« Mes-luches » fait fort !

La campagne 2022 serait-elle déjà « pliée » ?
 
C’était dimanche dernier.
D’abord on votait. Pas partout, mais c’était un « test » avant les régionales et territoriales qui arrivent en fin de mois.
Scrutin qui va « poser » les choses. Et on verra bien si « Jupiter » sera en mesure de se présenter ou s’il devra prendre des décisions « difficiles » qui l’en empêcheront comme il nous a prévenus à plusieurs reprises.
 
Bon, globalement, dimanche, les « sortants » passent, les « Marcheurs-même-pas-en-rêve » obtiennent un succès contre le « Air-Haine » et les insoumis se prennent une raclée à « Paris-sur-la-plage ».
Et le CDU un succès en « Teutonnie »…
L’heure est donc au « recentrage » face aux extrêmes.
Il était temps…
 
Ceci dit, « Mes-Luches » en aura profité pour se faire « prophète ». Et je vous avoue que ça vaut son pesant de cacahouètes.
On connaît « Mes-luches » pour ses talents de tribun, d’orateur, de « populiste de gôche ». Il a la gouaille d’un Georges-Marchais, le même culot mais il sortira des rangs « soces », son part d’origine, puis aura fait une OPA sur les « cocos-staliniens » avec le « Front de gôche » et aura plafonné avec près de 19 % des voix au premier tour de l’élection présidentielle de 2017.
Depuis il ne dépasse pas une dizaine de points dans les sondages d’intention de vote pour le premier tour de 2022 : La machine s’est cassée…
Il joue désormais son « va-tout » pour se sortir de la mélasse.
 
Il faut se rappeler qu’il y a 4 ans avant et pendant la campagne présidentielle 2017, la cohorte des observateurs, journalistes, éditorialistes, spécialistes de la « chose » politique et, beaucoup plus important, des millions de « Gauloisiens », saluaient, d’accord ou pas avec lui, son talent.
Il était alors capable d’expliquer en quoi ses propositions se rattachaient aux principaux épisodes, aux grands courants de notre histoire nationale, n’hésitant jamais à se référer aux philosophes sans pour autant verser dans quelque forme que ce soit de cuistrerie.
Il avait même fait un succès de librairie avec son « φ », sauf que, comme je vous l’ai toujours affirmé, son programme d’alors était un « copier/coller » du programme de « Marinella-tchi-tchi », ou inversement (je n’ai jamais su), avec toutefois une touche de grandiloquence que n’aura jamais sa concurrente.
Même qu’en 2017, personnellement, si on avait eu un second tour « Air-Haine/Insoumis », franchement, je ne savais même pas pour qui apporter mon suffrage…
Passons, il n’a pas eu lieu.
 
Puis tout s’est détraqué. La puissance du verbe « meschulesque » s’est amoindrie, le karma ne fonctionne plus. Les sondages, l’un après l’autre, ne cessent de le signifier. Relégué au « second rôle » éternel…
Pour comprendre, peut-être faut-il le regarder, l’écouter, et le lire pour pouvoir piger, au moins un peu.
Car jusqu’à ces dernières années, son parcours est plutôt linéaire : Une sorte de « républicain de gôche », un laïque de stricte obédience, un « bouffeur de curé » (il doit avoir eu un problème du temps où il était enfant de chœur), mais un adorateur de « Mythe-errant », parfois déchaîné, pour de bonnes et de mauvaises raisons, contre les « soces » et il s’en est donc allé, a rompu, pour mettre sur pied sa propre « petite-affaire ».
Une démarche à la fois cohérente et courageuse.
 
