Vous êtes des pétoncles !
Alors que la planète brûle, fond, va être submergée,
tremble, son atmosphère devenant irrespirable (tous les fameux « signes
mineurs » de la fin du monde vue par les mahométans : il ne manque
plus que la guerre du Gog et du Magog – un des « signes majeurs » –,
mais c’est en cours autour du Golfe Persique…), vous persistez à ne pas « mourir
de trouille » !
Et si on ne vous demande pas encore de vous suicider pour
éviter l’effondrement total de la civilisation (et de l’espèce), afin de laisser
la place « à plus malins », vous rechignez toujours « à payer »
pour sauver ce qui peut encore l’être !
Vraiment, vous êtes des fâcheux qui fâchent « vos
sachants », fussent-ils d’ardents « trisomiques-autistes ».
Alors, on vous en remet « une couche » !
Une par jour.
Et de vous servir de nouveaux modèles climatiques
(puisque les derniers ne fonctionnent pas) qui prévoient jusqu’à + 7°C en 2100
!
Pas tout-à-fait demain, mais après-demain,
certainement.
Autrement dit pour les gosses de vos gosses, satanés
pétoncles acéphales…
On commence par nous dire que l’amélioration des
outils de calcul a permis à des scientifiques gauloisiens d’affiner et de
produire de nouvelles simulations. Leur conclusion « scientifique » :
Le réchauffement climatique sera bien plus radical que ne le prédisent les
modèles actuels.
Des travaux qui vont servir de base au Giec, le plus
optimiste exigeant d’atteindre la neutralité carbone d’ici 2060 sur l’ensemble
de la Planète.
Conclusion logique, le réchauffement climatique en
cours s’annonce beaucoup plus prononcé que prévu, et ce quels que soient les
efforts faits pour le contrer, vous aura-t-on averti la semaine dernière et
vous êtes restés sourds !
Des scientifiques Gauloisiens-subventonnés par vos impôts
ont trouvé le filon : Alors ils y vont franco !
Leurs nouvelles simulations climatiques regroupent une
centaine de chercheurs et d’ingénieurs, notamment du Centre national de la
recherche scientifique (CNRS), du Commissariat à l’énergie atomique (CEA) et de
Météo-Gauloisie (ceux-là qui ne savent même pas prévoir le temps de demain), qui
ont participé à ces travaux.
Pour venir alimenter le sixième rapport d’évaluation
du groupe des experts de l’ONU sur le climat, prévu pour 2021-2022 : Du
sérieux, donc.
Et ces « scientifiques-gauloisiens » ont
produit deux modèles climatiques différents, qu’ils ont ensuite soumis à
plusieurs scénarios socio-économiques.
« Dans le pire des scénarios considérés, la hausse
de température moyenne globale atteint 6,5 à 7°C en 2100 », selon une
présentation.
Ce scénario repose sur une croissance économique
rapide alimentée par des énergies fossiles. Or, dans le dernier rapport du Giec
de 2014, le pire scénario prévoyait + 4,8°C, dans les mêmes hypothèses de croissance,
par rapport à la période préindustrielle.
C’est dire le « gap »…
Le scénario le plus optimiste, « marqué par une
forte coopération internationale et donnant priorité au développement durable
» permet de rester sous l’objectif des 2°C de réchauffement, mais « tout
juste, (avec) un effort d’atténuation (…) important, et au prix d’un
dépassement temporaire de l’objectif de 2 °C au cours du siècle ».
Autrement dit, dans les conditions actuelles des relations
internationales du moment, c’est… « même pas en rêve » !
Si l’Accord de Paris-sur-la-plage sur le climat de
2015 prévoit bien de limiter le réchauffement de la planète bien en-dessous de
2°C, voire 1,5°C, les engagements jusqu’à présent pris par les États
conduiraient à + 3°C.
Autrement dit : Loupé !
Et encore, ne s’agit-il que d’engagements qui sont
loin d’être tous parmi les domaines du « techniquement »
(socialement, économiquement) possible : Ça n’engage que ceux qui y croient,
naturellement.
Or, rappelez-vous, justement c’est un accord « politique »,
fabriqué par des « politiques » et la « politique »
consiste, pour ces « pros-de-la-politique » ni plus ni moins qu’à
faire passer des vessies pour des lanternes à leurs électeurs : Que des
promesses qui n’engagent que ceux qui y croient !
Quant au scénario le plus optimiste « implique une
diminution immédiate des émissions de CO2 jusqu’à atteindre la
neutralité carbone à l’échelle de la planète vers 2060, ainsi qu’une captation
de CO2 atmosphérique de l’ordre de 10 à 15 milliards de tonnes par
an en 2100 », ce que la technologie actuelle (et même celle encore « dans
les cartons ») ne permet de toute façon pas de faire.
Vous avez compris ?
Tremblez, jeunes-gens, vous êtes des mortels en sursis !
Après le coup de massue au moral des troupes, l’ébauche
de politiques climatiques à mettre en œuvre dès maintenant, c’est urgent.
Et là, gros agacement de ma part, mêmes si j’avais
envie d’en rire aux éclats : « La température moyenne de la planète à
la fin du siècle dépend donc fortement des politiques climatiques qui seront
mises en œuvre dès maintenant et tout au long du XXIème siècle
», insistent-ils.
Ce réchauffement plus important que prévu va dans le
même sens que d'autres modèles étrangers rapportent-ils pour fonder leur
opinion : « Cela pourrait s’expliquer par une réaction plus forte du climat
à l’augmentation des gaz à effet de serre anthropique que dans les simulations
de 2012, mais les raisons de cette sensibilité accrue et le degré de confiance
à y apporter restent à évaluer » précise un communiqué.
Avis à subventions futures-immédiates…
J’avoue que la démarche est d’une extrême brutalité :
Paye donc plus d’impôt pour mieux te faire bastonner plus fort encore…
Rappelons que ces scientifiques gauloisiens s’étaient
pliés pour la dernière fois à cet exercice en 2012. Entretemps, leurs outils se
sont améliorés : « Nous avons des meilleurs modèles », a
expliqué le directeur de recherche du CNRS, à l’AFP. « Comme les
capacités de calcul augmentent, nous avons affiné la résolution et nous avons
aussi des modèles qui représentent mieux le climat actuel ».
Ce n’est jamais que du bon argent des pôvres gens…
Et grâce à cette échelle plus fine, ces chercheurs ont
mieux modélisé les conséquences du réchauffement climatique en Europe de l’Ouest,
en s’intéressant tout particulièrement aux vagues de chaleur.
« L’intensité et la fréquence des vagues de chaleur
ont augmenté ces dernières décennies. Cette tendance va se poursuivre au moins
dans les deux décennies qui viennent, quel que soit le scénario considéré
».
Vous êtes prévenus : Les étés seront chauds !
Et pas que.
Et qui dit « chaleur atmosphérique »
dit dérèglement accru quant aux phénomènes extrêmes, marées, tempêtes, sécheresses-incendies,
submersions : Il faut bien que l’énergie calorifique se répande, se
transforme en des mouvements cinétiques des fluides disponibles qui les emmagasinent.
Moi, je lis ça et je pars pour vénérer Sainte-Greta
sur le champ, non ?
Je serai « réchauffiste », j’exigerai que tout
s’arrête pour tenter de refroidir la planète « toutes affaires cessantes »,
non ?
En tout cas, c’est ce que vont vous expliquer les « écololo-totalitaires »
qui entendent bien peser sur vos choix électoraux prochains : Un rapport
alarmiste n’est jamais perdu pour personne…
Sauf qu’ils n’ont aucune solution sous la main.
C’est le propre des utopistes.
Je serai un « politique » responsable,
je ferai plutôt les constats qui s’imposent : En admettant que cette étude
soit « scientifiquement » fondée, ce qui va entraîner de repousser la
culture de la vigne jusqu’au Groenland, mais aussi déplacer des populations
sahéliennes vers le sud (ou l’Europe) et d’autres autour des deltas vers les
hauteurs en plus que l’abandon de zones de riches cultures (de riz, fourrage et
autres) devenues inhospitalières ou saumurés à l’eau de mer, je me préparerai
plutôt à protéger mes façades maritimes…
Les bataves relèvent bien leurs digues et persistent
depuis des siècles à garder quelques polders comme autant de zones de « précaution »…
En commençant par mes estuaires et leurs ports, toutes
les « zones basses » ensuite, les falaises et plages pour terminer
(afin de léguer aux générations futures quelques traits sympathiques de « notre
civilisation »).
La lagune vénitienne y parvient bien et de mieux en
mieux…
Ça, se sont des investissements « rentables ».
Mais personne ne vous en parle.
Parce que bon, racketter « lambda » sur son
gasoil parce qu’il roule et se chauffe, ça ne marcherait que si toute la
planète s’y mettait. Or, autre constat, déjà les deux plus gros pollueurs de la
planète (la Chine et les USA) ne font rien de concret et c’est sans compter les
populations africaines (et plein d’autres) qui n’ont pas les moyens de faire
autrement…
Évidemment, ce n’est même pas envisagé.
