D’accord, ils n’ont pas seulement étalé
leurs clowneries…
J’y reviens, en détail (comme promis). Car ils ont aussi affiché lundi une rare unité depuis
l’élection de « McDonald-Trompe », qui s’est montré conciliant sur
tous les contentieux, du commerce à l’Iran, et ont validé une aide d’urgence
face aux feux destructeurs en Amazonie.
Ça méritait d’être souligné.
Mais pas seulement…
Exit le sommet de juin 2018 au Canada, dont
le président américain, volontiers tonitruant et imprévisible, avait rabroué l’hôte
Justin Trudeau et refusé de signer le communiqué final.
Le dernier sommet s’est ainsi achevé par une « déclaration »
d’une page portant sur le commerce et les crises internationales, et non par le
traditionnel communiqué final prénégocié auquel « Jupiter » a renoncé
après la volte-face américaine de 2018.
Iran : L’Américain prêt à rencontrer l’Iranien.
C’est une bonne nouvelle après les tensions
des semaines précédentes. Loin de son ton souvent éruptif, « McDonald-Trompe »
s'est dit pêt à rencontrer le président iranien Hassan Rohani, après des
échanges très intenses sur ce sujet au sommet, ponctués par une visite surprise
du chef de la diplomatie iranienne, Mohammad Javad Zarif, à Biarritz.
« Si les circonstances sont convenables,
je serai certainement d’accord » pour le rencontrer, a-t-il déclaré au
côté de « Jupier », qui œuvre activement depuis plusieurs semaines en
faveur de ce scénario.
Une telle rencontre pourrait avoir lieu « dans
les prochaines semaines », a-t-il estimé, dans la foulée du président gauloisien.
Un tournant optimiste semble désormais
possible sur le dossier explosif du nucléaire iranien alors que le Golfe était
encore au bord de l’embrasement cet été après une série d’attaques de
pétroliers et la destruction par l’Iran d'un drone américain.
« C’est un grand pas en avant »,
s’est justement félicitée la chancelière allemande saluant cette nouvelle « atmosphère
de discussions ».
Ils se sont aussi promis un sommet sur l’Ukraine
en septembre : « Jupiter » aura annoncé en clôture qu’un sommet
réunissant les dirigeants ukrainiens, « Popovs », Teutons et
Gauloisiens aurait lieu en septembre pour avancer vers la paix en Ukraine :
« Les conditions sont réunies pour un sommet utile »,
précisant qu'une date serait fixée avec le nouveau président ukrainien
Volodymyr Zelensky.
Un accord sur les GAFA : « Jupiter »
aura aussi annoncé avoir trouvé un « très bon accord » avec les États-Unis
sur la taxation des géants du numérique (Gafa), un sujet de discorde entre
Paris et Washington.
Les pays du G7 ont convenu de « trouver
un accord en 2020 dans le cadre de l’OCDE » concernant une taxe
internationale sur les Gafa et le jour où elle sera mise en place, la Gauloisie
« supprimera » sa propre taxe.
Les Gafa s’en foutent : Elles
refacturent ladite taxe à ses clients « Gauloisiens »…
L’engagement prévoit un remboursement aux
entreprises par la Gauloisie-impécunieuse de la différence entre la taxe Gauloisienne
et le nouveau système instauré une fois que ce dispositif aura été mis en
place, a précisé cette source.
J’adore la perspective : Alors que le
consommateur local aura eu à supporter la totalité de la taxe (refacturée), le
Trésor s’engage à rembourser.
C’est qui le cocu au juste ?
L’Américain joue l’apaisement avec Pékin :
Sur le front de la guerre commerciale avec la Chine, le président américain a
aussi réchauffé l’atmosphère, annonçant que les négociations avec Pékin
reprendraient « très prochainement » malgré un nouveau
bras-de-fer sur les droits de douane.
« Les Chinois veulent un accord (…)
Je pense qu'on va en trouver un (…) Je ne pense pas qu’ils (les
Chinois) aient le choix », a-t-il lancé, pressé par ses homologues
du G7 d’agir pour éviter que ce conflit ne ruine l’économie mondiale.
En fait, les chinois s’en foutent : Ils
dévaluent leur monnaie ce qui aurait tendance à ralentir leurs importations de
produits américains (déjà à la ramasse) et les droits de douanes sont supportés
que par les consommateurs et industriels amerloques au profit du Trésor-ricain.
Après tout, c’est qui qui a besoin des
terres-rares et des ateliers chinois à bas-coût ?
