Bienvenue !

Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » ! Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance ! Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite ! En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle ! Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…

mercredi 17 février 2021

Amercica is back

Et « Poux-tine » hausse le ton !
 
Vous savez, ce n’est pas parce qu’on est « milliardaire-en-dollar » qu’on fait un « bon politique ». Tout juste peut-on faire « clown dans le civil » mais l’élection de « McDo-Trompe » aura fait les affaires de la « Russie-de-Poux-Tine » et de la Chine de Xi-Ping-pong.
Pas plus que quand on est né banquier on peut diriger correctement la « Gauloisie- syndicale », que l’on sort de l’UE qu’on a des solutions toutes trouvées jusqu’en UK ou quand on est formé au KGB on apprend ce qu’est la démocratie jusqu’à soutenir « Assad-le-chimique » quand il bombarde son propre peuple, ou « Air-Do-Ganne » quand il supplicie son opposition, voire quand on est « maréchal » en Égypte ou, comme « Sidi-Amin-Dada » en Ouganda (et encore ailleurs comme en Libye), on est capable de fournir un minimum de stabilité et de justice à ses populations…
Ça se saurait si c’était le cas !
 
En laissant la place vide, que ce soit en Syrie, en Iran ou en Corée, voire dans une moindre mesure en Europe et son Brexit, voire l’Otan, ou le continent africain, si les peuples n’avaient pas leur sagesse séculaire, il y a bien longtemps que l’URSS serait reconstituée de Vladivostok au cap Finistère.
Et que Cuba serait la capitale des cocos-anticapitalistes en Amérique du sud.
J’exagère, mais pas vraiment énormément.
Je note seulement que le populisme aura montré ses limites jusqu’à la fin de la décennie écoulée, au moins chez les peuplades « évoluées », je veux dire avec une longue histoire passée à l’appui.
« Marinella-tchi-tchi » va devoir s’en souvenir…
Reste à démontrer – ce qui est en train de se passer à Rangoon – que l’autoritarisme n’est même pas une solution politique viable.
Mais il faudra probablement une autre décennie pour en être définitivement convaincu, un mouvement ralenti opportunément par la crise sanitaire.
Mais on y viendra, tôt ou tard et jusqu’à Hong-Kong.
Car le « grand reset » imaginé par une poignée de « complotistes » n’est pas celui qu’on vous dit qu’il est : Il a une autre nature, celle qui a fait les heures sombres de l’Europe de l’entre-deux-guerres mondiales.
Et la lutte contre son avènement soi-disant programmé va être de « haute volée ».
 
Aussi, je me suis réjouis vraiment des annonces faites le jour de mon énième anniversaire, le 4 février dernier par « Joe-Baille-dan » (merci à lui !), celui du programme de Washington à l’international qui reste simple : Un retour à l’ordre tel que les États-Unis l’avaient défini et encadré au lendemain de la Seconde Guerre mondiale.
Yalta n’est pas mort et les accords de Postdam subsistent toujours.
Il faudra s'y faire : « America is back ! »
En attendant de s’attaquer au « dur » de sa politique étrangère – les relations avec la Chine ou l’Iran par exemple – le nouveau président a en tout cas trouvé un slogan.
Celui-ci est censé marquer une rupture franche avec son prédécesseur et indiquer la marche à suivre pour les prochaines années.
Soit un pays à nouveau « prêt à diriger le monde, pas à s’en éloigner, prêt à affronter nos adversaires, pas à rejeter nos alliés, et prêt à défendre nos valeurs. »
En d’autres mots, voici le programme : Le retour à l’ordre international tel que les États-Unis l’ont défini au lendemain de la Seconde Guerre mondiale.
Pour le meilleur, suggère « Baille-dan » à demi-mots, faisant ainsi l’impasse sur le pire, des décennies d’interventions directes, ou téléguidées, en Amérique du Sud, en Asie et bien sûr au Proche-Orient.
Car il y en aura d’autres : Ils savent se salir les mains jusqu’à des assassinats ciblés contre des iraniens.
À la « doctrine trompienne » du « désengagement » de guerres au faible rapport coût/bénéfices, le président élu oppose une vieille doxa, revue et corrigée à l’aune des « valeurs » progressistes dont il s’est fait le champion lors de sa campagne : Le monde se porte mieux quand l’Amérique en assume le leadership !
Simple.
Ce qui devrait réjouir les « populistes-souverainistes » qui n’ont rien compris aux dernières années et ne parlent même plus « d’impérialisme-ricains » alors qu’ils en avaient plein la bouche il y a encore peu.
Mais même pas… ils ne voient décidément pas plus loin que leur nombril.
 