Mais aujourd’hui, on ne le reconnaît plus : Il s’est mué en « gôchiste » exalté et, fréquemment incompréhensible (empêtré dans un vocabulaire incompréhensible à propos de « l’écolologie » par exemple, de la « créolisation »), et défaut rédhibitoire en politique, il fait fuir ses électeurs !
Dénonçant une police politique qu’il trouve systématiquement violente, à la limite d’un racisme systémique, ce qui n’est pas vrai, récriminant en boucle contre une justice par définition « à la botte » du pouvoir, diabolisant « Jupiter » qu’il prétend être un agent du « grand capital et de la finance internationale », le même argumentaire que « Marinella-tchi-tchi », mais de « gôche ».
Un autre « marteau & enclume »…
Car c’est aussi devenu un soutien inconditionnel à ceux qui, à l’université en particulier, conceptualisent et promeuvent l’idéologie « islamo-gauchiste » et la « nouvelle pensée anticoloniale », une machine à détruire la gôche de l’intérieur en provoquant une guerre civile culturelle, conceptuelle, entre les « universalistes » et les tenants des renfermements identitaires, raciaux ou religieux.
La ligne rouge entre les deux extrêmes de mon pays (celui que j’aime tant et qui me le rend si mal…)
 
En mettant le feu puis en alimentant ce feu, il donne raison à son ennemi juré « Menuet-Valse » qui avait énoncé le concept des « deux gauches irréconciliables ».
Il fait tout pour qu’il en soit ainsi, construisant de la sorte, avec soin et détermination, sa propre déroute au prochain scrutin présidentiel.
C’est comme ça.
Pour quelle raison ?
Parce qu’il est probablement perdu.
Paumé, dérouté par les évolutions d’une société civile « droâtisée » voire « extrême-droâtisée », n’osant pas s’opposer à toutes les puissances communautaristes et affiliées qui visent à s’emparer du pouvoir universitaire, soumis à la « nouvelle gauche américaine » pour qui la laïcité « à la gauloisienne » ne vaut pas mieux qu’un totem à détruire, à mettre en pièces à grands coups de burin et de marteau.
 
Car l’histoire n’était pas encore écrite. Après la victoire de « Jupiter », il aurait pu s’emparer de la prédiction de « Menuet-Valse » pour la retourner en sa faveur et s’imposer comme le « réconciliateur » des gôches, et non pas tel celui qui contribue à les effacer pour plusieurs générations.
Il aurait pu prendre exemple sur son « maître » (« Mythe-errant ») et tenter de réunir, réconcilier, construire un programme et un appareil politique pour retrouver, un jour, peut-être le pouvoir : Il aura choisi l’inverse !
 
Une démarche irresponsable qui peut prêter à l’indifférence ou au sourire si une idéologie authentiquement néo-fasciste et populistes ne répandait pas son fiel dans les médias.
Où on retrouve « Moïse-Zé-amour » (plus connu sous le prénom de « Riton » hors les synagogues) qui est en charge de déstabiliser, avec les mêmes mots et le même discours, les mêmes thèmes, la candidature de « Marinella-tchi-tchi ».
On va en voir l’effet dans quelques jours, avec les régionales.
C’est là que ce dernier se décidera ou non à « entrer en campagne »…
Si, après ce dernier « test-national », « Marinella-tchi-tchi » ne se qualifiait pas pour le second tour de la présidentielle, alors « Mes-Luches » aura une (petite) possibilité de victoire.
Voire, il a tellement « diabolisé Jupiter » que « ses » électeurs indiquent aujourd’hui qu’ils ne choisiront pas au second tour entre le sortant et l’héritière Le Pen, faisant ainsi le jeu de cette dernière.
 
Et pour « s’épauler » dans cette stratégie à multi-bandes, qui tient compte de celle de « Jupiter » qui aura détruit les « partis de gouvernement » avec son propre étau, « Mes-Luches » n’hésite plus à « importer le conflit » au Proche-Orient « pour générer du désordre », l’accuse-t-on.
Et il en a rajouté une couche ce week-end dernier : Pour lui, un événement gravissime « va une fois de plus permettre de montrer du doigt les musulmans et d’inventer une guerre civile » !
Rien de moins : « Vous verrez que dans la dernière semaine de la campagne présidentielle, nous aurons un grave incident ou un meurtre », pour « montrer du doigt les musulmans », « tout ça c’est écrit d’avance », a-t-il ainsi affirmé.
 
