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Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » ! Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance ! Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite ! En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle ! Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…

mercredi 16 juin 2021

Alors, déconfinés ? Retour au « présentiel » ?

Ça vous a plu ?
 
Oui et non… Mais on aura beaucoup appris !
Car si la « discutaille » devant la « machine à café » vous manquait peut-être, il n’empêche, le « Conard-virus », et les « autorités », nous aurons imposé de « vivre autrement ».
Parce que bon, les discussions avec votre chat, votre hamster, votre poisson-rouge ou votre chien, c’était quand même un peu limité.
En plus, si vous étiez « chargé de famille » sans possibilité de parquer vos « nains de jardin » à l’ékole, les journées ont dû vous paraître longues et pas très enthousiasmantes devant votre écran branché à la fibre et à l’imprimante.
Le portable pas trop loin en train de refaire la santé de sa pôv’e batterie…
 
Hôtels, restaurants, cafés, bureaux externes, espaces de coworking ou encore cabane au fond de son jardin… Voilà comment les « laborieux » ont échappé à leur « chez soi » sans espace dédié « boulot ».
Mais la tendance du « Working From Near Home » (WFNH), dit en « Francilien-natif » « télétravail de proximité », est pourtant devenue indispensable pour beaucoup depuis le « Conard-virus » qui vous aura tous parqué entre vos 4 murs personnels.
 
C’est que du coup, la période de pandémie a braqué les projecteurs sur la sphère domestique. Mais pas que !
On a beaucoup parlé des inégalités femmes-hommes face aux corvées domestiques et à la parentalité.
Il a été aussi question des inégalités d’accès à la « chambre à soi ».
D’après l’INED, en moyenne, seule une femme sur quatre disposait en 2020 d’une pièce à part pour télétravailler, contre plus de 40 % des hommes.
Certains, enfin, ont mis en avant le sujet de l’ergonomie du poste de travail à la maison et les problèmes de santé engendrés par le travail domestique, mais ce n’est qu’un détail.
On ne saurait trop le répéter : Le domicile est un lieu de travail essentiel qui mérite d’être pensé de façon optimale et « la crise » aura jeté une lumière crue sur tous ces éléments déjà en devenir auparavant.
Nous nous en étions fait l’écho l’année dernière…
 
Toutefois, nous avons tort de résumer le télétravail au travail à domicile, même si les confinements de la crise sanitaire ont entretenu cette confusion : Privés de toute possibilité de sortir pour travailler, ceux qui pouvaient télétravailler ont fait du domicile leur bureau.
Et la difficulté est que l’on a attribué au télétravail les problèmes du confinement : L’isolement, l’enfermement, les difficultés de concentration, la charge mentale associée aux tâches ménagères, et les enfants dans les pattes sont liés en réalité au télétravail domestique et non au télétravail en général !
Confusion des genres…
 
Il faut dire qu’on aura découvert que le télétravail peut prendre des formes diverses, sans même parler des multiples hybridations possibles.
Les « Britishs » et les « Ricains » utilisent d’ailleurs plusieurs expressions pour éviter les confusions : Working for home (WFH), remote work et flexible work.
Ils ont le sens de la nuance.
Travailler pour la maison, travailler à distance ou travail flexible…
 
Pour les parents de jeunes enfants, on l’a vu (même si ceux-ci sont gardés par quelqu’un d’autre), les fées du logis qui veillent à tout instant à la propreté et au bon ordre, ou encore les personnes habitant à plusieurs dans un logement exigu, ce n’est qu’en quittant le domicile que l’on peut enfin parvenir au niveau de concentration nécessaire au travail créatif (ou répétitif).
Une évidence depuis qu’on a construit à tour de bras des HLM exigus et surpeuplés.
Dans un bel article du New Yorker consacré au phénomène du télétravail à proximité du domicile, on y explique aussi que de nombreux travailleurs cherchaient la concentration en dehors de la maison : Au café (quand il n’était pas fermé), dans un bureau externe, une cabane, un espace de coworking ou encore dans une chambre d’hôtel accueillante.
J’aime bien l’idée de la chambre d’hôtel, je ne sais pas pourquoi…
Selon eux, on peut faire l’économie des trajets pendulaires sans pour autant rester coincé à domicile.
La routine salvatrice ?
Montaigne nous disait déjà que « l’habitude est une seconde nature ».
Et ça fonctionne même pour les chevaux de trait.
Ils appellant ça le Working From Near Home (WFNH).
Une tendance forte sur laquelle il faudra désormais compter.
 