Pour illustrer la portée concrète de ce « néo-messianisme » présenté comme « gagnant-gagnant » pour le reste de l’humanité, « Baille-dal » a pris aussitôt le contre-pied de l’alliance privilégiée passée par « McDo-Trompe » avec l’Arabie saoudite de Mohammed Ben Salman : La décision la plus spectaculaire est le gel des livraisons d’armes au royaume wahhabite engagé dans une longue et « sale » guerre contre les insurgés houthistes au Yémen.
Ça ne durera qu’un temps…
Il s’agit de « faire en sorte que les ventes d’armes par les États-Unis répondent à nos objectifs stratégiques » a expliqué un porte-parole du département d’État, avant de qualifier la mesure de « routine administrative typique de la plupart des transitions. »…
Notez que le pétrole, ça a toujours été « stratégique » pour les anglo-saxons.
Je me souviens encore très bien des efforts des nazis pour contrôler le pétrole des Balkan, puis des tentatives échouées d’aller piquer celui du « croissant d’or » noir jusqu’en mer Caspienne et aux abords du Golfe persique.
Pourquoi croyez-vous qu’on cherche à « décarboner » à bride abattue les économies occidentales et que « North-Stream II » donne des trémolos jusqu’à Washington pour du gaz venu de Sibérie ?
 
« Baille-Dan » a certes promis d’isoler le royaume wahhabite sur la scène internationale, mais, le 26 janvier, le département d’État a réaffirmé l’engagement de Washington « à aider notre partenaire, l’Arabie saoudite, à se défendre contre les attaques sur son territoire. »
Traduction : Les meks, plus vous en ferez, plus je viendrais les soutenir !
Même si ce n’est pas un modèle de démocrate.
C’est que derrière l’effet d'annonce, le puzzle diplomatique bâti par l’administration « Trompe » autour de la reconnaissance d’Israël et incluant désormais les Émirats, Bahreïn, le Maroc et le Soudan mérite probablement d’y réfléchir à deux fois avant de tout détricoter à la va-vite.
D’autant plus que les Russes sont en embuscade en Mer Rouge, région éminemment stratégique où ils font les yeux doux à Khartoum afin de trouver un point d’appui à leur flotte.
A priori pas de quoi émouvoir un « Baille-dan » bien décidé à remettre les pendules à l’heure avec un partenaire suspecté d’ingérences multiples, lors des élections américaines et dans bien d’autres pays…
 
Ce n’est pas le retour à la guerre froide mais le temps des indulgences, naïves ou intéressées que les Démocrates ont prêtées à « McDo-Trompe », est terminé.
Lors de son premier, et tardif, appel à « Vlad-Poux-tine », « Baille-dan » n’a pas hésité à aborder les sujets qui fâchent : Le sort de l’opposant Alexeï Navalny (qu’on tente de faire passer pour un agent manipulé par la CIA depuis peu… et au moins en Russie !) et de ses partisans, le piratage d’institutions fédérales américaines et les data des GAFA, les récompenses offertes aux talibans afghans tueurs de soldats US.
Etc.
Le tout accompagné d’un avertissement à peine voilé : « J’ai clairement dit au président Poutine, d’une façon très différente de mon prédécesseur, que le temps où les États-Unis se soumettaient face aux actes agressifs de la Russie, l’ingérence dans nos élections, les piratages informatiques, l’empoisonnement de ses citoyens, est révolu.
Nous n’hésiterons pas à en augmenter le coût pour la Russie et à défendre nos intérêts vitaux et notre peuple. »
 
Que là, « Poux-tine » n’en démord pas : Il a fait jeter quelques diplomates européens hors de ses frontières alors que son ministre recevait le jour même le chef de la diplomatie de l’UE parti se dégourdir les jambes en visite « officielle » à l’ombre de la place-rouge…
Sacrée claque, je l’ai déjà dit, qui fixe les choses : « Poux-Tine » est sur le chemin du « no limit », une posture qui va droit au mur, mais il ne le sait pas encore.
J’en rigolais l’autre fois (ce week-end) quand je visionnais une présentation du nouveau chasseur de 5ème génération, le SU-57 : Il y est affirmé que le pilote ne pilote plus sa machine qu’au décollage et à l’atterrissage. Le reste du temps, ils sont tellement « forts » qu’il n’est jamais que le copilote de sa propre machine qui gère tout à bord, y compris les cibles, les munitions et la situation tactique.
Dire que les Mercure d’Air-Inter (mais c’était il y a un autre millénaire) géraient même l’atterrissage sans aucune visibilité et que le futur SCAF (s’il voit le jour un jour), il gère également toute une flottille de drones qui viennent l’assister au combat…
Autiste, vous avez dit ?
Non : Asperger !
J’en connais un autre qui mène une vie infernale à ses parents : Ingérable, même devenu adulte depuis une décennie !
 
