Le financement de la dépendance : Le serpent de
mer refait surface…
Ils n’ont même pas commencé à fixer les « lignes
rouges » sur les retraites de « nos vieux » (dont je fais
partie), que déjà ils assurent en catimini que le financement de la
« dépendance » n’est pas assuré…
Ça on savait…
Et depuis « Le Chi », c’est dire…
« Le Chi », « Bling-bling »,
« Tagada-à-la-fraise-des-bois » et désormais « Jupiter »
face au problème à 30 milliards/an d’ici à 40 ans…
M’en contre-cogne les roubignoles : Dans 40 ans,
je serai mort et enterré depuis un bail : Je ne me ferai plus jamais
dépouiller !
Il n’empêche : C’est à la mode (qui ne se démode
pas, elle !) et ça vous revient comme d’une manivelle !
Comment piquer plus de pognon « aux jeunes »
(et actifs) au bénéfice de leurs aînés ?
Je ne sais pas moâ, mais avec tout ce que j’ai pu
cotiser depuis tant d’années, ils en ont fait quoi entre-temps ?
Et alors quand on compte en plus les cotisations
qu’ont pu payer mes propres parents, ça fait déjà des montagnes.
Si on rajoute ce qu’ils arnaquent à « ma
nichée », ça devient franchement indécent !
Ce qui m’a alerté, c’est une « pub
récurrente » sur RCC (Radio Calvi Citadelle) qui annonce une enquête sur
la Balagne et fait appel aux bénévoles pour qu’on leur explique « comment
vivre vieux et mieux » dans la microrégion.
Comme si « les vieux » ne savaient pas déjà
depuis l’ère du néolithique !
Mais ils trouvent quand même le pognon pour faire une
« vaste enquête » sur les besoins… actuels en vue d’en tirer (avec
d’autre pognon), ce qu’il en sera dans le futur plus ou moins immédiat.
Eh, Pépère ! Pas la peine de gâcher le pognon du
contribuable pour savoir qu’on vit plus vieux qu’autrefois, parfois en
meilleure santé que d’antan et qu’on a juste besoin de « bons
médecins » pour soigner les petits-bobos du quotidien, pas des
« krétins-diplômés » punis par leur hiérarchie qu’on retrouve en
Balagne.
De toute façon, avec l’IA, on en aura bientôt plus
besoin : Une piquouse matinale et votre « Aïe-phone » sera
capable de vous faire un « bilan complet », immédiatement transmis
aux « GAFAM », d’ici la décennie qui va s’ouvrir…
Passons.
Voyez d’ailleurs comment ils posent la question :
Votre gouvernement de « sachants » (qui ignorent tout du naufrage que
représente la vieillerie) aura lancé la semaine dernière ce « chantier de
la dépendance ».
Avec une question clé : Comment la financer ?
Et déjà de déblayer au bulldozer quelques pistes comme
le report de l’âge de la retraite à 63 ans ou de l’allongement de la durée de cotisation
sont sur la table.
Quel rapport me direz-vous ?
Que tu bosses ou ne bosses plus, de toute façon, tu
vieillis toujours au même rythme des jours qui passent.
Et la machine se dérègle, fatiguée d’entendre de
pareilles konneries…
Mais ils y tiennent : Travailler plus longtemps,
reporter l’âge légal à 63 ans ?
Pendant plus d’une semaine, des ballons d’essai ont
été envoyés par le gouvernement et auront suscité autant controverses et mises
au point alambiquées !
On a enfin le fin mot de ce cafouillage sur les
retraites… Le gouvernement cherche 10 milliards par an pour financer l’autre
réforme sociale majeure à laquelle il va falloir qu’il fasse face : celle de la
dépendance !
Or, selon nos informations toutes les options sont sur
la table. « L’arbitre, c’est Emmanuel
Macron. Et il n’a toujours rien dit » lance une source proche de « LREM-même-pas-en-rêve ».
C’est vrai que « Bibi » entre de plain-pied dans
« le créneau » avec 20 ans d’avance sur lui…
Il devrait s’en inquiéter…
Bien que pour rester « présentable », ce
n’est plus de dépendance dont il sera question en ce qui la concerne (le
handicap, la vieillerie, les affections de longue durée), mais du ressort de la
seule chirurgie corrective et … plastique !
Dix milliards, c’est le chiffre que j’avais entendu
d’un mutualiste en « mission œcuménique », persuadé d’avoir une
« mission divine » à assumer pour votre propre bonheur.
En plus, il était payé pour ça et a estimé que l’on a
déjà, grâce à sa Mutuelle, le meilleur service-santé du monde (que le monde
entier nous envie, naturellement).
Et quand on lui demandait combien tout cela coûte, il
l’estimait à 35 % du PIB tout compris (hors la dépendance… qui ne vaudrait que
10 milliards de plus) !
Dans son exposé, il indiquait d’ailleurs qu’incessamment
sous peu, un adulte sur trois sera un « ultra-senior » devenu
« inactif ».
Que ça va faire chaud à « ma nichée » (et
aux vôtres) pour financer tout ça.
Propos confirmé par la remise du rapport de du
président du Haut Conseil du financement de la protection sociale, relatif aux
réponses à apporter « à l’un des
grands des défis des prochaines décennies » : Faire face au choc
démographique – et financier ! – du vieillissement de la population.
1,5 million de Gauloisiens ont plus de 85 ans
aujourd’hui. Ils seront 5 millions en 2050…
La « sinistre de la Santé » aura donc lancé
« une grande concertation » sur le sujet la semaine dernière. Et
devrait suivre un projet de loi et des « mesures fortes » pour
améliorer la prise en charge des personnes âgées dépendantes attendus d’ici la
fin d’année.
Souvenez-vous « Jupiter » en avait fait une
promesse de campagne. Et aussi un défi politique. Réussir là où ces
prédécesseurs ont échoué : « Bling-bling » aura repoussé deux fois la
réforme. « Tagada-à-la-fraise-des-bois » aura jeté l’éponge sur la
création d’un « nouveau risque » au sein de la Sécurité sociale.
La cause de ces échecs ? Les besoins très
importants de financement qui devraient exploser à partir de 2035 !
Bé oui, « nouveau risque » égale
« nouvelle cotisation »…
Comme déjà les « Gilets jaunes » sont
écrasés de taxes et de cotisations, pas facile de leur faire restituer les 10
milliards reçus par saupoudrages épars à perdre immédiatement pour « un
futur » où ils auront presque tous crevé de faim toute une
vie !
Et à Bercy, les lignes rouges sont déjà claires : Ni
impôt, ni prélèvements supplémentaires !
Enfin… au moins pour un temps.
Eux privilégient soit d’allonger la durée de
cotisation des retraites, soit de reporter l’âge légal de départ à la retraite de
62 à 63 ans.
Approximation : 4 trimestres (un an) sur des
carrières de 160 trimestres, c’est 2,5 % de recettes supplémentaires.
Un an de plus, c’est toujours de l’argent en plus…
Moâ, ça me fait plutôt rire : Le passage de 40
heures à 35 heures de travail hebdomadaire, c’était déjà 12,5 % d’activité de
« création de valeur ajoutée marchande » en moins (qui persiste à
manquer dans les comptes de la Nation).
La 5ème semaine de congés payés, c’était
aussi 1,92 % de temps de travail en moins…
Comme quoi, on est bien en face à un retour de
balancier : Tu travailles moins, mais tu travailles plus longtemps et sans
même équilibrer les comptes !
Vive les « sachants-trisomiques » tellement
irresponsables de leurs décisions !
Ils s’adaptent à tout sans même avoir à y réfléchir
plus de deux secondes…
Pour Matignon comme pour une grande majorité des « Républicains-démocrates »
et certains dans les rangs de la majorité, l’avantage est évident : Ce type de
réforme dite « paramétrique » (bé oui, il faut des mots-savants nouveaux pour
vous appâter et ne pas paraître trop bête quand on est « in » et pas
« has-been ») permettrait de trouver beaucoup d’argent et très vite…
sans même créer de nouvel impôt ou taxe.
