Ce n’est pas obligatoire, mais…
Ce « Conard-virus » est finalement bien
malin : Non content d’avoir balayé la planète, tué des millions de
personnes, mis à mal nos systèmes de soins, paniqué les autorités sanitaires
& politiques, emprisonné des centaines de millions de personnes sous nos
tropiques, assignées à résidence-surveillée sans autre forme de procès, bloqué
l’économie mondiale, érodé nos libertés publiques, il a le culot de « muter »
alors même que sortent plusieurs vaccins dont on ne sait finalement pas
grand-chose sur leur efficacité…
Est-on protégé par nos anticorps sollicités par lesdits vaccines injectées ?
Devient-on non contaminant par la même occasion ?
Jusque-là, personne n’est certain des réponses.
Et en plus, il se paye un épisode de raréfaction que là non plus, personne n’a compris de quoi il retourne : Est-ce provisoire ou est-ce définitif ?
Il n’empêche, les politiques publiques diffèrent d’une
frontière à une autre. Les Israéliens vaccinent à tour de bras mais sortent à
peine de leur troisième confinement, les russes ont levé la plupart de leurs
restrictions – mais chez eux, ils ne peuvent pas faire la différence –, les
Hispaniques déconfinent mais sont bousculés par les « variants »
alors que leurs voisins Lusitaniens soufflent à peine.
Les britanniques profitent de leur Brexit pour rafler toutes les doses de vaccin qui passent à leur portée, les Teutons ferment leurs frontières mettant à mal les accords de Schengen, les Bataves juges illégales les mesures de couvre-feu, etc.
Le pataquès, quoi…
D’autant que la campagne de vaccination peut sembler
hésitante ou cacophonique dans l’Union européenne, entre le bras de fer avec
AstraZeneca, les difficultés de production, les retards…
C’est d’ailleurs l’occasion pour la présidente de la Commission européenne, « Ursule-de-la-Lyre », d’estimer que l’instauration d’un passeport vaccinal est « prématurée ».
Le discours de « Jupiter » et de son « sinistre de la bonne-santé »…
« Tant que tous les citoyens n’ont pas eu la possibilité de se faire vacciner, les certificats ne devraient pas être utilisés à d’autres fins », explique-t-elle.
La dirigeante européenne ajoute que « ce sera un débat politique à avoir », mais qu’une alternative au passeport vaccinal, comme la possibilité de présenter un test PCR, soit toujours possible.
Moâ, ça me fait rigoler fermement.
Prenez un couple de touristes qui profite des vacances
scolaires (même s’ils n’ont pas de gosse à charge) pour aller faire un petit tour
ailleurs.
Prendre l’avion, c’est un test de moins de 72 heures… Pas de problème en « Gauloisie-sanitaire », c’est gratuit, rapide et efficace, sauf à s’y prendre 24 heures à l’avance.
Arrivé à l’hôtel, le même test est exigé. Mais si tu y restes deux jours pour en changer ensuite, il faut refaire un test « de moins de 72 heures », et là, ce n’est plus « gratuit » ni aussi facile…
Et tu recommences à chaque étape.
Plus un dernier avant de prendre l’avion du retour…
Je ne te raconte pas les vacances, ni « l’accident » d’une contamination en cours de séjour.
Là, c’est l’isolement garanti, l’avion qui repart sans toi et ton budget qui explose en plein vol au sol !
Il faudra donc se faire vacciner avant de décoller,
sauf que concernant l’approvisionnement en vaccins, on note que les fabricants
rencontrent des soucis « dans la chaîne d’approvisionnement (…) mais
aussi dans la montée en gamme pour stabiliser une production massive ».
Ah ? ce sont des « pros » ou des « amateurs » ?
D’autant qu’il est encore inenvisageable de rendre les licences des vaccins déjà validés publiques pour que d’autres laboratoires puissent les produire.
On n’est plus à un paradoxe près…
« Le processus de production est extrêmement complexe, avec un vaste réseau de fournisseurs à maîtriser. Ce n’est pas une recette de cuisine que n’importe quel industriel peut reproduire comme cela ».
Car, « ce qui est plus intéressant, c’est de développer les partenariats plus systématiques entre laboratoires, avec un partage contrôlé de licences, au-delà de la seule étape finale de la mise en bouteille » et l’empaquetage de la seringue qui va avec.
Le 8 février, la Grèce a relancé le débat du passeport
vaccinal en signant un accord avec Israël permettant la libre circulation de
leurs ressortissants dans leurs territoires respectifs sur présentation d’une
preuve de vaccination. Le 14, c’est Chypre qui a passé un accord similaire avec
l’État hébreu.
En Europe, plusieurs pays sont favorables à un tel passeport : Ceux du Nord (Suède et Danemark ont par exemple annoncé la mise en place de certificats électroniques destinés aux voyages à l’étranger) et les pays touristiques du Sud : Les Hellènes, donc, mais aussi l’Hispanie ou la « Ritalie ».
D’accord pour recevoir des touristes, mais des touristes « sains » seulement…
C’est que le procédé est décrit par le secteur du
tourisme comme un moyen de sortir de la crise qui l’a durement touché depuis un
an, le passeport vaccinal rencontre encore une opposition en Europe de la « Teutonnie »
et de la « Gaulosie », très réticents tous les deux.
« Si on parle d’un papier, un document qui vous autorise à voyager en Europe, je crois que c’est très prématuré », estimait il y a encore peu notre secrétaire d’État aux Affaires européennes.
Or, pour qu’il soit « efficace », passeport vaccinal suppose un minimum de coordination internationale. Et c’est loin d’être le cas.
Si les initiatives nationales se multiplient, les compagnies aériennes prennent aussi des mesures, tandis que des entreprises privées développent leurs propres produits, à l’image d’IBM.
Et les 27 sont sommés de s’accorder sur ce sujet avant l’été.
Gros dilemme pour la Commission : Une telle mesure porterait un nouveau coup dur à la libre circulation des personnes au sein de l’espace Schengen !
Qui part en sucette…
En « Gauloisie-vaccinale » l’idée même d’un
passeport a été battue en brèche par des opposants qui estiment qu’elle
constituerait de fait une obligation vaccinale, alors que « Jupiter »
a promis de ne pas la rendre obligatoire : En décembre dernier, un projet
de loi présenté en « Conseil des sinistres » proposant de
subordonner, dans certains cas, les déplacements de personnes à la vaccination
préalable, avait provoqué un tollé.
Le gouvernement a, depuis, botté en touche et renvoyé son examen aux « prochains mois ».
Il faut répéter qu’en l’état actuel des connaissances, on ne sait toujours pas exactement dans quelle mesure les vaccins empêchent la transmission du virus, puisque leur rôle premier n’est que de limiter les formes graves de la maladie…
La durée de protection offerte par le vaccin est aussi méconnue ce qui complique l’élaboration d’un passeport vaccinal qu’il faudrait renouveler en permanence…
Enfin, on ne mesure pas non plus totalement leur efficacité face aux « mutants ». Et naturellement le tourisme est susceptible d’accélérer la transmission des variants plus agressifs, existants ou à venir, il ne faut pas l’oublier !
« Tout le monde n’a pas encore accès au vaccin ».
Un peu plus de 3 % des Gauloisiens, ont reçu une dose du vaccin, et moins de 1 %
ont eu les deux doses.
Le degré d’avancement varie selon les pays, mais un point commun existe : La plupart d’entre eux ne peuvent pas proposer la vaccination à toute leur population, faute de doses et d’organisation.
De plus ce sont les personnes les plus âgées qui ont reçu le vaccin en premier et ce ne sont pas ceux-là qui sont adeptes du tourisme débridé.
Par ailleurs, certaines personnes ne peuvent pas être vaccinées (les enfants et les personnes qui ont des antécédents allergiques).
Par conséquent, « il y a un risque évident de rupture d’égalité ».
Conditionner les voyages à la vaccination reviendrait donc à autoriser en grande majorité des personnes de plus de 65 ans seulement à se déplacer, mais pas les autres alors que ceux-là ont peut-être des motifs professionnels impérieux à avancer.
Mais à l'inverse, dès lors que la vaccination bénéficiera d’une large couverture, ne serait-ce que dans les pays les plus riches, la question de l’utilité d’un passeport vaccinal se posera de nouveau.
L’avantage du « passeport » n’est pas que « vaccinal »
ni seulement à passer les frontières comme dans le « monde d’avant » :
Il pourrait, au sein d’un même pays, servir à avoir accès aux bars, aux
restaurants, aux salles de concert, aux réunions de famille, mariages,
enterrements, baptêmes et même à la messe dominicale.
A contrario, cette mesure étendrait les règles de confinement pour tous ceux qui ne reçoivent pas leur vaccin pour une raison ou une autre, et ce indéfiniment, de manière « perpétuelle ».
Je te vous laisse imaginer les modes de vie du « monde
d’après » : Un apartheid sanitaire global !
Global mais jusque dans vos régions et communes…
Trop drôle, finalement…
Car cette éventuelle mesure pose un grave problème d’État
de droit : Si les pays imposent la vaccination, cela est en soi difficilement
compatible avec le concept de liberté individuelle. Les choix médicaux sont des
choix personnels.
Même si les compagnies d’assurance devraient pouvoir prendre des décisions concernant les primes à payer pour les maladies contractées pour lesquelles il existe un vaccin, il n’appartient pas à l’État de prendre des décisions en matière de santé pour les citoyens.
Au moins depuis Nuremberg et les essais nazis dans leurs camps de concentration.
Vous me direz que peut-être, « Xi-Ping-pong » persiste à en faire tout autant avec ses Ouïgours qu’il « rééduque », façon « Pol-pot-le-sanguinaire » du temps du « Cambodge rayonnant »…
En outre, si les gouvernements n’imposent pas le vaccin, ils ne devraient pas non plus restreindre la circulation et les libertés de ceux qui ne l’ont pas reçu, forcément.
Dès lors, on verrait apparaître un modèle de citoyen de « seconde classe » ce qui est profondément illégal, contraire à notre Constitution, au moins depuis la fin du Régime de Vichy (qui imposait le port de l’étoile de David comme d’un stigmate, alors que l’occupant ne demandait rien…).
Supposons un instant que la Grèce (ou mes « cousins
natio » en Corsica-Bella-Tchi-Tchi ») exige la vaccination pour
entrer dans le pays alors que la « Gauloisie-exceptionnelle » ne le
fait pas, une personne qui prendrait l’avion de « Paris-sur-la-plage »
à Athènes (ou Bastia) se déplacerait dans l’espace Schengen, et ne devrait donc
pas être tenue de fournir une pièce d’identité.
En revanche, un passeport de vaccination nécessiterait le recoupement des informations sur les vaccins avec les cartes d’identité, ce qui rendrait impossible la poursuite de l’idéal Schengen.
Les compagnies aériennes ne vérifient d’ailleurs les cartes d’identité que pour recouper les informations de leur billet avec celles de la personne qui embarque, mais c’est purement et simplement la prérogative des compagnies qui ne vérifie que la concordance des documents, pas mes fausses-moustaches.
L’externalisation de l’obligation de vaccination aux compagnies aériennes ne sera ni facile, ni forcément légale.
Et qu’en est-il du franchissement des frontières maritimes en ferry ou simplement de la conduite d’une voiture ?
Jusque-là, les douaniers et gendarmes se posent à l’arrivée et collent des amendes…
Mais du franchissement d’une montagne à vélo ou à dos d’âne ?