Interrogé dans l’émission Questions politiques (Transe-Inter/Le Monde/France-intox), le candidat à la présidentielle a d’abord indiqué souhaiter que « Jupiter » « se représente », car « on aura de quoi dire sur son « bilan ». « Sinon, on nous sort un autre petit Macron du chapeau, (…) on ne sait pas qui c’est, pouf, il se fait élire président. C’est le système qui l’invente. La dernière fois, Macron, il est arrivé au dernier moment. Là, ils vont peut-être en trouver un autre », a-t-il enchaîné.
« Dans tous les pays du monde, ils ont inventé un type comme ça, qui sortait de rien, et qui était porté par un système oligarchique ».
Et de citer en exemple quelques-uns de nos voisins, dont l’Ukraine…
Ce serait que l’Histoire balbutie : Pourquoi pas ?
 
Si ce type de propos est plutôt habituel, la suite l’est beaucoup moins.
« De même que vous verrez que dans la dernière semaine de la campagne présidentielle, nous aurons un grave incident ou un meurtre. Ça a été Merah en 2012 (auteur djihadiste des tueries de Toulouse et de Montauban, notamment dans une école juive), ça a été l’attentat la dernière semaine sur les Champs-Élysées (en 2017, un jihadiste assassine le policier Xavier Jugelé), avant on avait eu Papy Voise (Paul Voise, un retraité agressé chez lui à Orléans en avril 2002), dont plus personne n’a jamais entendu parler après », lance-t-il alors.
« Nous aurons le petit personnage sorti du chapeau, nous aurons l’événement gravissime qui va une fois de plus permettre de montrer du doigt les musulmans et d’inventer une guerre civile, voilà, c’est bateau tout ça », conclut le député.
Tollé sur la toile et ailleurs !
Que tous relayent volontiers…
 
Latifa Ibn Ziaten, la mère du militaire a été tué par Mohammed Merad, a dénoncé des propos « inadmissibles », réclamant du « respect pour les victimes ».
« Quand on manie ainsi la démagogie, on ne peut prétendre à devenir président de la République », aura fustigé la cheffe du groupe « P.Soce » à l’Assemblée, jugeant « inacceptable » de « réduire les atrocités des attentats de Montauban et Toulouse en 2012 à de la machination électorale ».
« On est vraiment au-delà de la honte », a aussi réagi la LREM-même-pas-en-rêve » « Eau-Rore Berre-gé » sur Twister.
« Les complotistes anti-complotistes sont de sortie. Ils nient que les assassins font leur coup au moment qui fait parler d’eux. Propos ineptes. À moins que ce soit pour les couvrir », lui a répondu « Mes-Luches » sur le même réseau social, citant comme source d’inspiration un article du « Figaro-ci-figue-à-rots-là » sur « les attentats et faits divers qui ont bouleversé les campagnes présidentielles ».
« Mes-Luches » victime des « complotistes anti-complotistes » !
Il me fait rire : Il joue la même partition, finalement…
 
Et il se pose en victime : « Je vois que va recommencer le harcèlement dont j’ai déjà fait l’objet dans le passé : un mot monté en épingle par quelques gens influents et aussitôt la boucle s’enflamme, de Twitter aux chaînes d’info et ainsi de suite », réplique-t-il dans un message publié sur son compte « Fesses-bouc », dans lequel il dénonce « l’ère de la ‘‘post-vérité’’ ».
Il y a du « McDo-Trompe » dans ce gars-là, il n’y a pas à dire…
« D’une émission d’une heure sur France Inter et France Info, ce ne sont ni les accidents du travail, ni les féminicides, ni les subventions aux religions, ni Biden, ni rien qui ressort : juste un bon coup monté à partir d’une phrase », déplore-t-il en se réjouissant secrètement de faire enfin du buzz.
Mais pas celui qu’il pensait.
« En gros, je résume », poursuit-il : « Quand Le Pen récupère l’émotion d’un crime pour faire sa propagande, c’est génial ; quand quelqu’un met en garde contre ce type de manipulation, c’est qu’il est complice avec les meurtriers. Ainsi en vient-on à nier cette évidence que les meurtriers attendent le meilleur moment pour faire parler d’eux. »
 