Mais cette solution reviendrait, pour l’exécutif, à
faire une croix sur ce qui avait été annoncé comme la réforme majeure de l’an
II du quinquennat : « La mise en
place d’un système universel de retraites par points ».
Ah merde, l’impasse !
Le haut-commissaire à la réforme des retraites l’a
bien compris, lui qui défend bec et ongles le maintien de l’âge de la retraite
à 62 ans, conformément à la promesse de « Jupiter »…
Mais il n’est pas loin d’être tout seul dans ce cas…
Et il se sera senti obligé de rajouter, lors d’un
colloque sur le sujet au Sénat : « Je
suis un homme d’engagements et ces engagements ne peuvent être remis en cause,
sinon je dois en tirer les conséquences ».
Alors en coulisse, tout le monde aura bien roucoulé
sur le sort de ce haut-commissaire-là qui serait en train de se jouer…
Car, au sein de l’exécutif, le « big-bang »
de la retraite à points apparaît de plus en plus comme un dossier social à
hauts risques.
Ce « big problème », nous l’avions identifié
dès la fin 2017, pour notre part : On y est, au pied du mur.
Et on va se régaler de voir à l’ouvrage le maçon…
(Sans jeu de mots, svp !)
Ceci dit, mon « mutualiste » a une autre
idée « vertueuse » : La Caisse d’amortissement de la dette
sociale (CADES), créée par l’ordonnance n° 96-50 (du 24 janvier 1996) du temps
de « Juppette », s’est vu transférer le montant de la dette sociale
avec pour mission de la rembourser d’ici à 2025.
2025… on y est presque !
Sa principale ressource est la perception de la
Contribution pour le remboursement de la dette sociale (CRDS : Un
« truc » inventé par « Juppette » pour l’occasion), ainsi
que d’une partie de la Contribution sociale généralisée (CSG) un
« truc » inventé par « Roro-Card » en 1991 et qui a bien
prospéré depuis, à la fois en taux (multiplié à tout va) et en assiette
(puisque désormais seuls les intérêts versés sur votre livret de caisse
d’épargne y échappent).
Notez que ce n’est pas vraiment suffisant : La
CADES fait également appel, pour son financement, aux marchés financiers (elle
émet sa dette en euros, mais aussi en devises tierces : Dollar, yen, franc suisse
et différentes autres devises), l’État « Gauloisien », vous quoi,
restant responsable en dernier recours des engagements de la CADES.
À l’époque, le terme de « dette sociale » faisait
référence au déficit accumulé par le régime général de la protection sociale à
la date de promulgation de l’ordonnance créant la CRDS. Elle fait partie de la
dette publique au sens du traité de Maastricht, aux côtés de la dette
négociable de l’État gérée par le Trésor et de la dette des collectivités
locales.
Au total, la CADES a depuis l’origine repris 260,5
milliards d’euros de dette de la Sécurité sociale, et en a déjà amorti 140
milliards à la fin 2017.
En 20 ans de racket sur « tout ce qui
bouge », elle aura donc payé pour 120,5 milliards de vos dettes.
6,025 Md€/an en moyenne, mais ça s’accélère.
Alors, pourquoi renoncer à persister à prélever encore
et encore au-delà des échéances initiales ?
Autrement dit, c’est cela vers quoi on va s’orienter
sans le dire : Un « truc provisoire » va devenir définitivement
permanent.
De toute façon, les plus jeunes sont habitués à voir
les deux lignes sur leur feuille de paye depuis 20 ans, alors ils tiendront
bien 20 ans de plus avant que ça ne disparaisse…
Du coup, ça ne disparaîtra donc jamais, ce qui évitera
à « Jupiter » (et peut-être ses successeurs putatifs) de franchir les
« lignes rouges » : Ni impôt, ni prélèvements supplémentaires !
On garde les mêmes et on continue : On trouvera
bien de quoi financer la vaisselle du « Château » et ses tapisseries
ou la « transition énergétique » avec toute cette montagne-là.
Vous n’aurez qu’à suivre le discours à venir, tout
pour justifier « ni impôt, ni prélèvements supplémentaires », mais
jamais plus rien de moins, pas même un kopeck, figurez-vous !
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