Nous aurons l’embarras du choix en avril prochain
États des lieux à sept mois du scrutin :
1 - Naturellement, le président sortant, qui avait
conquis l’Élysée en 2017 sera sur une ligne « et de droite, et de gauche », même
s’il n’a toujours pas annoncé s’il briguerait un second mandat.
Interrogé en décembre 2020 par le média en ligne Brut, « Jupiter » avait affirmé qu’il « n’excluait rien », y compris d’être en situation de ne pas se présenter. « Ça viendra, si ça doit venir, au moment voulu », avait-il déclaré.
Mais son tour de Gauloisie initié en mai 2021 à la sortie du confinement est vu comme une première étape notable de sa future campagne et la seconde partie de son allocution télévisée du 12 juillet ressemblait à un discours de précampagne.
Avant lui, « Bling-bling » avait attendu le 15 février 2012 pour officialiser sa candidature à sa réélection.
Quant à « Tagada-à-la-fraise-des-bois », il avait préféré jeter l’éponge cinq mois avant le scrutin d’avril 2017, devenant ainsi le premier président de la Vème République allant au terme de son mandat à renoncer à briguer sa propre succession.
À l’extrême-droâte
2 - « Marinella-tchi-tchi » s’est lancée
dans la course dès janvier 2020, soit plus de deux ans avant le scrutin.
La candidate du « Air-Haine », qui avait obtenu 33,9 % des voix au second tour en 2017 face à « Jupiter », se prépare pour le match retour face au chef de l’État, en arrondissant son programme et poursuivant sa stratégie de dédiabolisation.
Mais le revers cinglant de ses candidats régionales et départementales a semé le doute sur sa capacité à faire voler en éclat le plafond de verre.
3 - « Nico-las-Dupont-Gnan-gnan », sur le
créneau national-souverainiste, il s’est aussi jeté à l’eau en septembre 2020.
L’ancien allié de « Marinella-tchi-tchi » au second tour de la présidentielle en 2017 refuse, cette fois, toute alliance avec le parti d'extrême droâte.
Celui-là va disparaître mais pas tant qu’il reste utile à la « Jupitérie » pour affaiblir « Marinella-tchi-tchi ».
4 - « Floflo-Phil-Hypo », président des
Patriotes, parti qu’il a fondé après avoir claqué la porte du « F-Haine »,
a annoncé sa candidature le 14 juillet.
L’ex-bras droit de « Marinella-tchi-tchi », isolé sur la scène politique ces dernières années, tente depuis plusieurs semaines un retour au premier plan en s’affichant en première ligne dans le mouvement de contestation du pass sanitaire.
À lui, pas bien sûr qu’on lui fournisse sur un plateau les 500 signatures.
5 - L’hypothèse d’une candidature du sulfureux
polémiste « Riton-Zézette-Amour » circule également, mais elle n’est
pas encore confirmée.
Quoique tout le pousse à y aller, puisqu’il est devenu chômeur…
Celui-là, poussé par les médias et les loges, il ira probablement plus loin avant de s’écraser au soir du premier tour.
6 - La droâte n’a encore rien décidé et espère qu’un
candidat naturel finira par émerger.
Le 30 août, « Les Républicains-démocrates »
ont lancé une enquête géante auprès de 15.000 sympathisants de la droâte et du
centre pour savoir quelles thématiques sont prioritaires pour cet électorat et
quel regard il porte sur cinq candidats : « Xav’-Berre-trans »
même si celui-ci ne participe pas officiellement à ce sketch, « Valy-Paic-resse »,
« Michou-Barre-Niée », « Riton-Chiotti » et « Phiphi-Jus-de-vin ».
Si aucune candidature n’émerge, un congrès décidera le 25 septembre d’un processus de départage.
Si une primaire devait finalement être organisée, elle devrait avoir lieu en novembre.
Le vote serait « ouvert à l’ensemble des militants et sympathisants de la droite et du centre ». Il sera demandé à chaque candidat 250 parrainages - soit la moitié de ce qui est exigé pour un candidat à l’Élysée.
C’est le « ticket-survie » des ex-Gaullistes.
6.1 - Problème justement : « Xav’-Berre-Transe »,
ex-LR qui devance ses rivaux dans les sondages sans écraser le match et exclut
catégoriquement de participer à toute primaire.
