1 – Deuxième
départ de feu dans l’église de Bourg-Achard, dans l’Eure.
Un premier incendie dont l’origine criminelle est peu douteuse, avait été
commis en l’église de Saint-Lô de Bourg-Achard (Eure) le mercredi 26 juin
dernier.
Un nouvel incendie dont il est douteux qu’il soit « spontané »
ou accidentel, a détruit l’orgue de cette église en cours de restauration
dimanche soir 30 juin…
L’alerte a été donnée vers 20 h 30. Le Père Jean Le Cam a fait part
aujourd’hui lundi 1er juillet de sa désolation sur sa page Facebook.
Une désolation d’autant plus grande qu’il y a quatre jours (mercredi 26
juin), L’autel de l’église Saint-Lô de Bourg-Achard prenait feu…
Les circonstances de ce premier
incendie laissaient à penser qu’il s’agissait d’un acte d’origine volontaire.
La municipalité de Bourg-Achard et la paroisse ayant porté plainte, une enquête
est en cours. Sous le choc, le maire de la commune, Jean-Pierre Denis a une
nouvelle fois fait part de son indignation alors que l’édifice est en travaux
depuis un an.
Une opération d’un montant d’un million d’euros, financé à 60 % par la
commune.
2 – Actes
de vandalisme dans l’abbatiale de Bouzonville, en Moselle.
Ces actes ont été commis dimanche 30 juin dernier. Grâce à la
vidéosurveillance et aux indices laissés sur place, les vandales ne tarderont
pas à être interpellés.
L’archiprêtre Jean-Louis-Barthelmé, très remonté, indique que cinq
individus ont été surpris en flagrant délit de vandalisme, dimanche.
Le nombre de fauteurs de troubles a été confirmé par les caméras de
vidéoprotection installées aux abords de l’édifice.
« Ils ont vidé un extincteur dans le chœur de l’église, enlevé les
coussins des bancs et la nappe de l’autel, vidé un bénitier, renversé des
cartons de bougies, etc. ».
3 – École
catholique vandalisée à Saint-Renan, dans le Finistère.
Cette école primaire catholique sous contrat, a été taguée dans la nuit du
mercredi 3 au jeudi 4 juillet. Tags grossiers, incompréhensibles ou à
l’orthographe fautive, signes anarchistes…
Ces actes de vandalisme ont été constatés, jeudi matin, à l’école primaire
de Notre-Dame de Liesse.
4 – Incendie
suspect d’une chapelle à Scrignac, dans le Finistère.
On signale un incendie qui a touché vendredi 5 juillet la chapelle
Notre-Dame du Koat Keo de Scrignac dans le Finistère.
Cette chapelle, dont l’origine remonte au IXème siècle, fut
plusieurs fois reconstruite. La dernière fois en 1935 par l’abbé Yann-Vari
Perrot dont la tombe, située auprès de cette chapelle, avait été profanée à
Pâques 2018.
Concernant cette dernière profanation, on parlait de multiples tags antifa
retrouvés sur les lieux et une croix mise à terre. « L’enquête n’a pu
trouver les responsables et a été classée sans suite… ».
Depuis, un incendie a ravagé la chapelle en occasionnant de gros dégâts.
Les pompiers ont été appelés vers 15 h 15 car l’édifice, restauré par l’abbé
Yann-Vari Perrot avec l’aide de l’architecte James Bouillé, dans un style
gothique modernisé, était en proie aux flammes. Sa toiture s’est notamment
embrasée et effondrée. Il aura fallu deux heures aux pompiers pour éteindre
l’incendie.
La toiture de l’édifice a été entièrement détruite mais le clocher ne
semble pas endommagé. Les vitraux du maître-verrier Job Guével et représentant
les sept saints fondateurs ont quant à eux été touchés.
5 – Vandalisme
dans l’église Saint-Géry de Cambrai, dans le Nord.
Samedi 6 juillet en début d’après-midi, une femme s’en est prise aux
statues dans l’église Saint-Géry de Cambrai (Nord).
Elle a pu détruire entièrement celles de sainte Jeanne d’Arc et de saint
Antoine de Padoue – et peut-être d’autres. Elle aurait pu poursuivre ses
destructions si une paroissienne présente dans l’église n’avait pas
immédiatement prévenu la police qui a interpellé cette iconoclaste.
6 – Vols
à répétition dans le cimetière de Lombron, dans la Sarthe.
Le dernier vol a été constaté dimanche dernier, 7 juillet…
On déplore la disparition de petites statues disposées sur une tombe.
« En arrivant au cimetière un dimanche, tout de suite ça m’est tombé
dessus. Ils ont pris les deux petits anges et ont laissé le gros en plein
milieu ».
Au même titre que d’autres, la victime est excédée : « C’était
déjà arrivé l’année dernière, puis ça a recommencé samedi dernier ».
Elle en a « marre », ne comprends pas les motivations des voleurs.
Plusieurs des plaignants ont alerté le maire, Alain Grémillon, espérant
qu’une plainte soit déposée par la mairie.
Une pétition en vue d’un dépôt collectif de plainte vient d’être
constituée.
7 – Vandalisme
contre l’église et incident dans le cimetière de Serley, en Saône-et-Loire.
L’église Saint-Vincent de Serley (Saône-et-Loire) a été vandalisée en fin
d’après-midi du mardi 9 juillet dernier, sans doute par deux jeunes âgés
respectivement de 7 et 11 ans. « Au cours de la soirée, on est venu me
signaler des dégâts à l’église, avec deux fenêtres à ogives cassées et des
vitraux », a précisé au Journal de Saône-et-Loire Bertrand Rouffiange,
maire de la commune.
Les jeunes auraient aussi fait « un gymkhana » dans le cimetière
municipal.
« Ce qui est choquant, c’est le cimetière et l’église : il n’y a plus
de respect de rien » a déclaré le maire.
8 – Une
église et une chapelle vandalisées dans le Finistère.
On signale deux cas de malfaisance survenus l’un dans une église, l’autre
dans une chapelle de la paroisse Saint-Mathieu en Pays d’Iroise (diocèse de
Quimper), survenus sans doute au début de la semaine dernière.
Tronc vandalisé, cigarettes devant l’autel de la Très Sainte Vierge, porte
de la sacristie obturée par l’insertion de graviers dans la serrure, vomi dans
les bénitiers, croix jetée à la poubelle…
9 – Un
monument à la Vierge vandalisé à Saint-Laurent-d’Andenay, en Saône-et-Loire.
Le curé de Saint-Laurent-d’Andenay avait promis en 1944 que si la commune
était épargnée par les combats et les bombardements, les habitants érigeraient
une statue à la Vierge sous le titre de Notre-Dame-de-la-Garde.
Saint-Laurent-d’Andenay ne souffrit ni de combats ni de bombardements et
la statue fut érigée en 1946 grâce à une souscription populaire.
Si la statue du monument haut de 10 m, n’a pas été vandalisée, les 35
balustrades de béton et les panneaux de signalisation ont été vandalisés voici
quelques jours.
Un premier acte de vandalisme avait été constaté début juin, mais les
dernières exactions des vandales ont tout mis par terre.
– En vente : un T-Shirt
pour inviter à brûler son église…
On signale une publicité parue le 11 juillet dernier sur la page Facebook
de Wild Free Spirit, un vendeur par correspondance de frusques aux États-Unis.
Ce T-Shirt est une « édition limitée », mais son accroche peut être
déclinée sur des maillots sans manches, des “sweet-shirts”, des cabas, des sacs
à dos et même des tasses…
L’accroche invite tranquillement à brûler son église locale (Burn Your
Local Church) et pour ceux qui ne sauraient pas lire, la sérigraphie montre une
église en train de brûler.
