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Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » ! Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance ! Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite ! En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle ! Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…

dimanche 20 juin 2021

Vous ne faites rien aujourd’hui ?

Eh bien profitez-en pour aller voter !
 
Ne laissez surtout pas à d’autres le soin de choisir vos élus.
SVP.
Chaque électeur a le droit à une voix et cette voix est à bulletin secret : Obligation de voter dans le secret de l’isoloir, et de mettre le bulletin dans une enveloppe opaque.
C’est le système per capita, propre aux coopératives et à la Nation.
 
C’est une vieille coutume qui remonte à l’antiquité grecque, à défaut de mieux et de la désignation des « magistrats » par « la Pythie ».
Je dois aussi vous avouer que, dans l’Histoire de la Chrétienté, les responsables des communautés chrétiennes étaient déjà élus… à défaut de mieux.
Chez nous, en « Corsica-Bella-Tchi-Tchi », on élisait même « les chefs »… religieux avec nos évêques (qui allaient ensuite se faire adouber par le pape du moment à la Curie), militaires (ex. : Le généralissime Pasquale-Paoli, mais également de nombreux autres) et nos « administrateurs civils », les représentants des pièves, l’équivalant des communes et cantons.
Jusqu’à la défaite du 8 mai 1769 à la bataille de Ponte-Nuovo face aux mercenaires du « Roy des francs » du moment.
 
Rappelons qu’historiquement le droit de vote aura connu plusieurs étapes :
En 1789 le suffrage censitaire indirect par Ordre et pour la désignation des membres des États généraux convoqués par Louis XVI (y compris les blancs des colonies).
Le Tiers état obtient deux représentants pour un de la noblesse et un du clergé. Il affirme représenter plus de 90 % de la population.
Sous l'Ancien régime, il y avait une forme de suffrage censitaire (même élargi dans certains cas aux femmes), pour des conseils communaux, des corporations, des assemblées provinciales.
 
En 1791 le suffrage est censitaire indirect : En 1791, la « Gauloisie-démocratique » est gouvernée par une monarchie constitutionnelle mise en place par la Constitution du 3 septembre 1791.
Dans ce régime, la souveraineté appartient à la Nation mais le droit de vote est restreint : Le suffrage est dit censitaire où seuls les hommes de plus de 25 ans payant un impôt direct (un cens) égal à la valeur de trois journées de travail ont le droit de voter.
Ils sont appelés « citoyens actifs ».
Les autres, les « citoyens passifs », ne peuvent pas participer aux élections (pas plus que les personnes mises en accusation et les personnes ruinées).
Le suffrage est aussi indirect car les citoyens actifs élisent des électeurs du second degré, disposant de revenus plus élevés, qui à leur tour élisent les députés à l’Assemblée nationale législative.
 
Mais en 1792 le suffrage devient universel masculin (déjà instauré brièvement dans l’année 1791), après la mise en place d’un Conseil exécutif provisoire et la décision de convoquer une nouvelle Assemblée, la Convention nationale (21 septembre 1792 - 26 octobre 1795).
Les élections législatives se déroulent du 2 au 6 septembre 1792, mais, étant donné la Terreur, le suffrage est limité : La participation électorale, très faible, dans les départements est de 11,9 % du corps électoral, contre 10,2 % en septembre 1791, alors que le nombre d’électeurs a plus ou moins doublé.
 
En 1795 on rétablit le suffrage censitaire et indirect avec la Constitution de l’an III qui institue le Directoire.
Il existe toujours des électeurs de premier et de second degré.
Pour être électeur du premier degré, il faut payer des impôts ou avoir participé à une campagne militaire.
Les électeurs du second degré doivent être titulaires de revenus élevés, évalués entre 100 et 200 journées de travail selon les cas.
Par ailleurs, pour être élu, il faut être âgé de 30 ans minimum pour siéger au Conseil des Cinq-Cents et de 40 ans pour le Conseil des Anciens.
 