Soucieux de s’imposer à droâte, celui qui a quitté LRD en 2017, a pris les devants et
officialisé sa candidature dès mars 2021.
Mais il refuse le principe d’une primaire et entend se poser en rassembleur de sa famille politique, au risque d’un bras de fer avec son ancien parti.
Sans l’appui d’un parti et de ses nombreux militants distributeurs de tracts, pas certain qu’il tienne la distance : Mais il peut faire illusion.
6.2 - « Valy » qui elle aussi à quitter LRD pour créer le mouvement « Libre ! »,
a annoncé sa candidature le 22 juillet 2021, quelques semaines après sa facile
réélection à la tête de la région « Île-de-Gauloisie ».
Mais elle estime qu’une primaire « très largement ouverte » reste la « seule solution démocratique » pour faire émerger un candidat à droâte.
Avec sa sale gueule, pas sûr non plus qu’elle puisse faire de l’ombre à qui que ce soit.
6.3 - « Jus-de-vin », maire LRD de La Garenne-Colombes a annoncé sa
candidature le 27 juillet.
Chef des urgences de l’hôpital Pompidou à « Paris-sur-la-Seine », il a acquis une certaine renommée médiatique à la faveur de ses nombreuses interventions pour commenter l’épidémie de « Conard-virus » et se présente comme le « candidat des services publics ».
Celui-là ne dépassera pas le stade des primaires…
6.4 - « Riton-Chiotti », député des
Alpes-Maritimes a annoncé le 26 août sa candidature à la primaire de la droâte.
Lui qui veut « sortir notre pays de
la pente du déclin », tient, sans surprise, une ligne très droitière sur
les questions identitaires et sécuritaires.
Excellent pour faire de l’ombre au « Air-Haine », il restera à Nice…
6.5 - « Barre-Niée », ancien négociateur
européen pour le Brexit a, lui aussi, annoncé sa candidature le 26 août. Il veut
porter le projet à droâte d’une « France réconciliée ».
Parmi les axes de son projet : « Limiter l'immigration et la maîtriser », « remettre le travail, le mérite au centre de notre société », la lutte contre « le changement climatique qui va tout bouleverser ».
Un grand espoir, mais probablement en 2027.
6.6 - Il faut également compter avec un nouveau-venu :
« Déni-Pay-re » était candidat à la primaire de la droâte, quelques
heures après avoir pris sa carte chez LRD !
Fondateur en 2013 du mouvement « Nous, Citoyens », il se présente comme « libéral,
social réformateur mais conservateur sur les valeurs ».
Il n’a pas compris que la « strat-up Nation », c’est juste dans les livres…
7 - À gauche : Le « Parti soce » organisera,
comme cela est prévu dans ses statuts, une primaire interne pour départager les
candidats P.Soce à la présidentielle.
Un ou deux tours seront organisés selon « le nombre de candidats », a précisé le 27 août le premier secrétaire, sans en détailler le calendrier.
« 50.000 militants » seront appelés à voter.
7.1 - « Sœur-Âne », maire de « Paris-sur-la-plage »,
qui ne cachait plus son envie d’en découdre, a annoncé le 12 septembre sa
candidature en s’engageant à « réinventer » le modèle républicain « Gauloisien »
qui « sous nos yeux se désintègre ».
Elle qui avait déjà esquissé plusieurs pas vers la présidentielle, avait entamé depuis février un tour de la Gauloisie destiné à lui donner une assise plus nationale et déjà avait lancé sa plateforme « Idées en commun ». Elle avait réuni ses soutiens pour « jeter les bases de la construction d'un projet pour la France ».
Elle a profité des JO de Tokyo pour parfaire sa stature internationale et publiera le 15 septembre un livre (« Une Femme française », Les Editions de l’Observatoire) où elle se dévoile davantage, en parlant de son itinéraire personnel.
Naturellement elle est soutenue par le premier secrétaire du P.Soce, qui estime qu’elle est « la meilleure d’entre nous pour nous représenter ».
Notez que c’est ce qu’en disait « Le Chi » de « Juppette ».
C’est en tout cas la mieux préparée.
7.2 - « Stéph-Le-Folle » : Alors que
certains cadres du parti poussent pour une candidature unique de « Sœur-Âne »
sans passer par une primaire, « Stéph-Le-Folle » réclame un débat
suivi d’un vote au sein du P.Soce à l’automne pour départager les candidats de
sa famille, dont il fait partie.
Il a présenté son projet politique dans un livre (« Renouer avec la France des Lumières », Calmann-Lévy), sorti le 1er septembre.
Un grand rêveur qui ne manque pas de charisme.
7.3 - Si primaire il devait y avoir, « J’y-Sais-Combat-des-Lys »,
l’ancien premier secrétaire du Parti des soces », n’exclut pas, lui non
plus, d’y participer.
Et pourquoi pas le retour de son mentor, « Déesse-khâ » ?
7.4 - « Art-no-Monte-et-Bourre-la », après
des mois de tergiversations et après s’être retiré de la vie politique pour avoir
fini troisième de la primaire « soce » en 2016 et s’être reconverti
dans la « production alimentaire », est cette fois-ci bien décidé à
revenir dans l’arène politique.
L’ancien sinistre « du dressement-reproductif » de « Tagada-à-la-fraise-des-bois » aura officialisé le 4 septembre sa candidature lors d’un rassemblement dans sa ville natale de Clamecy.
Réindustrialisation, augmentation des salaires, sécurité et réforme institutionnelle sont au cœur de son programme, nommé « La Remontada ».
Il doit détailler son programme le 25 septembre dans son fief de Frangy-en-Bresse (Saône-et-Loire), où il a l’habitude de réunir ses soutiens lors de sa Fête de la rose annuelle.
Comme « Menuet-Valse » ne se présente pas encore, il peut capter lattention de quelques-uns, mais guère mieux.
8 - « Pierrot-La-Roue-Tout-roux », ancien du
P.Soce et des « écololos », le fondateur de « Nouvelle Donne »
est candidat dans le cadre de la « Primaire populaire » portée par un collectif
citoyen visant une candidature unique à gôche.
Élu en 2019 eurodéputé sur une liste d’alliance avec le P.Soce et Place publique, devenu rapporteur général du budget au Parlement européen, il dit vouloir incarner « les solutions concrètes et les méthodes nouvelles » pour « éviter le chaos climatique et social ».
Sa plateforme de campagne s'appelle « Les Jours heureux 2022 ».
Lui, le chef de file des « déclinistes », c’est un looser de première classe qui tente de survivre.
9 - Chez les « écololos », on se bouscule : « Fiolle »,
« Bateau », « Yoda », « Sardine-Rousse-Eau » et « Go-Verna-torride ».
Le candidat des écologistes sera désigné via une primaire qui aura lieu les 16-19 septembre et 25-28 septembre.
Le vote n’est ouvert qu’aux adhérents de cinq organisations (EELV, Générations, Mouvement des progressistes, Génération écologie et l’Alliance écologiste indépendante) mais aussi aux sympathisants.
Pour pouvoir voter, il faut avoir plus de 16 ans, s’être inscrit et adhéré à une charte avant le 12 septembre 2021, et s’acquitter de 2 euros minimum.
Leur candidat fera de l’ombre à celui du « P.Soce » : Typique des « idiots utiles » chers à Lénine…
10 - La gôche radicale, « Mes-Luches »
naturellement, de la « France insoumise » a déjà pris son propre
couloir avec une déclaration de candidature à la présidentielle dès novembre
2020.
Ce sera sa troisième participation à l’élection suprême. Il avait obtenu 11,10 % des voix en 2012 et 19,58 % en 2017.
Il défend notamment une « loi d’urgence sociale » comprenant le blocage des prix sur les produits de première nécessité, l’augmentation du SMIC à 1.400 euros net et le report du remboursement des prêts garantis par l’État.
Quant au Parti communiste, dont il a porté l'étendard en 2012 et 2017 mais qui a cette fois décidé de partir seul avec « Fafa-Roux-sel », « Mes-Luches » lui propose « un programme partagé et un accord législatif avant la présidentielle ».
Il va faire « flop » depuis sa « République, c’est moâ ! ».
11 - Justement le PCF et « Fafa-Roux-Sel »,
après quinze ans d’absence, « le Parti » sera de nouveau représenté à
la présidentielle de 2022 à travers son dirigeant investi par le parti en mai
2021.