– Les jeunes de la paroisse
catholique Saint-François-et-Sainte-Claire-en-Ségala (diocèse d’Albi) de
Carmaux préparent un FestiCatho le 17 et 18 août, composé d’animations
diverses, de jeux, de tables rondes, d’un spectacle, de musique, d’une soirée
de louange et d’adoration, d’une messe et d’un grand repas.
Rien de plus normal, encore faut-il faire connaître ce festival au plus
grand nombre.
Pour ce faire, le curé de la paroisse, le Père Xavier Cormary, a eu l’idée
de faire annoncer cet événement notamment sur les panneaux lumineux de la ville
de Carmaux – il y en a quatre – qui sont à la disposition des associations
locales pour informer de leurs activités. Il a reçu une réponse suivante : « Bonjour,
je me permet (sic) de vous contacter au sujet de votre demande
d’affichage sur les panneaux lumineux de la ville de Carmaux, pour votre
festival du 17 et 18 août 2019. En effet, je vous informe qu’afin de respecter
le principe de laïcité du service public, nous ne pourrons, malheureusement,
donner suite à votre demande, au vu de son caractère religieux. Je vous
remercie par avance de votre compréhension. Bien cordialement. »
On se croirait à Pyongyang ou à Djeddah !
10 – Roubaix
: un lycée catholique pillé et vandalisé.
Selon la page Facebook de Pierre-Antoine Watremez, du 15 juillet, le lycée
privé catholique Saint-Rémi de Roubaix a été vandalisé et pillé par des bandes
de supporteurs de l’équipe de football d’Algérie, dimanche 14 juillet au soir,
après la victoire de l’équipe de ce dernier pays contre celle du Nigéria lors
de la demie finale de la Coupe d’Afrique des nations.
L’information qui ne semble pas avoir été traitée dans la presse
régionale, a été d’abord signalée sur le compte twitter d’Info Roubaix.
Puis enfin la presse locale s’est réveillée et a confirmé que le lycée
privé catholique Saint-Rémi de Roubaix avait bien été attaqué « dans la
foulée des manifestations de joie après la victoire de l’Algérie à la CAN ».
S’il n’a pas été pillé, comme l’annonçaient les réseaux sociaux dès le 15
juillet, c’est dû à l’arrivée assez rapide des forces de l’ordre. La Voix du
Nord comme l’administration du lycée laissent toutefois planer un doute sur ce
qui s’est passé, mais il n’est pas trop compliqué de décrypter les faits.
Les « joyeux » émeutiers s’en sont d’abord pris au lourd portail
d’entrée du lycée, ont pénétré dans son hall puis ils ont attaqué la deuxième
porte, intérieure celle-là, qui n’a pas été « ouverte entièrement » en
raison de l’arrivée de la police.
11 – Tombes
vandalisées dans le cimetière de Landouzy-la-Ville, dans l’Aisne.
La commune de Landouzy-la-Ville a décidé de s’équiper en matériel de
vidéosurveillance, dès septembre prochain, pour lutter contre le vandalisme
récurent depuis trois semaines. Plusieurs plaques tombales y ont été détruites.
– Toulouse : Menace sur la
crypte de l’église Saint-Aubin.
À Toulouse, où la municipalité de Jean-Luc Moudenc, LR, veut enlever à la
paroisse Saint-Aubin, qui fait partie de l’ensemble paroissial de
Saint-Étienne, une partie de l’édifice sacré, à savoir sa crypte. Celle-ci,
d’une surface de 1.800 m², construite à partir de 1847, avec ses voûtes en
briques roses, ses nefs multiples, son couloir de circulation, représente l’une
des plus intéressantes réalisations architecturales de style néo-roman qui soit
en France.
Sous prétexte que cette partie de l’église est fermée au public depuis 15
ans, la mairie de Toulouse veut en faire, dès 2022, grâce au projet dit Light
House, un espace dédié « à la création, au numérique et à la vie de quartier
».
L’objectif est d’y implanter plusieurs startups ayant pour visée « l’image
et la production de contenus comme du cinéma, d’animation, des jeux vidéo ou
encore du virtuel », mais aussi quelques entreprises spécialisées dans la
cryptomonnaie et dans le e-tourisme. La conception de cette réhabilitation a
été confiée à la société Icade, filiale de la Caisse des Dépôts et
Consignations.
Sauf que cette partie de l’église Saint-Aubin, certes propriété de la
commune depuis la loi de Séparation du 9 décembre 1905, a pour affectataire –
c’est-à-dire pour bénéficiaire d’un droit de jouissance qui ne peut cesser
qu’en vertu d’une procédure de désaffectation (article 13 de la loi de 1905 et
décret du 17 mars 1970) – le curé de la paroisse.
12 – Une
chapelle vandalisée à Ménéac, dans le Morbihan.
Les actes de vandalisme dans cette chapelle privée, ont été constatés le
16 juillet dans la chapelle du Plessis-Rebours, située sur la commune de Ménéac
(Morbihan) par les propriétaires. Cette chapelle date du début du XVIème
siècle.
La porte a été en partie arrachée, un vitrail a été endommagé, des vases
cassés, et des fleurs en tissu brûlées au milieu de l’édifice.
13 – Vols
dans l’église Saint-Martin-des-Champs à Paris.
On signale des vols après effraction dans l’église Saint-Martin-des-Champs
de Paris (Xème arrondissement), survenus le 10 juillet.
Un ou plusieurs individus sont entrés par effraction et ont cassé puis
volé la croix en bronze doré d’environ 2 m de haut qui ornait le chœur de
l’église.
Cette croix est classée à l’inventaire de la Ville.
Ils ont également recouvert une statue de saint Antoine de Padoue avec un
gilet et dérobé un ordinateur qui permettait d’afficher un diaporama de photos
anciennes de l’église sur un petit écran.
L’église avait été forcée avant 20 h 30.
14 – Nouveau
vandalisme antichrétien à Landunvez, dans le Finistère.
Après le vandalisme d’une église et d’une chapelle à Landunvez, on signale
un nouvel acte de vandalisme antichrétien perpétré sur le territoire de la
paroisse : Lors de la messe du dimanche 21 juillet, en l’église
Saint-Gonvel de Landunvez (paroisse Saint-Mathieu-en-Pays-d’Iroise, Finistère
nord), le responsable laïc de la communauté locale vient d’annoncer de
nouvelles dégradations. Des croix ont été brisées et renversées au cimetière.
15 – Vandalisme
dans le cimetière de Sernhac, dans le Gard.
Ces actes ont été commis dans la nuit du vendredi 19 au samedi 20 juillet.
Les gendarmes ont procédé à des investigations et des analyses au
cimetière de la petite commune de Sernhac. Des dégradations et des actes de
vandalisme ont été constatés sur des plaques funéraires…
Cinq d’entre-elles ont été cassées et des pierres ont été retrouvées sur
des tombeaux. Il n’y a aucune inscription ou revendication. Les faits se
seraient déroulés dans la nuit de vendredi à samedi.
16 – Actes
de vandalisme dans une église de Paris.
On signale des actes de vandalisme commis dans l’église
Saint-Jean-Baptiste-de-Belleville, à Paris, lors de la nuit du 19 au 20
juillet.
Ils seraient dus à l’« enthousiasme » des jeunes supporteurs de
l’équipe de football d’Algérie…
Par ailleurs, on me signale aussi d’autres méfaits – dont une agression
violente contre un prêtre de la paroisse – relevés récemment.
Ce dimanche 21 juillet à la fin de la messe de 11 h, à
Saint-Jean-Baptiste-de-Belleville, dans le XIXème arrondissement de
Paris situé (139 de la rue de Belleville), le curé de la paroisse, le Père
Stéphane, nous apprenait que diverses dégradations s’étaient produites le
vendredi soir et le samedi, dans la
foulée de l’euphorie de la victoire sportive de l’Algérie, que des « jeunes »
s’étaient introduits dans l’église le vendredi soir en brisant une lucarne et
s’étaient livrés à des actes violents, en dispersant sur le sol des livrets de
messe, ainsi que divers objets comme des bougies en prenant soin de répandre la
cire sur une surface importante du sol.
