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Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » ! Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance ! Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite ! En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle ! Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…

mardi 17 septembre 2019

Brèves extraordinaires

Je redeviens intelligent…
 
… depuis que je suis redevenu parisien !
Voilà qui est vraiment extraordinaire…
Avant, et il y a encore peu, j’étais « exilé », vendant au plus offrant mes compétences et talents, à l’étranger, puisqu’on n’est jamais prophète en son pays.
Et puis, pour des raisons personnelles (et familiales) je me suis rapatrié, les « puissances étrangères » n’ayant pas cru bon de me garder chez elles.
Comme quoi, on n’est pas toujours prophète chez « les autres » non plus.
 
Mais depuis quelques jours, je suis stupéfait de ce que je peux apprendre en plus de ce que je savais déjà… pas grand-chose, à vrai dire, mais bon, la sagesse consiste à se contenter aussi de ce qu’on a.
Un truc appris il y a déjà bien longtemps de ma grand-mère qui le tenait probablement de sa grand-mère qui elle-même, etc.
 
Je débarque donc à Paris.
Grève des métros.
Les meks veulent défendre leur régime « exorbitant », et on les comprend : Travailler toute une vie de labeur enterré en sous-sol, ce n’est pas une vie, mais bon, ils ont déjà l’assurance santé gratos, la carte Navigo fournie sans retenue, les repas à la cantine à pas cher, le logement décent, alors la retraite anticipée à taux plein à 55 ans pour les roulants, ça vaut bien une journée sans salaire.
Sauf qu’ils n’ont pas encore assimilé que de toute façon, ils pourront partir quand ils voudront, tout de suite même – puisqu’ils vont être remplacés par des automates – et que ce qui va compter, c’est de savoir combien de fric tu as cotisé pour payer « tes points », pas la durée de cotisation, afin de les transformer en rente à vie.
Que plus tu en accumules, plus tu vis « riches »…
Et inversement.
 
D’ailleurs, les lignes 1 et 14 automatisées auraient roulé correctement et sans incident durant la journée « nationale » des grévistes parigots, cadres-remplaçants compris.
Je me marre : Les Parigots-sur-Seine se sont organisés.
Il y a eu certes deux fois plus d’embouteillages aux abords de la capitale, mais pas plus qu’un week-end de salon de l’agriculture ou de l’auto, voire de marathon.
Ils se sont mis à la marche à pied, au vélo, à la patinette ou au télétravail.
Signe indubitable qu’on n’a pas besoin de la RATP : C’est juste un confort bienvenu à 75 €/mois (plus la contribution de la Région et celle des employeurs).
En bref, c’est l’avenir : Se déplacer que quand c’est strictement nécessaire !
Le reste, c’est du surplus et c’est même bon pour la santé.
On en reviendra aux bons vieux principes du XIXème quand on fabriquait des usines au milieu de rien avec des logements pour tout le personnel tout autour, comme le « familistère » (ékole et théâtre compris), d’ici peu : Pas la peine de polluer les délicates alvéoles pulmonaires des nichées à venir avec des gaz polluants.
Une façon comme une autre de préserver la planète, que j’en dis.
Merci aux irréductibles de la RATP, finalement !
 
Et puis notez avec moi que cette grève s’est opportunément arrêtée avec l’ouverture de la « Fête de l’Huma », le seul héritage intéressant de mes « potes-cocos-staliniens », même si depuis on a inventé mieux question festif et même musical et spectaculaire, alors que eux n’ont jamais inventé les « restau-du-cœur » ou les « Don-Quichotte »…
Passons.
 
Car ce n’est pas tout.
Le même jour j’ai appris (en fait c’était plutôt une confirmation pour moâ) qu’il valait mieux être fraudeur-fiscal et de gôche que fraudeur-fiscal de droâte.
Bé oui, « Bal-qu’à-nie » est arrivé en citoyen libre et au-dessus de tout soupçon, maire en exercice d’une ville réputée pour être « boboïsante » de droâte et il est reparti du tribunal correctionnel entre deux gendarmes, menottes aux poignets !
Fabuleux…
Pas un « truc » qui aurait pu arriver à un élu « soce » comme « T’es-venu-où », le phobique administratif également condamné pour fraude fiscale, voire à un ministre « soce » de plein exercice comme « Kaka-zut-Hack », ministre de la fraude fiscale sous « Tagada-à-la-fraise-des-bois ».
Eux aussi ont été condamnés, parfois pour des montants bien plus « significatifs », pour avoir volé le fisc (c’est-à-dire vous) sans pour autant avoir dormi en prison.
Deux poids deux mesures dites-vous… ?
Non, rappelez-vous, « Nanar-Tapis » en a fait d’autres et des bien plus saignantes, il a aussi été éphémère ministre de la ville et des banlieues de « Mythe-errant », mais lui a fait de la taule.
Oh, pas longtemps et pour d’autres motifs que d’avoir volé le peuple des gauloisiens.
Mais c’est tout comme…
Et puis ce n’est pas un « soce », mais un « rad-soce » de fortune.
 
Mais j’avoue que là où ça m’a troué le kul, c’est quand j’ai appris que le mot « enkulée » était une insulte homophobe ?
Pardon ?
Mais si, c’est même un vice-président des gays qui me l’aura affirmé à la télé à propos des délires des footeux dans leurs stades.
Il faut dire que les propos du président de la fédération à ce sujet ont été particulièrement maladroit : Il suspendrait bien des matchs si des insultes racistes étaient prononcées, mais pas si elles sont homophobes !
Un peu débile, non ?
 
Si on doit suspendre un match, déjà ce serait à mon sens quand des supporters sifflent l’hymne nationale d’une des deux équipes en compétition.
Ce n’est jamais qu’un jeu et il mérite du respect pour ceux qui fournissent l’effort.
Et payer un strapontin inconfortable n’emporte pas la permission d’insulter un drapeau, fut-il étranger, en sifflant un hymne.
Que je sache, personne ne siffle non plus un hakka même que c’est plutôt rigolo à voir…
Qu’on veuille bannir des stades des comportements irrationnels de haines contre telle ou telle communauté, je le comprends bien – et j’approuve des deux mains et des deux pieds – mais alors on sanctionne les clubs par le fric, et ça s’arrêtera tout seul.
Qu’on suspende un match pour injures racistes, c’est aussi insulter ceux qui ont payé pour assister en direct à un spectacle (certes assez débile que de voir deux équipes en short ridicules se disputer le même ballon avec des airs supérieurs), qui n’ont rien demandé d’autres : C’est la meilleure façon de faire faire faillite aux clubs… faute de spectateurs qui n’y reviendront plus.
Toute une « industrie », et ses activités connexes, qui scie la branche sur laquelle elle est assise : On en viendra à transformer tous les stades en parking à voitures (électriques).
Passons : C’est l’argent du « kon-tribuable ».
Il est né pour payer, on ne lui demande rien d’autre…
 
Mais le plus étonnant, c’est ce distinguo entre types d’injures. La raciste entrainerait la suspension du match, mais pas l’homophobe.
Tiens donc, et l’antisémite alors ?
 
Et puis encore, je ne vois pas en quoi « enkulée » serait homophobe. « Sodomite » ou mieux « sodomisé », encore, ça désigne bien un comportement revendiqué par quelques « minorités à protéger » (comme des espèces en voie de disparition ?), mais que dire des dames que se font enkuler ou sodomiser avec bonheur ?
A priori, elles restent hétérosexuelles ou alors ce sont des lesbiennes qui se sont fait greffer un phallus en sus de leurs attributs naturels.
Bref, je découvre quelques nouveautés depuis que je suis rentré.
 
Car ce n’est pas tout.
Avec les débats sur la loi bioéthique à venir, j’ai appris comme ça qu’on pourrait engrosser une donzelle avec les gamètes d’un inconnu (ce sont des choses qui arrivent parfois dans la vraie vie…), mais pas s’il est mort…
Attend, c’est quoi la démarche de congeler son sperme pour une conception post-mortem (au bon choix de la dame) sinon justement de se reproduire tout de même, ce qui resterait interdit ?
Un peu débile…
D’ailleurs dans la loufoquerie des arguties, on en arrive très loin : Un couple, même LGBT pourrait concevoir un gamin (qui n’a rien demandé).
Ok : Le « bio » cède le pas sur la Loi.
Admettons.
Une femme seule aussi pourrait se reproduire, au nom de l’égalité des conditions (ou d’autres choses), mais pas un homme célibataire !
Et attention, non pas au nom de l’inégalité sexuelle que le législateur, dans sa très grande sagesse, veut gommer, mais parce que, et c’est bien connu, les pères sont des pervers pédophiles, violeurs, violents et pervers…
Beau résumé de l’espèce humaine de notre époque, n’est-ce pas ?
 
Je ne dis pas que c’est insensé : J’ai appris à ne surtout pas juger quand on ne sait pas.
Mais je reste inquiet : On voudrait faire marcher les gens sur la tête, finalement on ne s’y prendrait pas autrement.
Pensez donc que l’année dernière (donc je savais déjà) , l’université de Warwick a accueilli une conférence appelée « Bites here and there » (Mordre ça et là) au cours de laquelle ont été débattus de sujets très sérieux du genre : « Cannibalisme et anthropocentrisme : Arriver à percevoir que l’autre est de la viande » (et non pas aussi un esprit et une personnalité à vénérer) ; « Identification de la raison noble et la plus basse du cannibalisme : typologie du risque et nécessité » ; « Approche éthique de l’alimentation : justification du cannibalisme dans la littérature moderne » et « Le baiser en préambule au cannibalisme. »
C’est vrai que le baiser « affamé » est assez rigolo à prodiguer (et recevoir).
Mais en général, on ne croque pas « au sang »…
 
Toutefois des spécialistes ès-psychologie de l’université britannique de Lancaster, ont élevé la barre d’un cran plus haut en publiant les résultats d’une étude où des sujets ont été invités à évaluer la situation dans laquelle un ami leur donnait la permission de manger sa chair après sa mort, les risques de maladies ayant été exclus…
Ce faisant, ils ont été placés dans un contexte où manger du cadavre de défunt est un acte de respect réalisé en sa mémoire !
Une façon de vénérer l’être cher…
Les asiatiques brûlent leurs cadavres humains justement pour que les charognards soient privés de repas, et ils font la fête !
 
Et ce qui reste « invraisemblable », c’est que les auteurs de l’étude regrettaient que, malgré toutes les explications et les attentes logiques, la plupart des gens considèrent de manière écrasante que même le « cannibalisme éthique » est dégueulasse et absolument inacceptable.
Indécent pour eux : Le cannibalisme est si banal dans le règne animal.
Pourquoi ça resterait un tabou chez l’homme ?
Pas étonnant que les britishs sortent de l’UE après ce coup-là…
 
Je ne prédis pas l’avenir, mais il me semble que d’une simple condamnation pénale pour fraude fiscale (ce qui est parfaitement prévu par les textes applicables depuis des décennies) aux délires « cannibalistes » en passant par les matchs de foot suspendus et les arguties autour de la procréation, on te vous construit un monde qui perd ses repères plurimillénaires.
On te vous invente de toutes pièces une humanité qui n’aura bientôt plus grand-chose d’humaine.
Ça devient une évidence.
Et plus j’avance, plus j’en apprends, plus je me dis que je ne suis décidément pas fait pour ce monde-là : Il est temps que je m’éteigne à mon tour avant de devenir totalement fou !

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