Un
gag : Les élections européennes au Royaume-Uni !
C’est clair : Ils se cassent à Halloween, dernier délai. Avec ou sans
accord : Il ne devrait pas y avoir de « resucée ». Il faut dire
que ça a déjà bien trop duré.
Mais pour éviter de faire leurs bagages dès 1er juin, ce que je
pensais il y a encore peu (mais on a le droit de se tromper, surtout avec eux…),
les Britanniques vont participer aux élections européennes…
Si !
Et déjà, c’est une drôle de campagne électorale qui se prépare
outre-Manche…
Partisans et adversaires du « Brexit » sont en fait partagés
entre le rire et le désespoir à la perspective de participer aux élections
européennes, fixées dans le royaume au jeudi 23 mai.
Certes, « Théière-Mais » espère encore une ratification par les
députés de son accord scellé entre Londres et Bruxelles avant la date butoir du
22 mai. Mais il y a peu d’espoir : Il a déjà été rejeté trois fois aux Communes
et les négociations entre le gouvernement conservateur et l’opposition
travailliste se déroulent plutôt mal.
On s’oriente vers un « no deal » et la charge de cavalerie-légère
des « pro-dealers » en pèse tout l’effarement à coups de chiffres et
de prévisions parfois délirantes.
Il faut dire qu’ici, à peine la décision du conseil européen connue, les
partis se sont préparés à la possibilité de ce scrutin. La sélection des
candidats aux 73 sièges dévolus au Royaume-Uni va bon train (elle va être
bouclée rapidement pour faire chauffer les rotatives à affiches) et les
états-majors préparent déjà les thèmes de la campagne.
Les appels à candidatures se multiplient même si les futurs élus sont
conscients qu’ils ne pourront siéger à l’Assemblée européenne qu’au mieux cinq
mois.
Cinq mois d’indemnités exonérées, c’est toujours ça de pris sur les
budgets…
D’autant que les « nouveaux-élus » européens britanniques
pourraient même être contraints de ne pas prendre leur place dans l’hémicycle
de Strasbourg si un accord était conclu à Westminster avant le 2 juillet
lorsque le nouveau Parlement doit entrer en fonction.
Ubuesque !
Ils vont claquer plus de 100 M£ en bulletins de vote, les uns avec la
ferme intention de foutre le bordel à l’Assemblée européenne qui devra désigner
ses Commissaires, les autres espérant qu’il n’y aura jamais de
« Brexit ».
Les formations parent actuellement au plus pressé en reconduisant la
majorité des parlementaires européens sortants. Les nouveaux candidats doivent quant
à eux être passés au crible pour éliminer les indésirables – islamophobes chez
les tories ou antisémites au Labour – sans parler des excentriques et autres
illuminés qui foisonnent lors des scrutins britanniques.
Hostiles à ce nouveau report, les « brexiters » purs et durs ont
dénoncé le coût de l’organisation du scrutin européen au Royaume-Uni qu’ils
jugent totalement inutile. La commission électorale l’a fixé à 100 millions de
livres (116 millions d’euros) : On peut comprendre.
Et déjà les premiers sondages…
D’habitude, le recours à la proportionnelle, la prééminence du Parlement
de Westminster et l’absence de contacts entre les députés européens et leurs
électeurs expliquent la faible participation aux élections européennes.
Reste qu’avec la crise du « Brexit », cette consultation devrait
permettre un vote sanction contre ceux qui sont tenus responsables de la
débâcle, les conservateurs de « Théière-Mais » et les travaillistes
de « D’jem-Corps-Bine ».
Les sondages sont très mauvais pour les tories, au pouvoir depuis 2010.
Tout comme pour les travaillistes qui ont refusé de s’engager à soutenir
un deuxième référendum.
D’après un sondage, 50 % de l’électorat se détourne aujourd’hui des deux
grands partis traditionnels, qui avaient recueilli 83 % des voix lors des
dernières élections générales du 8 juin 2017.
