Et, assez notablement, ça reste « indolore »
C’est encore un des vastes « sujets à controverse »
d’avec « mon boss-à-moâ ». Je ne sais pas vraiment si je vais rester
encore longtemps son « esclave-salarié », tellement « il
m’énerve » (et que c’est réciproque). De toute façon, à London depuis
bientôt un an, je glande, je n’améliore même pas mon « English » et
plus ça va, moins « ça va ». Je n’ai qu’un hâte, c’est de retrouver
mes odeurs de maquis-corsu, ses températures « idoines », son doux
climat.
Marre, je vieillis, « mes potes » sont
emportés les uns après les autres par la « grande-faucheuse », et
moi-même, je deviens stérile, inutile.
J’ai quasiment terminé le prochain « roman d’été »
que déjà, je capte de la matière pour un « éventuel suivant »,
tellement je n’attends plus aucune surprise, bonne ou mauvaise, de mes
contemporains : On dirait qu’ils suivent des « traces » des « fils-rouges »
déjà évident, faute d’imagination…
La preuve (parmi d’autres) : À de nombreuses
reprises, nous nous avons été scotchés, bluffés sur le mystère des taux
négatifs.
Dans tous les manuels économiques et financiers
traditionnels, on apprenait que prêter donne lieu à une rémunération et qu’un
taux d’intérêt avait une limite : 0.
À un moment émis l’hypothèse que le taux négatif était
en quelque sorte un « service de coffre-fort » : Des
institutionnels préféraient payer des États ou de très grandes entreprises pour
conserver leur argent plutôt que se risquer à le laisser traîner dans une banque
de santé douteuse. Puis, en 2016, les taux négatifs ont touché le crédit
immobilier même en Belgique.
Tu parles d’une « transformation » qui ne
doit rien à « Jupiter ».
« C’est comme si
une barrière invisible avait été franchie, séparant le monde réel du fantasme
total… où le bas est le haut, où oui est non, et n’importe quel panier percé
peut désormais… apparemment… vivre gratuitement dans un manoir » d’époque-reculée
méditait mon « boss-à-moâ » (avec quelques autres).
En réalité, les taux négatifs peuvent exister parce
que le système monétaire financier actuel n’a pas besoin d’épargne. Il a même
intérêt à ce que l’épargne disparaisse.
En réalité, la vocation d’un État-providence est de
vous prendre en main de la crèche à la tombe.
En réalité, dans ces conditions, pourquoi provisionner
pour un coup dur, un accident de la vie ?
En réalité, sans le dire, on avait « nationalisé »
vos vies privées…
Imaginez mon spleen de « libertaire », de « foulosophe »,
d’infreequentable quand surgit ce type d’analyse…
Même si j’ai mis du temps à m’en rende compte, moâ qui
ne doit rien à personne, pas même à l’État-providence, sauf à avoir été formé
par ses brillants-serviteurs (et à qui j’ai rendu au déculpe)…
C’est marrant parce que d’un côté, le keynésianisme-ambiant
(un truc déjà mort) professe que la consommation est le moteur de l’économie. Par conséquent,
l’épargne est inutile et même gênante : Elle diffère la consommation et
contrecarre les plans de redistribution et « justice sociale ». Ce qu’il faut à
un État-providence c’est beaucoup de consommation et du crédit facile à
redistribuer pour s’acheter des électeurs. Le système monétaire et financier
actuel est parfaitement adapté à cela et les taux négatifs sont la preuve qu’il
se passait finalement très bien de l’épargne des particuliers (et des
entreprises, les seules, pour simplifier, qui investissent dans leur avenir et
le nôtre…).
Autrefois, lorsque l’épargne comptait encore, un État
qui voulait dépenser plus que ses rentrées d’impôts devait solliciter des
prêteurs dont les moyens étaient limités. Mais ce n’est plus le cas. Jeudi 5
avril 2018, la « Gauloisie-ruinée » empruntait encore sur les marchés
financiers.
