Prix
d’humour politique
Pour rappel, voici le palmarès de ces cinq dernières années :
Grand prix 2017 : « Tagada-à-la-fraise-des-bois » pour ses
« hollanderies », avec notamment : « Aujourd’hui, je suis à deux doigts d’être aimé ! ».
Ou encore : « Toutes les
décisions que je prends, je les prends seul avec moi-même, dans un dialogue
singulier ».
On ne peut mieux dire…
Grand prix 2016 : « Pruneau-le-Mer », pour sa phrase mémorable :
« Mon intelligence est un obstacle. »
Grand prix 2015 : « Bling-bling » pour sa phrase : « Pour désespérer de François Bayrou encore
faudrait-il que j’aie un jour placé de l’espoir en lui. »
Grand prix 2014 : « Al-Hun Juppette », pour son intime
conviction : « En politique on n’est
jamais fini ; regardez-moi… »
Grand prix 2013 : « Gégé-Longue-Haie », pour cette réplique : « Hollande est pour le mariage pour tous… sauf
pour lui. »
Auront été-t-ils meilleurs cette année ?
Pas vraiment.
Vous aviez plusieurs choix entre :
Le « Premier sinistre » « Éd.Fil-Lippe », le « sinistre
de l’Intérieur » « Cricri-Castagneur », l’ex-porte-la-parole du
gouvernement, « Ben-Jasmin-Gris-Veaux », « Riton-Chiotti »
et « Ségololo »…
Et au-delà du « grand prix », plusieurs catégories auront été à
l'honneur, comme les traditionnelles « hollanderies » formulées par
votre « ex-Capitaine-de-pédalo » :
« Emmanuel Macron, j’aurais pu
le battre mais je n’ai pas voulu », avait notamment déclaré « Gras-Nul-Laid »
le 10 avril 2018 sur France 2.
Ou « Il vaut mieux une cravate
de travers et une pensée droite que le contraire ! » (C8, le 13
juin 2018).
Voire encore : « Vous
dites, et vous n’avez pas tort, que les jeunes ne m’ont pas manifesté un
soutien massif. Les autres non plus, d’ailleurs » (7 juin 2018, lors
d’une conférence sur son bilan devant la Fondation Jean-Jaurès).
Et alors, la meilleure à mon goût, c’est quand on lui a demandé s’il
regardait la série politique « House of cards », il a répondu :
« Bien sûr ! Que croyez-vous que
j’ai fait pendant cinq ans ? » (3 avril 2018, à l’Université de
Cergy-Pontoise).
On ne peut guère faire mieux pour résumer un quinquennat pitoyable !
Cette année a été introduite une nouvelle catégorie : « La plus belle
flagornerie en macronie ». Ce n’était pas indispensable, mais c’était
bienvenu.
D’autant qu’il n’y avait qu’un seul et unique impétrant, « l’ex-sinistre »
« Nanar-Couche-Nerf » pour sa saillie : « Macron est une fierté pour le monde. » (4 mai 2018 dans
Marianne).
Si !
Compétition en manque de concurrents…
Il faut dire là, l’ex-médecin-mondial, ex-sinistre « soce » et
« d’ouverture » de « Bling-bling » mettait la barre
vraiment très haute !
En bref, vous connaissez déjà le résultat développé partout dans la
presse-aux-ordres !
Pour cette édition 2018-2019, c’est votre « Premier sinistre »
qui emporte la palme, les honneurs et mes sincères félicitations pour sa
réplique : « Non, seulement les
emmerdes », lorsqu’un journaliste lui demandait si tout remontait
jusqu’à Matignon.
Le Prix spécial est quant à lui attribué à « Gilou-Le-Beau-Fils »,
Président du groupe « LREM-même-pas-en-rêve » à l’Assemblée à propos
des mesures sur le pouvoir d’achat : « Nous
avons probablement été trop intelligents, trop subtils ».
Le sénateur LR « Pruneau-Retaille-l’eau » a reçu le Prix du Jury
pour son : « Si Wauquiez ne parvient
pas à se montrer aussi intelligent qu’il l'est, il n’y arrivera pas ».
D’autres prix plus secondaires ont également été attribués dans la foulée.
Les Prix de l’encouragement sont attribués ex-æquo à « Ben-Jasmin-Gris-Veaux »,
à l’époque porte-parole du Gouvernement, où il aura sorti, après l’intrusion
des « gilets jaunes » dans son ministère : « On a eu un début d’année assez rock’n’roll ;
moi j’ai eu une journée porte ouverte ».
Bien vu !
Et à l’eurodéputé « soce », « Manu-Mord-Aile » à
propos du patron de son parti : « Pour
savoir où est Olivier Faure, suivez les sifflets ».
Bien vu tout également…
Le Prix du lapsus est naturellement attribué à « Âne-gnesse-Buzz-in »,
« sinistre des solidarités et de la santé » en exercice, gagné et de
très loin quand, prenant la parole à l’Assemblée lors d’une séance des
questions au gouvernement, elle commence par soigner sa popularité avec son
célèbre : « Monsieur le Président,
mesdames et messieurs les retraités… » !
Le Prix du tweet a été décerné à « Gilou-Broyer », conseiller
auprès du « Premier sinistre » pour son brillant éclair
d’intelligence-en-marche (en 140 caractères) : « Pour exclure il faut le quorum. Pour avoir le quorum il faut arrêter
d’exclure ».
Le Prix du Jeu de « Miot » (en hommage à Jean Miot, créateur du
Prix) est attribué à « Riton-Chiotti », député des Alpes-Maritimes,
interpellant le « Premier sinistre » sur la démission refusée (une
première fois) de « Gégé-Colombe » : « Nous avons un ministre de l’Intérieur qui est déjà à l’extérieur ».
Enfin le Prix de l’amour en politique est attribué à « Cricri-Castagneur »
à l’époque où il n’était que secrétaire d’État chargé des relations avec le
Parlement, parlant de « Jupiter » : « Tout en lui est fascinant, son parcours, son intelligence, sa vivacité
et même sa puissance physique ».
Il a dû en tâter pour se prendre une baffe et il ne nous l’a pas dit…
Personnellement je regrette que « Jupiter » n’ait pas été pris
en considération par ce jury, car il en fait des pas mal.
Comme :
« Je suis maoïste, (…) un bon programme c’est ce qui marche. »
Ou :
« Le libéralisme est une valeur
de gauche. »
Bon, d’accord, ça ne fait rire personne…
On aura pourtant pu « en rire » avec son : « Y’a qu’a traverser la rue » (pour
trouver du boulot) !
Il a pourtant un vocabulaire… étendu comme par exemple l’emploi
des mots « Croquignolesque », « poudre de perlimpinpin », « in petto » ou « captatio benevolentiae »…
Voire encore : « Arrêtez
de me raconter des craques » ;
« Le carburant, c’est pas bibi » (et
il ne parle pas de son épouse légitime, là) ;
« On m’a pris pour un fada
quand je suis allé contre le système politique en place » ;
« Continuez votre antienne
Madame Le Pen, vous n’avez que cela à la bouche » ;
« Ceux qui leur avaient dit de
voter le Brexit se sont tiré les flûtes » ;
« Je ne céderai pas à un
irénisme naïf » ;
« Il ne faut pas raconter de
carabistouilles à nos concitoyens » ;
« Cessez d’emmerder les
français » ;
« Ça coûte un pognon de
dingue ! »
« Pacta sunt servanda »…
On sent quand même le type qui « a des lettres » !
Certains en disent qu’il s’agit de « macronades » (jupitériennes), alors
que d’autres soulignent qu’il s’agit des signes d’une « pensée complexe »
(jupitérienne…).
Mais si…
On retiendra pour notre part que « Jupiter » remet au goût du
jour la richesse de la langue « francilienne-native » et
« normée » par l’académie des belles lettres de « Gauloisie-poétique-&-littéraire ».
Je reconnais toutefois que ce n’est pas nécessairement très drôle…
Conclusion : Peut mieux faire !
Bon week-end tout de même à toutes et à tous !
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PS : Pensez-y :
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