Le PIB 2017 a été annoncé à 2.155 Mds€.
Et tout le monde de glorifier « Jupiter » et
à plus d’un titre !
Tu penses, une progression sur un an de 1,9 % alors
que nos meilleurs économistes-prévisionnistes – y compris hors des frontières –
tablaient sur 1,6/1,7% il y a encore peu de temps : Quelle aubaine !
Le plus haut niveau depuis six ans : Formidable
l’effet « Manu-MacRond »…
Je dois être né kon, parce que je reprends « mes
archives » (plusieurs fois remises à jour sur ce point) et note
qu’officiellement le PIB (valeur 2016, parce qu’en euro constant, ce n’est pas
pareil) était de… 2.228,9 Mds€ en 2016.
Je frotte mes pôvres petits-yeux de myope,
presse-bite-hyper-métrope-as-stigmate et part à la pêche à la bonne information.
Non pas de doute, tout le monde aura gardé 2.228,9
Mds€ pour 2016.
Incroyable, n’est-ce pas… ?
Bon, on savait déjà que l’analphabétisme, depuis que
l’ékole-pue-blique n’apprend plus à lire et écrire, mais juste à être
« soi », pouvait faire des ravages, jusque dans la presse écrite,
mais de là à faire de l’anarithmétisme à haute dose jusque dans les sphères des
« sachants », qui plus est, même parmi les « matheux »
(puisque c’est le métier des « statisticiens » patentés et payés avec
vos impôts), je pensais konnement qu’il y avait des limites.
Parce que vous les savez bien, quand il n’y a plus de
borne à dépasser, c’est qu’il n’y a plus de limites insurmontables…
De rage à peine contenue, je prends donc mon clavier,
mon burin et mon marteau, ouvre la calculette-Windows (merci infiniment à Bill
Gates) et je « tape » la première opération :
2.228,9 x 1,019 = 2.271,25.
Ah tiens ?
Je pose la seconde : 2.271,25 – 2.155 = 116,25…
Je pose la troisième : 116,25 / 2.228,9 = 5,21 %.
Gourgandine de cocotte de péripatéticienne d’étron,
Bill Gates, tu as des ingénieurs vraiment à la kon !
Comment à ton âge avancé tu peux oser contredire la
doxa-jupitérienne ?
Bon, je me calme, je vais boire un gorgeon d’un truc
« un peu fort » pour aider, je recommence, dans l’ordre et dans le
désordre, rien à faire, la calculette Windows donne toujours le même résultat.
Je me ressers un boc de quelle que chose de
« beaucoup plus fort » (avec quelques glaçons pour refroidir les
tuyaux malmenés), pour retrouver dans mon boxon ma calculette HP, du temps où
je passais mes diplômes (que je n’ai toujours pas changé la pile : je ne
sais d’ailleurs même pas comment on fait !), idem pareil !
Invraisemblable : Une seule solution s’impose à
cette énigme-calculatrice, ILS SE TROMPENT, de bonne foi, ou pire ILS VOUS
TROMPENT, volontairement et de mauvaise foi !
Et personne n’est là pour appeler au secours !
Inflation 1 %.
Ah oui ?
Donc le « 2.155 Mds€ » de PIB 2017, ne vaut
plus que « 2.133,45 Mds€ 2016 », alors ?
Merveilleux…
Y’a des fois, comme ça, je devrais faire la sieste
plus souvent au lieu de perdre mon temps « à penser »…
Pire : À calculer !
Assommé par la dose létale de ferments-éthyliques, je
continue ma vadrouille et note là que le taux annoncé de la croissance serait
supérieur 2 % : Des konneries, c’est décidé.
En revanche on annonce plus loin un déficit commercial
de 62,3 Mds€ en 2017 contre – si mes archives sont à jour – de 48,1 milliards d’euros
en 2016 (et 45,7 milliards un an plus tôt).