Déçu par la piètre performance de Marie-George Buffet en 2007, qui n’avait obtenu que 1,93 % des voix, le PCF avait fait l’impasse sur les deux présidentielles suivantes, en 2012 et 2017, choisissant à chaque fois de soutenir le candidat du LFI, « Mes-Luches »
« Fafa-Roux-Sel », dont le slogan de campagne est « Le défi des jours heureux », compte axer sa campagne sur « la reconquête des quartiers populaires ».
Malgré la multiplication des candidatures à gôche, il assure qu'il maintiendra la sienne, en prenant bien soin de se différencier de « Mes-Luches ».
« J’irai jusqu’au bout », assure-t-il !
Une façon de se compter comme une autre.
12 - L’extrême-gôche : « Poux-toux » va être
pour la troisième fois de suite le candidat du Nouveau Parti anticapitaliste à
la présidentielle. Il avait obtenu 1,15 % des voix en 2012 et 1,09 % en 2017.
Le NPA compte faire campagne pour un SMIC à 1.800 euros nets, la nationalisation des banques, la gratuité des transports ou encore la liberté d’installation et de circulation pour les migrants.
Lui est marrant. Mais il ne fera guère briller le score de son parti.
13 - « Nath-Art-Taux », déjà candidate en
2012 (0,56 % des voix au premier tour) et en 2017 (0,64 %), défendra de nouveau
les couleurs de Lutte ouvrière pour porter « les intérêts des travailleurs
» et « dénoncer l'exploitation, les bas salaires, et toute cette
organisation capitaliste ».
Elle a raison de dénoncer, mais même « Arlette » n’a jamais fait mieux.
Finalement on regrette le temps des Krivine et autre « facteur de Neuilly »…
Les « autres » :
14 - L’iconoclaste « Jean-Las-salle », à la tête de son mouvement baptisé « Résistons », député béarnais, s’était déjà présenté en 2017, récoltant 1,21 % des voix.
Il est de nouveau candidat avec l’intention d’incarner « la joie » malgré la crise.
Si « Cheminable » ne se présente pas, je vote pour lui !
15 - « François-As-Ce-Lino », président de l’Union
populaire républicaine (UPR), qui milite notamment pour la sortie de l’Union
européenne et de l’Otan, a annoncé dès avril 2019 qu’il était à nouveau
candidat.
Si en 2012, il avait échoué à recueillir les parrainages nécessaires, en 2017 il était en lice et avait obtenu 0,92 % des voix.
16 - « Jean-Freddy-Poisse-on », le président
de président de VIA (Voix du peuple, ex-Parti démocrate-chrétien créé par « Chrichri-Bout-de-tin »),
est candidat, mais contrairement à 2016 il ne participera pas à l’éventuelle
primaire de la droâte.
Il était alors arrivé 6ème (sur 7) avec 1,45 % des votes.
17 - « Hélène-Thouy-twit », avocate de 38
ans, a été désignée par le Parti animaliste, qui cinq ans après sa fondation,
se lance dans la présidentielle pour « hisser la cause animale au rang des
sujets majeurs dont la société doit s'emparer ».
Ne sommes-nous pas tous des animaux ?
18 - « Clara Eger » sera la candidate du
mouvement « Espoir RIC 2022 », qui porte une seule proposition : Introduire
le référendum d’initiative citoyenne dans la Constitution.
Vaste programme de gouvernement…
19 - « D’Jacline-Mourro », figure des «
gilets jaunes » qui a créé son parti « Les Émergents », se revendique
d'une « droâte sociale ».
À part ça, elle ne bosse même pas à recueillir ses parrainages…
20 - « Riton Brouet », autre figure des «
gilets jaunes », avait annoncé en octobre 2020 être candidat et qu’il ferait
campagne via les réseaux sociaux, notamment sur la baisse des salaires des élus
et l’instauration du RIC.
Absentéisme appliqué, en somme…
21 - « Tonio-Marre-tinet », ex-général de l’armée
de l’air, président de « Volontaires pour la France », un groupe de
droite radicale en sera probablement.
Quand la « Grande muette » se prend au jeu du « Grand Vizir qui veut être Calife à la place du Calife »
22 - « Marie-Cau », première femme transgenre
élue maire de Tilloy-les-Marchiennes (Nord) en 2020, s’est déclarée en mars
2021 dans « La Voix du Nord » en disant vouloir « rassembler les Français
autour des valeurs de bienveillance, d’écoute et de respect mutuel, à l’heure
où tout n’est que haine, peur et colère. »
J’aurai préféré « Cindy-Lee », Présidente du parti du plaisir (qu’on n’entend plus…)
23 - « Alex-Langlois », ex-policier et
secrétaire général du syndicat « Vigi », est candidat via son parti « Refondation »
et veut représenter les gens qui rejettent les partis traditionnels.