Rappelons que les contrôles de cartes d’identité ne
sont pas légaux dans tous les États membres de l’UE, car les forces de l’ordre
ont besoin d’un « soupçon raisonnable » pour demander une carte
d’identité…
Alors un passeport « vaccinal », ça sera forcément du « contrôle au faciès »…
Les pays qui pratiquent les contrôles aléatoires seront confrontés à de multiples nouvelles clauses relatives aux droits de l’homme et restrictions constitutionnelles – notamment la Cour de justice européenne qui devra décider si un citoyen « Gauloisien » ou « Teuton » à Athènes peut être tenu de présenter un passeport vaccinal lors d’un contrôle aléatoire à l’arrivée à l’aéroport, ou au pied du Parthénon.
À Bastia, ça ne les gêne pas trop… pour les certificats de test.
L’année dernière, la PAF s’était même équipée de télémètre de température corporelle : Tu passes, si ça sonne, pof, en quarantaine dès l’arrivée…
Très drôle.
Notons au passage que la Hongrie (disposition ayant
expiré le 28 janvier 2021), le Danemark, la Norvège et la Finlande sont les
seuls pays à avoir exigé des dérogations formelles à l’accord de Schengen… pour
l’heure.
Il faut dire qu’on n’en voit pas tant que ça à Bastia ou à Ajacciu.
Il s’agit toutefois de rester prudent : On sait que les forces de l’ordre accumulent souvent trop de pouvoirs pour « protéger » les citoyens, mais qu’elles hésitent toujours à les leurs rendre ensuite.
Souvenez-vous (pour ceux qui étaient nés…) du vrai « monde d’avant ». D’avant le 11 septembre où on voyageait dans les airs sans se soucier que de la météo et du prix du champagne à bord.
Et, plus récemment, les attaques terroristes ultérieures en Europe ont bien montré la fragilité du discours sur « les droits fondamentaux ».
En outre, le fait d’imposer la vaccination ou de l’introduire par des moyens détournés n’achètera pas la confiance, mais plutôt et seulement la suspicion.
Même s’il faudra bien y passer tôt ou tard.
À moins que le « Conard-virus » décide de
disparaître : Il se sera adapté une dernière fois à ses « hôtes »
en évitant de les rendre malade à les tuer (car il meurt avec eux) :
Principe actif du « vouloir vivre ».
Je vous l’ai déjà dit, tout cela finira comme un banal virus de la grippe.
Ce serait plus que souhaitable.
Et on ne se privera que de la danse du ventre perpétuellement renouvelée de nos « sachants » : Ça nous fera des vacances…
Est-on protégé par nos anticorps sollicités par lesdits vaccines injectées ?
Devient-on non contaminant par la même occasion ?
Jusque-là, personne n’est certain des réponses.
Et en plus, il se paye un épisode de raréfaction que là non plus, personne n’a compris de quoi il retourne : Est-ce provisoire ou est-ce définitif ?
Les britanniques profitent de leur Brexit pour rafler toutes les doses de vaccin qui passent à leur portée, les Teutons ferment leurs frontières mettant à mal les accords de Schengen, les Bataves juges illégales les mesures de couvre-feu, etc.
Le pataquès, quoi…
C’est d’ailleurs l’occasion pour la présidente de la Commission européenne, « Ursule-de-la-Lyre », d’estimer que l’instauration d’un passeport vaccinal est « prématurée ».
Le discours de « Jupiter » et de son « sinistre de la bonne-santé »…
« Tant que tous les citoyens n’ont pas eu la possibilité de se faire vacciner, les certificats ne devraient pas être utilisés à d’autres fins », explique-t-elle.
La dirigeante européenne ajoute que « ce sera un débat politique à avoir », mais qu’une alternative au passeport vaccinal, comme la possibilité de présenter un test PCR, soit toujours possible.
Moâ, ça me fait rigoler fermement.
Prendre l’avion, c’est un test de moins de 72 heures… Pas de problème en « Gauloisie-sanitaire », c’est gratuit, rapide et efficace, sauf à s’y prendre 24 heures à l’avance.
Arrivé à l’hôtel, le même test est exigé. Mais si tu y restes deux jours pour en changer ensuite, il faut refaire un test « de moins de 72 heures », et là, ce n’est plus « gratuit » ni aussi facile…
Et tu recommences à chaque étape.