Une majorité du public estime clairement que « l’establishment »
politique a fait passer les considérations partisanes avant l’intérêt national.
Ce qui n’est pas totalement faux.
Et tous les regards sont désormais tournés vers deux nouvelles formations
issues de la déroute de la sortie de l’UE : Un parti qui s’appelle lui-même « Brexit »,
à l’extrême droite, et le groupe des indépendants au centre.
Formé en janvier par « Ni-gel-Barrage, le nouveau « parti Brexit »
entend « lancer la contre-offensive pour
sauver le départ ».
Rien de moins…
Après la disparition de son ancienne formation « Ukip »,
phagocytée par les ultras identitaires, « Barrage » reprend le combat…
Dans le climat délétère créé par le « Brexit », l’europhobe convaincu
espère répéter le succès des élections européennes de 2014 lorsque « l’Ukip »
était devenu le premier parti du pays avec 26,6 % des voix reléguant les tories
de « Dave-Camé-Rhône » à la troisième place !
Et il est probable qu’il va y parvenir en raison du fort taux d’abstention
qui est anticipé.
Un peu comme en « Gauloisie-démocratique » depuis 2002 qui a pu
voir d’abord émerger à la fois le « F-Haine » jusqu’au second tour des
présidentielles et a fini par élire « Jupiter » sorti de nulle part,
même pas de sa propre cuisse en 2017.
Rappelez-vous les dégâts de l’abstention…
C’est encore « tout chaud », pour une fois.
Du côté des « anti-Brexit », le nouveau parti intitulé « Change
UK » a toutefois le vent en poupe. Formée par des députés dissidents
travaillistes et conservateurs, cette formation centriste et pro-européenne
défend la tenue d’un deuxième référendum.
On vous avez prévenus.
Ces « indépendants » espèrent surfer sur les 6 millions de
signatures recueillies par la pétition en faveur d’un abandon du « Brexit »
et le million de manifestants à Londres le 23 mars en vue de casser l’emprise
du bipartisme sur la vie politique britannique.
Comptez là-dessus sur les Écossais et les Irlandais du Nord, le pari peut
être gagnant.
Pour un pays censé quitter l’Union européenne, la participation aux
élections européennes apparaît comme une absurdité, mais c’est pourtant vécu
comme d’un ultime bras de fer.
Du coup, faisant contre mauvaise fortune bon cœur, les Britanniques se
disent tout de même intéressés par le scrutin européen.
Toujours prendre la vie du bon côté…
Car partis comme ça, les partis traditionnels de la vie politique
Britannique vont se faire laminer au profit de deux formations nouvelles
totalement opposées sur l’affaire du « Brexit ».
En fait de un quart à un tiers des sièges pour chacune des deux premières
formations citées et le reste, un gros tiers, partagé entre Labour et Tories.
Tout va dépendre du taux d’abstention, partagé entre « bataille du
dernier carrée » et « bataille perdue »…
La conséquence immédiate en juillet (mais en fait dès la fin mai), ce sera
la poussée des « europhobes ».
Qui pourrait regrouper jusqu’à un tiers de l’hémicycle entre la « Gauloisie-ténébreuse »
qui ne va pas se remettre de la crise des « Gilets jaune, la GB, les
Autrichiens, les « Ritaliens » et beaucoup d’autres jusque chez les
« Bataves ».
Ingérable…
C’est de l’intérieur qu’ils vont, sinon détruire, au moins bloquer les
prises de décisions importantes : Du pain-béni pour
« Vlad-Poux-tine » et « McDo-Trompe » !
Leurs efforts ont fini par payer et ce qu’ils ne savent pas encore, c’est
que ce sont les chinois et leur « route de la soie » qui pourraient
retirer les marrons du feu.
Moâ, je m’en contre-cogne le tortillard, je ne serai plus là pour voir
ça !
Mais je vous avoue que la perspective me fait frémir : Il y a plus
urgent à faire en Europe (et je ne parle même pas des « convergences »
à faire en matière sociale), comme par exemple trouver des solutions pérennes
relatives aux « exilés-climatiques ».