C’est cela… bien sûr !
24 - « Ananas-Kazib-kebab », cheminot et
militant « Sud-Rail », est le candidat du CCR (Courant communiste
révolutionnaire), une ex-branche du NPA.
Il ne parviendra probablement pas à réunir ses parrainages : C’est juste une opération de com’.
Comme disait ma Grand-Mère (celle de mon cimetière), s’ils
veulent tous y aller, c’est que la soupe doit être bonne…
Personnellement, je vois derrière cette pléthore de candidats une stratégie de division plus ou moins orchestrée et soutenue par « Jupiter ».
Globalement, il y a en « Gauloisie-sectaire »
deux polarités de « grandes sensibilités » : Droâte/Gôche, qui
se subdivisent en « extrême-droâte » et « extrême-gôche ».
Jouent les trouble-fêtes les « McModem », les « écololos ».
Là-dedans, « Jupiter » joue la division des uns et des autres, lui qui vient de nulle part et de partout à la fois (piochant les « talents » un peu partout sur l’échiquier politique).
Autrement dit, c’est lui qui dicte qui sera son adversaire au second tour…
Jusque-là, c’était « Marinella-tchi-tchi » mais le buzz autour de « Zézette-Amour » pourrait très bien lui permettre de choisir entre « Sœur-Âne » qu’il étrillera, et un « Xav’ », qu’il massacrera, ou un « Barre-niée » sur lequel il n’a aucune accroche !
« Barre-Oint » donnera le « la » à un moment ou à un autre : Il n’est pas candidat mais fort actif.
Au même titre que « Veaux-Qui-est », « Bébé-Roux » et « Mort-Rein » : Eux, ce sont des « hommes de réseaux ».
Bref, ça va être passionnant à suivre !
Interrogé en décembre 2020 par le média en ligne Brut, « Jupiter » avait affirmé qu’il « n’excluait rien », y compris d’être en situation de ne pas se présenter. « Ça viendra, si ça doit venir, au moment voulu », avait-il déclaré.
Mais son tour de Gauloisie initié en mai 2021 à la sortie du confinement est vu comme une première étape notable de sa future campagne et la seconde partie de son allocution télévisée du 12 juillet ressemblait à un discours de précampagne.
Avant lui, « Bling-bling » avait attendu le 15 février 2012 pour officialiser sa candidature à sa réélection.
Quant à « Tagada-à-la-fraise-des-bois », il avait préféré jeter l’éponge cinq mois avant le scrutin d’avril 2017, devenant ainsi le premier président de la Vème République allant au terme de son mandat à renoncer à briguer sa propre succession.
La candidate du « Air-Haine », qui avait obtenu 33,9 % des voix au second tour en 2017 face à « Jupiter », se prépare pour le match retour face au chef de l’État, en arrondissant son programme et poursuivant sa stratégie de dédiabolisation.
Mais le revers cinglant de ses candidats régionales et départementales a semé le doute sur sa capacité à faire voler en éclat le plafond de verre.
L’ancien allié de « Marinella-tchi-tchi » au second tour de la présidentielle en 2017 refuse, cette fois, toute alliance avec le parti d'extrême droâte.
Celui-là va disparaître mais pas tant qu’il reste utile à la « Jupitérie » pour affaiblir « Marinella-tchi-tchi ».
L’ex-bras droit de « Marinella-tchi-tchi », isolé sur la scène politique ces dernières années, tente depuis plusieurs semaines un retour au premier plan en s’affichant en première ligne dans le mouvement de contestation du pass sanitaire.
À lui, pas bien sûr qu’on lui fournisse sur un plateau les 500 signatures.
Quoique tout le pousse à y aller, puisqu’il est devenu chômeur…
Celui-là, poussé par les médias et les loges, il ira probablement plus loin avant de s’écraser au soir du premier tour.
Le 30 août, « Les Républicains-
Si aucune candidature n’émerge, un congrès décidera le 25 septembre d’un processus de départage.
Si une primaire devait finalement être organisée, elle devrait avoir lieu en novembre.
Le vote serait « ouvert à l’ensemble des militants et sympathisants de la droite et du centre ». Il sera demandé à chaque candidat 250 parrainages - soit la moitié de ce qui est exigé pour un candidat à l’Élysée.
C’est le « ticket-survie » des ex-Gaullistes.
Soucieux de s’imposer à droâte, celui qui a quitté LR
Mais il refuse le principe d’une primaire et entend se poser en rassembleur de sa famille politique, au risque d’un bras de fer avec son ancien parti.
Sans l’appui d’un parti et de ses nombreux militants distributeurs de tracts, pas certain qu’il tienne la distance : Mais il peut faire illusion.
Mais elle estime qu’une primaire « très largement ouverte » reste la « seule solution démocratique » pour faire émerger un candidat à droâte.
Avec sa sale gueule, pas sûr non plus qu’elle puisse faire de l’ombre à qui que ce soit.
Chef des urgences de l’hôpital Pompidou à « Paris-sur-la-Seine », il a acquis une certaine renommée médiatique à la faveur de ses nombreuses interventions pour commenter l’épidémie de « Conard-virus » et se présente comme le « candidat des services publics ».
Celui-là ne dépassera pas le stade des primaires…
Excellent pour faire de l’ombre au « Air-Haine », il restera à Nice…
Parmi les axes de son projet : « Limiter l'immigration et la maîtriser », « remettre le travail, le mérite au centre de notre société », la lutte contre « le changement climatique qui va tout bouleverser ».
Un grand espoir, mais probablement en 2027.
Il n’a pas compris que la « strat-up Nation », c’est juste dans les livres…
Un ou deux tours seront organisés selon « le nombre de candidats », a précisé le 27 août le premier secrétaire, sans en détailler le calendrier.
« 50.000 militants » seront appelés à voter.
Elle qui avait déjà esquissé plusieurs pas vers la présidentielle, avait entamé depuis février un tour de la Gauloisie destiné à lui donner une assise plus nationale et déjà avait lancé sa plateforme « Idées en commun ». Elle avait réuni ses soutiens pour « jeter les bases de la construction d'un projet pour la France ».
Elle a profité des JO de Tokyo pour parfaire sa stature internationale et publiera le 15 septembre un livre (« Une Femme française », Les Editions de l’Observatoire) où elle se dévoile davantage, en parlant de son itinéraire personnel.
Naturellement elle est soutenue par le premier secrétaire du P.Soce, qui estime qu’elle est « la meilleure d’entre nous pour nous représenter ».
Notez que c’est ce qu’en disait « Le Chi » de « Juppette ».
C’est en tout cas la mieux préparée.
Il a présenté son projet politique dans un livre (« Renouer avec la France des Lumières », Calmann-Lévy), sorti le 1er septembre.
Un grand rêveur qui ne manque pas de charisme.
Et pourquoi pas le retour de son mentor, « Déesse-khâ » ?
L’ancien sinistre « du dressement-reproductif » de « Tagada-à-la-fraise-des-bois » aura officialisé le 4 septembre sa candidature lors d’un rassemblement dans sa ville natale de Clamecy.
Réindustrialisation, augmentation des salaires, sécurité et réforme institutionnelle sont au cœur de son programme, nommé « La Remontada ».
Il doit détailler son programme le 25 septembre dans son fief de Frangy-en-Bresse (Saône-et-Loire), où il a l’habitude de réunir ses soutiens lors de sa Fête de la rose annuelle.
Comme « Menuet-Valse » ne se présente pas encore, il peut capter lattention de quelques-uns, mais guère mieux.
Élu en 2019 eurodéputé sur une liste d’alliance avec le P.Soce et Place publique, devenu rapporteur général du budget au Parlement européen, il dit vouloir incarner « les solutions concrètes et les méthodes nouvelles » pour « éviter le chaos climatique et social ».
Sa plateforme de campagne s'appelle « Les Jours heureux 2022 ».
Lui, le chef de file des « déclinistes », c’est un looser de première classe qui tente de survivre.
Le candidat des écologistes sera désigné via une primaire qui aura lieu les 16-19 septembre et 25-28 septembre.
Le vote n’est ouvert qu’aux adhérents de cinq organisations (EELV, Générations, Mouvement des progressistes, Génération écologie et l’Alliance écologiste indépendante) mais aussi aux sympathisants.
