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Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » ! Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance ! Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite ! En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle ! Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…

mercredi 29 septembre 2021

Ne rigolez pas trop vite…

Tout le monde en parle : Brexit et « Conard-virus » !
 
« BoJo » fait face aux conséquences de son impréparation, à savoir une série de pénuries qui s’aggravent…
Des pompes à essence sont indisponibles, et pourtant ce n’est pas le carburant qui manque.
En revanche, la pénurie de chauffeurs de poids lourd est en train de provoquer un véritable chaos au Royaume-Uni : Les rayons se vident et ils vont manquer de PQ et de tout le reste. On annonce que Nike ne pourra pas livrer, les pubs ne peuvent même plus se faire livrer la Guinness brassée à Dublin (c’était anticipé) et demain on manquera de « fish & chips » jusque dans les rues de Londres.
Merry Christmas !
 
Situation qui provoque des « achats-paniques » qui accentuent eux-mêmes encore plus « l’effet pénuries »…
Il semble qu’un cocktail hétéroclite de raisons en est à l’origine, conduisant « BoJo » à prendre des mesures d’urgence pour y faire face, à quelques semaines de la préparation des fêtes de fin d’année, où il va manquer de tout !
Si les « nains de jardins » bloqués dans le Canal de Suez ont bien été débarqués à Rotterdam, on manque de puces électroniques, comme partout, ce qui conditionne le rythme de bien des industries de biens durables. La Chine est tellement en surchauffe que les coupures de courant électrique quotidiennes plombent l’activité tel qu’il a fallu rendre illégales toutes les transactions de crypto-monnaies, grosses gourmandes d’électrons.
Mais pire que tout, les jouets des gamins pour Noël ne passent pas la Manche, faute de chauffeur routier !
Elle n’est pas magnifique, la vie : « BoJo » aurait eu raison avant tout le monde d’interdire les véhicules à moteur thermique plus rapidement que par ailleurs ?
Bref, c’est le boxon.
Ils vont même manquer de papier hygiénique, la faute au prix de la pâte à papier dont les prix flambent pour cause de renchérissement de l’énergie…
« Le grand désordre » est en marche, quoi…
 
« Désolé, hors service », c’est la pancarte qui aura été apposée sur bon nombre de pompes à essence ces derniers jours outre-Manche, essentiellement à Londres et dans sa région.
Le groupe BP, qui compte 1.200 stations dans le pays, a annoncé jeudi qu’il avait dû en fermer « une poignée » mais des dizaines d’autres sont en rupture de stock de certains carburants, faute de poids lourd pour les livrer.
La tension est si forte dans certains endroits que des ambulanciers ont peiné à faire le plein ces derniers jours et qu’ailleurs, ils en perdent leur flegme légendaire à en venir aux mains…
C’est ce qu’on nous rapporte actuellement.
 
Des restaurants et des supermarchés peinent aussi à s’approvisionner en certains produits, pour cette même raison de pénurie de transporteurs. Souvent, un plat est rayé de la carte et un ou plusieurs rayons sont vides.
À quelques semaines des achats de Noël, le mastodonte de la distribution Tesco (près de 4.000 magasins au Royaume-Uni) a mis en garde sur l’éventualité que certains produits soient introuvables alimentant encore un peu plus la « peur du manque ».
Et du personnel manque aussi dans l’industrie, notamment dans la filière de l’élevage… de chicken.
Ça aime bien les viandes fades, les « Rosbifs »…
 
La faille ne vient donc pas forcément de la production des biens, mais plutôt de la main-d’œuvre pour les acheminer et les distribuer (100.000 routiers manqueraient).
Ils sont passés où au juste ?
Deux facteurs principaux sont mis en avant pour expliquer ce délire : Le Brexit et la crise sanitaire.
La sortie effective du Royaume-Uni de la zone euro, le 1er janvier dernier, interdit à un Européen d’aller travailler outre-Manche sans permis de travail. De quoi en décourager plus d’un. Dans le même temps, la pandémie de « Conard-virus » et les confinements successifs qu’elle a imposés ont incité beaucoup de travailleurs étrangers à rentrer dans leur pays d’origine, tandis que les examens pour passer le permis de conduire ont été suspendus (distanciation sociale obligeait).
Faut-il être kon…
 