Attends, là : La balance commerciale est l’un des
postes de la balance des paiements. Elle ne comptabilise en principe que la
valeur des exportations et des importations de biens d’un pays avec l’ensemble
des autres pays du monde au cours d’une année.
Et on se prendrait une branlée de l’ordre de – 29,5 %
(14,2 Mds€ sur 48,1) en 12 mois de business ?
Et personne pour sonner le tocsin…
Normal me direz-vous : En 2016, les dépenses de
consommation effective des ménages représentent 70,7 % du PIB et s’élevaient à
1.576,5 milliards d'euros en valeur. On ne produit pas ce qu’il faut sur place…
Notez au passage que 1.576,5 Mds€ / 70,7 %, ça donne
un PIB de 2.229,8 Mds€ et non les 2.228,9 présentés ci-dessus : Seulement
l’effet des approximations de arrondis ?
Au point où j’en suis…
Parce que plus fondamentalement ce n’est quand même
pas la flambée des cours du pétrole qui serait responsable de ce déficit
abyssal du commerce extérieur, dites-donc… puisqu’ils n’ont pas flambé.
Faut vraiment que j’arrête de compter, moâ !
Et dans un avenir très prochain…
Mais je continue sur ma lancée, grisé que je suis par
le « truc un peu fort », dont je vide un deuxième boc refroidi aux
glaçons : Ce n’est pas raisonnable, même si je ne conduis pas le train qui
doit me rapatrier sur « Paris-sur-la-plage » pour le week-end-pascal.
Taux de chômage 9,4 % : Pas de problème, on nous
annonce qu’il va regrimper, quoique j’en fusse resté à 8,7… Mais j’ai peut-être
« inventé » ou « confondu » quelle que part.
Je note simplement que le taux d’activité est de 71,7
% de la population en âge de bosser.
C’est vous dire que 3,58 personnes bossent aussi pour
une seule qui glande.
Pourtant en 2016, on comptait 29,56 millions d’actifs
en métropole. Rapporté aux 66,99 méga-personnes que compte le pays, c’est 1 qui
en nourrit (comme il peut) 2,26 (y compris lui-même…).
Passons…
Quand on aura des robots – les ceux-ce qui vont
remplacer nos impatriés qui avaient déjà mangé la laine sur le dos de nos
exilés hispaniques et lusitaniens une génération avant – j’espère qu’on
parviendra à inverser ces proportions-là…
Budget de l’État : 322,5 Mds € !
Ah oui, ça, je m’en souviens très bien, il paraît que
le poids des prélèvements obligatoires aurait augmenté d’une année sur l’autre…
en pourcentage du PIB.
La Loi de Finances votée pour 2017 prévoyait que les
dépenses de l’État s’élèveraient à 322,5 milliards d’euros alors que les
recettes étaient « budgétées » à hauteur de 247,7 milliards d’euros.
Pour un solde budgétaire négatif et de – 74,7
milliards d’euros.
En fait, le total des recettes nettes du budget
général aura été de 239,606 Mds€ (il en manque 8 Mds€) pour un total des
dépenses nettes (du budget général de l’État) s’établissent à 329,6 milliards
d’euros, hors remboursements et dégrèvements (il y en aura eu 7,1 Mds€ de trop).
7,1 + 8 = 15,1… mais je ne suis plus à ça près (avec
tout ce que je me ressers).
Et rappelons que le solde du budget général de l’État
pour 2018 est ainsi voté à – 86,7 milliards d’euros.
Vous n’êtes pas sortis de l’auberge…
Va falloir payer l’addition de vos consommations en
ladite auberge avant qu’il ne soit trop tard et forcément, c’est plus cher que
prévu, puisqu’ils ne savent décidément pas compter…
Résultats 2017, les prélèvements obligatoires sont
comptés à 45,4 % du PIB (trafiqué). Bien que j’aie pu lire aussi « 44,6 »…
En progression
paraît-il…
Mais inférieur à ce qu’il était en 2015, année où
« Tagada-à-la-fraise-des-bois » et son sinistre de l’économie d’alors
(j’ai déjà oublié son nom avec tout ce que je viens d’ingurgiter) était de 45,9
% du PIB au second rang de l’Union européenne derrière le Danemark, ce
« paradis-soce » qui les faisait tous fantasmer.
Notez que eux en sont à un déficit public de 1,4 %,
loin devant nos 2,6 %, avec un endettement de seulement… 37,8 % de leur PIB…
Mais en « Gauloisie-anarithmétique », sans
vérifier rien à rien, ils sont justement contents pour annoncer un déficit
Public 2,6 % PIB (trafiqué).
Je ne sais pas comment : Le déficit des
administrations publiques en 2017 atteignait 59,3 milliards d’euros nous dit-on
par ailleurs.
Et de préciser que l’État à lui seul présente un déficit
de 64,3 milliards d’euros.
Hein, c’est-y pas extraordinaire la magie d’un budget
de comptabilité publique ?
D’un solde budgétaire négatif et de – 74,7 milliards
d’euros on passe à – 64,3 (manque seulement 10,4 Mds€ de plus…).
Ce qui n’empêche pas la dette Publique de croître à 97
% du PIB. Et puis détail passionnant, si le taux d’épargne des ménages est
compté à 13,0 % des revenus disponibles (contre 13,9 % en 2016 et 14,5 % en
2015), soit 191 milliards d’euros, ils sont quand même endettés à hauteur de 89,7
% du revenu même disponible annuel.
Plus précautionneux de leur pognon (enfin… celui qui
leur reste) que ne le sont les trisomiques « dépenseurs publics » (du
même pognon qu’ils vous auront piqués avec une féroce générosité), finalement.
Mais le « Gauloisien-friqué » tape dans ses
réserve avec toujours cette comparaison fabuleuse : Fin 2016, les ménages étaient
endettés à hauteur de 1.258,1 milliards.
Le ratio de dettes des ménages ressortait quant à lui
59,2 % du PIB, celui de leurs « autorités-publique » 97 %.
156,2 %, tout va bien…
Et on n’a encore aucun chiffre fiable sur
l’endettement des entreprises (ni d’ailleurs sur leur trésorerie disponible…)
Sauf qu’il reste 194.194 dossiers de surendettement à
traiter. De fin 2011 à fin 2016, 1.318.772 dossiers ont été déposés à la Banque
de France soit une moyenne de 263.750 par an. Seulement 1.171.490 dossiers ont
été acceptés…
Sur une population de 66,99 méga-personnes, ce n’est
pas mal.
En 35 ans, la population gauloisienne aura d’ailleurs augmenté
de 11 millions d’habitants. Une croissance supérieure à celle des trois autres
pays européens les plus peuplés : + 4 millions en Allemagne ainsi qu’en Italie
et + 8 millions au Royaume-Uni.
C’est d’ailleurs le drame de « Mère-Quelle »
(mais c’est un autre sujet) : Sans l’accueil d’un million de
« travailleur » de « zones de combat » proche-orientales,
la machine économique allemande va s’étouffer après avoir culé à ses meilleurs
niveaux actuels.
Les meilleurs « prévisionnistes » tablent
sur un recul « sensible » dès 2020.
Je vous rassure : Ils se trompent. D’abord, ils
ne savent pas compter, ensuite quand ils comptent, ils le font sur des chiffres
faisandés (que même la calculette de Bill Gates détecte sous votre nez), mais à
part ça, ils sont si sûrs d’eux que, sauf à être
« autiste-trisomique », on peut faire une confiance aveugle à nos
« sachants ».
De toute façon, quand ils se trompent, ce n’est pas
eux qui payent.
Et au pire, ils sont recasés à meilleurs émoluments en
attendant peinard « que l’heure de
la retraite sonne »…
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