2021 ? Une année exceptionnelle
Si j’ai bien compris, sur les marchés de « bourses
de valeurs », tu peux acheter et vendre tout ce qui est « normalisé » :
des actions, des obligations, des matières premières (tourteaux de soja, once d’or,
lingot d’argent, platine, blé dur, pétrole pas encore embarqué, laine sur pattes,
récolte de pinard sur pied, emprunts d’État [ou non] et chez les britishs [et
encore ailleurs] les résultats de courses hippiques, de compétition, de paris-stupides,
oignons de tulipe, armes et munitions, gaz et quotas de carbone, devises à
terme, au comptant sur telle ou telle place) et des contrats.
Il y a même un marché « gris » des tickets de loto gagnant…
Une foire d’empoignes, qui correspondent pour chacune de ces valeurs à des contrats passés entre un fournisseur qui a besoin de se
financer pour produire et ses clients qui ont besoin de se couvrir au terme de
la livraison, les banquiers faisant les intermédiaires qui se refinancent eux-mêmes sur le marché.
On peut même le faire sur des constructions « à livrer » et les promoteurs ne s’en privent pas (vente en l’état futur d’achèvement) puisque sans ça, plus personne ne pourrait construire, logements, usines, commerces, etc.
Bref, on « titrise » des dettes et créances actuelles, qu’on s’échange parce qu’elles ont un prix, une chose connue et « normée », et un terme précis prévu contractuellement : On y vend et achète finalement du temps, rien d’autre, mais c'est lucratif à souhait.
Il y a même un marché « gris » des tickets de loto gagnant…
On peut même le faire sur des constructions « à livrer » et les promoteurs ne s’en privent pas (vente en l’état futur d’achèvement) puisque sans ça, plus personne ne pourrait construire, logements, usines, commerces, etc.
Bref, on « titrise » des dettes et créances actuelles, qu’on s’échange parce qu’elles ont un prix, une chose connue et « normée », et un terme précis prévu contractuellement : On y vend et achète finalement du temps, rien d’autre, mais c'est lucratif à souhait.
Sauf que ça, c’est le principe.
Ils ont très bien et très vite compris qu’ils pouvaient faire « des affaires » entre deux termes, qui se dénouent sur les « dérivés » en fin de « mois boursiers », les séances des « quatre sorcières » où on dénoue les termes en cours, quitte à les renouveler.
C’est une question d’équilibre : Débit = Crédit.
En devises locales mais tout autant en volume de « titres » échangés.
On ressort à l’équilibre sans ça c’est « le défaut ».
Ce qui a coûté une blinde à certains en 2009…
Désormais et au pire, ce risque n’existe plus de facto : il suffit de se refinancer auprès du « prêteur de dernier recours » que sont devenues les banques centrales.
Globalement, ça s’apparente à un mécanisme de report d’échéance triangulaire.
Très commode.
Inversement, tu peux également vendre une chose que tu n’as pas encore : Plus tu vends, plus le cours dégringole.
Dans le premier cas, ton portefeuille est valorisé au mieux à prix abordable, dans le second tu rachèteras à bas-prix pour livrer les titres (monnaies, pétroliers) que tu t’es engagé à livrer.
Avec évidemment des corrections de cours à en attendre (les 4 sorcières) quand tu dénoues : Il s’agit donc tout simplement de se couvrir, l’idéal étant d’acheter et de vendre à la même échéance en quantité identique, mais avec des cours d’entrée qui auront été réalisés à des moments différents et donc de valeurs différentes au fil du mois, ou de l’échéance.
De temps en temps, il y a des « loupés » : Tout le monde se souvient de ce pétrolier dont personne ne voulait en mars 2020 parce qu’on ne savait pas où le décharger.
Son prix était devenu négatif. Le mek acceptait de perdre sa cargaison (et sa valeur), plutôt que de la faire tourner sur son mouillage au large d’un terminal !
Il avait d’autres engagements à assumer qui ne souffraient pas de retard.
(Rassurez-vous, elle est remontée autour de 1,80 $ l’action depuis : La compagnie disposait de 25,8 Md$ d’actifs divers et elle a pu continuer son activité).
Ça a tout de même surpris et rares ont été les meks qui avaient su anticiper pour « se les faire en or ».
Parce que dès que « ça ne tourne plus », c’est le grand n’importe quoi : Plus personne ne lit ni n’analyse les fondamentaux d’une « boutique » avant de « spéculer ».
Autre témoin de cette époque « folle-dingue », les cotes de Tesla : 85,51 $ le 20 mars 2020, 880,02 $ le 8 janvier 2021…
Une « capitalisation folle » pour un constructeur automobile qui pèse peanuts sur le marché mondial et vient seulement de faire ses premiers bénéfices après des années et des années de pertes abyssales.
Le gars, il vaut plus que les majors du secteur tous réunis…
Jusqu’au grain de sable.
Si les « pros » vendent à découvert les titres d’une entreprise, et comme nous venons de le dire, plus ils vendent plus le prix baisse (et c’est valable même pour une devise : Demandez donc aux Anglais dont l’attaque de Georges Soros sur la Livre Sterling au début des années 90 est restée dans les annales boursières et aux Grecs des années 2011 qui ont vu leur dette publique attaquée et les taux s’envoler…), plus ils espèrent acheter à « prix cassé » au terme.
Lorsque les « pros » attaquent avec de l’argent qui ne leur coûte rien (et qui n'est parfois pas à eux mais sous gestion), ils brisent des valeurs, des pays, ou des monnaies, des entreprises et tout est « normal »…
Mais quand ils se font prendre à leur propre piège par des hordes d’internautes, alors là, ils couinent comme les gorets qu’on égorge !
Ah ?
Effectivement, des milliers d’investisseurs individuels coordonnés par le biais de forums de discussion en ligne ont fait s’envoler la semaine dernière les cours de sociétés en difficulté comme GameStop prises pour cible par des « hedge funds » spécialisés dans la vente à découvert.
« Ce qui est dangereux, dans cette frénésie de
transactions, c’est le fait que des investisseurs individuels fassent monter
les cours tellement au-dessus d’une valorisation saine et que bon nombre
d’entre eux vont subir des pertes », déclare le président de l’AIMA
(Alternative Investment Management Association) dans une lettre à ses
membres, qui rassemblent quelque 2.000 milliards de dollars d’actifs sous
gestion.
(GameStop, a maison-mère de Micromania, 17,25 $ le 4 janvier 2021, 347,51 $ le 27 janvier, 115,01 $ au second jour de cotation de février)
Il y en a un paquet qui se sont fait plumer…
Et ce n’est pas fini…
Parce qu’il faut aussi réaliser ses gains avant que ça ne reparte en sucette…
En bref, la Fédération des gestionnaires de fonds,
juge même que « ce à quoi nous avons assisté depuis une semaine est un jeu
qui a conduit à une distorsion grossière du fonctionnement efficace du marché
comme de la fixation sincère des prix » !
La fixation des prix qui ne serait plus sincère !
Grands-dieux !
Mais ce sont eux, les « grosses mains » et leurs algorithmes qui « font les cours »…
Et là on est probablement reparti pour un tour de réglementation supplémentaire…
Parce qu’ils viennent de se faire kouillonner par des milliers de petits porteurs qui viennent de jouer le même jeu !
J’admire…
C’est là que 2021 va, peut-être, être extraordinaire :
Pensez des « pros » qui se font plumer par des « amateurs »,
ça va laisser des traces dans les mémoires.
Notamment la révélation de nombreux effets pervers.
La montée en puissance d’une spéculation de type « commando suicide » sur les smallcaps, microcaps et autres actions fantômes à quelques centimes, dont la finalité est d’empocher dix voire cent fois la mise en créant des spirales haussières complètement artificielles, quand dans le même temps les forums boursiers hébergés par Reddit fourmillent d’histoires de potentiels prodigieux à dormir debout qui ont quelle que chose de « paranormal », ça va forcément faire mal !
(ce dont les « (f)Ummistes » de mes « muets » ne nous ont pas avertis… une fois de plus !)
L’une des plus célèbres communautés de « traders-amateurs
», dénommée WallStreetBets, vient pour sa part d’accéder à une notoriété
planétaire en doublant le nombre de ses followers de 2 à 4 millions en quelques
heures les 26 et 27 janvier, bouleversant le paysage financier et faisant
exploser les limites du connu en matière de spéculation, de manipulation et de
subversion des mécanismes des marchés.
Avec l’afflux de liquidités et la possibilité de recourir à des leviers colossaux via les options (essentiellement des « calls »), ces commandos de traders avec des comptes RobinHood à 1.000 ou 2.000 $ se sont transformés en brigades, puis en bataillons et régiments… Jusqu’à devenir une invincible armée d’aliens ou de guerriers barbares (comme ils se qualifient eux-mêmes, en référence aux jeux vidéo qu’ils affectionnent) capables de semer la dévastation sur la planète boursière et de pulvériser les plus grosses machines de guerre terrestres, c’est-à-dire, dans le cas présent, des « hedge funds » pouvant peser des dizaines de milliards de dollars et pour certains mobiliser une force de frappe de plusieurs centaines de milliards, en particulier sur le Forex, en quelques clics.