Bref, des deux côtés de l’Atlantique les médias ont applaudi, insistant beaucoup sur le soutien apporté aux démocrates russes.
Qué ? Ça existe, ça ?
« Vlad » a alors fait mine de ne pas s’en offusquer, se félicitant tout au contraire d’un accord ouvrant possiblement à l’extension pour cinq ans du dernier traité de réduction des arsenaux nucléaires, le « New Start ».
Mais rien n’est encore définitivement signé ce qui le rend de mauvaise humeur : Et si l’économie russe devait également relancer une guerre aux armements ?
La dernière fois, ils s’en souviennent tous, ça avait abouti à l’effondrement du « Mur de la honte » à Berlin et à l’explosion de l’URSS en plein vol…
« Prenons d’abord connaissance de ce que les Américains proposent et nous ferons ensuite un commentaire » a tempéré, le porte-la-parole du président russe.
En somme, comme toujours, il faudra négocier et dans ce domaine le maître du Kremlin a souvent de la ressource. Il sait qu’en dépit de l’enthousiasme quasi unanime affiché lors de la victoire du Démocrate, nombre d’Européens ne sont pas forcément disposés à se soumettre à tous les désidératas de Washington.
Car pour de bonnes ou mauvaises raisons, ils n’aimaient pas « Trompe » qui le leur rendait bien, mais doivent désormais tenir compte de l’évolution des mentalités : Sous l’effet d’une concurrence plus vive que jamais et que la crise sanitaire a exacerbé, l’idée d’une Europe réellement souveraine gagne de plus en plus de terrain.
 
Ce qu’a parfaitement bien compris le nouveau locataire de la Maison-Blanche qui aura décidé de prendre le contre-pied de son prédécesseur concernant l’Otan et la présence militaire américaine en « Teutonnie ».
« McDo-Trompe », qui entretenait de mauvaises relations avec la chancelière « En-Gèle-La-Mère-Qu’elle », avait annoncé l’été dernier vouloir diminuer d’environ 9.000 hommes ce contingent qui compte près de 35.000 soldats « Ricains ».
Pour rappel, des soldats US sont présents en « Teutonnie » depuis la défaite militaire du IIIème Reich et ils étaient encore quelque 200.000 en 1990, avant la chute du rideau de fer.
Cette décision avait été présentée comme une sanction envers Berlin dont l’administration « Trompe » jugeait les dépenses militaires insuffisantes.
Elle était aussi et surtout le résultat d’une posture assumée de l’ancien président républicain vis-à-vis de l’alliance atlantique dont il a dénoncé, dès le début de son mandat, le coût exorbitant pour son pays.
Et dans la réalité, ces troupes ont été redéployées en Pologne…
La nature ayant horreur du vide, cela a toutefois permis à quelques ambitieux de s’engouffrer dans la brèche.
Notamment notre « Jupiter » national, se pressant de dire de l’Otan qu’elle était en « état de mort cérébrale ».
Il est vrai que l’occasion était trop belle pour le président « Gauloisien » de relancer l’idée d’une défense européenne délestée en partie du poids des États-Unis.
En fait, pas du tout : C’était une façon adroite de relancer le concept même de l’Otan, qui rappelons-le va accueillir quelques alliés en bordure du Pacifique dans les prochains mois.
Juste une piqûre de rappel que tout le monde a pris au premier degré, ce qui a fait réagir les chancelleries.
Alors qu’au second, c’est un coup « à trois bandes » qui aura été salvateur.
 
Car en prenant le contrepied de « Trompe » sur les soldats étatsuniens en « Teutonnie », le démocrate et multilatéraliste « Baille-dan », a de nouveau rebattu les cartes, ralentissant de facto l’idée d’une souveraineté européenne en matière militaire qui n’est de toute façon pas vraiment mure depuis au moins l’Europe de la Défense qui aura accouché des décennies plus tard d’un seul régiment binational.
Et ce qui décevra de nouveau la « Gauloisie-impérialiste » n’est pas pour déplaire à la « Teutonnie-universelle » : Berlin n’a en effet jamais caché sa réticence à la construction d’une Europe de la défense poussée par « Paris-sur-la-plage ».
Ce qui me fait bien rire : Tout le monde sait que c’est un « faux-nez », juste un hochet qu’on agite pour faire amuser bébé…
Franchement, ça n’a rien de sérieux : La « Gauloisie-des-Lumières » assume des Opex jusqu’au cœur de l’Afrique et fait la police sur le deuxième domaine maritime mondial, là où Berlin se contente de participer de loin à la défense de son propre territoire et de son gazoduc, contre les hordes covidées venues du Tyrol… et ses « ennemis helvètes » du Sud, ces foudres de guerre bien connus…
Même quand il s’agit d’aller contrôler les cargos turcs qui déversent armes et munitions sur les plages de Libye, il n’y a plus personne…
 
Vendredi en huit, dans la foulée de l’annonce faite par le nouveau locataire de la Maison Blanche, le porte-la-parole du gouvernement de « Mère-Qu’elle » s’était ainsi réjoui d’une décision « qui allait servir les intérêts des deux parties. Les troupes américaines stationnées ici en Allemagne servent la sécurité européenne et transatlantique. »
Tu parles, elles ne sont jamais parties qu’un peu plus vers l’Est !
À peine arrivé au pouvoir, que voilà « Baille-dan » peut déjà se féliciter d’avoir éloigné, au moins sur ce sujet, un couple « Gallo-Teuton », par ailleurs pas au mieux de sa forme.
Pas de doute sur la marchandise, « America is back », l’Amérique est bien de retour…
L’occasion d’un nouvel élan pour l’UE ?
Probablement, mais en concertation et non pas en opposition avec Washington.
Ce sera le prochain message du nouveau « boss », vous verrez.
Ça va enfin nous changer !

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire