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Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » ! Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance ! Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite ! En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle ! Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…

mardi 23 février 2021

Ma petite-sœur se promène !

Au jardin du Luxembourg,
 
Et c’est là qu’on se pose honnêtement la question de savoir quelle est la « génération sacrifiée ».
D’habitude, le « Luco », c’est là où se trouve le Palais Médicis qui abrite le Sénat, ce « haut-lieu » de la démocratie républicaine.
Et ça reste le berceau de l’existentialisme-sartrien (vous savez, l’histoire du marronnier…).
En fait, pas seulement : Les générations se suivent et leurs problèmes essentialistes diffèrent.
 
Comme il faisait beau, il y avait un monde fou.
Personnellement j’évite.
D’une part je l’aurai fréquenté depuis mon enfance et je le connais par cœur ; d’autre part j’y ai passé mes « coupures méridiennes » durant des années, mes semi-marathons, mes premières séances de rugby (sur goudron, sur l’espace « jeu de paume », je ne te vous raconte pas les genoux et les mains…), mes cours de tennis ; et plus tard j’y ai emmené « ma nichée » pour jouer au ballon, faire des tours de balançoire, de poney et pousser des voiliers sur le bassin central.
C’est poussiéreux à souhait et l’ombre ne reprend ses droits qu’autour de la fontaine Médicis ou du côté de la fontaine Delacroix, des joueurs d’échecs et de la rue Guynemer ou encore autour du verger de la rue Auguste Comte, son élevage d’abeille et encore.
Toutefois, il y a aussi une autre zone de marronnier vers le boulevard Saint-Michel, le long des bâtiments de l’Ékole des mines, là où se trouve la pissotière publique.
Il paraît que l’endroit a changé…
 
Ce qui l’a marquée, c’est la queue devant ladite pissotière…
Sur le coup, elle ne comprend pas bien ce qu’attendent plusieurs dizaines de personnes, debout les unes derrière les autres, alors que les « boutiques de bonbecs » sont plus loin et de toute façon fermées.
Et elle va avec mon « beauf’ » (celui qui fait « philosophe grec » dans le civil) vers le boul’Mich’ pour mieux se désoler : S’il y a du monde sur les trottoirs, c’est pareil sur la chaussée divisée en plusieurs zones réservées ici aux bus, là aux voitures, plus loin encore aux bus et enfin aux vélos, montants et descendants…
Du coup, la voie réservée aux bagnoles est engorgée à souhait…
Mais curieusement, plus aucune boutique ouverte !
Les échoppes à souvenirs désertées, les boutiques de fringues fermées, les bars et restaurants-pizzerias et kebabs closes et pourtant à, part les librairies qui faisaient la réputation du « quartier latin », les PUF, Joseph-Gibert et Gibert-jeune, qui ferment, aucune ne faisant pourtant plus de 20.000 m²…
Donc, pas moyen de s’assoir en terrasse et d’aller pisser un boc !
Voilà la source de son étonnement d’un peu plus haut…
 
Et les conséquences d’une approche dogmatique et aveugle du confinement décrété par le gouvernement de « Jupiter » !
Marrant comme tout…
Parce qu’il aura pensé à tout : Plus de moyen de pisser dans un café-restaurant, ça limite forcément les sorties & brassages des populations, tiens donc !
 
Comme elle n’a pas l’habitude de pisser le long des arbres, ni même des réverbères, ils sont est passés chez moâ à l’improviste pour se soulager en pestant.
C’est qu’à nos âges avancés, on ne tient plus la distance…
Toute une génération sacrifiée, obligée de rester à moins de deux heures de chez elle pour le bonheur des plus jeunes !
 
Il faut dire que quand les « super-seniors » deviennent impotents, on les emprisonne dans des maisons de retraite et en ce moment, ils n’ont même plus le droit de sortir ni de recevoir des copains-copines moins handicapés par la vie…
Quand ils ont les moyens (parce que ça coûite une blinde), ils restent avachis devant leur télé toute la journée.
Parce que les livres sont rares et les revues sont présumées contaminées.
S’ils sont moins vieux et peuvent rester vivre chez eux, ils ne sortent plus que pour relever leur courrier ou ouvrir aux livreurs et restent avachis devant leur télé.
Penser aller au café, c’est verboten !
Aller renifler la mode en boutique, c’est la grande aventure et encore, masqués jusqu’au foulard.
Même aller chez son coiffeur se faire refaire leur couleur, ça devient un calvaire.
Imaginer avoir le temps de voyager pour profiter de leur retraite, visiter tous ces lieux lointains qui les auront fait rêver toute une vie et supporter leur sort à économiser sou à sou pour un jour y parvenir, impensable, puisque ce n’est pas possible !
Mais alors, ne même plus pouvoir vider une chopine en terrasse au soleil en étant sûr de pouvoir faire une vidange avant le retour, là franchement, ça reste infernal…
Qui sont les « sacrifiés », au juste ?
 
Personnellement, avec le vieillissement, je tiens deux à trois heures. 4 à 5 la nuit.
Mais à peine deux heures sur autoroute : Je ne sais pas pourquoi.
La position assise, les vibrations du moteur.
Et encore, je n’en suis pas déjà aux diurétiques, mais avec mon diabète-pathétique qui fait boire et boire, surtout si c’est de la bière fraîche qui est tout de même meilleure qu’un verre de lait même aromatisé, ça fait pisser.
Pas de doute.
Quant à « sœur-Âne », la mairesse du « Paris-sur-plage », elle n’a toujours pas compris la portée de ses propres carences.
Elle a bien inauguré des pissotières automatiques réservées aux dames – qu’il paraît que c’est une catastrophe sanitaire (je ne peux pas vous dire : Je ne sais pas où elles se situent et je ne cherche même pas pour ne pas indisposer la gente-féminie dite du « beau-sexe ») – ses chiottes « automatiques » multi-omni-sexuels sont en général en panne ou très sales (au moins, à Bastia elles se nettoient automatiquement à t’en foutre plein les pompes quand tu es pressé, je sais, j’ai fait…).
Moâ, je veux bien qu’on ne puisse accéder à la Kapitale-sur-Seine qu’en transport en commun ou en vélo, mais quand il s’agit de pisser loin de ses bases, ça devient impraticable, y’a pas à dire…
 
Elle a aussi loupé les crématoriums. Un détail, mais il n’y en a qu’un dans la kapitale, au Père Lachaise, et il faut s’inscrire 12 jours avant.
Notez que ce n’est pas non plus très « écololo », je la comprends bien : 500°, ça laisse des traces sur le réchauffement climatique.
Et puis ça fait de la poussière.
Mais tout de même, au lieu de faire des couloirs à vélo (qui mène au cimetière en passant par la case hôpital), elle pourrait penser que le foncier est assez cher pour dégager un peu de place dans les concessions parigotes.
Bé même pas !
Résultat, pas de pissotière et pas plus de place au crématorium : Sympa la fille !
Vivement qu’elle soit élue à l’Élysée, qu’on en soit débarrassé !
 
Ceci dit, ce post fait un peu « plainte de petit-vieux ». Il paraît que la jeunesse est encore plus souffrante.
Elle ne peut plus travailler, elle ne peut plus se former, elle ne peut plus s’amuser, elle ne peut pas plus voyager et découvrir le vaste monde, elle ne peut plus draguer, elle ne peut plus sortir de chez soi.
Vaste rigolade : quand il s’agit d’avoir la PS5, là, la jeunesse se mobilise, croyez-moâ !
Ne dites pas non, je l’ai vu faire…
Travailler, bé mon premier job à la sortie du service militaire, c’était de pointer à l’ANPE tous les mois. Notez, ça occupait au moins une demi-journée, mais ça ne rapportait pas une tune…
J’ai toujours eu la chance de passer en travers de tous les dispositifs d’aide & assistance : Trop jeune pour ceci, trop vieux pour cela !
Alors je passais le reste du mois sans un rond, à justement ne pas sortir, ne pas voyager, ne pas lire (c’est en partie pour ça que je ne sais toujours pas) accroché à la poignée du frigo de mes parents.
Sortir en boîte s’éclater une peu, c’était inenvisageable faute de moyens financiers conséquents.
On n’avait pas le RSA, les PGE, le revenu universel et le seul restos-U accessible c’était celui de la rue Daru…
Là, on se retrouvait entre « loqueteux », il ne faut pas exagérer…
 