« Climatiques », mon œil, mais ce sera le prétexte
« acquis », conséquence du bourrage de crâne du GIEC depuis des
décennies, pourtant « Prix Nobel de la Paix »… qui prépare la guerre,
la vraie jusqu’en Europe qu’il faut ruiner d’une façon ou d’une autre.
Je note pour ma part les « bruissements » autour du drame de
l’incendie de Notre-Dame de Paris.
Outre l’étrange balai des « puissances financières » du pays (et
même internationales et transnationales) qui abondent pour une reconstruction
rapide de la toiture (l’effet JO 2024…), il est des saillies qui ne laissent
pas indifférents.
Que n’entend-on pas sur les « tailleurs-de-pierre » et autres
corps d’état présents sur le chantier de rénovation, prompts à s’arrêter de
bosser pour prier en direction de La Mecque ?
Probablement des « fakes-news », les « compagnons du
devoir » ne sont pas à ranger tous dans la catégorie
« salafiste-radicalisé », naturellement et loin de là.
Mais tant qu’on n’aura pas mis en évidence l’origine accidentelle de
l’incendie, la rumeur va alimenter et pourrir les esprits-rebelles à la Raison
et même sans revendication autre que farfelue…
Pour ma part, il est des choses qui m’étonnent plus :
Qu’est-ce que viennent foutre depuis 40 ans des « eurodéputés »
profondément europhobes ?
Qu’est-ce qui a pris à « Jupiter » de prévoir de faire (et d’éventer)
ses annonces un « jour 4 » (c’est de la numérologie) ?
Alors qu’on est dans une année « 3 » (manque de souplesse et
d’adaptation, dispersion d’énergies, blocages, à l’aise en société, sens des
relations, orgueil, superficialité, créativité, enthousiasme… tout lui,
ça !) encore jusqu’à la fin de l’année…
C’est totalement incohérent pour lui, « maître des horloges », à
moins que ce soit la peur du désastre qui pointe son nez ici et pour le
prochain scrutin.
À suivre !
Et puis question « incendie », les britanniques me font
remarquer que eux aussi ont vu leur « House of Parlement » et le
château des Windsor cramés récemment.
Qu’ils n’en ont pas fait tout un plat.
Et c’est sans compter le gigantesque incendie de toute la ville en
septembre 1666. La Cathédrale Saint-Paul avait été très abîmée, mais la Tour de
Londres avait été protégée par ses artilleurs qui avaient cramé de la poudre à
canon pour faire des contre-feux, le seul moyen à l’époque de stopper la
progression d’un incendie.
Et ils me posent la question : « Essaye donc de faire cramer les poutres d’une charpente pluriséculaire
avec un chalumeau mal éteint… », à moi dont ils savent que je galère déjà
avec un simple barbecue et un briquet.
Au « village », nos maisons sont bâties sur des murs de pierre
d’un bon mètre d’épaisseur (ça garde la température intérieure), parce qu’il
faut qu’ils supportent la masse des charpentes en châtaignier centenaire qui elles-mêmes
supportent des toits de larges pierres plates en schiste ou de lauzes d’ardoise…
Ça ne brûle pas, ça se consume.
Et pareillement, ça finit par tomber parce que c’est devenu fragile.
Bon d’accord le plomb fondu sous la chaleur dégagée aura pu jouer un rôle
de « conservateur » d’énergie calorifique, mais tout de même, c’était
sur la fin !
En bref, on n’a pas fini d’en parler, de ça et des « Brexiters »
qui se précipitent à Strasbourg.
« En-gèle-la-Mère-Quelle » n’a pas fini de se mordre les
doigts d’avoir voulu se montrer généreuse, là où « Théière-Mais »
espérait à peine raisonnable d’obtenir trois mois de délai supplémentaire :
Mais l’une et l’autre s’en foutent déjà, elles se cassent toutes les deux !
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