Ce pays-là est secoué de grèves, de blocages, de
manifestations parfois violentes. Le tourisme – qui est devenu une de ses
activités de poids – en pâtit déjà. La tendance générale dans le monde est à la
hausse des taux d’intérêt. La Banque centrale européenne achète moins de titres
financiers que par le passé. La Suisse aussi car elle a renoncé à maintenir la
parité stricte euro contre franc suisse. Les États-Unis n’achètent pas de
dettes souveraines en euro. Bref, moins d’acheteurs, un contexte haussier de
taux d’intérêt, un pays toujours dépensier et secoué de soubresauts sociaux.
Vous auriez pu penser que la dette allait nous coûter plus cher…
Raté.
Qui subventionne notre magnifique modèle social que « le
monde entier nous envie » mais que personne ne peut se payer ? Qui a
acheté la dette Gauloisienne mise aux enchères par les petits génies de
l’Agence France Trésor avec suffisamment d’empressement pour que cela nous
coûte moins cher encore que l’année dernière ?
Je rappelle que « mon » hypothèse d’un « fonds-dédiés »
issu de mes romans n’existe plus depuis juillet 2017.
(Une hypothèse « romanesque »)
Pour un des spécialistes de la comptabilité des
banques et de la Banque centrale européenne date sa dernière analyse du 30 mars
pour faire apparaître que des non-résidents comblent les trous de la BCE à
hauteur de 340 milliards d’euros. Au 30 mars, ces largesses atteignaient un
plus haut historique.
« Ces généreux
et anonymes non-résidents ne peuvent qu’être des musulmans possédant des
capitaux tirés de pays ayant de gigantesques ressources en hydrocarbures, ce
qui explique la politique dite migratoire appliquée en Europe. »
Je veux bien le croire pour ne pas avoir de solution
alternative crédible.
Car effectivement, des sponsors capables d’une
puissance de feu hebdomadaire de 73 milliards d’euros qui ne sont pas des
gouvernements ou des entités gouvernementales ne sont pas légion, même si l’hypothèse
ne peut pas être prouvée : Ces « généreux donataires » sont anonymes dans la
comptabilité de la BCE, et il existe un marché secondaire des titres
d’obligations souveraines. Cependant, elle a le mérite de présenter une
justification : Il est probable que cette aide ne se limite pas à la BCE.
Jeudi dépassé, la « Gauloisie-impécunieuse »
ne levait que la modeste somme de 7,665 milliards d’euros à 30 ans, 16 et 10
ans. La seule catégorie d’obligations boudée fut les « green bonds » ou « OAT
vertes » censées financer la transition énergétique. Encore de l’eau au moulin
« complotiste » ? Si vous êtes un roi du pétrole, votre abnégation ne va tout
de même pas jusqu’à financer les industries concurrentes…
Hypothèses et complots, alors que la question exige
transparence et rigueur : Une façon de clarifier les choses serait que les
citoyens sachent à qui notre pays vend vraiment sa souveraineté.
Mais à quoi bon : Vous n’en avez rien à faire, du
moment que vous touchez votre maigre salaire ou rachitique pension avant
prélèvements obligatoires…
Les autorités détestent l’anonymat pour les
transactions entre citoyens qu’elles soupçonnent immédiatement d’intentions
terroristes ou d’évasion fiscales. Pourquoi accepter l’anonymat dans le cas de
cette comptabilité nationale et supranationale ? À quels non-résidents hors
Zone euro devons-nous de l’argent ? Si la réponse n’est pas honteuse, elle
devrait être simple à obtenir.
Donc l’épargne des particuliers est devenue inutile, la
preuve : Les taux d’intérêt servies peuvent devenir négatifs. Un sujet était
sans équivalence dans l’histoire économique de l’humanité.
Souvenez-vous des années 90. Nous n’avions presque
plus d’inflation et des taux de placement à plus de 10 % ! Normal, les « Teutons »
se réunifiaient et ils avaient besoin de se la financer. De quoi littéralement
assécher le marché mondial de l’argent, faisant augmenter ses prix.
Indirectement, les Gauloisiens ont financé la réunification allemande en payant
pendant presque 10 ans des intérêts très élevés sur leurs crédits.