Se former ? Tu parles d’une rigolade : Il fallait encore se faire accepter et pour ça avoir un « dossier béton ».
Le mien… passons.
C’est comme ça que j’ai échoué à faire expertise-comptable aux cours du soir, parce que la fac de droit, c’était bien, mais c’était les fils d’une élite déjà avocats ou notaires qui allait faire « comme papa-maman », dans « ma zone géographique ».
Parce qu’il y avait aussi la fac de médecine, de celle qui attire les meufs les mieux gaulées, et la fac de pharmacie.
Le seul intérêt, c’était les cours de philosophie en étudiant « libre » à la Sorbonne : On avait une chance de croiser « Moraline de Conac » et son armée de « boys ».
Un quartier de rupins où je ne faisais même pas de la figuration…
 
Trouver du boulot ?
Ah ça oui : On pouvait aller faire les vendanges, les moissons ou les cueillettes.
Pour les plus costauds et lève-tôt, le BTP recrutait parfois, surtout si tu étais né portugais.
J’ai même fait mousse sur des bateaux, puis moniteur-chef de bord sur des voiliers.
Faire livreur de pizza, ça n’existait pas encore. McDo, pas plus. Mais on pouvait faire la plonge dans le bas du quartier latin, rue de la Huchette, sans ça il fallait être chinois.
À la Huchette, si tu étais grec, tu pouvais faire serveur. Sans ça tu te retrouvais dans un jazz-bar et, avec un peu de chance, tu avais de la musique toute la soirée, de la bonne, du jazz !
Pour faire la sortie des poubelles ou les cages d’escalier, il fallait être espagnol par son père ou sa mère.
Pour faire caissier, il fallait déjà une licence en droit et être bilingue…
Bref, pendant ce temps-là la « jet-set » se la coulait déjà douce sur la côte et toâ, tu trainais les mains derrière le dos devant les vitrine de la place Vendôme (ou ailleurs) à pas savoir quoi faire de ta carcasse.
 
Il n’y a pas à se plaindre si le théâtre, le cinéma, c’était à peine une fois de temps en temps avec les étrennes des parents et grands-parents : Maintenant, ça n’est même plus possible pour nos jeunes !
Et je ne me plains pas : J’ai eu une jeunesse « dorée »… à ma mesure de peigne-kul, avec des vacances offertes en « Corsica-Bella-Tchi-Tchi » où tout ne coûtait rien !
Alors, on ne se privait pas vraiment, dans les villages : Il fallait juste ne pas dékonner et ne pas toucher aux filles du patelin. Domaine réservé, fusil à l’appui !
C’est plutôt maintenant que j’ai l’impression de me faire voler après avoir trimé toute une vie.
Peut-être aurai-je dû faire voyou puis bandit…
Mais non, il a fallu louvoyer pour offrir à ma « Nichée » ses « X-pack » (là où j’avais des élastiques pour tenir mes cahiers) et ses fringues « in » pour ne pas faire trop « déclassé » là où il fallait trouer le pantalon ou crever tes pompes pour en avoir des neufs après s’être copieusement fait engueuler.
Ma « Nichée » n’a jamais su que j’ai passé ma vie à découvert, à me faire jeter par les banquiers, à commencer mes fins de mois le 5 du mois précédent. Mais peu importe.
 
Ce qui me rend mauvais (et encore), c’est quand on veut me faire admettre que les « nouveaux pôvres » que seraient « nos jeunes », sont des sacrifiés par les mesures « anti-Conard-virus ».
Je préfère en rire : Ne pas pouvoir pisser à son aise, ils ne savent pas ce que c’est.
Moâ non plus, figurez-vous : Je m’habille en pantalon noir, et quand ça part, ça part et ça ne se voit pas trop… juste le temps de sécher.
Mais c’est vraiment inconfortable le reste de la journée, n’est-ce pas…
Bref, passons : Chacun voit forcément midi à sa porte et nulle part ailleurs !
C’est comme ça et pas autrement…
 
Mais j’admire la complicité secrète de « Sœur-Âne » et de « Jupiter » pour laisser les vieux confinés chez eux même quand ils sont officiellement « déconfinés » : C’est magique, cette « dictature sanitaire », finalement…

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