Notamment chez les « GAFAM »
Ça boosterait la créativité des « pisseurs de ligne »
et leurs boss ferment volontiers les yeux sur ces pratiques prohibées-là.
C’est d’ailleurs courant dans les milieux financiers,
notamment chez les traders et autres brokers jusqu’à London-city (et partout
ailleurs), mais là, c’est pour supporter et évacuer le stress.
D’autant que chez eux, avec leur « Brexit »
qui leur monte au rachis, ils ne savent même plus comment ils s’appellent :
Ça rajoute au stress !
Pas grave : Ils sont payés cher pour se fournir en
camelote, ça fait marcher le commerce des fonds à blanchir ensuite (une
spécialité britannique) et ils finissent en « épave » sur le coup des
quarante balais. Ça coûte un peu en soins intensifs, mais ça équilibre les
régimes de retraite : Moins de pensions à provisionner…
J’en connais plusieurs comme ça.
Idem donc chez les « créatifs » : La
plupart sont totalement déjantés dès les trente ans révolus.
Alors, on cherche des palliatifs.
Et quand un chercheur trouve enfin, je vous en fais
part, tellement c’est beau !
Leur dernière trouvaille, c’est la marche à pied !
Pas le jogging, le footing, pas les taxis, Uber, ou le
métro, pas les escaliers à monter, le jardinage, le sport (c’est trop violent…),
non, la marche !
Car si on évoque souvent les bienfaits de l’activité physique
sur la santé physique et mentale, eh bien ils nous en apportent une nouvelle
preuve avec cette étude sérieuse qui suggère que la marche à pied, même à
faible intensité, stimule la créativité !
Trois kilomètres par jour, pas beaucoup plus…
D’une part, entre musiciens, écrivains, philosophes ou
scientifiques, ils sont nombreux à avoir témoigné de s’être livrés à leur art
après leurs promenades quotidiennes, si bien qu’on en arrivait à se demander si
le secret de leur inventivité ne vient pas de ces randonnées.
Peut-être bien que si, à en relire une étude parue en
2014 dans « Experimental Psychology : Learning, Memory and Cognition »
qui vient d’être confirmée.
Qu’ont en effet en commun Rousseau, Tchaikovsky,
Beethoven, Dickens, Socrate ou Darwin ?
Peut-être doivent-ils leur génie à leur goût pour la
marche à pied, tout simplement.
Tous aimaient déambuler plusieurs fois par jour dans
les rues de la ville ou à la campagne.
À tel point qu’une légende est née autour des
bienfaits de la randonnée sur la réflexion et la créativité.
Mais jamais cette idée reçue qui traverse les âges n’a
été vérifiée selon un protocole scientifique, même par moâ-même : C’est
trop fatigant !
Trois kilomètres, non mais… en une semaine, peut-être
et encore…
Au mieux, des études ont effectivement montré que l’activité
physique préserve les fonctions cognitives sur le long terme.
Sans parler des bienfaits pour le reste de la santé.
Perso je me contente de « sport en chambre »
pour le plus grand bonheur de « mes » dames…
Alors, la primo-étude de l’université Stanford (San
Francisco, États-Unis), avait voulu confronter cette hypothèse populaire à des
méthodes rigoureuses.
Avant de la valider devant les évidences constatées.
En tout, 176 étudiants de la prestigieuse université
californienne avient joué le jeu.
Plusieurs petites expériences ont été menées afin de
tester l’aptitude de ces jeunes à la pensée divergente, processus permettant de
tester la créativité, avant ou après une petite balade, à l’intérieur ou en
plein air.
Ces exercices ont été réalisés assis, ou après une
session sur un tapis roulant, tandis que d’autres se promenaient sur le campus,
sur leurs pieds ou poussés dans un fauteuil roulant, pour tester si c’était
seulement l’air extérieur constituait le facteur stimulant.
Parmi les expérimentations proposées, l’une d’elles consistait
à trouver un maximum d’utilisations à un objet en 4 minutes.
Exemple : À quoi peut servir un bouton ?
Bé… à boutonner ou appuyer dessus !
Mais pas seulement : Il fait aussi office de
poignée de porte dans une maison de poupée, ou peut aussi bien remplacer un œil
manquant sur une peluche.
