Combien de temps un rapport sexuel dure-t-il ?
Vous me savez être un obsédé de « la chose », surtout en ce jour de Saint-Valentin.
Dans le temps, j’ai même réussi à faire trimer mes étudiants « post-bac +++++ » sur les conséquences fiscales de l’activité copulatrice !
(Il faut que je vous retrouve la synthèse que j’en ai faite : C’est surprenant, parce qu’ils ont fait ça avec « sérieux » !)
Il n’empêche, c’est la question que la plupart d’entre nous s’est déjà posé au moins une fois, ou… des centaines de fois.
Or, les chercheurs-trouveurs ont découvert une réponse qui pourrait là encore vous surprendre.
Bon d’accord, soyons honnêtes, les rapports sexuels
sont une affaire personnelle et dépendent surtout des goûts de chacun, j’en
suis d’accord.
Entendu également, l’argument selon lequel il n’y aurait pas une seule bonne façon de s’y prendre, j’en conviens volontiers.
Même si ça se finit toujours de la même façon.
Mais il doit quand même bien y avoir une sorte de moyenne, non ?
Un chiffre qui permettrait de savoir combien de temps dure un rapport en général, et de se tenir au moins à cette durée ?
Et si on reste honnête jusqu’au boutdu gland,
non, cette durée idéale n’existe pas !
Ce n’est pas moâ qui l’affirme, c’est la science figurez-vous.
Avant même d’entrer dans le vif du sujet (si on peut
dire) et des ébats, apportons d’abord quelques précisions préliminaires (sans
mauvais jeu de mots).
Il est très compliqué de mesurer la durée d’un rapport.
Faut-il – justement – prendre en compte les préliminaires ?
Les caresses ?
Les baisers ?
Ou même les propos tenus en amont pour émoustiller son ou sa partenaire ?
(Notez que je n’ai pas besoin de mot pour être excité : Un regard qui brille d’envie suffit parfois… mais je suis « un cas »).
Face à ces questions, les chercheurs qui cherchent adoptent majoritairement une approche pragmatique et objective, en tournant la question autrement : Combien de temps faut-il compter entre la pénétration et l’éjaculation masculine ?
C’est un peu court, mais c’est une première approche.
Car, de la sorte, l’orgasme de nos dames, ils s’en contre-cognent le coquillard et les roubignoles dans le même élan.
Bref, une tournure d’esprit qui, du même coup, met au rebut outre la poésie et le romantisme du moment, mais comme on vient de le dire, également l’orgasme féminin et les rapports lesbiens.
Autre complexité : Tout un chacun peut être tenté,
lorsqu'on lui demande combien de temps durent ses rapports, de gonfler quelque
peu ses scores, pour ne pas risquer de paraître en dessous de la moyenne – qui,
nous y venons, n’existe pas.
C'est pourquoi en 2005, une équipe de « chercheurs-trouveurs » a recruté 500 couples sur 3 continents et leur a demandé de chronométrer la durée de leurs rapports durant 4 semaines.
Tu parles d’une fable…
Deux variables ont également été prises en compte dans l’étude : La présence ou l’absence de circoncision, et l’usage ou non du préservatif.
Résultat – rangez les roulements de tambours et les
trompettes – les mesures obtenues sont loin de pointer vers un consensus.
Si, au global, on compte une durée moyenne de 5,4 minutes pour la totalité de l’échantillon, les moyennes individuelles, elles, indiquent une réalité bien plus contrastée : Entre 33 secondes (« les lapins éjaculateurs précoces ») et 40 minutes (les « peine-à-jouir ») !
Une belle démonstration pour ceux qui doutaient encore du fait que, ce qui compte, ce n’est pas la durée, mais le plaisir partagé pourrait-on en conclure.
Personnellement, je me demande où est l’intérêt de la demi-minute…
5 minutes, c’est déjà court, au-delà de 30 minutes ça rend pénible le charmant-épisode à ma-dame du moment qui finira par vous expulser.
Car tant qu’on y est, je suis partisan du autant en
profiter.
Et d’un autre côté, 33 secondes dans une vie d’adulte « actif » une fois par jour pendant un demi-siècle, ça fait à peine 6 heures et 58 minutes de copulation sur toute une vie.
Mais 5,4 minutes par jour, ça représente un peu plus de 68 jours étalés sur un demi-siècle.
Pas grand-chose.
Ou alors il faut multiplier les partenaires dans la même journée…
On passe nettement plus de temps à dormir pour nous reposer de nos efforts quotidiens dédiés à la reproduction de l’espèce…
Pas terrible alors qu’une journée sans orgasme, c’est une journée de perdue en disait mon pote qui fait « philosophe chinois » dans le civil…
Ces recherches ont également révélé que ni la
circoncision ni l’usage du préservatif n’impactaient la durée du rapport, ce
qui est un bon point.
D’autant mieux que 5 minutes, c’est court et que la multiplication des partenaires multiplie aussi les risques de MST si on ne se protège pas correctement.
Et puis il y a le phénomène de la « période réfractaire »
On trouve assez aisément des témoignages d’hommes racontant leurs expériences de vantard et d’éjaculations multiples, menées avec une rigueur toute scientifique pour tenter de déterminer leur « plafond éjaculatoire ».
« Le plus de fois que j’ai éjaculé en 24 heures devrait être 5 ou 6, quand j’avais la vingtaine. »
Un autre confesse s’être retrouvé « à sec »
après 8 éjaculations et suppose qu’une bonne hydratation lui aurait sans doute
permis de monter à 10 ou 15 fois, « qui sait… ».
À noter que, chez les gens munis d’un pénis, l’éjaculation ne coïncide pas toujours avec l’orgasme : on peut éjaculer sans jouir, et réciproquement.
Ce qui fausse d’entrée le postulat des chercheurs ci-dessus signalés.
Car c’est aussi oublier que ladite période réfractaire reste le moment après l’éjaculation pendant lequel le pénis est trop sensible pour être touché et/ou que toute envie sexuelle disparaît : L’érection n’est plus possible.
En principe, elle dure 5 à 10 minutes…
D’ailleurs nos dames peuvent également connaitre ce phénomène après un orgasme.
En principe, après trois orgasmes, elles ont du mal à se laisser « exciter ».
Mais la « période réfractaire » peut durer plus longtemps (la moyenne se situe à 30 minutes) de quelques minutes à plusieurs jours, d’après un urologue réputé.
Il explique que cela dépend de l’âge, du niveau
d’excitation, des hormones et de la santé générale de la personne qui se trouve
au bout du pénis : « Après une activité sexuelle, le pénis devient mou car
des signaux neuronaux lui indiquent de se détendre après l’effort fourni.
Les niveaux de dopamine et de testostérone chutent.
La prolactine, qui fait chuter la testostérone, augmente.
Et ce changement hormonal semble être à l’origine de la période réfractaire. »
De toute façon, jouir le plus de fois possible, est-ce
bien raisonnable ?
Le même urologue en conclut qu’un homme moyen pourrait certainement éjaculer 24 fois par jour, mais nuance le propos en précisant que cela deviendrait fatalement « douloureux et finirait par ne plus procurer aucun plaisir ».
J’imagine…
Un témoin digne de foi confie d’ailleurs avoir mis son
zizi dans un drôle d’état en testant ses limites : « Mon record est de 14
fois en 48 heures. Ma bite était à vif mais mes testicules ne faisaient pas
mal… »
Pour votre info, une mademoiselle qui se lance parfois « des défis quant au nombre d’orgasme qu’(elle peut) atteindre à la suite » témoigne : « Mon record est aujourd’hui à 10 en moins d’un quart d’heure (pas peu fière la fille) » !
Elle a une carrière toute trouvée celle-là…
En fait, peu d’études existent sur l’éjaculation multiple ou l’orgasme multiple chez les hommes.
Les chercheurs qui se sont penchés sur cet épineux sujet ont tous noté que la quantité de sperme a tendance à s’amenuiser au fil des éjaculations consécutives.
Logique.
Mais aucune donnée sur la quantité de cyprine générée par ces activités multiples de nos dames…
Reste alors une dernière question : Pourquoi faire
l’amour prend-il du temps chez les humains ?
C’est nettement plus court chez les lapins et la plupart des espèces sexuées, y compris chez les volatiles et les cochons.
Alors pourquoi ne sommes-nous pas naturellement et comme tout le monde menés à « boucler l’affaire » en deux coups de cuillère à pot ?
Après tout, l’objectif du sexe est la reproduction, pas le plaisir, alors comment se fait-il que nous recherchions ce mouvement répété de va-et-vient qui, avec l’évolution, a été associé avec une sensation de plaisir ?
Le jury est encore en délibération sur la question, mais certaines études suggèrent que ce mouvement permettrait à la personne dotée d’un pénis de retirer du vagin de sa partenaire un maximum de la semence qui aurait pu être laissée là par d’éventuels concurrents.
Il faut dire que la forme de son gland se prête à la manœuvre…
Je ne suis évidemment pas certain que ce soit la bonne
réponse.
Parfois Dieu, dans son immense sagesse divine peut paraître pervers.
D’abord le plaisir féminin peut être déconnecté de l’organe reproductif : Le complexe vagin/utérus/ovaires partage peut-être une partie de l’anatomie du clitoris, mais ils peuvent fonctionner indépendamment.
Seul le clitoris procure des orgasmes, pas comme chez les mâles de ces dames.
Les peuplades sahéliennes et certaines tribus musulmanes l’ont bien compris pour exciser et mutiler d’office leurs petites-filles…
« La femme honnête n’a pas de plaisir », chantait bien Ferrat…
Ensuite, il semblerait que l’homo-sapiens-sapiens soit un des rares animaux à prendre plaisir à « orgasmer », privilège qu’il ne partage qu’avec quelques mammifères « évolués » tels les bonobos, les grands singes, les chimpanzés et quelques cétacés.
Il faut dire que je n’ai encore vu aucun platane disperser l’équivalent de son sperme à tous vents avec un plaisir extatique évident…
Quoique…
Il nous reste ainsi ces moments de « bonheur pur »
(et trop rares) qui nous font supporter le reste de nos journées remplies de
nos pénitences et contrariétés permanentes.
La vie serait insupportable s’il n’y avait pas ces quelques compensations minutées même bien trop courtes.
Hélas trop courtes et trop insuffisantes : Le secret du bonheur, c’est justement de savoir se contenter de ce la vie nous offre.
Pour le reste, je vous souhaite à toutes et à tous d’en
profiter tout au long de la journée pour clore dans la bonne humeur ce week-end
qui va se terminer : C’était le quart-d’heure « science en marche ».
Il fallait en profiter d’autant que c’est la Saint-Valentin aujourd’hui…
Bon courage !
I3
Vous me savez être un obsédé de « la chose », surtout en ce jour de Saint-Valentin.
Dans le temps, j’ai même réussi à faire trimer mes étudiants « post-bac +++++ » sur les conséquences fiscales de l’activité copulatrice !
(Il faut que je vous retrouve la synthèse que j’en ai faite : C’est surprenant, parce qu’ils ont fait ça avec « sérieux » !)
Il n’empêche, c’est la question que la plupart d’entre nous s’est déjà posé au moins une fois, ou… des centaines de fois.
Or, les chercheurs-trouveurs ont découvert une réponse qui pourrait là encore vous surprendre.
Entendu également, l’argument selon lequel il n’y aurait pas une seule bonne façon de s’y prendre, j’en conviens volontiers.
Même si ça se finit toujours de la même façon.
Mais il doit quand même bien y avoir une sorte de moyenne, non ?
Un chiffre qui permettrait de savoir combien de temps dure un rapport en général, et de se tenir au moins à cette durée ?
Et si on reste honnête jusqu’au bout
Ce n’est pas moâ qui l’affirme, c’est la science figurez-vous.
Il est très compliqué de mesurer la durée d’un rapport.
Faut-il – justement – prendre en compte les préliminaires ?
Les caresses ?
Les baisers ?
Ou même les propos tenus en amont pour émoustiller son ou sa partenaire ?
(Notez que je n’ai pas besoin de mot pour être excité : Un regard qui brille d’envie suffit parfois… mais je suis « un cas »).
Face à ces questions, les chercheurs qui cherchent adoptent majoritairement une approche pragmatique et objective, en tournant la question autrement : Combien de temps faut-il compter entre la pénétration et l’éjaculation masculine ?
C’est un peu court, mais c’est une première approche.
Car, de la sorte, l’orgasme de nos dames, ils s’en contre-cognent le coquillard et les roubignoles dans le même élan.
Bref, une tournure d’esprit qui, du même coup, met au rebut outre la poésie et le romantisme du moment, mais comme on vient de le dire, également l’orgasme féminin et les rapports lesbiens.
C'est pourquoi en 2005, une équipe de « chercheurs-trouveurs » a recruté 500 couples sur 3 continents et leur a demandé de chronométrer la durée de leurs rapports durant 4 semaines.
Tu parles d’une fable…
Deux variables ont également été prises en compte dans l’étude : La présence ou l’absence de circoncision, et l’usage ou non du préservatif.
Si, au global, on compte une durée moyenne de 5,4 minutes pour la totalité de l’échantillon, les moyennes individuelles, elles, indiquent une réalité bien plus contrastée : Entre 33 secondes (« les lapins éjaculateurs précoces ») et 40 minutes (les « peine-à-jouir ») !
Une belle démonstration pour ceux qui doutaient encore du fait que, ce qui compte, ce n’est pas la durée, mais le plaisir partagé pourrait-on en conclure.
Personnellement, je me demande où est l’intérêt de la demi-minute…
5 minutes, c’est déjà court, au-delà de 30 minutes ça rend pénible le charmant-épisode à ma-dame du moment qui finira par vous expulser.
Et d’un autre côté, 33 secondes dans une vie d’adulte « actif » une fois par jour pendant un demi-siècle, ça fait à peine 6 heures et 58 minutes de copulation sur toute une vie.
Mais 5,4 minutes par jour, ça représente un peu plus de 68 jours étalés sur un demi-siècle.
Pas grand-chose.
Ou alors il faut multiplier les partenaires dans la même journée…
On passe nettement plus de temps à dormir pour nous reposer de nos efforts quotidiens dédiés à la reproduction de l’espèce…
Pas terrible alors qu’une journée sans orgasme, c’est une journée de perdue en disait mon pote qui fait « philosophe chinois » dans le civil…
D’autant mieux que 5 minutes, c’est court et que la multiplication des partenaires multiplie aussi les risques de MST si on ne se protège pas correctement.
Et puis il y a le phénomène de la « période réfractaire »
On trouve assez aisément des témoignages d’hommes racontant leurs expériences de vantard et d’éjaculations multiples, menées avec une rigueur toute scientifique pour tenter de déterminer leur « plafond éjaculatoire ».
« Le plus de fois que j’ai éjaculé en 24 heures devrait être 5 ou 6, quand j’avais la vingtaine. »
À noter que, chez les gens munis d’un pénis, l’éjaculation ne coïncide pas toujours avec l’orgasme : on peut éjaculer sans jouir, et réciproquement.
Ce qui fausse d’entrée le postulat des chercheurs ci-dessus signalés.
Car c’est aussi oublier que ladite période réfractaire reste le moment après l’éjaculation pendant lequel le pénis est trop sensible pour être touché et/ou que toute envie sexuelle disparaît : L’érection n’est plus possible.
En principe, elle dure 5 à 10 minutes…
D’ailleurs nos dames peuvent également connaitre ce phénomène après un orgasme.
En principe, après trois orgasmes, elles ont du mal à se laisser « exciter ».
Mais la « période réfractaire » peut durer plus longtemps (la moyenne se situe à 30 minutes) de quelques minutes à plusieurs jours, d’après un urologue réputé.
La prolactine, qui fait chuter la testostérone, augmente.
Et ce changement hormonal semble être à l’origine de la période réfractaire. »
Le même urologue en conclut qu’un homme moyen pourrait certainement éjaculer 24 fois par jour, mais nuance le propos en précisant que cela deviendrait fatalement « douloureux et finirait par ne plus procurer aucun plaisir ».
J’imagine…
Pour votre info, une mademoiselle qui se lance parfois « des défis quant au nombre d’orgasme qu’(elle peut) atteindre à la suite » témoigne : « Mon record est aujourd’hui à 10 en moins d’un quart d’heure (pas peu fière la fille) » !
Elle a une carrière toute trouvée celle-là…
En fait, peu d’études existent sur l’éjaculation multiple ou l’orgasme multiple chez les hommes.
Les chercheurs qui se sont penchés sur cet épineux sujet ont tous noté que la quantité de sperme a tendance à s’amenuiser au fil des éjaculations consécutives.
Logique.
Mais aucune donnée sur la quantité de cyprine générée par ces activités multiples de nos dames…
C’est nettement plus court chez les lapins et la plupart des espèces sexuées, y compris chez les volatiles et les cochons.
Alors pourquoi ne sommes-nous pas naturellement et comme tout le monde menés à « boucler l’affaire » en deux coups de cuillère à pot ?
Après tout, l’objectif du sexe est la reproduction, pas le plaisir, alors comment se fait-il que nous recherchions ce mouvement répété de va-et-vient qui, avec l’évolution, a été associé avec une sensation de plaisir ?
Le jury est encore en délibération sur la question, mais certaines études suggèrent que ce mouvement permettrait à la personne dotée d’un pénis de retirer du vagin de sa partenaire un maximum de la semence qui aurait pu être laissée là par d’éventuels concurrents.
Il faut dire que la forme de son gland se prête à la manœuvre…
Parfois Dieu, dans son immense sagesse divine peut paraître pervers.
D’abord le plaisir féminin peut être déconnecté de l’organe reproductif : Le complexe vagin/utérus/ovaires partage peut-être une partie de l’anatomie du clitoris, mais ils peuvent fonctionner indépendamment.
Seul le clitoris procure des orgasmes, pas comme chez les mâles de ces dames.
Les peuplades sahéliennes et certaines tribus musulmanes l’ont bien compris pour exciser et mutiler d’office leurs petites-filles…
« La femme honnête n’a pas de plaisir », chantait bien Ferrat…
Ensuite, il semblerait que l’homo-sapiens-sapiens soit un des rares animaux à prendre plaisir à « orgasmer », privilège qu’il ne partage qu’avec quelques mammifères « évolués » tels les bonobos, les grands singes, les chimpanzés et quelques cétacés.
Il faut dire que je n’ai encore vu aucun platane disperser l’équivalent de son sperme à tous vents avec un plaisir extatique évident…
Quoique…
La vie serait insupportable s’il n’y avait pas ces quelques compensations minutées même bien trop courtes.
Hélas trop courtes et trop insuffisantes : Le secret du bonheur, c’est justement de savoir se contenter de ce la vie nous offre.
Il fallait en profiter d’autant que c’est la Saint-Valentin aujourd’hui…
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