Pour l’Amazonie une aide de 20 millions de
dollars…
C’était le côté « environnement »,
sujet sur lequel l’Américain est souvent aux abonnés absents (il a d'ailleurs
manqué la réunion sur le sujet à Biarritz, préférant avoir des rencontres
bilatérales), le G7 a promis une aide d'urgence de 20 millions de dollars pour
envoyer des avions bombardiers d’eau lutter contre les feux de forêt en
Amazonie.
Les sept ont surtout convenu de créer un
volet d’aide à moyen terme destiné à la reforestation, qui sera finalisée au
cours de l’Assemblée générale de l’ONU fin septembre.
La mobilisation de « Jupiter » sur
le sujet lui aura valu une volée d’insultes au Brésil, où le président « J’ai-l’air-Bol-sonar-eau » :
« Des propos extraordinairement irrespectueux », a déploré le
chef de l’État, en souhaitant aux Brésiliens un président « qui se
comporte à la hauteur » de sa fonction.
Ce n’est pas gagné…
Comme nous l’avions indiqué hier, le G7 a
appelé à « éviter les violences » à Hong-Kong.
C’est un peu comme si Pékin appelait à la
modération contre les « Gilets-jaunes » et autres « Black-Blocks »
à Paris…
Mais il y a une dimension internationale en
plus : « Le G7 réaffirme l’existence et l'importance de la déclaration
sino-britannique de 1984 sur Hong-Kong et appelle à éviter les violences »,
peut-on lire dans une déclaration finale à l’issue de trois jours de sommet.
Or la Chine ne fait pas partie du G7 justement
pour cause de régime démocratique « illibéral »
Mais deux poids deux mesures : « Poux-tine »,
tout autant illibéral avec son Anschluss sur la Crimée, pourrait être présent
en 2020. C’est « Trompe » qui l’aura annoncé lundi : Il pourrait
inviter le président russe au prochain sommet qui aura lieu en 2020 aux États-Unis
malgré l'exclusion de la Russie en 2014.
Après tout, le Gauloisien invite bien l’Iranien.
Mais il ne sait pas si le président russe, qui « est un homme fier »,
accepterait l’invitation.
Quel suspens !
Un sommet, élargi par à plusieurs autres pays
non-membres dans un souci de renouvellement de l'exercice, aura été aussi le
premier grand tour de piste du nouveau Premier ministre britannique « Bojo »,
en pleine non-négociation avec l’Union européenne sur les modalités du Brexit.
Biarritz aura aussi permis de constater qu'il
n'y a aucune avancée sur la question de la frontière irlandaise, point de
blocage des négociations, alors qu'approche à grands pas la date couperet du 31
octobre à laquelle le Royaume-Uni sera hors de l’UE, mais l’anglais en aura
aussi profité pour faire du charme au « ricain », espérant nouer avec
Washington des relations commerciales privilégiées pour amortir le choc du
Brexit.
Ça reste à voir : Gagner son autonomie
vis-à-vis de l’UE pour devenir encore un peu plus le vassal de l’américain, ce
n’est pas forcément un « plan du siècle »…
Sur le plan sécuritaire, le gouvernement gauloisien
aura passé l’épreuve avec succès, lui qui voulait éviter à tout prix de voir le
sommet émaillé de manifestations violentes comme le pays en a connu l’hiver
dernier lors de la crise des « Gilets-jaunes ».
Il faut dire que les autorités avaient
déployé plus de 13.000 policiers et gendarmes et verrouillé la région, poussant
les organisateurs de manifestations à revoir leurs ambitions à la baisse,
dénonçant un dispositif surdimensionné.
En bref, on aura beau critiquer ce genre de
réunion qui court-circuite les organisations internationales diplomatiques et
habituelles, n’oublions pas que ça peut permette d’accélérer les « affaires
du monde ».
Car ils n’étaient pas que 7, mais bien 17 en
comptant justement des institutions comme l’UE, le FMI, l’ONU et quelques
autres, plus quantité d’autres, type « ONG » (qui n’ont rien à faire
là, mais qu’importe…).
Tant que ça peut aider à un monde meilleur,
pourquoi pas.
Ce qui n’est pas certain : Le thème
principal, c’était la lutte contre les inégalités faites aux « pôvres »
et aux femmes.
La seule femme du G7, c’était la Teutonne…
Et personne n’a abordé les thèmes choisis.
Pas mal comme « clownerie », non ?
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire