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Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » ! Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance ! Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite ! En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle ! Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…

lundi 20 septembre 2021

Mes « cousins-natio » ont refait parler d’eux…

Démonstration de force du FLNC
 
C’était juste à la fin du mois d’août. Dans une quiétude tranquille, la saison touristique globalement sauvée pour les autochtones : Ceux-là respirent.
Ils pourront faire la saison creuse sans trop de dégâts…
L’Union des Combattants et le 22-Octobre ont rendu publique une déclaration commune en profitent pour rappeler qu’ils existent encore.
Et c’est l’occasion de faire un bilan mitigé et sans concession des Territoriales et de la position hégémonique de Gilles Simeoni.
Mais sans oublier, dans leur apparition nocturne, de viser « l’État-colonial ».
 
L’image est inédite. Elle montre une soixantaine de clandestins lourdement armés (il y avait  tout le monde) et rassemblés dans la nuit quelle que part en « Corsica-Bella-Tchi-Tchi ».
Ils sont militants issus de « l’Union des Combattants » et du « 22-octobre », deux mouvements qui ont longtemps suivi des chemins parallèles.
Et pourtant, ils restent concurrents sur le terrain et ont longtemps été en guerre l’un contre l’autre, héritiers du « Canal Historique » et du « Canal habituel ».
On la doit à une promesse faite par ces mêmes groupes dans un communiqué laconique, rendu public le 2 juin dernier au cœur de la campagne électorale d’alors (on s’en était fait l’écho) : Celle de livrer à l’issue des Territoriales une analyse du scrutin qui, depuis, a vu la victoire de la liste de Femu (Faisons-le) conduite par Gilles Simeoni, sans aucun appoint cette fois-là, des autres « forces » nationalistes.
Sauf que cette déclaration commune, lue derrière une tribune qui rappelle les conférences de presse d’un passé finalement pas si lointain (Tralonca), s’est faite cette fois sans témoin : La presse n’avait pas été convoquée et les pandores n’ont pas pu relever les plaques d’immatriculation des véhicules se rendant à ce RDV.
 
Un texte assez long, de cinq feuillets, signé par les devises des deux mouvements, « A ragione hè a nostra forza » (La raison est notre force) pour le « 22-octobre » et « À populu fattu bisognu à marchjà » (Le peuple a vraiment besoin d’avancer) caractéristique de « l’Union des combattants », ainsi qu'une vidéo à la voix maquillée, sont ainsi parvenus à la rédaction de Corse-Matin.
Ces deux formations livrent une analyse « sans concession » (d’après les commentateurs) de l’élection de juin, marquée par la fin de l’alliance « Pè a Corsica » qui a porté à deux reprises les forces nationalistes au pouvoir territorial en 2014 puis en 2017 : « La gestion de cette nouvelle assemblée sera celle de Gilles Simeoni. »
Forcément : Son mouvement a fait le plein tout seul…
 
Et faisant le constat d’une situation bloquée avec « Paris-sur-la-plage », ils annoncent même la suite de la « Lutte de Libération Nationale » (LLN) par le FLNC, lutte marquée en 2014 et 2016 par le dépôt des armes de « l’UC » et l’amorce d'un processus similaire de démilitarisation par le « 22-Octobre » : « À l’État français, nous disons clairement que si sa politique de mépris perdure, nous reprendrons définitivement, avec probablement plus de détermination encore que par le passé, les chemins de la nuit combattante que nous connaissons si bien. »
Nous voilà prévenus : Un Corse, c’est fier.
Et ça ne supporte ni le mépris ni l’humiliation…
 
Ce rassemblement s’est donc déroulé dans la nuit du 31 août au 1er septembre, alors qu’une tentative d’attentats à l’explosif visait trois bungalows près de la plage de Capo di Feno (à l’Ouest d’Ajacciu et au Nord des îles Sanguinaires), action restée sans revendication, un endroit couvert de maquis.
Le texte introduit par les citations de deux ministres des gouvernements « Menuet-Valse » et de « Casse-Tête » à six années de distance : « Mary-lise-La-branchue » et « Jacques-line-Gourre-haut », avant de revenir sur les résultats des Territoriales, avec ce constat : « Près de 68 % des suffrages démontrent que le bulletin de vote estampillé ‘‘nationaliste’’ n’effraie plus l'électorat…
Le bilan qui était annoncé par l’opposition comme fortement critiquable n’a pas fait le moindre obstacle à la progression des idées nées du Mouvement National ».
Rappelons que l’abstention dans l’Île-de-Beauté aura été une des plus faibles de la « Gauloisie-électorale » lors de ce dernier scrutin…
57 % au premier tour, presque 59 % au second.
 
Il dresse ensuite l’inventaire des performances nationalistes : « Le plébiscite de l’électorat pour le président de l’Exécutif », en premier lieu.
« Sa vision moderne et ambitieuse, sa droiture morale reconnue et son charisme personnel en font un leader incontournable que la Droite et les scories du Clan n’ont pu ébranler ».
(18 élus pour « Faisons la Corse »)
Le PNC (Partitu di a Nazione Corsa) 10 élus, ensuite, qui « fidèle à sa stratégie d’ouverture, pour sa première participation en solo, réalise un excellent premier tour », puis « fidèle à sa philosophie de rassembleur, permet le rattrapage de Corsica Libera au second » (13 élus), relevant au passage l’ancrage politique « encore très fort » de ce dernier.
Le résultat est ainsi jugé « remarquable » pour le rassemblement « Core in Fronte » enfin, qui entre à l’Assemblée par « la grande porte » grâce à un « programme sans ambiguïté sur ses convictions indépendantistes et sociales ».
La première lecture du scrutin par le FLNC est ainsi claire : « Les Corses veulent les nationalistes au pouvoir… Le mouvement indépendantiste représente 15 % des Corses, la Gauche est atomisée et la droite dans les cordes ».
Quant aux « Jupitériens » même pas cités, ils auront fait 6 sièges, à égalité avec les « Républicains-démocrates ».
La « Gôche » « soce-stalinienne » aura disparu de l’ATC…
 
Mais à la deuxième lecture, le regard est « plus mitigé ».
Les deux groupes clandestins reviennent en effet sur « l’hégémonie choisie par la liste de Gilles Simeoni » et qui « laisse présager d’une gouvernance sans partage ».
Le message regrette d’ailleurs la volonté affichée par le président de l’Exécutif dans sa présentation et ses remerciements « d’ostraciser le PNC et Corsica Libera », et le peu de contacts entretenus avec « Core in Fronte » depuis l’arrivée des nationalistes au pouvoir.
Il faut dire que Gilles avait offert à ses concurrents de participer à un vaste rassemblement d’élus entre les deux tours.
Aucun n’aura répondu à son invitation.
Alors, logique avec lui-même, il les a laissé sur le bord de la route au moment de constituer son « gouvernement »…
 
« À l’État français, nous disons clairement que si sa politique de mépris perdure, nous reprendrons définitivement, avec probablement plus de détermination encore que par le passé, les chemins de la nuit combattante que nous connaissons si bien. » Car la coalition de 2017 avait été bâtie pour tenir 10 ans.
Elle n'a pas survécu à un second mandat.
Et le FLNC s'inquiète maintenant de la nature profonde du vote exprimé en juin, de l’adhésion « subite » à la « cause nationale » de maires et de l’électorat de communes jusque-là tenues historiquement par « des votes clanistes Les Républicains ou PRG », mais qui ont cependant opéré ce qu’il nomme « virage à 180° vers le nationalisme ‘‘moderne’’ ».
 
Le mouvement clandestin pose alors la question : « Qui vote pour quoi aujourd’hui en Corse dans une élection territoriale qui est le marqueur le plus important des idées nationalistes ? ».
Et aborde même un débat qui a fugacement traversé la campagne, sur la possible victoire électorale d’une forme de « post-nationalisme » : « Nous pensons pour notre part que nous sommes face à l’avènement d’un nouveau Clan qui a utilisé tous les ressorts de ses prédécesseurs pour se faire élire. Et il y est parvenu, en édulcorant au possible son discours ».
Forcément : Les chiens ne font pas de chat et on reste « en Corse » et « entre Corses » sur cette île de mes ancêtres marquée par la vie « claniste » !
 
La mise à l’écart des indépendantistes en a été l’un des signaux, selon le FLNC. Qui poursuit : « Nous pensons que les ambitions de la LLN (lutte de libération nationale) sont aujourd’hui jetées aux oubliettes de l’histoire et qu’elles ont été sacrifiées sur l’autel de la recherche d’'une exclusive victoire électorale…
Avec pour seule ambition d’être le reflet fidèle de cette soi-disant nouvelle Corse, faite de clanistes en mal de repères et de nouveaux arrivants séduits par la dialectique de paix de nouveaux élus ».
Diagnostic sévère…
Mais pas totalement faux.
Il n’empêche, rien ne démontre que le scrutin aurait été pollué par des manœuvres « clanistes », loin de là si j’en crois mes « propres cousins » qui sont allés voter.
Même s’il est vrai que de génération en génération, on retrouve toujours les mêmes familles restées « aux affaires »…
 
Les deux mouvements clandestins en tirent la conclusion qu’ils ont suffisamment sacrifié à la trêve de la lutte armée, quand « les élus de la Corse se sont gargarisés d’avoir apporté la paix alors que l’apaisement de ces dernières années est exclusivement du fait du FLNC ».
« La disparition des ambitions historiques de la LLN s’accompagnant de la disparition du peuple corse » il est donc impératif de ne pas se laisser faire.
Ainsi, ils relèvent une forme d’impasse démocratique dans la relation avec « Paris-sur-la-Seine » : « 35 %, puis 57 % puis 68 % ne changeront rien. Absolument rien.
Pendant les six années qui viennent de passer, au lieu de tenir compte de l’évolution politique de la Corse à la simple lecture des résultats électoraux, l’État français a affiché son aveuglement et sa surdité politique. »
La suite est donc une mise en garde explicite : « Considérer notre discrétion sur le terrain politico-militaire comme un signe d’abandon de nos valeurs a fait commettre (à) l’État et aux nouveaux élus une erreur politique majeure.
Le FLNC n’a pas vocation à abandonner la Lutte alors même qu’aucun des objectifs pour lesquels il a été créé n’ont été atteints ».
Cela sonne comme un appel aux troupes, peut-être ensommeillées, et apporte de premières réponses aux critiques qui pourraient poindre.
La lutte « politico-militaire » dans une Europe qui l’a largement abandonnée, ne serait ainsi « jamais obsolète si la défaite est signe de disparition d’un peuple » en conclue la déclaration commune.
 
Le FLNC en appelle donc aux « anciens combattants de la lutte, qui pratiquent la critique facile de la clandestinité », à ceux « jeunes et moins jeunes, qui utilisent avec ‘‘légèreté’’ les 4 lettres du FLNC…
Leur place est à nos côtés ».
Un appel au ressaisissement des anciens militants de la lutte devenus pacifistes, à ceux enfin « qui rappelleront à loisir que nous risquons le retour à la répression avec son lot de malheurs…
Comme toujours depuis 50 ans, c’est nous qui risquons la prison.
Ils peuvent dormir tranquilles ».
 
Après celles adressées à l’État, les mises en garde se font insulaires au final, sur des terrains de lutte plus rituels encore.
Aux promoteurs, aux constructeurs de « fortunes rapides », aux bâtisseurs de logements pour « les nouveaux corses (…) nous ne voulons pas de leur économie de rente destructrice et vectrice de la colonisation de peuplement » (le « grand remplacement…), rappelle ainsi le texte.
Sur la banalisation du trafic de drogue dans l’île, les liens jugés très inquiétants « entre le monde économique, le monde politique, certains éléments du Mouvement National et la voyoucratie corse », le message se fait plus pressant encore : « Nos organisations seront lucides et vigilantes sur les dérives possibles de ce système mafieux si cela venait à impacter nos militants.
Nous saurions réagir, comme nous l’avons fait par le passé ».
Message d’auto-défense et non pas « Droga Fora » !
Rappelons au passage que 55 % des logements en « Corsica-Bella-Tchi-Tchi » sont répertoriés comme étant des « résidences secondaires » ou « saisonnières ».
Dont mon « cruttiu ».
 
L’État étant censé savoir à quoi s’en tenir désormais, le FLNC ne se montre pas davantage conciliant avec les politiques dans l’Île, singulièrement et paradoxalement avec ceux de la majorité territoriale autour de Gilles Simeoni : « À nos élus qui pensent être tranquillement assis dans le confort d’une élection ‘‘écrasante’’ nous disons que nous attendons d’eux un engagement et une attitude plus conformes aux sacrifices qui les ont portés à la place où ils sont ».
Mais, au terme de leur démonstration de force, c’est aux nouveaux arrivants en Corse, « d’hier, d’aujourd'hui et peut-être de demain » que les clandestins réservent la dernière salve dans leur déclaration commune : « Cette terre n’est pas la vôtre. Et plus particulièrement aux français qui pensent être chez eux sur la terre de Corse. Notre pays n’est pas encore le vôtre. Votre pays ne sera jamais le nôtre. A Francia Fora ».
 
Des territoriales, c’est ainsi l’apaisement de la société corse qui en sort un peu plus écorné en disent les commentateurs.
Dans la réalité, ce discours donne l’impression que vu ce qui a déjà été payé en efforts et travers par les clandestins pour faire vivre l’idée de la « Nation Corse » héritée de l’Histoire, ils se sentent lésés.
Voire cocus.
Même pas reconnus à leur « juste valeur ».
L’avenir nous dira si ce n’est qu’un retour de vieilles casseroles dépassées par le cours de l’Histoire, un baroud d’honneur, ou si c’est un renouveau véritable de l’action clandestine, vers un renouveau nationaliste accompli.
Après tout, malgré tout et les « natio-clandés » après 46 ans - on venait de commémorer le 22 août l’anniversaire des événements d’Aléria - d’actions violentes, beaucoup de choses ont été faites, même s’il reste encore beaucoup à faire.
 
Tout cela est à mettre en parallèle avec les thèmes actuels de la pré-campagne électorale de 2022. Où on y parle d’intégration, d’assimilation et jusque dans les prénoms.
(L’hérésie des gens qui ne savent pas la loi…)
Quand par ailleurs le 101ème département de « Gauloisie-impériale » est confronté à des problèmes quasi-insurmontables de migration suite au « vote démocratique » d’il y a quelques années sur la sécession des Comores… et qu’après deux référendums la Nouvelle-Calédonie ne s’est toujours pas décidée à couper le cordon ombilical avec la métropole…
Je trouve cela épuisant, décalé, déconnecté, d’un autre monde.
Mais je ne suis qu’un vieux kon pour penser encore qu’il y a mieux à faire…

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