Ce qu’ils ne savent pas – et ne sauront probablement
jamais –, c’est que ce sont les fonds détournés par « Mythe-Errant »
lors de la guerre du Golfe qui auront, au moins majoritairement, permis ses
financements de l’ordre de 5 % de taux d’intérêt.
Il faut lire « mes romans » pour seulement l’envisager,
même si son « sherpa » préféré (« Dj’ack-@-Talus ») aura
été le premier président de la Berd (Banque
européenne de la reconstruction et de développement) : Il n’y a
pas de hasard, vous le savez bien !
En principe, c’est comme cela que fonctionne
l’économie, au moins jusque sur « le Rocher » monégasque… Enfin, en
théorie, et jusqu’en l’an 2000. Avec l’éclatement de la bulle Internet des
années 2000 puis le 11 septembre 2001, les banques centrales ont fait
volontairement chuter les taux d’intérêt.
Elles ont commencé et mis le doigt dans un engrenage
terrible qui consiste à agir sur le prix de l’argent. Progressivement, elles
sont allées de plus en plus loin dans cette logique de fixation du prix de
l’argent.
Le volume d’épargne n’est pas « élastique », ce qui
veut dire qu’il n’est pas extensible et qu’il est en cohérence avec la
croissance économique du moment, des déficits commerciaux constatés, et de la
capacité d’une population donnée de dégager des excédents financiers. Bref, il
n’y a pas de miracle.
Et c’est très pénible comme situation car cela oblige
évidemment à évoluer dans un cadre relativement rigide où il n’y a pas de «
repas gratuit » (même aux « restau-du-cœur » qui ont un prix).
Pour s’affranchir de ces contraintes purement
techniques, nos grands banquiers centraux ont tout simplement décidé de jouer
sur la quantité d’épargne disponible.
Ils ont augmenté le volume, un peu, beaucoup,
passionnément, puis énormément et désormais considérablement. Comment ?
En créant tout simplement de la monnaie qui a servi à
financer les besoins des cigales qui n’étaient plus couverts par les fourmis,
ce qui aurait fait exploser les taux d’intérêt à la hausse, mais en imprimant
la monnaie nécessaire et en rachetant directement ces nouvelles dettes.
C’est très officiellement historique.
Puisque c’est ce que l’on appelle pudiquement le «
quantitative easing », ou « assouplissement
quantitatif », terminologie fumeuse voulant dire « planche à billets ».
En augmentant ce volume financier disponible pour
financer les dettes à volonté, on a rendu, sans le savoir, l’épargne totalement
inutile.
L’épargne ne rapporte plus rien parce qu’il y en a
trop ! Il y en a trop pas parce qu’épargner est devenu facile (même si ce n’est
pas de votre ressort, puisqu’à vous, on en pompe toujours plus…, car c’est au
contraire de plus en plus dur pour l’immense majorité de nos concitoyens). Le
système monétaire peut désormais se passer de l’épargne puisque l’on crée
l’argent nécessaire de l’autre côté.
Par ailleurs, avec la monnaie « numérique » et la chasse au « cash », nous sommes quasiment dans un système monétaire à cours forcé. Parce que « le système », de manière fort intelligente, a su rendre incontournable l’utilisation de votre argent plastique sous forme de carte de crédit, de virement et d’argent « dématérialisé ». Ce qui est dématérialisé n’a plus de valeur perceptible et tangible.
Par ailleurs, avec la monnaie « numérique » et la chasse au « cash », nous sommes quasiment dans un système monétaire à cours forcé. Parce que « le système », de manière fort intelligente, a su rendre incontournable l’utilisation de votre argent plastique sous forme de carte de crédit, de virement et d’argent « dématérialisé ». Ce qui est dématérialisé n’a plus de valeur perceptible et tangible.
Parce que toutes les grandes économies agissent
également de la même façon, aucune monnaie « papier » (puisqu’elles sont toutes
devenues « numériques » à marche forcée) ne vaut plus qu’une autre.