David contre Goliath… et vous savez qui a gagné à ce jeu-là.
Toutefois, il faut se rappeler que ces « fonds vautours »
doivent avant tout respecter en interne des règles très strictes en matière de
contrôle du risque : :On se souvient encore de Kerviel et de quelques autres.
Surtout, ils sont soumis à un impératif de « cohérence », sachant que leurs – très riches – clients ne supportent pas qu’une perte d’argent soit causée par des prises de décision absurdes et une absence de « maîtrise » de l’exécution des stratégies.
Moyennant quoi, leur « usage de la force » se trouve limité, alors que les « RobinHoods » n’ont aucune limite.
Levier maximum, « full risk on » : Ils sont prêts à perdre la totalité de leur mise (pas grave, ce n’est que 2.000 $ en moyenne et on recommencera avec le prochain chèque fédéral), en l’absence de contrôle interne et de la cohérence la plus élémentaire.
Autrement dit, c’est le règne du grand n’importe quoi.
Et c’est finalement un bel exemple de « guerre asymétrique » où des armées invincibles en cas de guerre conventionnelle enchaînent de lourdes pertes face à des kamikazes, avant de se résoudre à dégainer l’arme atomique.
En l’occurrence, l’arme nucléaire, c’est la justice
américaine et les autorités de régulation qui pourraient mettre les WallStreetBets
et les plateformes de trading au pas, en les accusant de manipulation des cours
ou au minimum de complicité, sachant que c’est de toute évidence le cas.
À cette duperie s’ajoute le problème tout aussi grave de la diffusion de « fake news », alors que de nombreux titres s’envolent pour des motifs complètement imaginaires ou à la suite de mensonges grossiers, sauf qu’individuellement, les membres de la communauté, en tant qu’opérateurs sur le marché, ne risquent rien car ils ne font individuellement rien d’illégal : Prendre des risques insensés et s’exposer à tout perdre avec le sourire, n’est absolument pas interdit par aucune loi, même si la situation pourrait devenir plus compliquée pour ceux qui diffusent de fausses informations (sous pseudo) et plus encore pour ceux qui « « fédèrent » (sous pseudo également) les hordes de « traders-barbares ».
Là, on entre dans le cadre de l’abus de confiance, voire de l’escroquerie (en bande organisée…)
Les communautés de « traders/gamers » et leurs guides
spirituels ont fait entrer les marchés, en 2021, dans une nouvelle dimension de
démesure absolue, même s’ils n’ont pas le monopole de la subversion des
mécanismes de fixation de la « valeur », qui étaient jusque-là des chasses
gardées de « hedge funds » habitués à toujours gagner, par n’importe
quel moyen, aux dépens d’illustres inconnus moins bien informés qu’eux et qui
ne faisaient pas le poids.
Tous dans le même sac !
Car leurs méthodes ne sont souvent pas reluisantes, avec l’accumulation de positions vendeuses sur une société dont ils diront le moment venu (lors d’une publication décevante) tout le mal qu’ils en pensaient dans des médias financiers de premier plan.
De quoi bien sûr mettre le management de la cible au supplice, considérant que la communication de crise n’empêche pas l’effondrement du cours boursier et que le buzz négatif amplifié par les médias amène de nombreux investisseurs détenant les actions de la société attaquée à s’en défaire en catastrophe, même s’ils devaient détenir les preuves que la situation est loin d’être alarmante.
À un certain moment, il faut bien se résoudre à stopper les pertes… en les réalisant !
Le « short-seller » activiste profite alors de la
spirale baissière qu’il a créée pour solder ses positions avec d’énormes gains
et peut même les inverser afin d’obtenir à vil prix son ticket d’entrée au « board »
de la société. Il y fait le ménage, annonce un plan de restructuration
tonitruant accompagné de licenciements de masse, et tant pis pour les pots
cassés au niveau de l’emploi, de la dette des États ou de l’épargne des
ménages.
Les « RobinHood » pensent alors mériter leur surnom en infligeant une cuisante leçon à des manipulateurs sans scrupules, et mettre en lumière l’immoralité des ventes à découvert…
Néanmoins, ont-ils conscience d’agir presque certainement pour une autre catégorie de manipulateurs tout aussi peu soucieux de la moindre éthique et qui n’ont comme seul but que de faire de l’argent encore plus vite que ceux dont ils dénoncent les méthodes, au mépris de la vocation d’un marché qui est la découverte de la « valeur-réelle » (et non plus seulement de « marché ») ?
Au bout du compte, ce ne sont plus seulement les « hedge
funds » qui y perdent de leur crédibilité, mais aussi les régulateurs et
le marché dans sa totalité.
Nous ne sommes plus au niveau du casino, où on peut éventuellement gagner 36 fois sa mise à la roulette… mais par 1.000 fois en pariant de surcroit sur un numéro 37 qui… n’existe pas.
Le 0, si, sur toutes les tables et le double 0 aussi, mais seulement sur certaines tables.
Pour ma part, j’en rigole : En bourse, si on n’est pas dans le « secret des dieux », il faut se contenter d’être seulement « un suiveur » bien informé (et de « sources sûres »).
Déjà, ce n’est déjà pas donné à tout le monde…
Un autre monde dans lequel ne vit certainement pas les « post-covidés » masqués.
Il faut le savoir et l’admettre.
Ceci dit, si cette affaire va rebondir sur l’argent
métal (ou comment transformer l’argent en or), elle va se répéter encore et
encore sur d’autres « valeurs » tout au long de l’année : C’est ce qui va être novateur. Le blé, les
crypto-monnaies (mais c’est plus hasardeux car le marché est étroit), voire les
devises ou encore autre chose.
(GameStop, a maison-mère de Micromania, 17,25 $ le 4 janvier 2021, 347,51 $ le 27 janvier, 115,01 $ au second jour de cotation de février)
Il y en a un paquet qui se sont fait plumer…
Et ce n’est pas fini…
Parce qu’il faut aussi réaliser ses gains avant que ça ne reparte en sucette…
La fixation des prix qui ne serait plus sincère !
Grands-dieux !
Mais ce sont eux, les « grosses mains » et leurs algorithmes qui « font les cours »…
Et là on est probablement reparti pour un tour de réglementation supplémentaire…
Parce qu’ils viennent de se faire kouillonner par des milliers de petits porteurs qui viennent de jouer le même jeu !
J’admire…
Notamment la révélation de nombreux effets pervers.
La montée en puissance d’une spéculation de type « commando suicide » sur les smallcaps, microcaps et autres actions fantômes à quelques centimes, dont la finalité est d’empocher dix voire cent fois la mise en créant des spirales haussières complètement artificielles, quand dans le même temps les forums boursiers hébergés par Reddit fourmillent d’histoires de potentiels prodigieux à dormir debout qui ont quelle que chose de « paranormal », ça va forcément faire mal !
(ce dont les « (f)Ummistes » de mes « muets » ne nous ont pas avertis… une fois de plus !)
Avec l’afflux de liquidités et la possibilité de recourir à des leviers colossaux via les options (essentiellement des « calls »), ces commandos de traders avec des comptes RobinHood à 1.000 ou 2.000 $ se sont transformés en brigades, puis en bataillons et régiments… Jusqu’à devenir une invincible armée d’aliens ou de guerriers barbares (comme ils se qualifient eux-mêmes, en référence aux jeux vidéo qu’ils affectionnent) capables de semer la dévastation sur la planète boursière et de pulvériser les plus grosses machines de guerre terrestres, c’est-à-dire, dans le cas présent, des « hedge funds » pouvant peser des dizaines de milliards de dollars et pour certains mobiliser une force de frappe de plusieurs centaines de milliards, en particulier sur le Forex, en quelques clics.
David contre Goliath… et vous savez qui a gagné à ce jeu-là.
Surtout, ils sont soumis à un impératif de « cohérence », sachant que leurs – très riches – clients ne supportent pas qu’une perte d’argent soit causée par des prises de décision absurdes et une absence de « maîtrise » de l’exécution des stratégies.
Moyennant quoi, leur « usage de la force » se trouve limité, alors que les « RobinHoods » n’ont aucune limite.
Levier maximum, « full risk on » : Ils sont prêts à perdre la totalité de leur mise (pas grave, ce n’est que 2.000 $ en moyenne et on recommencera avec le prochain chèque fédéral), en l’absence de contrôle interne et de la cohérence la plus élémentaire.
Autrement dit, c’est le règne du grand n’importe quoi.
Et c’est finalement un bel exemple de « guerre asymétrique » où des armées invincibles en cas de guerre conventionnelle enchaînent de lourdes pertes face à des kamikazes, avant de se résoudre à dégainer l’arme atomique.
À cette duperie s’ajoute le problème tout aussi grave de la diffusion de « fake news », alors que de nombreux titres s’envolent pour des motifs complètement imaginaires ou à la suite de mensonges grossiers, sauf qu’individuellement, les membres de la communauté, en tant qu’opérateurs sur le marché, ne risquent rien car ils ne font individuellement rien d’illégal : Prendre des risques insensés et s’exposer à tout perdre avec le sourire, n’est absolument pas interdit par aucune loi, même si la situation pourrait devenir plus compliquée pour ceux qui diffusent de fausses informations (sous pseudo) et plus encore pour ceux qui « « fédèrent » (sous pseudo également) les hordes de « traders-barbares ».
Là, on entre dans le cadre de l’abus de confiance, voire de l’escroquerie (en bande organisée…)
Tous dans le même sac !
Car leurs méthodes ne sont souvent pas reluisantes, avec l’accumulation de positions vendeuses sur une société dont ils diront le moment venu (lors d’une publication décevante) tout le mal qu’ils en pensaient dans des médias financiers de premier plan.
De quoi bien sûr mettre le management de la cible au supplice, considérant que la communication de crise n’empêche pas l’effondrement du cours boursier et que le buzz négatif amplifié par les médias amène de nombreux investisseurs détenant les actions de la société attaquée à s’en défaire en catastrophe, même s’ils devaient détenir les preuves que la situation est loin d’être alarmante.
À un certain moment, il faut bien se résoudre à stopper les pertes… en les réalisant !
Les « RobinHood » pensent alors mériter leur surnom en infligeant une cuisante leçon à des manipulateurs sans scrupules, et mettre en lumière l’immoralité des ventes à découvert…
Néanmoins, ont-ils conscience d’agir presque certainement pour une autre catégorie de manipulateurs tout aussi peu soucieux de la moindre éthique et qui n’ont comme seul but que de faire de l’argent encore plus vite que ceux dont ils dénoncent les méthodes, au mépris de la vocation d’un marché qui est la découverte de la « valeur-réelle » (et non plus seulement de « marché ») ?
Nous ne sommes plus au niveau du casino, où on peut éventuellement gagner 36 fois sa mise à la roulette… mais par 1.000 fois en pariant de surcroit sur un numéro 37 qui… n’existe pas.
Le 0, si, sur toutes les tables et le double 0 aussi, mais seulement sur certaines tables.
Pour ma part, j’en rigole : En bourse, si on n’est pas dans le « secret des dieux », il faut se contenter d’être seulement « un suiveur » bien informé (et de « sources sûres »).
Déjà, ce n’est déjà pas donné à tout le monde…
Un autre monde dans lequel ne vit certainement pas les « post-covidés » masqués.
Il faut le savoir et l’admettre.
Jusqu’à ce que les autorités y mettent enfin un terme
ou interviennent en prenant position.
On a vu la débâcle de l’action Carrefour chez nous, passée de 17,54 € le 13 janvier sur des rumeurs-avancées de rachat par « CoucheTard » et dégringoler à 13,99 € le 29 janvier dès le « Pruneau-Le-Mère » a émis un veto… 16 jours, pas plus.
Et je ne vous parle même pas d’EDF (13,51 € le 9 janvier, 10,28 € le 29…), entreprise d’État, juste pour un plan « mal ficelé/mal présenté » par des « sachants » payés avec vos impôts…
Et tant d’autres, jusqu’en Chine d’ailleurs (Alibaba : 248,40 HK$ le 23 décembre dernier, 210 HK$ le 28 du même mois, trois séances de bourse seulement…)
J’attends donc que le ménage soit fait : Ce sera pour la fin de l’année.
On a vu la débâcle de l’action Carrefour chez nous, passée de 17,54 € le 13 janvier sur des rumeurs-avancées de rachat par « CoucheTard » et dégringoler à 13,99 € le 29 janvier dès le « Pruneau-Le-Mère » a émis un veto… 16 jours, pas plus.
Et je ne vous parle même pas d’EDF (13,51 € le 9 janvier, 10,28 € le 29…), entreprise d’État, juste pour un plan « mal ficelé/mal présenté » par des « sachants » payés avec vos impôts…
Et tant d’autres, jusqu’en Chine d’ailleurs (Alibaba : 248,40 HK$ le 23 décembre dernier, 210 HK$ le 28 du même mois, trois séances de bourse seulement…)
J’attends donc que le ménage soit fait : Ce sera pour la fin de l’année.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire