 
L’année 2022 s’annonce chargée en activité aérospatiale, mais les évènements astronomiques ne manqueront pas non plus.
 
L’année s’est ouverte avec une pluie d’étoiles filantes : Entre le 1er et le 5 janvier 2022, les observateurs les plus zélés ont pu admirer la pluie de météores dite des Quadrantides, avec une soixantaine de bolides fendant l’atmosphère par heure et en moyenne.
Les Êta Aquarides, se déroulant les 6 et 7 mai 2022 et seront observables dans l’hémisphère Nord et auront une intensité similaire aux Quadrantides, avec des pics culminant à une soixantaine de chutes par heure.
Deux autres pluies de météorites majeures seront visibles : Les Perséides, dans les nuits du 12 et 13 août, ainsi que les Géminides, le 13 et 14 décembre, dont le pic d’activité pourrait atteindre 120 chutes par heure !
 
Le 30 avril, une éclipse solaire partielle obscurcira le ciel d’Argentine. Quelques semaines plus tard, le 16 mai, les astronomes de l’hémisphère Nord assisteront à une éclipse totale de Lune. Elle sera visible dans la partie la plus occidentale de l’Europe et durera 1 heure 24’.
Espérons que la météo soit au rendez-vous…
Une seconde éclipse partielle de Soleil se produira le 25 octobre depuis le centre de la Russie : Notre étoile s’assombrira alors sur 80 % de sa surface.
Ce ne sera pas l’éclipse du siècle, mais avec de bonnes conditions météorologiques et le matériel adéquat, mes compatriotes de métropole pourraient assister au cours de l’automne à ce passage de la Lune devant le Soleil.
Pour voir une éclipse totale en Europe, il faudra aller en Espagne ou au Portugal le 12 août 2026 : On a le temps de s’y préparer…
Quant à la Lune, elle passera de nouveau dans l’ombre de la Terre le 8 novembre. Malheureusement, cette seconde éclipse totale de Lune ne sera pas visible en Europe, mais exclusivement à l’Est du continent asiatique, en Océanie et à l’Ouest de l’Amérique. 
 
De janvier à décembre, plusieurs planètes du Système solaire se retrouveront en « opposition ». L’opposition est la période optimale d’observation d’une planète, lorsque la Terre se trouve précisément dans un alignement entre ladite planète et le Soleil.
Ainsi, quand l’étoile se couche à l’Ouest, la planète se lève à l’Est.
Si Saturne est observable tout au long de l’été durant la nuit, son opposition aura lieu le 14 août 2022. Celle de la géante Jupiter, discernable à l’œil nu dans le ciel nocturne, prendra place le 26 septembre.
La Planète rouge, Mars, atteindra son opposition le 8 décembre.
 
Plus ténue et plus difficile à voir sans équipement adapté, la géante bleue Neptune sera visible le 16 septembre dans des conditions idéales.
Uranus, dont la distance élevée (2,3 milliards de kilomètres) rend la recherche complexe pour un amateur, sera à son opposition le 9 novembre.
 
Le programme astronomique de l’année 2022 promet donc de belles nuits d’observation du cosmos aux amateurs et professionnels, en complément des missions d’exploration spatiale menées par les agences spatiales du monde entier au cours des 12 prochains mois.
 
Ainsi 2022 ne sera pas en reste avec le programme lunaire de la Nasa et les fusées parmi les plus imposantes jamais construites devraient défrayer la chronique.
Sans oublier les premiers résultats du JWST, qui s’est envolé le 25 décembre dernier, attendus dans le courant de l’été.
Un calendrier pour s’y retrouver ?
 
Le 31 janvier, l’atterrisseur Nova-C, sera lancé sur une fusée SpaceX Falcon 9 vers la Lune. L’objectif de la mission Intuitive Machines 1 (IM-1) est d’installer un alunisseur, le Nova-C, dans la région de Vallis Schroteri sur la Lune. Il sera lancé dans l’espace à bord par une fusée Falcon 9 dans le cadre du programme Artemis.
Nova-C transportera cinq charges utiles de la NASA et une cargaison commerciale.
Parmi le chargement se trouvera notamment le Polar Resources Ice-Mining Experiment-1 (Prime-1). Cette foreuse lunaire réalisera la toute première démonstration de recherche et d’extraction de ressources sur la Lune.
 