Il faut vous dire que ça coince : Avec les nouvelles étapes de déconfinement total qui approchent, si c’est également la fin du télétravail pour beaucoup, 30 % des DRH ont découvert, effrayés et effarés, que de très nombreux salariés s’étaient fait la malle et avaient déménagés, notamment en province, en quittant les grandes agglomérations.
Ce phénomène est également très fort et similaire aux USA, où à New-York les grandes tours de bureaux sont essentiellement vides de leurs employés partis se mettre au vert dans un cadre « choisi » à leur convenance !
La Défense ressemblant à un désert-vertical ?
« Tout le monde a envie de retrouver ses collègues », s’est pourtant convaincue notre « sinistre du labeur », « Lili-Bore-née »
 
Si elle le crie si fort, c’est que tous les salariés ne sont pas prêts à renoncer à l’autonomie acquise pendant la pandémie. « Il n’y aura pas de retour en arrière possible. L’organisation de demain sera forcément hybride, entre travail en présentiel et à distance. D’ailleurs, le détail des accords de télétravail est aujourd’hui scruté par les candidats lors des entretiens » d’embauche, a estimé dimanche 6 juin l’ANDRH (Association nationale des directeurs des ressources humaines. J’y ai cotisé quelques années, tout comme à celle des directeurs financiers et Contrôleurs de gestion) : « 30 % des DRH sont confrontés à des salariés qui ont déménagé pour changer de ville et qui les mettent devant le fait accompli » !
Et elle précise que les salariés « nous disent : ‘‘Regardez, je sais faire mon boulot chez moi et je suis plus productif’’. On ne peut pas leur dire le contraire ».
« Avant la crise, le télétravail n’était pas du tout dans notre culture, mais ça va le devenir. Les salariés ont prouvé qu’ils savaient le faire et se sont mobilisés pour répondre aux défis imposés par le contexte », témoigne de son côté une manageuse de chez TotalÉnergie, qui estime que l’entreprise « va faire en sorte de maintenir une journée ou deux par semaine à la maison », ce qui « sera bénéfique pour l’entreprise et pour la vie familiale ».
C’est la même chose chez les électriciens-gaziers d’EDF & Cie où les syndicats se désespèrent de ne plus pouvoir mobiliser par simple affichage (sur les panneaux posés à la sortie des vestiaires).
Et les entreprises savent déjà qu’elles vont devoir accompagner ce mouvement.
 
Elles essaieront d’établir la règle des deux jours de télétravail et 3 jours au bureau, ou inversement, ce qui va permettre surtout de réduire considérablement le besoin de surface et de locaux et donc les frais généraux dits « de siège ».
Cela va donc impacter considérablement les usages immobiliers aussi bien professionnels que particuliers.
Chez ces derniers, ils se sont adaptés : Ils vont avoir à « pérenniser » l’acquis…
 
Depuis leur réouverture, les cafés sont par ailleurs un lieu de travail en croissance de nombreux « laborieux » qui ont exprimé leur joie de pouvoir à nouveau profiter de ce qui représente l’un des « tiers lieux » des plus appréciés.
Les « créatifs » le savent : Leurs capacités de concentration peuvent être aiguisées par un bruit de fond, pourvu que celui-ci émane d’inconnus.
J’ai bien besoin de RCC (Radio Calvi Citadelle) reçu par la fibre…
En revanche, les conversations de personnes familières (celles avec qui on partage son domicile) sont très perturbantes.
Le café est donc habituellement un lieu de travail pour les freelances.
Cela explique pourquoi des offres hybrides (mi-coworking, mi-café) se sont multipliées dans les grandes villes.
On y paye le temps qu’on y reste plutôt que le nombre de cafés consommés.
Pour moâ, ce serait plutôt les bières…
Et puis je me suis déjà adapté depuis des années, avec mini-frigidaire…
 
Les « cabanes » et autres bureaux externes ont aussi la cote : À l’image des écrivains, de nombreux télétravailleurs se sont aménagé une pièce à part, une cabane ou une caravane pour y travailler tranquillement.
Et c’est loin d’être anecdotique !
Un article de The Economist braquait les projecteurs sur le boom des « sheds » (hangar) en Grande-Bretagne : « Dans tous les jardins du pays, dans les villes et les banlieues, les gens construisent des cabanes […] Les structures que l’on construit actuellement sont souvent destinées au travail […] [leurs] ventes globales ont augmenté de 113 % entre 2019 et 2020. »
Et quand ce n’est pas pour la construction d’une cabane, les artisans du monde occidental sont accaparés de demandes concernant l’aménagement d’un bureau séparé dont les formes sont multiples.
 
Les chambres d’hôtel louées à la journée sont aussi une tendance forte pour les acteurs de l’hôtellerie : Louer une chambre à la journée l’a longtemps été pour d’autres activités que le travail.
Mais alors que toutes les études montrent une baisse de l’activité sexuelle chez les jeunes adultes (preuve par le déficit des naissances…), les hôtels ont compris que leur avenir commercial était aux bureaux privés.
Les « millennials » y trouvent du plaisir à travailler en toute tranquillité sur leurs tableaux Excel et autres fichiers Google Docs.
« Depuis déjà quelques années, les bureaux privés, les salles d’étude et le coworking ont fait leur entrée dans le monde de l’hôtellerie. Aujourd’hui […] les hôtels de Paris La Défense deviennent des espaces de travail. Les hôtels transforment leurs chambres en bureaux réservables à la journée » peut-on lire sur le site de Paris-La Défense.
 
La crise sanitaire ne condamnera pas pour toujours les espaces de coworking : Il est indéniable que de nombreux espaces de coworking ont souffert pendant la crise sanitaire. Certains ont même fermé leurs portes définitivement.
Mais la popularité de ces « tiers-lieux » n’en a pas moins augmenté avec les nouvelles formes de travail (dont le freelancing).
Grâce à ces lieux, le télétravail n’est pas une condamnation à l’isolement puisqu’il permet au contraire la valorisation de collectifs différents.
L’idée qu’il y a beaucoup à gagner à côtoyer au quotidien des personnes de secteurs différents - des amis, ou même des concurrents - a fait son chemin et influencé jusqu’à la conception des bureaux des grandes entreprises.
Les mutations du coworking et de la location flexible d’espaces de travail de proximité doivent être au cœur de nos réflexions sur les espaces « hybrides » de demain.
C’est ce que nous aura fait découvrir le « Conard-virus ».
Notez, ça ne concerne que les « cols-blancs ». Le mek devant sa machine, il doit toujours se rendre à l’atelier du patron…
 
Conséquence prévisible, le télétravail transforme durablement le paysage urbain et se développe sur une multitude d’espaces divers dont les usages sont souvent hybrides (cafés, hôtels, domicile).
Si l’expression « travail hybride » est à la mode dans les entreprises, il ne faudrait pas la limiter à une opposition binaire entre la maison et le bureau.
Elle devrait seulement interroger l’organisation du travail, la place relative du travail concentré et de la sérendipité collective, l’articulation entre le travail marchand et le travail non-marchand, ainsi que la vie de quartier, métiers essentiels et les autres.
 
Ainsi, il aura suffi d’une pandémie au « Conard-virus » pour contraindre les entreprises à repenser leurs modes de fonctionnement !
Même si nombre des changements opérés correspondaient déjà à des tendances qui émergeaient, mais les processus de transition auront été accélérés pour maintenir la compétitivité dans un monde transformé.
Cela a notamment été le cas dans le secteur de la logistique : Dans le cadre de l’automatisation et de la numérisation de l’industrie 4.0, un grand nombre de nouveaux processus de production avaient déjà été adoptés et ont amplifié avec le confinement.
Toutefois, des activités plus en marge ne tiraient pas encore profit des dernières innovations.
 
En fait, la pandémie a précipité les fluctuations de l’offre et de la demande, obligeant les entreprises à se transformer plus rapidement. La transparence et l’information en temps réel sont de rigueur non seulement au cœur de l’entreprise, mais aussi à tous les niveaux de la chaîne logistique.
Sans cette transparence, être compétitif et efficace dans le monde actuel devient pour le moins nettement plus difficile.
Mais actuellement, on constate toujours des ruptures dans la transmission de l’information aux extrémités de la chaîne logistique.
Par exemple, un fabricant qui reçoit des pièces d’un fournisseur doit les trier, les stocker et parfois les transférer vers un site de production. Des opérations qui requièrent toujours beaucoup de main-d'œuvre.
La saisie des informations dans un système numérique, si tant est que l’entreprise possède un tel outil, n’est généralement effectuée qu’après les opérations de réception, de tri et de stockage des pièces.
Cela donne inévitablement lieu à des erreurs et à des ruptures entre les opérations et les informations.
J’avoue que dans certains entrepôts, c’est parfois un tel boxon qu’il faut faire de l’alpinisme pour retrouver un carton…
Dans d’autres, au contraire, on sait avant même la préparation de la commande quelle sera la référence « manquant-départ » qui du coup ne sera pas facturée.
 