En 1799 le suffrage universel masculin est restauré dans la Constitution de l’an VIII qui instaure le Consulat.
C’est en fait un système démocratique factice, car les citoyens, âgés de 21 ans au moins, n’élisent pas de représentants mais se bornent à approuver des listes de notabilités.
Ce sont des listes de candidats sur lesquelles les membres des Assemblées, les consuls et les fonctionnaires sont nommés ou élus par le Gouvernement ou par le Sénat.
Ce dernier élit les membres du Corps législatif et du Tribunat à partir de la liste nationale, les juges de cassation et les commissaires à la comptabilité.
 
Le suffrage universel est à trois degrés :
Les électeurs de chaque canton désignent 1⁄10ème d’entre eux pour constituer la liste d’arrondissement qui permet de choisir les fonctionnaires de l’arrondissement. Ces membres désignent alors 1⁄10ème d’entre eux pour constituer la liste départementale.
La liste départementale permet de choisir les fonctionnaires du département. Ces membres désignent encore 1⁄10ème d’entre eux pour constituer la liste nationale.
La liste nationale permet au Sénat de choisir les fonctionnaires nationaux dont les membres du corps législatif et du Tribunat.
 
En 1815 la Restauration restaure du suffrage censitaire.
En 1820 la loi électorale du 20 juin dite du double vote permet aux électeurs les plus riches de voter deux fois.
Cette loi cherche à avantager l’aristocratie.
 
En 1830 le cens requis pour avoir le droit de voter est abaissé d’un tiers (de 300 F à 200 F et limite d’âge abaissée de 30 à 25 ans).
En 1848 le suffrage universel masculin est instauré, sauf pour les « Gauloisiens » habitant à l’étranger, les détenus et le clergé.
Pour voter, il faut avoir au moins 21 ans et résider depuis six mois au même endroit.
En 1850, la loi du 31 mai exige trois ans de domicile dans le canton d’élection et l’absence de toute condamnation.
En 1852 on rétablit le suffrage universel masculin, tronqué pour les militaires (sauf ceux en congé et présents dans leur commune d’origine le jour du vote).
Et en 1871 on maintiendra le suffrage universel masculin, aux conditions encore réduites pour les militaires en activité.
 
Après l’effondrement de la IIIème République sous les chenilles des armées nazies, en 1941 un projet constitutionnel du gouvernement de Vichy accordant le droit de vote aux femmes voit le jour mais ne sera jamais appliqué.
À la Libération, en 1944, le 21 avril, le droit de vote est définitivement accordé aux femmes.
On en revient aux élections au suffrage universel pour l’ensemble de la population.
Le droit de vote est aussi alors accordé aux colonies lors de la conférence de Brazzaville où sont réunis le Général de Gaulle et les gouverneurs des colonies.
La « Gauloisie-combattante » à Alger accorde le droit de vote et d’éligibilité aux femmes, près d’un siècle après l’adoption du suffrage universel masculin.
Le pays est l’un des derniers en Europe à le faire, juste avant la « Ritalie », le « Plat-pays », les « Hellènes » et les « Helvètes ».
Les femmes useront de ce droit pour la première fois aux élections municipales du 29 avril 1945.
 
Le 17 août 1945, un peu plus d’un an après les femmes, les militaires de carrière sont les derniers citoyens (à l'exception des personnes sans domicile fixe) à obtenir le droit de vote.
Jusque-là, les militaires étaient exclus du suffrage universel sous prétexte qu’ils ne devaient pas prendre parti dans les luttes politiques.
L’armée ne sera donc plus surnommée la « Grande Muette » (même si encore aujourd’hui ses membres sont soumis à un devoir de réserve, comme l’ensemble des fonctionnaires).
En 1946 le droit de vote est étendu à tous les « Gauloisiens » d’outre-mer par la Loi Lamine Guèye du 25 avril 1946, puis par la Constitution du 27 octobre 1946.
Néanmoins, la représentation des populations ultramarines autochtones (qualifiées d’indigènes) reste inégalitaire (principe du double collège).
 
En 1956, on établit de l’égalité de suffrage entre tous les citoyens avec l’abandon du principe du double collège pour l’outre-mer (Loi-cadre Defferre).
C’est en 1962 qu’est instauré du suffrage universel direct lors de l’élection du président de la République, qui était d’abord désigné par les grands électeurs.
En 1974, « Giskar-A-la-Barre » abaisse l’âge du droit de vote (ou plus exactement l’âge de la majorité) est de 21 à 18 ans.
En 1992, le traité de Maastricht crée la citoyenneté européenne : Ainsi, dans chaque pays de l’Union européenne, le droit de vote aux élections municipales est étendu aux citoyens originaires de l’Union européenne.
En 1994 c’est la fin de la suppression automatique du droit de vote pour les détenus.
L’automaticité est toujours la règle pour les personnes jugées coupables de concussion, corruption active ou passive, détournement de bien publics, menaces contre les personnes exerçant une fonction publique… depuis moins de cinq ans !
En 1998 la loi d’orientation relative à la lutte contre les exclusions prévoit dans son article 81 les modalités permettant aux personnes sans domicile fixe d’exercer leur droit de vote, elle remplace la loi n° 69-03 du 3 janvier 1969 qui exigeait trois ans de rattachement à une commune.
Mais les gens du voyage continuent de relever de la loi de 1969.
 
C’est en 2005 que la loi pour l’égalité des droits et des chances, accorde la participation et la citoyenneté des personnes handicapées en permettant à un juge d’accorder le droit de vote aux personnes placées sous tutelle.
La loi portant réforme de la protection juridique des majeurs de 2007 qui accorde le droit de vote des personnes sous tutelle, devient la norme.
 
Donc aujourd’hui, on vous attend dans les bureaux de vote, muni de votre masque, d’une pièce d’identité, éventuellement de votre carte d’électeur.
Si vous ne pouvez pas vous déplacer, vous pouvez avoir pu donner une procuration à un électeur sûr d’aller voter : Il le fera pour vous.
Et votera ainsi au moins deux fois…
Rappelez-vous que l’abstention, ça reste le « Sida » des démocraties électives !
Elles pourraient en crever le jour où le plus grand nombre décidera de ne pas aller voter : On vous supprimera ce privilège que n’a pas quantité d’humain sur cette planète !
 
Pour ma part, je vais voter au moins quatre fois : Une « au village » (par procuration que je n’ai pas signée, mais un autre l’aura fait pour moâ), une à Calvi (par procuration également, selon le même procédé) et deux fois dans mon bureau de vote parigot, dont une avec une procuration légalement délivrée.
Il se peut même qu’il y en ait une autre dans une commune (Corse) où je ne suis jamais allé : Le fisc, à ma très grande surprise, m’aura réclamé une taxe d’habitation et une taxe foncière en fin d’année dernière pour la première fois de ma vie…
Que je n’ai pas payées, mais comme il ne m’a pas relancé, j’imagine qu’un tiers l’aura fait en douce…
On appelle ça le « bourrage d’urne » !
Qui fait référence à une autre technique « îlienne » qui consiste à mettre plus de bulletins dans une urne qu’il n’y a d’électeurs inscrits : On fait le tri ensuite, au moment du dépouillement pour que ça reste avoir l’apparence de la cohérence…
On voit comme ça quelques communes Corses « rurales des montagnes » où « c’est dense » : Trois habitants qui ne se parlent jamais, quatre avis différents, cinq ou six candidats, une vingtaine d’inscrits et autant de bulletins !
Dense, vous dis-je…
L’autre technique consiste à faire voter les prédécédés : Les listes électorales ne sont pas mises-à-jour systématiquement la faute aux « bulletins de recoupement » qui ne sont pas exploités comme il se devrait…
 
Bonne journée de vote à toutes et à tous !
 
I3 

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