Le Père Stéphane a porté plainte auprès du commissariat.
17 – Vols
dans deux chapelles des Pénitents à Ginasservis, dans le Var.
Les vols ont été commis dans la nuit du jeudi 18 au vendredi 19 juillet.
Chaque cloche pesant au moins 150 kg, les voleurs étaient outillés et ont
prémédité leurs méfaits.
Un vol qui laisse un trou béant sur les toits de la chapelle de
Saint-Damase.
Le maire de Ginasservis, Hervé Philibert a du mal à y croire : « Je
suis complètement écœuré. Jamais je n’aurai imaginé qu’un tel acte puisse se
passer. Pourquoi voler des cloches ? Ce n’est pas le prix du bronze qui fait
qu’elles puissent être volées. Ce sont des cloches qui ont de la valeur. Si la
cloche des Pénitents a l’âge de la chapelle, elle est du XIIème siècle.
C’est une cloche qui a une grosse valeur. Je lance un appel s’il y a des
reventes qui se font sur internet ou sur le marché noir. » Le maire du
village est écœuré, surtout que la chapelle des Pénitents a été rénovée il y a
deux ans…
18 – Deux
départs de feu dans une église d’Autun, en Saône-et-Loire.
Rien à voir avec la sécheresse : Ces deux départs de feu étaient bien
intentionnels.
Il était 16 h 30 ce lundi 22 juillet, quand une fidèle a été intriguée par
l’odeur qui se dégageait de l’église Notre-Dame, à Autun. « Je me suis
dirigée vers la fumée et l’odeur. Deux personnes étaient là en train d’éteindre
le feu avec leurs pieds », confie-t-elle.
La gendarmerie a été prévenue. À l’arrivée des gendarmes ont pu constater
qu’il y avait deux foyers distincts : l’un près de l’autel et l’autre à
proximité de chaises destinées à la prière. Selon les premières informations,
le feu aurait été allumé à l’aide de papiers dans lesquels se trouvait
notamment la copie d’un dépôt de plainte. Une enquête de gendarmerie est en
cours afin de déterminer les causes de cet incendie.
19 – Un
ossuaire du XIIème siècle vandalisé à Schorbach, en Moselle.
Cet ossuaire est rempli de plus de 100 m3 d’ossements et de
centaines de crânes. Il est un des premiers édifices du Pays de Bitche à avoir
été déclaré Monument historique en 1889.
Ce lieu de mémoire éminemment respectable a été vandalisé par cinq crétins.
Dans la nuit du jeudi 18 au vendredi 19 juillet puis dans la nuit du
samedi 20 au dimanche 21 juillet, la localité a été la cible d’une double série
de dégradations. Ces méfaits, qui souillent l’image du village, portent sur des
tags représentant un sexe, des graffitis divers, des initiales.
De nouveaux tags ont aussi été découverts sur le mur de l’ossuaire datant
du XIIème siècle. Selon les premières investigations menées par les
gendarmes locaux des pétards auraient été jetés à l’intérieur.
Cinq mineurs, originaires de Schorbach et de Bitche sont impliqués dans
ces dégradations et feront tous l’objet de poursuites judiciaires pour
dégradations de biens d’utilité publique, dégradations de biens classés et
outrage.
20 – Église
vandalisée à Tullins, en Isère.
D’autres cas de vandalisme ont été commis ces derniers mois. Le dernier
s’est produit au cours du week-end du 20 au 21 juillet dernier.
Lundi 22 juillet, les sacristains ont découvert que la paroisse a été de
nouveau vandalisée. Ce week-end, des individus se seraient introduits dans
l’église Saint-Laurent-des-Prés, à Tullins, en détruisant l’un des panneaux de
la porte de la sacristie. Les individus auraient inscrit « Nike Jésus »
et insulté la police avec des slogans injurieux envers la police.
Le père, prêtre modérateur, de la paroisse Notre-Dame des Noyeraies a
porté plainte et les gendarmes de Tullins sont en charge de l’enquête.
21 – Effraction
de l’église Saint-Antoine à Épinal, dans les Vosges.
On signale une tentative d’effraction de l’église Saint-Antoine d’Épinal, paroisse
Saint-Goëry, diocèse de Saint-Dié.
La presse locale étant muette sur cet événement, il a fallu téléphoner à
la paroisse Saint-Goëry, qui a confirmé qu’à la fin du mois de juin dernier –
mais sans précision de date –, une tentative d’effraction sur deux portes de
l’églises avaient été constatée mais que l’incident en était resté là, les
malfaisants, semble-t-il, n’ayant pas pu pénétrer dans l’église où rien n’a
donc été volé.
22, 23, 24 – Vol et tentatives de vols dans trois églises de Gravelines, dans le Nord.
Pas moins de trois églises « visitées » à Gravelines (Nord) en
ce mois de juillet… À signaler que l’église Saint-Willibrord avait déjà été
cambriolée dans la nuit du 2 au 3 octobre de l’année dernière : Le voleur avait
été retrouvé par la police le 3 octobre…
Trois troncs ont été mis à mal : Ceux de l’église Saint-Willibrord
(centre-ville), Saint-Thomas-Becket (Huttes) et Notre-Dame-du-Perpétuel-Secours
(Petit-Fort-Philippe). « Ils l’ont forcé, mais n’ont pas réussi à l’ouvrir »,
précise Christophe Husson à propos de celui de Petit-Fort-Philippe. Dans la
foulée de ces découvertes, le prêtre est allé porter plainte au commissariat. «
Il y a plus grave, mais je suis un peu attristé, car on se dit que
plus rien n’est respecté… »
D’ailleurs, Christophe Husson compte se rapprocher de la Ville de
Gravelines pour réfléchir à la mise en place d’un système de vidéoprotection à
l’intérieur des édifices.
Et une fermeture de porte ? « Non, les églises n’ont pas été
construites pour ça. Les gens y tiennent et la vie paroissiale ne se résume pas
à la messe du dimanche. »
25 – Vols
et profanation dans l’église de Rosières-en-Santerre, dans la Somme.
Les faits ont été constatés le 22 juillet dans l’église Saint-Omer de
Rosières-en-Santerre et ont été commis entre le 19 et le 22 juillet. « Les
hosties, les reliques de saint Omer et de nombreux objets ont été volés. ».
On n’en sait pas plus sinon que la gendarmerie enquête après la plainte de la
paroisse.
– Malicornay : l’instituteur est réintégré et l’État condamné.
Le 3 février 2017, Matthieu Faucher, instituteur de CM1 et de CM2 de
l’école publique de Malicornay (Indre), était suspendu à la suite d’une
courageuse lettre anonyme envoyée à l’Inspection académique de Châteauroux. Il
était accusé de prosélytisme chrétien pour avoir travaillé en classe avec ses
jeunes élèves des textes de la Bible…
On avait appris assez rapidement que ce dangereux prosélyte chrétien
était… agnostique, mais il fut muté comme professeur remplaçant dans une autre
école publique du département. Il entama un long gymkhana judiciaire qui s’est
achevé le 26 juillet dernier, pratiquement trente mois après son commencement,
devant le tribunal administratif qui a annulé sa mutation d’office, jugeant
disproportionnée sa sanction, ordonné sa réintégration à Malicornay et condamné
l’État à lui verser 1.500 € d’indemnité…
26 – Un
calvaire vandalisé à Montblanc, dans l’Hérault.
Vu sur le site Hérault Tribune ce communiqué de Claude Allingri, maire de
Montblanc (Hérault) : « Dans la nuit du vendredi 26 au samedi 27
juillet, le calvaire situé près de la sacristie de l’église Sainte-Eulalie a
été démembré, ses éléments de pierre et de ferronnerie mis à terre et fortement
dégradés. Le(s) auteur(s) de ces faits restent à identifier. »
La croix sera reconstituée et retrouvera sa place.
27 – Profanation,
vandalisme et vol dans l’église de Metz-le-Comte, dans la Nièvre.
La date exacte des faits n’est pas précisée, mais ils ont été commis, dans
cette église paroissiale, entre le 22 et le 28 juillet 2019.
L’église Notre-Dame-de-l’Assomption, sur la colline de Metz-le-Comte, a
subi un traitement identique à celui de la chapelle Saint-Pierre-aux-Liens :
Oculus cassé pour entrer dans le lieu de culte, dégradations, profanation du
tabernacle et vol de deux objets liturgiques, un calice et un ciboire.
28 – Vandalisme
et vol dans une chapelle à Neuffontaines, dans la Nièvre.
Il s’agit de la chapelle Saint-Pierre-aux-Liens du Mont-Sabot, qui avait
déjà subi un vol fin mai dernier…
Une nouvelle intrusion a frappé l’édifice religieux le mardi 23 juillet.
Après avoir cassé les deux portes d’entrée sans réussir à pénétrer dans l’église,
les intrus ont brisé deux vitraux pour entrer. Cassant un banc et dégradant la
chaire, ils sont repartis avec un maigre butin, assimilant leur acte à du
sabotage pur et simple. Le maire, Nicole Hernando, souligne la stérilité d’un
tel vol et l’absence de respect d’un lieu de culte. Une souscription a d’ores
et déjà été ouverte pour tenter des réparations en espérant que les membres de
l’association Noves Fontem [nom latin de Neuffontaines] et les bénévoles « ne
baisseront pas les bras et ne cesseront pas de s’investir ».
29 – Vandalisme
dans le cimetière municipal de Quesques, dans le Pas-de-Calais.
Des croix ont été brisées…
Il y a quelques jours, certainement entre le jeudi 25 et vendredi 26
juillet, des actes malveillants ont été commis au cimetière. Une tombe a été
dégradée. Des plaques, pots, vases et autres croix ont été cassés. « Certaines
plaques ont été jetées et retrouvées en contrebas derrière un mur », peste
le maire Paul Saint Maxent. Des fleurs ont également été arrachées. Le premier
magistrat a déposé plainte ce mardi 30 juillet à la gendarmerie de Desvres.
30 – Une
statue vandalisée devant une chapelle à Thann, dans le Haut-Rhin.
On signale, à Thann (Haut-Rhin) que dans le magnifique vignoble du Rangen
à Thann (un des meilleurs grands crus alsaciens), que la statue de saint
Urbain, patron des vignerons, a été déplacée et profanée (décapitée).
31 – Vandalisme
dans une église à Paris XIIIème arrondissement.
On signale, sur la grille de l’église Saint-Hippolyte, des tags et autres
dégradations.
La paroisse a pris la triste décision conservatoire de n’ouvrir désormais
l’église qu’aux heures où l’on est assuré qu’elle sera gardée.
32 – Église
vandalisée à Carmaux, dans le Tarn.
On signale ce 31 juillet, un vandalisme commis contre les vitraux de
l’église Sainte-Cécile (paroisse Saint-François-et-Sainte-Claire-en-Ségala,
diocèse d’Albi) à Carmaux (Tarn).
Il y a une quinzaine de jours environ les vitraux de l’église
Sainte-Cécile à Carmaux, situés du côté de l’école Jean-Baptiste Calvignac, ont
été vandalisés
Même le verre armé qui protège les verrières n’a pas résisté aux assauts
violents et répétés. La commune de Carmaux va déposer plainte…
C’était un mois de juillet… « normal »…
Bien à vous toutes et tous !
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