D’autant qu’il faut être honnête : Depuis l’attentat de Madrid, on sait très bien qu’une sanglante sauvagerie change le cours d’une « élection pliée » par avance.
L’affaire Merah avait quant à elle changé l’élection de « Bling-bling » puisqu’elle avait eu lieu quelques mois avant la Présidentielle de 2012, changeant à jamais les résultats en sa faveur.
On se rappelle cette « curiosité » quand la police avait à l’époque retrouvé une carte de visite pliée en deux sur laquelle figure les coordonnées d’un homme qui est chargé de la sécurité de « Bling-bling » et où un numéro direct à l’Élysée est également inscrit sur cette carte.
Vous savez que pour moâ, il s’agit d’autre chose : « Ahmed-le-diabolique », qui convoyait une munition nucléaire à destination de Londres pour que « le soleil se lève à l’Ouest » (un des signes « majeurs » de l’arrivée du règne d’Allah-le-Grand sur les mécréants de la planète) le soir de l’ouverture des jeux olympiques aura eu besoin d’un « plastron » pour couvrir sa fuite…
Je vous raconte tout ça - et bien d’autres choses - dans l’opus « Parcours Olympiques », fondé sur des faits que vous pourrez vérifier à satiété…
(Cf. https://www.amazon.fr/dp/1701833913/ref=sr_1_2?qid=1571905490&refinements=p_27%3AFlibustier75006&s=books&sr=1-2&text=Flibustier75006)
 
On se souvient aussi que cinq ans plus tard, « Déess-Khâ » n’a pu se présenter aux élections après des accusations de viol sur une femme de ménage d’un Sofitel de New-York. Sans cette femme, Nafissatou Diallo, alors qu’il était le favori de la compétition, il aurait eu comme projet une monnaie unique africaine, avec l'aide du Président libyen Kadhafi.
Finalement, le directeur général du FMI sera entre temps mort politiquement, Kadhafi mort juste après.
Et nous, nous aurons eu à subir 5 années de « Tagada-à-la-fraise-des-bois » qui aura accouché en 2017 de « Jupiter ».
Il n’y a pas de hasard…
 
Et souvenez-vous de quelle façon « Fifi-le-souteneur » aura pu être évincé de ces élections-là par des révélations inattendues et fracassantes !
Juste après avoir fait manger son chapeau à « Juppette » qui en a bavé en direct lors du dernier débat de la primaire des « droâtes & du centre » alors que le « P.soce » accouchait de l’ectoplasme « Deux-noix-Âme-mont »…
Effectivement, il ne faut jamais oublier que les complots politiques ont toujours existé, et ont toujours été nombreux.
En politique, pour prendre le pouvoir, il faut savoir « tuer ».
En dénonçant ce qui va potentiellement arriver dans les mois qui viennent, « Mes-Luches » va se faire flinguer… politiquement !
Et c’est lui qui a tiré le coup de revolver…
Fabuleux, n’est-ce pas ?
 
Sauf que si ça pourrait « se passer comme ça », c’est aussi et justement ce que « Jupiter » nous aura prévenu qu’il pourrait faire : Une guerre civile avec émeutes diverses et variées qui débordent la flicaille du pays jusqu’à obliger les forces armées d’intervenir pour ramener le calme dans les rues (les « généraux » et quelques autres le redoutent… on en a déjà parlé), et des « décisions difficiles » à prendre qui l’« empêcherait de se présenter », comment ne pas décréter « l’état de siège » et suspendre les opérations électorales, article 16 de la Constitution y aidant ?
Dommage que « Mes-Luches » ne soit pas allé au bout de sa prophétie…