Le dollar, l’euro, le yen ou la livre sterling, sans oublier le franc suisse,
toutes les grandes banques centrales font la même chose dans l’entreprise
monétaire la plus cordonnée de l’histoire…
Ne pas le voir, le percevoir, me rend « dingue »
quand il s’agit de « mon boss-à-moi » qui ne bosse qu’avec du « papier-numérique » :
Jamais de pognon-fiduciaire, dès fois qu’il se fasse braquer.
Se faire braquer à Monaco, je ne te raconte même pas
le délire paranoïaque…
Admettons que cela doive durer encore un peu, il y
aura quand même un moment où le système financier devra aussi être en mesure de
donner du rendement à l’épargne, ne serait-ce que pour préserver le modèle des
retraites par capitalisation. D’où l’idée de la FED de tenter de remonter un peu
les taux, mais pas trop. Tout cela n’ira pas très loin parce qu’avec les
monceaux de dettes accumulés, cela engendrerait une insolvabilité généralisée.
Quand l’épargne devient inutile, quand l’argent n’a
plus de prix, parce que ce qui est rare est cher – et ce qui est abondant est
bon marché – alors c’est que l’on a tué l’argent. On a tué le pouvoir d’achat,
on a tué la capacité de votre monnaie à stocker de la valeur dans la durée.
Simple à comprendre…
Pourtant si l’épargne est devenue collectivement
inutile en termes macro-économiques, elle reste individuellement une nécessité
pour se prémunir des aléas.
C’est ce problème-là que chaque épargnant doit donc
affronter pour rendre son épargne et ses économies productives et fertiles. Et ce
n’est évidemment pas simple. C’est même devenu incroyablement compliqué,
presque « mission impossible ».
Notez au passage, comme pour confirmer, que la dette
mondiale atteint de nouveaux records.
Selon l’IIF, hausse niveau dette mondiale s’explique
notamment progression niveau dette ménages : Ils n’épargnent plus…
Calculez : L’ensemble des dettes sur la planète
représente 237.000 milliards de dollars. Un niveau historique.
Au total, les créances cumulées des États, des
entreprises et des ménages représentaient 237.000 milliards de dollars (192.000
milliards d’euros) fin 2017. Entre le troisième et le quatrième trimestre 2017,
le montant global de la dette a augmenté de 11.000 milliards de dollars, soit
l'équivalent du PIB de la Chine.
Cette hausse s’explique notamment par la progression
globale du niveau de la dette des ménages, en particulier, cette fois-ci, dans
les pays développés. Et à ce petit jeu, c’est l’Europe qui est la zone
géographique la plus touchée.
La dette des ménages en pourcentage du PIB est au plus
haut en « Gauloisie », en Belgie, au Luxembourg, en Norway, en Suède
et en Helvétie. Seuls les ménages irlandais et italiens affichent des niveaux d’endettement
en pourcentage du PIB inférieurs à 50 %…
À noter que, si la dette mondiale atteint un record en
termes de valeur, elle continue de diminuer par rapport au PIB mondial. Son
ratio, par rapport à la richesse planétaire, a diminué à la fin de l'année.
Grâce à la croissance de l’économie mondiale, dans les
pays émergents et en Europe, il a reculé
de près de 7 points de pourcentage au quatrième trimestre par rapport aux trois
mois précédents. Pour atteindre… 317,8 % !
3 ans et 65 jours de toutes les créations de richesse
mondiale à venir…
Et toujours pas d’inflation à deux chiffres…
Et on vous casse les pieds avec le ratio de 60 % du
PIB pour l’endettement public – ratio de Maastricht oblige – alors que tout le
monde dépasse le problème.
Mesdames et messieurs, force est de constater qu’on
marche sur la tête !
C’est là le vrai délire de l’époque que le silence des
médias vous cache volontiers, c’est là la vraie « transformation »
que vous ne voyez même pas.
Pas même « mon boss-à-moâ ».
Soit je suis un konnard de la dernière pluie (et de
celles d’antan cumulées) et je n’ai plus ma place dans ses effectifs, soit c’est
lui l’autiste, et il n’est plus dans mes « fréquentabilités »
possibles…
Le divorce approche…
Et pendant ce temps-là, « Jupiter » affronte
les « mouvements-sociaux » archaïques avec sérénité : Lui, manifestement, il
sait.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire