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Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » ! Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance ! Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite ! En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle ! Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…

jeudi 10 juin 2021

Standing ovation pour « Jupiter »

Mais quel cinéma !
 
Il est vraiment fabuleux : On est en plein polémique déclenchée par les propos de « Mes-Luches » sur les attentats à prévoir en fin de campagne électorale 2022, qui en rajoute une couche avec la vidéo de « gôchistes-d’extême-droâte » qui appellent à flinguer les « anti-fafs » en pleine rue que voilà « Jupiter » qui reprend la main après avoir inauguré les chrysanthèmes d’un lycée de la gastronomie et hôtellerie…
Il fait campagne avant la campagne, aux frais du kon-tribuable, sans que ça ne soit compté dans ses frais de campagne…
C’est ça à quoi sert d’être « aux manettes ».
Té, il se prend une baffe sous les objectifs des caméras !
Et aussitôt, tout le monde condamne et les députés lui font une « standing-ovation ».
Tous, tous derrière lui !
Fabuleux vous dis-je…
 
Les faits se sont déroulés alors que « Jupiter » quittait un peu avant les lieux et qu’il était même monté dans sa voiture.
Puis, il se ravise et va pour un « bain de foule », les quelques dizaines parqués derrière des barrières de sécurité, bien tassés pour faire « impression », arrivés là après avoir été fouillés, « filtrés », sur invitation, encadrés par un imposant dispositif de gendarmes mobiles fraîchement débarqués…
Je te vous le jure, dans cette « foule », ils avaient laissé passer un « Gilets-jaunes royaliste » qui le chope par la manche, lui gueule « Morte-kouille » (ou un truc semblable : « Montjoie Saint-Denis, à bas la Macronie ! ») et lui file une claque.
Personnellement, quitte à risquer 3 ans de taule, j’aurai plutôt bien appuyé un uppercut ou un crochet au menton…
Pas lui !
Et voilà que la planète s’enflamme : Tout le monde en parle et même « les autres »…
Ainsi, « Mes-Luches » de tenter de récupérer le « moment » avec son « twist » : « Cette fois-ci vous commencez à comprendre que les violents passent à l’acte ? Je suis solidaire du Président ».
Fabuleux, vous répète-je !
 
J’étais né, alors je me souviens très bien des sifflets et des huées qui ont accompagné le départ de « GisKard-A-la-Barre », en mai 1981, ou de « Bling-bling », violemment pris à partie par un employé municipal qui avait soudainement agrippé sa veste lors d’une visite près d’Agen, écopant de six mois avec sursis.
Certains présidents sont ainsi entrés dans l’Histoire en faisant preuve d’une pointe d’humour sur ces réactions hostiles.
Ainsi, « Mythe-errant » conspué par des manifestants qui criaient « Mitterrand, fous le camp ! », aura cette réplique : « Ça rime, mais c'est une rime pauvre… »
Le « Chi » quant à lui, traité un jour de « connard » par un mécontent, il répliqua aussi sec « Bonjour, moi, c’est Chirac ! », avant de serrer la main ostensiblement à l’impertinent.
De Gaulle était plus à cheval sur le respect, et n’hésitait pas à poursuivre tout manquement contre sa personne : Un homme qui avait osé crier « À la retraite ! » lors d’une remontée sur les Champs-Élysées qui écopa de 500 francs d’amende en 1962…
 
En fait, dès son apparition sous la IIIème République, la fonction présidentielle est la cible idéale des attaques : Le nouveau régime est honni par les monarchistes et les bonapartistes qui veulent littéralement sa peau, à tel point que les politiques acceptent le poste avec appréhension…
Ainsi, en 1899 (je n’étais pas né, mais je m’en souviens tout de même), le nouveau président Loubet, en route pour prendre possession de l’Élysée, essuie ainsi des crachats, des insultes, des jets d’œufs et de détritus tout au long du parcours.
La même année, alors qu’il assiste aux courses d’Auteuil, Loubet est victime d’une agression spectaculaire quand le baron de Christiani s’avance vers la tribune officielle, hurle « Démission ! » et lui assène un violent coup de canne sur son chapeau, l’enfonçant sur sa tête, devant sa femme et des ambassadeurs sidérés !
Mais il y a eu plus grave qu’une baffe : Comme Sadi Carnot, poignardé à Lyon par un anarchiste en 1894, ou encore Paul Doumer, tué par balle par un illuminé russe lors d’un salon littéraire parisien, en 1932.
On se souvient également d’autres attentats comme celui du Petit-Clamart contre le général de Gaulle, en 1962.
 
Et la liste ne serait pas complète sans la tentative d’assassinat contre le « Chi », le 14 juillet 2002 sur les Champs-Élysées. Ce jour-là, une balle siffle aux oreilles du président, qui croit à un pétard.
En apprenant la nouvelle, le « Chi » hausse des épaules et poursuit la cérémonie, comme si de rien n’était : « Ce n’était pas moi qui étais visé, mais ce que je représente (…) Lorsqu’on se sent rejeté par la société, on cherche à atteindre son symbole le plus élevé. »
Depuis, on ne compte même plus les « entartrages », jusqu’à « Tonton Yoyo » maquillé par aspersion à la sauce tomate !
Que des « moments de solitude » pour les experts de la sécurité : « Benne-Allah » manque manifestement à la fonction…
 
Depuis avant-hier, un peu partout, on pousse des cris d’orfraie. Pourtant, « Jupiter » n’a, contrairement à ce qu’il avait annoncé et commencé à montrer en 2017, rien rendu au caractère prétendument sacré de sa fonction.
Mais quand un Président salit à ce point, abaisse à ce point les fonctions qu’il occupe (jusque tout dernièrement avec McFly et Carlito), il ne peut pas considérer comme acquis le respect de sa personne.
C’est à cette foule que l’on dit qu’elle est constituée de « sans-dents », « d’illettrés », de « ceux qui ne sont rien », qui « puent le tabac et la clope » et n’ont « qu’à traverser la rue pour trouver du boulot », qui coûtent « un pognon de dingue », descendants de cette culture « Gauloisienne » qui n’existerait pas, protestant contre un pouvoir « trop intelligent » pour elle… qui se rebiffe.  
Il faut voir comme on lui parle.
Alors qu’elle aime son patrimoine, a du respect pour les pauvres, est (quoique de moins en moins) fière de sa magnifique Histoire, elle.
Elle ne comprend pas cette violence symbolique (ou pas) qui lui est faite, depuis longtemps, par des élites qui ne font plus rien pour mériter leur nom.
C’est ce qu’il faut voir, vous diront les « intellectuels » au neurone un peu court.
 
Même si l’on ne peut et doit que désapprouver ce geste, surtout envers un chef d’État qui, comme il avait jadis tenu à le rappeler aux militaires, on imagine assez bien quel climat l’a suscité…
Ce sentiment n’est pas nouveau, et il a culminé lors de la crise des « Gilets-Jaunes ».
La manifestation de ce rejet, en revanche, ne peut que prendre d’autre forme qu’électorale.
Et ce pour une simple raison : Il en est du président de la République comme du drapeau ou de l’hymne national. On n’y touche pas sans commettre une sorte de sacrilège.
Qu’un quidam gifle aujourd’hui « Tagada-à-la-fraise-des-bois » ou « Bling-bling » cela n’aurait d’implications que privées.
Que le même quidam n’attende pas que « Jupiter » soit descendu de son trône républicain pour lui asséner une gifle, cela paraît être une insulte faite à la Nation. Ce souffet atteint celui qui nous incarne.
Donc, elle nous atteint tous, nous assène-t-on.
Moâ, je veux bien pour en être assez d’accord !
Même si…
 
Car, avant qu’il gifle « Jupiter », le jeune homme a été interviewé par les équipes de « Quotidien » à Tain-L’Hermitage.
Vous savez, les mêmes qui se font castagnier par « Francis-Lalala-âne ».
Ce jour-là, la séquence interpelle forcément au vu des événements.
Certains étaient venus encourager « Jupiter » dans ce qui ressemble de plus en plus à une campagne vers la réélection, d’autres pour dire à l’intéressé tout le mal qu’ils pensaient du bilan du fondateur « d’En Marche-même-pas-en-rêve ».
Et au milieu de cette assistance, un groupe de trois hommes, barbus, la petite trentaine.
Parmi eux, un t-shirt kaki et de longs cheveux noirs qui ont depuis fait le tour du monde, Damien, l’homme qui sera filmé quelques instants plus tard en train d’asséner une claque sonore à « Jupiter »…
Sur les images de « Quotidien », ce n’est ni lui, ni le plus grand du groupe également interpellé, qui prend la parole, mais le troisième larron : « Il y a des choses qu’on devrait dire, mais qu’on ne peut pas dire malheureusement », lance-t-il, sans grande envie de répondre au journaliste.
Et de citer parmi les problèmes du moment « le déclin de la France ». 
 
Puis après avoir simplement nié être des anarchistes, les deux compères terminent en expliquant qu’ils ne font pas confiance à la presse, et que c’est pour cela qu’ils refusent de parler : « On sait que vous allez déformer les propos qui vont être donnés dans cette émission ».
Puis, quand « Quotidien » diffuse la suite des images tournées avant l’arrivée du chef de l’État, on découvre Damien (l’agresseur) très tranquille au côté de quelques « Gilets-jaunes » qui lancent, eux, des slogans, laissant les gendarmes surveiller de près les plus agités des membres de l’assistance, le tout en s’approchant au maximum des barrières de sécurité.
Et cela avant de finalement donner une gifle au président de la République, dès l’arrivée de celui-ci à proximité de la foule.
 
« C’est du cinéma, mise en scène permettant de pointer du doigts une catégorie de personne soi-disant ultraviolente et faire un raccourci avec « les complotistes » histoire de les décrédibiliser toujours plus » commente un internaute.
Ah oui ?
Moâ j’en dirai que ça permet surtout à « Jupiter » de se faire passer pour une victime !
Un autre en dit que : « Ne sont respectés que les gens respectables, peu importe la fonction…
Combien de gilets jaunes handicapés sur son ordre, combien de pompiers molestés sur son ordre, combien d’urgentistes, médecins et infirmiers gazés sur son ordre…
Pas d’émotions de nos élus sur ces problèmes…
Mais un président prend une baffe, plus que méritée et tous les partis foncent dans le même traquenard… »
Et de conclure par un : « On a vraiment des élus et représentants de merde… On n’a pas le cul sorti des ronces… Mdr ! »
 
Voilà peut-être le « fin-mot » de cette histoire-là.
Ma « petite-sœur » (celle que si elle n’existait pas il faudrait quand même l’inventer) aura eu ce mot mardi soir au téléphone : « Tu vas voir les sondages (la semaine prochaine). Avec ça il va flamber dans les « opinions favorables » », quitte à dépasser largement « Marinella-tchi-tchi » qui le talonnait.
« Mouvement de sympathie oblige : Le rôle de victime lui manquait ! »
Il l’a désormais… Si le « levier » fonctionne.
Une baffe, une « divine providence » ou une stratégie instrumentalisée en amont ?
 
Parce que je suis tout de même surpris du manque de clairvoyance et d’anticipation des forces de l’ordre et autre service de protection rapprochée.
Sous couvert d’improvisation : La victime monte dans sa bagnole, retire son veston et se souvient ensuite qu’il a manqué une étape pour aller se précipiter vers « la foule » enthousiaste en bras de chemise…
Curieux comme comportement, non ?
(D’autant qu’on aura pu constater un début d’embonpoint, de celui qui rendait « Tagada-à-la-fraise-des-bois » totalement ringard…).
Un comportement qui lui a valu une « standing ovation » des « députacrouilles » toutes tendances confondues : Il fait désormais l’unanimité sur sa personne !
Chapeau…
 
Un piège à kons, oui, voilà à quoi la séquence ressemble, finalement.
Et si la manœuvre a des effets positifs dans les sondages (l’Élysée dépense assez de vos impôts pour le savoir très vite), attendez-vous à encore quelques « forfaitures » du même type dans les mois à venir.
On va d’ailleurs tout de suite savoir : Le « gifleur » va être condamné en comparution directe.
Aura-t-il droit à une « grâce présidentielle » présentée comme un « geste de mansuétude » et de « pardon » ?
(Et je rappelle que le Pardon est seulement d’essence divine : Moâ, je ne pardonne jamais…)
À suivre, une fois de plus…

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