À l’autre bout de la chaîne logistique, l’automatisation et une plus grande transparence procurent aussi des avantages aux entreprises : Dans le secteur du commerce de détail, par exemple, les logiciels de gestion des prix et l’étiquetage électronique des linéaires réduisent considérablement la charge de travail des employés, améliorent l’exactitude des informations et peuvent même, dans certaines conditions, contribuer à accroître le chiffre d’affaires.
Encore faut-il que la camelote soit mise en rayon.
Mais en sortie de caisse, un bon directeur de magasin sait à la minute ce qui sort de sa boutique : Il peut préparer son « réassort » !
 
Par ailleurs, des technologies existantes, comme les caméras de sécurité, sont désormais utilisées à de nouvelles fins.
Grâce à l’intelligence artificielle et à l’apprentissage automatique, les utilisateurs de caméras peuvent disposer de nouvelles applications intelligentes sans être présent pour observer. Cela va de l’analyse des besoins et des préférences des clients - afin de leur proposer des offres marketing par exemple ou simplement refaire un « facing » pour l’améliorer - au respect de la distanciation sociale sur les lieux de travail.
Mais la technologie n’est pas la seule variable de l’équation :  La mise en place de solutions innovantes et prometteuses nécessite de bien connaître les processus existants. À ce titre, les employés ont un rôle important à jouer : Ils doivent pouvoir s’impliquer et souhaiter que des changements voient le jour.
Ainsi, la mise à jour automatique des étiquettes de prix dans les rayons permet aux employés de consacrer plus de temps à la clientèle et d’augmenter les ventes.
Je me souviendrai toute ma vie de ce « pisse-marre » qui passait son temps à mettre à jour son « tarif-étiquette » tel que les prix n’étaient pas les mêmes le matin que le soir pour un même camembert.
Et de cet autre assis, tout pâle de ne pas voir le jour, devant un mur d’écrans de surveillance qui ponctuait nos entretiens avec son téléphone en liaison avec ses magasiniers pour réalimenter ses rayons…
 
De plus, les entreprises et le secteur des nouvelles technologies doivent constamment gagner en agilité. Pour les premières, il s'agit de mieux s’adapter aux changements qui s’opèrent dans la société et aux nouveaux comportements des consommateurs.
Dans le secteur de la tech, ce sont les modes d’organisation qui sont en jeu.
La société et les entreprises évoluent si vite qu’une entreprise technologique qui agit seule ne peut suivre le rythme.
Les entreprises de la tech doivent collaborer et intégrer des solutions à partir d’une architecture ouverte pour développer au plus vite leurs idées et les mettre à la disposition du plus grand nombre.
 
Le monde s’efforce de continuer à tourner malgré les bouleversements en cours, et il est peu probable que les entreprises reviennent à leurs anciennes méthodes.
Des transformations vont continuer à se produire à un rythme soutenu.
Les fournisseurs de technologies et leurs clients devront travailler main dans la main pour innover et déployer des solutions technologiques efficaces
D’autant qu’elles seront de plus en plus ouvertes, les fournisseurs de solutions associant et intégrant les meilleures technologies disponibles pour offrir à chaque entreprise des systèmes efficaces.
 
Ces transformations actuelles sont passionnantes et auront reçu un coup d’accélérateur avec la crise du « Conard-virus ».
Je me demande si en laissant fuiter sa « chimère » dans l’espace public, « Xi-Ping-pong » aura pensé à tout ça ?
Ou si seulement « Jupiter » aura pu y penser quand il a décidé de nous confiner en mars 2020 ?
Parce que bon, au passage, on aura tout de même détruit de la valeur (et pas seulement en point de PIB), notamment dans l’immobilier de bureau.
L’immobilier de production, lui s’en sortira tout comme celui de la logistique.
En revanche, l’immobilier de commerce de proximité aura souffert mais se relèvera.
La question clé pour un investisseur : Activité essentielle ou non ?
Le tri aura été fait grâce au « Conard-virus »… 

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