Pour pouvoir voter, il faut avoir plus de 16 ans, s’être inscrit et adhéré à une charte avant le 12 septembre 2021, et s’acquitter de 2 euros minimum.
Leur candidat fera de l’ombre à celui du « P.Soce » : Typique des « idiots utiles » chers à Lénine…
Ce sera sa troisième participation à l’élection suprême. Il avait obtenu 11,10 % des voix en 2012 et 19,58 % en 2017.
Il défend notamment une « loi d’urgence sociale » comprenant le blocage des prix sur les produits de première nécessité, l’augmentation du SMIC à 1.400 euros net et le report du remboursement des prêts garantis par l’État.
Quant au Parti communiste, dont il a porté l'étendard en 2012 et 2017 mais qui a cette fois décidé de partir seul avec « Fafa-Roux-sel », « Mes-Luches » lui propose « un programme partagé et un accord législatif avant la présidentielle ».
Il va faire « flop » depuis sa « République, c’est moâ ! ».
Déçu par la piètre performance de Marie-George Buffet en 2007, qui n’avait obtenu que 1,93 % des voix, le PCF avait fait l’impasse sur les deux présidentielles suivantes, en 2012 et 2017, choisissant à chaque fois de soutenir le candidat du LFI, « Mes-Luches »
« Fafa-Roux-Sel », dont le slogan de campagne est « Le défi des jours heureux », compte axer sa campagne sur « la reconquête des quartiers populaires ».
Malgré la multiplication des candidatures à gôche, il assure qu'il maintiendra la sienne, en prenant bien soin de se différencier de « Mes-Luches ».
« J’irai jusqu’au bout », assure-t-il !
Une façon de se compter comme une autre.
Le NPA compte faire campagne pour un SMIC à 1.800 euros nets, la nationalisation des banques, la gratuité des transports ou encore la liberté d’installation et de circulation pour les migrants.
Lui est marrant. Mais il ne fera guère briller le score de son parti.
Elle a raison de dénoncer, mais même « Arlette » n’a jamais fait mieux.
Finalement on regrette le temps des Krivine et autre « facteur de Neuilly »…
14 - L’iconoclaste « Jean-Las-salle », à la tête de son mouvement baptisé « Résistons », député béarnais, s’était déjà présenté en 2017, récoltant 1,21 % des voix.
Il est de nouveau candidat avec l’intention d’incarner « la joie » malgré la crise.
Si « Cheminable » ne se présente pas, je vote pour lui !
Si en 2012, il avait échoué à recueillir les parrainages nécessaires, en 2017 il était en lice et avait obtenu 0,92 % des voix.
Il était alors arrivé 6ème (sur 7) avec 1,45 % des votes.
Ne sommes-nous pas tous des animaux ?
Vaste programme de gouvernement…
À part ça, elle ne bosse même pas à recueillir ses parrainages…
Absentéisme appliqué, en somme…
Quand la « Grande muette » se prend au jeu du « Grand Vizir qui veut être Calife à la place du Calife »
J’aurai préféré « Cindy-Lee », Présidente du parti du plaisir (qu’on n’entend plus…)
C’est cela… bien sûr !
Il ne parviendra probablement pas à réunir ses parrainages : C’est juste une opération de com’.
Personnellement, je vois derrière cette pléthore de candidats une stratégie de division plus ou moins orchestrée et soutenue par « Jupiter ».
Jouent les trouble-fêtes les « McModem », les « écololos ».
Là-dedans, « Jupiter » joue la division des uns et des autres, lui qui vient de nulle part et de partout à la fois (piochant les « talents » un peu partout sur l’échiquier politique).
Autrement dit, c’est lui qui dicte qui sera son adversaire au second tour…
Jusque-là, c’était « Marinella-tchi-tchi » mais le buzz autour de « Zézette-Amour » pourrait très bien lui permettre de choisir entre « Sœur-Âne » qu’il étrillera, et un « Xav’ », qu’il massacrera, ou un « Barre-niée » sur lequel il n’a aucune accroche !
« Barre-Oint » donnera le « la » à un moment ou à un autre : Il n’est pas candidat mais fort actif.
Au même titre que « Veaux-Qui-est », « Bébé-Roux » et « Mort-Rein » : Eux, ce sont des « hommes de réseaux ».
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