« Objectivement, même si la crise sanitaire a pu ralentir l’activité, la principale cause de cette situation aujourd’hui est le Brexit et la volonté de ne plus miser sur les travailleurs étrangers en ne leur donnant plus de titres de séjour, même s’ils viennent de l’Union européenne. Et ça coûte de plus en plus cher d’aller au Royaume-Uni, avec les frais de contrôle et de douane », estime un spécialiste des questions européennes. « Le Royaume-Uni est en train de vivre très violemment les conséquences du Brexit », a tonné, très sérieusement, « Titi-Breux-Thon », commissaire européen au Marché intérieur en exercice.
Il n’y a « pas de pénurie de carburant » et les gens devraient être « raisonnables » et ne faire le plein que lorsqu’ils en ont besoin, éviter de faire des stocks, a intimé le secrétaire d’État aux Transports. Mais il a accusé un syndicat de transporteurs d’avoir « contribué à déclencher la crise ».
Il faut bien un bouc-émissaire, n’est-ce pas ?
 
Du coup, le « Brexit » reçoit son premier coup de canif avec la délivrance en urgence de 10.500 visas provisoires jusqu’en décembre… pour répondre à la pénurie de main-d’œuvre, dans le transport mais aussi, comme je viens de le dire, dans des secteurs clés de l’économie comme les élevages de volailles !
Et ce, à l’encontre de la volonté du peuple du Royaume-Uni de ne plus dépendre de la main-d’œuvre étrangère : « Ils tirent le constat d’un échec face à une situation d’urgence mais ça ne remettra pas forcément en cause leur politique migratoire sur la durée », analyse-t-on.
Forcément : Ça ne va pas durer éternellement non plus !
Ou alors…
Des militaires dépendant du ministère de la Défense vont participer à la formation express de plusieurs milliers de chauffeurs (jusqu’à 4.000) à la conduite de poids lourds afin de gagner en efficacité, tandis que les routiers retraités seront incités par courrier à reprendre le travail.
En revanche, même si certains le demandent, l’armée ne sera probablement pas déployée en tant que telle pour compenser le manque de chauffeurs.
Les deux tiers des Britanniques - et même plus d’un électeur conservateur sur deux - estiment que le chef de gouvernement a mal géré la crise et qu’il en est en partie responsable, selon un sondage.
Ce qui est plus qu’évident, vue la façon dont il a fallu arracher un accord de divorce avec « Théière-May » puis « BoJo », à savoir dans la plus grande improvisation.
Accord qui n’est toujours pas appliqué pour la frontière irlandaise, tellement c’est mal fagoté.
36 % des sondés jugent que le Brexit est la cause principale de cette situation.
Non, « l’amateurisme » du gouvernement, bien plus réellement, qui n’a rien anticipé du tout !
 
Ces mesures d’urgence suffiront-elles ? Pas si sûr.
Il faudra « beaucoup plus » de dispositions pour résoudre la crise, a estimé le président de l’Association européenne des transporteurs routiers, qui représente plus de 200.000 entreprises en Europe. « Fin septembre, quand on se rendra compte de l’importance des travailleurs intérimaires pour faire face à la ruée de Noël, il n’y en aura pas assez », a estimé le directeur général de la Food and Drink Federation, l’organisation professionnelle des industries de l’alimentaire.
 
Le Royaume-Uni a tout de même demandé à son armée d’être prête à venir en aide dans la crise des carburants pour rassurer des Britanniques inquiets. « Un nombre limité de chauffeurs de camions-citernes militaires doivent être prêts à intervenir et déployés si nécessaires pour stabiliser l’approvisionnement en carburant », a déclaré le ministère de l’Energie.
Pourtant les organisations médicales sonnent l’alarme sur les difficultés des soignants à se déplacer pour aller voir leurs patients et certaines écoles envisagent même de repasser en enseignement « à distance » si le problème persistait.
Selon la PRA, l’une des associations de distributeurs de carburants, jusqu’aux deux-tiers de ses membres (5.500 sites indépendants sur un total de 8.000 stations dans le pays), étaient à court de carburant dimanche dernier, « les autres presque à sec ».
Et ce n’est que pour les carburants, mais il faut compter avec tous les clients qui se font livrer par la route, jusqu’au dernier kilomètre…
Lassociation dit sattendre à « un possible relâchement de la demande et une normalisation des stocks dans les jours à venir ».
Et avant-hier les représentants du secteur ont de nouveau voulu rassurer en affirmant qu’il y a « plein de carburant dans les raffineries britanniques ».
Mais pas dans les pompes…
Que certains en disent qu’il faudra « du temps au secteur pour renforcer les livraisons et reconstituer les stocks ».
À tous les secteurs d’activité qui ont besoin de marchandise.
 
Une situation qui rappelle des rationnements d’essence pendant la crise énergétique des années 70, ou encore celle d’un blocage des raffineries qui avait paralysé l’activité du pays pendant des semaines durant au début des années 2000.
Car la crise touche aussi les rayons des supermarchés, les fast-foods, les pubs, les marchands de vélos, entre autres, qui déplorent des retards de livraisons et stocks épuisés sur certains produits.
Naturellement, le gouvernement nie l’impact du « Brexit » dans la crise actuelle, affirmant que les pays européens aussi font face à des pénuries de chauffeurs (ce qui est vrai), même si la fédération britannique du transport routier en fait l’une des causes principales du problème.
Notez, on l’avait dit, mais on avait surtout pointé le problème du transit transmanche des marchandises.
 
En effet, l’UK n’est pas le seul à manquer sévèrement d’effectifs dans le secteur des transports. En « Gauloisie-routière », il manquerait entre 40.000 et 50.000 personnes, tous personnels confondus, selon la Fédération nationale des transports routiers (FNTR). « Nous avons une situation de pénurie en France non seulement de conducteurs routiers, mais de personnels en général, cariste, opérateur logistique, mais ça n’atteint pas la gravité de ce qui se passe au Royaume-Uni », a expliqué la déléguée générale de la FNTR.
Selon elle, la crise des vocations avait démarré avant la crise sanitaire, et la reprise d’activité est freinée par un vieillissement des effectifs actuellement en poste : « La formation, contrairement à ce qu’on pense, est assez pointue dans le secteur du transport routier. Pour être conducteur routier aujourd’hui, il ne suffit pas d’avoir le permis poids lourds. Il y a des formations initiales qui sont des formations continues, tous les cinq ans ».
Et il faut rester à jeun et en bonne santé… comme chez les pilotes de lignes (qui continuent à sucer des cailloux pour se nourrir).
 
La question des salaires est également capitale, comme d’autres secteurs frappés de pénurie de main-d’œuvre, à l’image de la restauration. « C’est une question qui est mise souvent en avant par les organisations syndicales (…), mais la question des salaires se pose aussi dans les pays de l’Est, comme en Pologne ou en Roumanie, où ils ont des salaires très inférieurs aux nôtres ».
« C’est peut-être la haute mobilité de ces activités qui peut peut-être effrayer certains candidats à nos emplois. Souvent, les gens ne voient que les départs toute la semaine, etc. Pourtant, il y a des activités où on ne se déplace pas comme dans la logistique. On travaille dans des entrepôts. Il y a des activités où on part le matin et on revient le soir, on a toute la livraison urbaine. Donc il y a une très grande diversité d’offres d'emploi qui peut répondre aux attentes des personnes en demande », précise-t-elle à juste titre.
C’est que la règle générale veut que « pas de marchandise (livrée) = pas de business ».
Mauvais pour « la reprise ».
Et accessoirement pour l’inflation… des coûts et des marges, donc des prix à la consommation…
 
Personnellement, je vous rassure : Ce délire ne va durer qu’un temps. Tout le monde serait perdant à ne pas assurer la logistique de Noël.
Même les chinois…
En revanche, pour le PQ et pour votre porte-monnaie, les choses ne vont pas vraiment s’arranger.
Mais ce n’est pas dû ni au « Brexit » ni au « Conard-virus ».
C’est le fait de « réarrangements » propres à chaque sortie de crise.
En fait le manque de visibilité des opérateurs se traduit par un manque d’anticipation.
Des acteurs économiques tout autant que des décideurs politiques.
Partout et en tout temps.
C’est comme ça.
Et il n’y a pas lieu de s’en réjouir : Le « monde d’avant » est définitivement derrière nous. Il faudra s’en faire une raison et persister à bâtir un « monde d’après » meilleur et plus résistant aux aléas.

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