D’autres peuvent s’en servir comme passoire de poche,
ou les laisser tomber derrière soi pour retrouver son chemin, comme les
cailloux du Petit-Poucet.
L’imagination pouvait suivre son libre cours, mais
dans une certaine limite : Celui qui répondait qu’un pneu pouvait faire
office de bague de fiançailles n’était pas pris au sérieux.
Et là, surprise, avoir marché même dans une pièce
exiguë sur un tapis roulant accroissait la créativité de 60 % !
Une autre tâche demandait même une inventivité plus
poussée encore, au cours de laquelle il était demandé aux participants de
former une analogie complexe à partir d’une expression.
Ainsi, lorsque la suggestion était un « coffre-fort
volé », les volontaires devaient trouver une belle métaphore associée.
Ceux qui pensaient à un soldat revenu traumatisé,
marquant le sentiment de perte et de violation de l’humanité, marquaient
davantage les esprits que ceux qui ne songeaient à rien d’autre qu’à un
portefeuille perdu.
Dans ce cas de figure, 100 % des cobayes ayant fait
quelques pas ont trouvé au moins une analogie de qualité, contre 50 % pour ceux
qui n’ont pas bougé de leur chaise !
Moa, j’aurai pensé à la subime Kim Kardashian qui s’était
faite « hold-upper » à Paris plusieurs bijoux qu’on n’a jamais
retrouvé…
L’effet de mon « unique-neurone » en action !
Enfin pour couronner le tout, une autre expérience,
mais de pensée convergente cette fois : Dans ce cas, il n’y a qu’une seule
bonne réponse à trouver.
L’exercice consistait à trouver le point commun entre
une suite de mots.
L’exemple repris dans cette étude est celui de trois
mots : Cottage (petite maison), Swiss (Suisse) et cake (gâteau). La bonne
réponse était cheese, le fromage, pour fromage blanc (cottage cheese) et fromage
suisse et le cheesecake, les célèbres gâteaux au fromage.
Et, à cet exercice, les marcheurs ont fait moins bien
que les sédentaires !
CQFD…
La créativité semble donc générée par une succession d’étapes,
depuis la génération de l’idée jusqu’à son exécution.
Néanmoins, ne deviendra pas Léonard de Vinci qui veut.
Mais en cas de besoin, une petite promenade au fil de l’eau pourrait bien
générer un concept spontané et prometteur plutôt que de rester assis dans son
sofa !
Constat frappant… mais qui ne s’explique pas encore.
Les auteurs de l’étude manquent donc d’imagination
pour trouver les causes cachées derrière ce phénomène.
À mon sens, ils devraient sortir de leurs labos et
aller promener leur chien, puisque si les activités physiques de faible
intensité peuvent produire un tel flot de créativité, pourquoi se sont-il
arrêtés là ?
Quand même dommage pour des « trouveurs »…
Quel protocole utiliser pour remplacer le crack, la
coke, les hallucinogènes ?
Un jour, il faudra que j’aie un chien pour stimuler la
recherche des thèmes de mes romans d’été.
Pour l’heure, quand je me balade, c’est en avion :
Pas suffisant et pourtant la reprise des dernières heures de l’actualité « underground »,
notamment autour de l’empoisonnement des Skripal l’année dernière d’avant, ça m’en
fout déjà pour déjà 35 chapitres et je n’ai pas terminé, alors que je visais seulement
30 ou 31 !
C’est très drôle d’ailleurs : Tu imagines un
scénario. Tu te renseignes sur les « à-côtés », tu te mets devant ta
page Word et l’écriture s’emballe toute seule que tu ne t’en sors plus…
L’histoire que tu racontes prend le dessus sur ta
plume et ton imagination et te guide de façon tellement impérieuse que tu es
vite débordé à aborder des détails qui en « rajoutent » alors qu’ils
n’étaient pas du tout prévus.
Et qui étaient parfois inimaginables de prime abord…
Ce n’est pas la première fois que ça m’arrive, mais
bien la dixième d’affilée et sans psychotrope, pas même un verre de glaçons
mouillés à de l’alcool-fort…
Comme quoi, je ne serai jamais un « auteur génial »…
C’est comme ça, mais continuez de marcher : C’est
l’époque qui veut ça depuis que « Jupiter » s’est mis « en marche »
(même pas en rêve…) !
Bonne fin de journée à toutes et à tous !
I3
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