Alors mettre tout le monde d’accord pour imaginer
éviter ce qui est présenté désormais comme inévitable, c’est totalement
absurde.
Je couvrirai le pays de centrale nucléaires et démultiplierai le réseau des postes de recharge à 40 ampères, pour sauver la mobilité indispensable et « décarboner »
le quotidien et la vie économique du pays afin de sauvegarder son « modèle
social » et soulager la misère des va-nu-pieds que l’on emmerde sans arrêt
quand il s’agit de se déplacer pour gagner leur croûte, plutôt que de faire
pousser des éoliennes immondes dans les champs (qui vous nourrissent) et montagnes
(qui seront désertées faute de neige).
Évidemment, les « dictateurs-écololos » ne
veulent pas de nucléaire : Ils préfèrent en revenir aux vélos et à la
bougie.
Peut-être même qu’ils vous obligeront à « pédaler »
autour d’un gégène pour fabriquer vos glaçons, je ne sais pas…
Ce n’est pourtant pas bien compliqué d’être « autonome
en énergie » à bord d’un voilier (sauf pour ce qui est des « alcools-forts »,
je peux en témoigner…), sans brûler la moindre goutte de pétrole pendant des
semaines.
Et puis vous aurez peut-être l’occasion d’en revenir
au gazogène (polluant) ou vous faire livrer votre courrier en « char-à-bœuf »
jusqu’en centre-ville.
Là non plus, je ne sais pas.
Il faudrait également prévoir d’accueillir encore plus
d’impatriés exilés-climatiques (parce que les pénuries d’eau et de nourriture
entraînent des guerres immondes) pour faire tourner nos robots (ceux qui balayent
vos rues) plutôt que de leur faire faire des ronds dans l’eau en Méditerranée,
je ne sais pas, non ?
Donc construire encore plus de logements décents (en
montagne désertée faute de neige ?) des écoles, des lycées, des lieux de savoir
et d’épanouissement, au lieu de véhiculer des dogmes mortifères et anxiogènes à
coup « d’étude scientifiques » sur les désastres climatiques à venir…
Ce qui veut dire aussi que de donner un coup de fouet
à l’activité agricole pour nourrir tout ce beau monde de façon correcte.
Or, on brûle des élevages, on interdit les pesticides,
on plante des éoliennes dans les champs à coups de subvention et on enquiquine
les « bouseux » avec des contrôles sanitaires superfétatoires…
Et puis les « ayatollahs-écololos-bobos »
veulent manger « bio ».
S’ils savaient que la merde, c’est bio, justement… et
que sans elle, on n’aurait même plus de champignon de Paris !
Tout ça pour dire que ce n’est pas la bonne démarche.
Interdire, punir, spolier, c’est typique des dictatures.
Or, nous sommes en démocratie : C’est au peuple de décider comment il veut
faire vivre sa descendance, pas aux « sachants » qui n’en savent pas
plus que tout le monde (puisqu’ils publient même leurs études alarmistes…).
À tel point qu’à force, ce n’est même plus crédible,
sauf à constater que quand tout le monde va dans le même sens, c’est de la « pensée
unique ».
Et la « pensée-unique », si elle s’impose
dans les faits, il faut en tenir compte.
Je me souviens encore des « angoisses »
autour du rétrovirus du Sida : On devait tous en mourir. De celui d’Ébola,
de la grippe aviaire, de celle du cochon, de l’épidémie de la vache-folle…
Tiens donc, l’humanité est encore là : Pas
croyable !
Car la « pensée-unique », c’est souvent une
escroquerie.
Déjà Socrate nous l’enseignait à sa façon…
Je vous le dis de plus en plus souvent : Il leur
faut vous présenter un « drame » par semaine. Voire un tous les jours.
Et quand il n’y en a pas, ils vous les inventent.
Probablement que ça leur permet simplement d’exister à
vos yeux.
Possiblement que ça leur permet aussi de vous tenir en
haleine en vous faisant trembler de peur, un peu comme lors de ses « manifs »
des Gilets-jaunes sciemment laissés la bride sur le cou pour mieux dégénérer.
Une attitude d’autiste : Sans moi, le chaos !
Est-ce une bonne façon de se légitimer ?
En régime dictatorial, bien sûr.
Pas en démocratie…
Sauf à demander à des « pétoncles » de faire
des choix « éclairés & intelligents » : Absurde !
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