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Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » ! Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance ! Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite ! En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle ! Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…

jeudi 19 septembre 2019

Encore un week-end fort drôle

On joue à se faire peur au Moyen-Orient
 
En se tirant des drones suicidaires dans la tronche des installations pétrolières des sables arabique et les cours du baril s’emballent.
À qui profite donc ce crime ?
Et cette guerre yéménite, sunnite/chiite que la diplomatie n’empêche pas depuis plus de 5 ans et des milliers de victimes collatérales ?
Ils n’ont pas tout compris ou quoi ?
On vous explique que les moteurs thermiques seront bannis d’ici une ou deux décennies jusqu’à vos centres-villes, et eux persistent ignorer que plus personne ne voudra d’hydrocarbure comme source d’énergie.
Non pas parce que c’est bien pratique, pas plus parce que ça pollue la planète, mais tout simplement parce que plus personne ne supporte d’être l’otage d’enrubannés depuis le premier choc pétrolier de 1973 provoqué par la guerre du Yom Kippour.
Heureusement, nos « sachants-trisomiques » pensent pour vous.
 
En fait, plutôt les industriels, pour l’instant, puisque la seule réponse de « sachants-autistes », c’est de vous taxer toujours plus : Ils ne savent rien faire d’autre, de toute façon.
En bref, la filière diesel tente de prévoir la casse à venir, car elle va être saignante et il s’agit d’aller vite.
Notamment en « Gauloisie-épurée ». 
L’hexagone a longtemps été le parc le plus « diesélisé » au monde et redoute maintenant que les « mutations vertes » soient synonymes de suppressions d’emplois et de fermeture de sites industriels chez les sous-traitants.
Du coup, j’ai appris qu’un plan a été mis en place par Bercy et les acteurs du secteur afin d’anticiper les effets de l’effondrement du marché.
 
Avec la fin programmée du diesel, cette filière longtemps reine s’attend à vivre des jours difficiles : « La transition sera forcément douloureuse », reconnaît-on au PFA, la plateforme de la filière automobile qui regroupe les 4.000 entreprises du secteur dans l’hexagone sous la houlette de l’ancien ministre Luc Chatel.
Déjà affecté par un retournement conjoncturel de grande ampleur (recul du marché chinois, guerre commerciale, Brexit et stagnation européenne, etc.), le passage à la mobilité électrique risque de faire pas mal de dégâts dans le tissu industriel hexagonal. Avec des immatriculations diesel qui pourraient tomber selon les prévisions à 5 % du parc à l’horizon 2030 contre 39 % en 2018 et 72 % en 2012, 15.000 emplois seraient menacés à une échéance rapide sur les 50.000 travaillant spécifiquement sur les motorisations gazole, avec 30 à 50 entreprises en grand danger.
Un moteur électrique comporte sept fois moins de pièces qu’un moteur thermique, d’où d’inévitables ajustements à la baisse des emplois dans un futur proche.
 
En mars dernier, la filière a sonné le branle-bas de combat. Une grande réunion a été organisée à Bercy où étaient présents constructeurs, sous-traitants, présidents de région et syndicats. L’objectif ? Éviter les gros gadins et anticiper au mieux une mutation qui s’annonce gigantesque. « C’est très difficile, mais en mettant le secteur sous surveillance, on peut agir avant qu’il ne soit trop tard », nous explique-t-on. Une double veille a été mise en place avec la définition d’un plan national et dans chaque région, la création de comités composés de représentants de l’État, d’élus locaux et des entreprises locales du secteur.
Bien.
 
Si les constructeurs, qui ont massivement investi ces dernières années dans les nouvelles motorisations grâce à leurs bons résultats, semblent en mesure d’absorber le choc, la situation est bien différente pour nombre de sous-traitants : « Les constructeurs peuvent se diversifier et réorienter l’outil de production, mais pour les sous-traitants spécialisés dans un seul produit et qui travaillent souvent pour un seul client, c’est bien plus compliqué. Ils n’ont pas la surface financière pour se réorienter seuls. »
C’est clair…
 
Le cas le plus problématique concernerait l’usine Bosch de Rodez dans l’Aveyron, qui emploie encore plus de 1.400 personnes et tourne déjà au ralenti depuis plusieurs années. Une usine 100 % dépendante du diesel, produisant des bougies et des systèmes d’injection à destination des véhicules roulant au gazole est en pleine reconversion. Bosch s’est engagé à trouver l’équivalent de la charge de 300 emplois pour contrebalancer la baisse des volumes du diesel. La création d’une chaîne d’usinage et d’assemblage de carter en alu est à l’étude mais pour le moment, le compte n’y est pas.
Aucun projet n’est opérationnel ni n’a de calendrier concret. Le président de chez « Bosch Gauloisie » a en revanche confirmé aux salariés cet été le chiffre de 515 emplois en moins à l’horizon 2025…
 
Première action décidée en mars dernier, une cartographie des sites menacés a été établie. L’idée est de pouvoir repérer les « signaux faibles » afin d’agir sur les sites sensibles sous surveillance. Dans le cas de Bosch de Rodez, une réunion a lieu chaque mois pour faire le point.
Autre soutien, un appel à projet « innovation et diversification d’entreprises spécialisées dans le diesel » est en cours. Doté de 18 millions d’euros et financé sur l’enveloppe du Programme d’investissements d’avenir (PIA), il n’a pas été épuisé à la date de clôture du 12 juin dernier et reste trop peu utilisé.
Un groupe de travail a également été créé pour attirer un maximum de sites industriels de la filière diesel dans un dispositif État-régions permettant d’accompagner 10.000 entreprises vers l’industrie du futur.
 