Le 21 février 2022, la mission Axiom Ax-1 sera la première mission entièrement privée de l’histoire de l’ISS.
Il s’agira du premier des nombreux vols SpaceX Crew Dragon qu’Axiom a achetés à SpaceX lancé en direction de l’ISS. Les quatre personnes qui feront partie du voyage sont le vice-président (et ancien astronaute) de Axiom Michael López-Alegría, Larry Connor, Mark Pathy et Eytan Stibbe.
Les activités de l’équipage se dirigeront sur la science, l’éducation et la sensibilisation, avec environ 25 expériences menées à bord de l’ISS.
Les données critiques provenant d’études sur la recherche humaine, les sciences physiques et de la vie, les démonstrations technologiques et l’observation de la Terre élargiront l’applicabilité de la recherche en microgravité à de nouveaux secteurs.
Axiom devrait lancer une deuxième mission dans le courant de l’automne 2022.
Ax-2 aura pour commandant de la mission l’astronaute de la NASA Peggy Whitson.
Bien qu’elle soit à la retraite, celle-ci est particulièrement expérimentée et totalise 665 jours dans l’espace et 10 sorties extravéhiculaires. 
 
28 février (au plus tôt), Starship sera mis en orbite : On l’a vu voler plusieurs fois l’an dernier, l’espace de quelques minutes, à 10.000 m d’altitude et s’écraser, le plus souvent, à l’atterrissage.
Cette année, le lanceur Starship de SpaceX devrait exécuter son premier test en orbite autour de la Terre. Cette fois-ci et pour la première fois, le vaisseau sera lancé via le propulseur Super Heavy, haut de 69 m.
Plusieurs autres essais seront nécessaires pour atteindre les 100 km d’altitude, préalables au lancement futur de satellites.
Starship, que la société d’Elon Musk destine à Mars et d’autres lointains objectifs, a également été sélectionné par la Nasa pour de prochains alunissages, dans le cadre de son programme Artémis.
 
Le 12 mars (au plus tôt), c’est le coup d’envoi du programme lunaire Artemis.
Dans les prochaines semaines, on devrait assister au vol inaugural du SLS, le Space Launch System, un lanceur super-lourd de 98 m développé depuis plus de dix ans par la Nasa.
S’il se destine aux futurs vols habités sur la Lune, cette première mission sera sans équipage. Elle consiste à valider le fonctionnement du vaisseau spatial Orion qui sera, pour l’occasion, placé en orbite autour du satellite de la Terre.
Deux fenêtres de tir sont prévues, pour l’instant : Entre le 12 et le 27 mars et entre le 8 et le 23 avril.
Des tests sont encore en cours, à l’issue desquels la Nasa pourra affiner la date de lancement.
Quatre humains seront ensuite envoyés autour de la Lune au cours d’une deuxième mission, Artemis 2, prévue en 2024.
Puis ce sera Artemis 3, en 2025 : Un homme, et pour la première fois une femme, fouleront le sol lunaire.
 
Le 15 avril ce sera le quatrième vol de rotation de l’équipage du vaisseau spatial Crew Dragon vers la Station spatiale internationale. Trois astronautes de la NASA et un astronaute de l’ESA ont été affectés à la mission qui durera 6 mois.
Côté européen, il s’agira de l’Italienne Samantha Cristoforetti, qui représente l’Agence spatiale européenne.
 
En mai ce sera l’essai déterminant pour le vaisseau Starliner. En 2019, elle n’était pas parvenue à atteindre l’ISS.
Boeing tentera à nouveau d’amarrer son vaisseau spatial Starliner, développé pour le compte de la Nasa, à la station.
Si le lancement, plusieurs fois différé, n’est pas reporté à nouveau et est couronné de succès, un module Boeing pourra transporter dès cette année trois astronautes vers l’ISS.
Boeing deviendrait ainsi la seconde société privée, après SpaceX, à réaliser ce type de voyage.
 
En juin, décollage de JUICE, la grande mission de l’Europe. JUICE (JUpiter ICy moons Explorer) est une mission de l’ESA et appuyée par la NASA pour étudier 3 lunes glacées de Jupiter : Ganymède, Europa et Callisto. C’est la première mission de catégorie L (grande mission) retenue dans le cadre du programme Vision cosmique 2015-2025 de l’ESA.
Ces lunes glacées pourraient abriter des océans sous leur surface gelée, composant essentiel à l’apparition de la vie.
La sonde sera lancée depuis le port spatial de l’Europe à Kourou (Guyane Gauloisienne) par une Ariane 5, et atteindra Jupiter en 2029. Elle devrait passer au moins trois ans à procéder à des observations détaillées et se concentrera sur la recherche de traces de vie.
 
Au troisième trimestre 2022 est programmé le vol inaugural d’Ariane 6. L’étage principal et l’étage supérieur du premier exemplaire de la fusée Ariane 6 sont actuellement en route pour Kourou.
En fonction des tests qui seront réalisés en amont, le vol inaugural du nouveau lanceur d’Arianespace devrait avoir lieu dans le courant du deuxième semestre 2022.
Ce lanceur existera en deux versions : Ariane 62 dotée de deux moteurs et Ariane 64 qui en comporte quatre.
 
En juillet les Russes seront de retour sur la Lune. La dernière fois qu’un engin soviétique s’est posé sur la Lune, c’était le 14 août 1976. Depuis, l’URSS a disparu, mais c’est dans le prolongement du programme Luna que la Russie fera décoller Luna 25, atterrisseur bardé d’une trentaine de kilos d’instruments.
Direction le pôle Sud du satellite de la Terre, afin d’en étudier notamment la très fine atmosphère.
D’abord prévu en 2019, le lancement a été plusieurs fois reporté.
 
Le 1er Août, la sonde spatiale Psyché va rendre visite à un astéroïde de fer.
C’est la quatorzième mission spatiale du programme Discovery de la NASA.
L’objectif est d’étudier l’astéroïde Psyché, l’un des dix corps les plus massifs de la ceinture principale, mais aussi l’un des plus étranges : Sa composition est essentiellement métallique et serait potentiellement le reste du noyau d’une ancienne planète.
La sonde spatiale devrait mieux identifier les caractéristiques de cet astéroïde, et dévoiler de nouvelles données sur le processus de formation des noyaux des planètes. Le vaisseau atteindra sa cible en 2026. La mission scientifique s’annonce prometteuse. 
 
Au quatrième trimestre devrait avoir lieu le premier vol de New Glenn de Blue Origin.
L’an dernier, Jeff Bezos était lui-même parti aux portes de l’espace pour inaugurer son service de tourisme spatial. Si le calendrier actuel de Blue Origin est maintenu, cette société qu’il a créée en 2000 fera décoller pour la première fois son lanceur super-lourd New Glenn, une fusée de plus de 80 m qui tient son nom d’un astronaute de la Nasa, John Glenn.
Comme le Falcon Heavy de SpaceX, son premier étage sera réutilisable.
 
En septembre un robot européen partira pour Mars ! Si le lancement, prévu initialement en 2018, n’est pas différé à nouveau, nous devrions assister cette année au départ vers la planète rouge du robot de la mission ExoMars, menée conjointement par l’Agence spatiale européenne (ESA) et l’agence russe Roscosmos.
Il porte le nom de Rosalind Franklin, la chercheuse qui a déterminé la structure de l’ADN mais dont la découverte a été éclipsée par les travaux de trois autres scientifiques, lesquels ont, contrairement à elle, obtenu le prix Nobel.
 
Le 20 septembre, la mission ExoMars 2022 démarre. Un rover européen fait partie de la mission 2022 du programme. Les deux autres robots qui explorent actuellement la planète rouge, Curiosity et Insight, seront donc rejoints par un nouveau confrère. La mission russo-européenne ExoMars va envoyer un rover qui sera capable de forer le sol martien jusqu’à deux mètres de profondeur.
Il sera le premier « à combiner la capacité de se déplacer à la surface et d’étudier Mars en profondeur » affirme l’ESA.
Sa mission est de prélever des échantillons du sol et de les analyser grâce à des instruments de dernières générations.
Le Rover devrait atterrir sur Mars prévu en juin 2023.
 
Fin 2022, c’est l’ouverture de la fenêtre de lancement du télescope spatial Euclid
Le télescope spatial Euclid devra étudier la matière noire de l’Univers.
Comment l’Univers est-il né ? Pourquoi s’étend-il à un rythme accéléré au lieu de ralentir ? Ce sont ces questions auxquelles Euclid, le télescope spatial conçu par l’ESA, devra répondre.
Pour y arriver, le vaisseau devra étudier l’univers sombre, c’est-à-dire la nature de la matière noire et de l’énergie noire. 
Euclid, composé d’un télescope de 1,2 m de diamètre et de deux instruments scientifiques, va imager des milliards de galaxies avec une précision sans pareil, à une distance de dix milliards d’années-lumière.
Il sera lancé sur une fusée Soyouz depuis le port spatial européen de Kourou.
Le vaisseau rejoindra ensuite l’orbite de James Webb, au point Lagrange L2 situé à 1,5 million de kilomètres de la Terre.
 
Le lancement du télescope James Webb, justement (dont le bouclier s’est correctement déployé), a clos une année 2021 bien remplie en termes d’évènements spatiaux.
L’ultime mission de Thomas Pesquet au sein de l’ISS, l’envolée des vols spatiaux touristiques ou encore la collecte du premier échantillon jamais extrait sur Mars, tous ces épisodes ont rythmé l’actualité spatiale de 2021 ce qui reste assez extraordinaire.
Et l’année 2022 s’annonce tout aussi intéressante…
 
Bonne fin de week-end à toutes et tous !
 
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