Plus un dernier avant de prendre l’avion du retour…
Je ne te raconte pas les vacances, ni « l’accident » d’une contamination en cours de séjour.
Là, c’est l’isolement garanti, l’avion qui repart sans toi et ton budget qui explose en plein vol au sol !
Ah ? ce sont des « pros » ou des « amateurs » ?
D’autant qu’il est encore inenvisageable de rendre les licences des vaccins déjà validés publiques pour que d’autres laboratoires puissent les produire.
On n’est plus à un paradoxe près…
« Le processus de production est extrêmement complexe, avec un vaste réseau de fournisseurs à maîtriser. Ce n’est pas une recette de cuisine que n’importe quel industriel peut reproduire comme cela ».
Car, « ce qui est plus intéressant, c’est de développer les partenariats plus systématiques entre laboratoires, avec un partage contrôlé de licences, au-delà de la seule étape finale de la mise en bouteille » et l’empaquetage de la seringue qui va avec.
En Europe, plusieurs pays sont favorables à un tel passeport : Ceux du Nord (Suède et Danemark ont par exemple annoncé la mise en place de certificats électroniques destinés aux voyages à l’étranger) et les pays touristiques du Sud : Les Hellènes, donc, mais aussi l’Hispanie ou la « Ritalie ».
D’accord pour recevoir des touristes, mais des touristes « sains » seulement…
« Si on parle d’un papier, un document qui vous autorise à voyager en Europe, je crois que c’est très prématuré », estimait il y a encore peu notre secrétaire d’État aux Affaires européennes.
Or, pour qu’il soit « efficace », passeport vaccinal suppose un minimum de coordination internationale. Et c’est loin d’être le cas.
Si les initiatives nationales se multiplient, les compagnies aériennes prennent aussi des mesures, tandis que des entreprises privées développent leurs propres produits, à l’image d’IBM.
Et les 27 sont sommés de s’accorder sur ce sujet avant l’été.
Gros dilemme pour la Commission : Une telle mesure porterait un nouveau coup dur à la libre circulation des personnes au sein de l’espace Schengen !
Qui part en sucette…
Le gouvernement a, depuis, botté en touche et renvoyé son examen aux « prochains mois ».
Il faut répéter qu’en l’état actuel des connaissances, on ne sait toujours pas exactement dans quelle mesure les vaccins empêchent la transmission du virus, puisque leur rôle premier n’est que de limiter les formes graves de la maladie…
La durée de protection offerte par le vaccin est aussi méconnue ce qui complique l’élaboration d’un passeport vaccinal qu’il faudrait renouveler en permanence…
Enfin, on ne mesure pas non plus totalement leur efficacité face aux « mutants ». Et naturellement le tourisme est susceptible d’accélérer la transmission des variants plus agressifs, existants ou à venir, il ne faut pas l’oublier !
Le degré d’avancement varie selon les pays, mais un point commun existe : La plupart d’entre eux ne peuvent pas proposer la vaccination à toute leur population, faute de doses et d’organisation.
De plus ce sont les personnes les plus âgées qui ont reçu le vaccin en premier et ce ne sont pas ceux-là qui sont adeptes du tourisme débridé.
Par ailleurs, certaines personnes ne peuvent pas être vaccinées (les enfants et les personnes qui ont des antécédents allergiques).
Par conséquent, « il y a un risque évident de rupture d’égalité ».
Conditionner les voyages à la vaccination reviendrait donc à autoriser en grande majorité des personnes de plus de 65 ans seulement à se déplacer, mais pas les autres alors que ceux-là ont peut-être des motifs professionnels impérieux à avancer.
Mais à l'inverse, dès lors que la vaccination bénéficiera d’une large couverture, ne serait-ce que dans les pays les plus riches, la question de l’utilité d’un passeport vaccinal se posera de nouveau.
A contrario, cette mesure étendrait les règles de confinement pour tous ceux qui ne reçoivent pas leur vaccin pour une raison ou une autre, et ce indéfiniment, de manière « perpétuelle ».
Global mais jusque dans vos régions et communes…
Trop drôle, finalement…
Même si les compagnies d’assurance devraient pouvoir prendre des décisions concernant les primes à payer pour les maladies contractées pour lesquelles il existe un vaccin, il n’appartient pas à l’État de prendre des décisions en matière de santé pour les citoyens.
Au moins depuis Nuremberg et les essais nazis dans leurs camps de concentration.
Vous me direz que peut-être, « Xi-Ping-pong » persiste à en faire tout autant avec ses Ouïgours qu’il « rééduque », façon « Pol-pot-le-sanguinaire » du temps du « Cambodge rayonnant »…
En outre, si les gouvernements n’imposent pas le vaccin, ils ne devraient pas non plus restreindre la circulation et les libertés de ceux qui ne l’ont pas reçu, forcément.
Dès lors, on verrait apparaître un modèle de citoyen de « seconde classe » ce qui est profondément illégal, contraire à notre Constitution, au moins depuis la fin du Régime de Vichy (qui imposait le port de l’étoile de David comme d’un stigmate, alors que l’occupant ne demandait rien…).
En revanche, un passeport de vaccination nécessiterait le recoupement des informations sur les vaccins avec les cartes d’identité, ce qui rendrait impossible la poursuite de l’idéal Schengen.
Les compagnies aériennes ne vérifient d’ailleurs les cartes d’identité que pour recouper les informations de leur billet avec celles de la personne qui embarque, mais c’est purement et simplement la prérogative des compagnies qui ne vérifie que la concordance des documents, pas mes fausses-moustaches.
L’externalisation de l’obligation de vaccination aux compagnies aériennes ne sera ni facile, ni forcément légale.
Et qu’en est-il du franchissement des frontières maritimes en ferry ou simplement de la conduite d’une voiture ?
Jusque-là, les douaniers et gendarmes se posent à l’arrivée et collent des amendes…
Mais du franchissement d’une montagne à vélo ou à dos d’âne ?
Alors un passeport « vaccinal », ça sera forcément du « contrôle au faciès »…
Les pays qui pratiquent les contrôles aléatoires seront confrontés à de multiples nouvelles clauses relatives aux droits de l’homme et restrictions constitutionnelles – notamment la Cour de justice européenne qui devra décider si un citoyen « Gauloisien » ou « Teuton » à Athènes peut être tenu de présenter un passeport vaccinal lors d’un contrôle aléatoire à l’arrivée à l’aéroport, ou au pied du Parthénon.
À Bastia, ça ne les gêne pas trop… pour les certificats de test.
L’année dernière, la PAF s’était même équipée de télémètre de température corporelle : Tu passes, si ça sonne, pof, en quarantaine dès l’arrivée…
Très drôle.
Il faut dire qu’on n’en voit pas tant que ça à Bastia ou à Ajacciu.
Il s’agit toutefois de rester prudent : On sait que les forces de l’ordre accumulent souvent trop de pouvoirs pour « protéger » les citoyens, mais qu’elles hésitent toujours à les leurs rendre ensuite.
Souvenez-vous (pour ceux qui étaient nés…) du vrai « monde d’avant ». D’avant le 11 septembre où on voyageait dans les airs sans se soucier que de la météo et du prix du champagne à bord.
Et, plus récemment, les attaques terroristes ultérieures en Europe ont bien montré la fragilité du discours sur « les droits fondamentaux ».
En outre, le fait d’imposer la vaccination ou de l’introduire par des moyens détournés n’achètera pas la confiance, mais plutôt et seulement la suspicion.
Même s’il faudra bien y passer tôt ou tard.
Je vous l’ai déjà dit, tout cela finira comme un banal virus de la grippe.
Ce serait plus que souhaitable.
Et on ne se privera que de la danse du ventre perpétuellement renouvelée de nos « sachants » : Ça nous fera des vacances…
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