Dernier volet enfin, une étude scientifique a été lancée sur les émissions de CO2, d’oxyde d’azote (le fameux NOx des moteurs diesel) et de particules fines des nouvelles motorisations « post-dieselgate » afin d’évaluer précisément la nocivité des dernières technologies : « Il s’agit d’évaluer s’il faut encore durcir ou non la stratégie de sortie du diesel » même si on se défend de vouloir procéder à une quelconque réhabilitation.
La ville de Paris, elle, a déjà fixé une date au bannissement total du diesel dans la capitale.
Ce sera pour 2024.
Les « deux-roues » devraient y passer ultérieurement, puisque ça pollue de 6 à 11 fois plus qu’une voiture « normale », vient-on de découvrir…
J’en rigole tout autant aussi fort (sous ma cape) !
 
Du côté de la filière automobile, d’après mes informateurs, on se félicite d’essayer d’anticiper ainsi « au mieux », mais sans cacher les inquiétudes sur la difficulté à tenir les objectifs très ambitieux de réduction des gaz à effet de serre qui s’appliqueront à partir du 1er janvier 2020 (puisqu’ils augmentent avec les moteurs à essence classique) : « Les évolutions seront brutales et des modèles vont disparaître. Pour réussir, il va falloir vendre au moins deux fois plus de véhicules électriques et hybrides l’an prochain et cinq fois plus sur la période 2017-2022. C’est loin d’être gagné ».
Une prochaine réunion a été programmée à Bercy au 2 décembre prochain pour tenter d’accompagner la sortie du diesel.
 
D’autant qu’au récent Salon de Francfort, les dirigeants des constructeurs affirment quasiment tous qu’ils atteindront leurs objectifs en matière de CO2 l’an prochain. Tout en reconnaissant que la demande pour les véhicules électrifiés reste une inconnue de taille…
Ah oui ?
Et d’ailleurs, le nouveau patron de BMW a annoncé à Francfort qu’il lancerait une flotte de véhicules tests sur l’hydrogène d’ici 2022.
Sauf que… le mur du CO2, c’est maintenant, pas en 2022.
À croire les industriels, la confiance règne pourtant.
Tous, ou presque, ont à nouveau affirmé qu'ils rempliraient les objectifs fixés par l’Union européenne pour 2020/2021 (95 g/km en moyenne). Chez Volkswagen, BMW, PSA, Renault, ou Jaguar Land Rover, pas question de déroger. « C’est une position éthique de principe », martèle le président du directoire de PSA.
Seul Ola Källenius, le nouveau boss de Daimler (Mercedes), a admis que le sujet était chaud : « Les objectifs sont vraiment ambitieux, on ne peut pas exclure de les rater », a-t-il avoué, précisant qu’il ne prendrait « pas de décision financièrement irrationnelle pour les atteindre. Nous avons les produits, mais on ne peut pas dicter le choix des clients. »
 
C’est d’ailleurs toute la question : Lancer dans les concessions de nouveaux modèles à batteries ne suffira pas, aussi rutilants soient-ils. « Le succès du véhicule électrique ne viendra pas seulement des produits », admet le PDG du groupe Volkswagen. « À la base c'est le consommateur qui décidera, sur la base du prix. »
Eh oui : Le consommateur reste le décideur final…
C’était avant qu’il eût fallût y penser : Soit empêcher l’UE de se mêler de réglementer les pollutions, soit éviter de tricher avec les mesures pour ne pas voir la catastrophe à venir.
Or, ils n’ont fait ni l’un ni l’autre et désormais manquent de temps…
 
« Aujourd’hui la demande vient essentiellement des citoyens qui veulent faire étalage de leur choix de société (les écololos-bobos-friqués). La question, c’est quand on aura épuisé cette catégorie de population, est-ce que les autres sont capables de prendre le relais ? »
Le surcoût d'une voiture électrique est encore d'environ 10.000 euros par rapport à son équivalent diesel ou à essence.
Et on ne sait pas encore combien pour la filière à hydrogène…
 
Du coup, complètement perdus, les constructeurs en appellent aux pouvoirs publics pour soutenir le marché. « Il y a deux problèmes, le prix et le côté pratique : pour vendre les voitures électrifiées moins cher, il faut réduire les capacités des batteries. Et pour réduire les capacités des batteries, il faut une infrastructure standardisée, permettant de charger rapidement. Ce qui n’est pas le cas aujourd’hui », rappelle le PDG de Jaguar Land Rover.
« Le gros challenge des véhicules à batteries, c'est le coût. Pour l’absorber, nous avons mis en place un programme de performance à tous les niveaux du groupe : simplification des gammes, suppressions de certaines options ou de couleurs… » en dit un autre.
Notez que pour ne pas payer d’amende, d’autres retireront des concessions les véhicules les plus polluants. Ou, comme Fiat Chrysler, casseront leur tirelire pour acheter des crédits CO2. Mais pas de doute : « La voiture électrique est de loin la solution la moins chère pour atteindre les objectifs. »
Surtout si on divise les coûts…
 
À l’acheteur de faire ses choix, au contribuable de financer les bornes, réseaux et centrales nucléaires pour fournir l’énergie aux chauffeurs partout en quelques minutes ?
Ce n’est même pas une question : C’est une évidence, figurez-vous !
Quel retournement, en quelques années, où on vous promettait de vous protéger de l’obsolescence programmée des produits achetés, et où désormais on vous rackette par « obsolescence réglementaire »…
Fabuleux.
Et ces tous imbéciles qui se font la guerre autour de leur « or noir »…
Quelle dérision, finalement.

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