Les choses ne semblent pas aussi simples que ça !
On peut même dire que ça va devenir compliqué pour
« Jupiter ». Sa tendance à « passer en force », sans
laisser le temps de la réflexion, comme si tout avait déjà été étudié, commence
à se heurter aux réalités.
Oh non, pas celles de la rue qui manifeste en désordre
et la désorganisation provoquée par les « grèves-confettis » des
cheminots, non. Ça, c’est déjà réglé.
Et pendant que vous perdez votre temps à pester dans
les embouteillages ou dans des wagons à bestiau archibondés, ne vous en faites
pas, il y en a d’autres qui avancent.
« Luky-Mac » ne ralentit pas avec la
piétaille qui renâcle, loin de là.
On sait même qu’il pourrait gagner son pari d’avancer
à coup d’ordonnance ici et là, dans la mesure où si ça peut heurter, ça ne dure
que quelques semaines seulement, et c’est toujours mieux que d’avancer durant
des mois de débats et de « concertations-diverses » sous la pression
de la rue et des « seins-dit-kha ».
Non, j’ai pu constater, à l’occasion de mes passages à
« Paris-sur-la-plage » que la fronde gronde par ailleurs, au cœur
même de ses cercles de pouvoir. Il y a certes mes « quelques-potes »
qui se retrouvent par l’effet du hasard députés « En Marche-même-pas-en-rêve »
qui râlent du train d’enfer (trois jours de session par semaine, deux jours en
circonscription, deux autres en commission ou en
formation-convention-représentation), qui n’ont plus une minute à eux et ont du
mal à boucler leur budget, même en se partageant à deux ou à trois les
attachés-parlementaires.
Ceux-là ne s’échappent de leurs difficultés que quand
ils parviennent à se blesser en descendant une marche… et tous n’osent pas en
s’imaginant la tonne de travail à rattraper sur leur lit de convalescence.
Ce n’est pas non plus l’incident de séance du 21 mars
dernier (pourtant très significatif), où presque la moitié des bancs se sont
retrouvés vidés des représentants de la « droâte et de la gôche » (leurs
« extrêmes » incluses pour l’occasion) pour une fois réunie au moment
de la séance des questions au gouvernement.
Vous n’en avez pas beaucoup entendu parler, mais à
Londres – qui respire mieux depuis l’accord sur le Brexit avec l’UE, la bourse
et la Livre reprenant des couleurs – les images ont tourné en boucle.
Il faut dire que « Nik-colle-Belle-Ou-baie »
aura été maladroite, jugeant qu’« il ne
faut pas confondre la norme (le nombre) et
le fond (qualité) » des amendements admissibles quant à la révision de la
constitution, ce qui a fait bondir les opposants, qui se sont alors levés d’un
seul bloc, quittant l’hémicycle, comme tous les autres groupes, y compris les
trois « natio-corses ».
Rien à foutre : La séance de questions s’est
poursuivie, « de Rugby » soulignant que « jamais (il) n’interromprai(t)
un collègue sur la base de ce qu’il dit
».
Avec la limitation du droit d’amendement, « vous allez priver les parlementaires d’un
droit d’expression » et « nous ne
pouvons pas accepter que l’opposition soit muselée », a-t-on entendu entre
les travées.
« Nous ne
voulons pas être les muets du sérail », car « les oppositions bâillonnées, ce serait le peuple bâillonné », a
lancé « Grosse-lin » dans sa question à la ministre de la Justice,
interrogée sur la réforme des institutions préparée en douce par le gouvernement.
« Condescendance,
mépris et irrespect vis-à-vis du Parlement : les oppositions quittent l’hémicycle
! On nous avait promis le dépassement des clivages, ils ne font que sectarisme
et bâillonnement des contre-pouvoirs ! » a twisté le vice-président de LRD.
Et devant la presse, « Fake-quelle » a encore plaidé : « Ce n’est pas au gouvernement de juger de la
qualité d’un amendement. Quelle incroyable suffisance de l’exécutif. »
Eh oui : On y est !
Et « coco » « Chasse-Aigne » de
rajouter : « De quel droit un
ministre se permet de porter un regard sur la qualité du travail législatif ? »
Du droit du plus nombreux, donc du plus fort, tiens
donc !
« Bienvenue dans
la dictature de #Macron ! » a twisté « B.Bild(e) ».
« Un comportement
de potaches qui ont voulu faire un incident », pour « Fer-rang »
(le poursuivi pas encore en garde-à-vue), «
c’est peut-être maladroit, mais c'est tellement vrai »…
« Du buzz et de
belles images pour les médias, mais… pas très sérieux ! Le débat sur la
#ReformeConstitutionnelle mérite de sortir des postures », en a twisté « l’Orphelin »
(LREM-même-pas-en-rêve).
Tout cela est manifestement l’expression d’une montée
des résistances.
Que se passe-t-il ? « Jupiter »
aurait-il perdu la baraka au moment de porter l’estocade ?
Bé c’est beaucoup plus sérieux que ça et je suppose
que je ne suis pas le seul à les
alerter comme la semaine dépassée, souvenez-vous…
Il y aurait d’un côté (information vérifiée, recoupée)
environ 250 députés et sénateurs, outre les suppléants, plus 150 collaborateurs
et hauts fonctionnaires, 400 personnes « qui comptent », tous
francs-maçons, qui se mobilisent pour « Luky-MacRond ».
400 sans compter tous ceux qui sont dans les plus « hauts-grades
& fonctions », salués le soir de la victoire, le 7 mai, devant la pyramide
du Louvre.
« Sans
arrière-pensée politicienne, de façon transpartisane et toutes obédiences
confondues », assure « Chrichri-Dédé-Froid-Sa », le nouveau
président de la « Fraternelle parlementaire », patron la « Frapar » comme la
dénomment ses membres, élu en octobre dernier, ils se mobilisent sur le sujet.
Un cercle de pensée et d’influence pourtant assoupi
depuis plusieurs années.
Un des leurs, un sénateur représentant les « Gaulosiens
de l’étranger », émargeant tendance « Bling-Bling »
et désormais « Veaux-qui-est »
surveille comme le lait sur le feu le texte qui va sortir : Groupe de
travail ad hoc, dîner-débat prévu le
10 avril prochain, avec pour invités quelques ténors du droit constitutionnel…
L’opposition « trans-fraternelle »…
Et, au bout de cette réflexion, des propositions que
chaque groupe politique présentera au moment de la discussion parlementaire.
Seulement si elle a lieu…
« Notre
engagement correspond à un moment crucial, où le parlement bashing est
permanent et où l’on n’hésite pas à remettre en cause notre légitimité »,
explique-t-il.
« La réforme des
institutions doit être synonyme de la défense de la République, de la
séparation effective des pouvoirs, des libertés publiques et des droits
parlementaires, des principes pour lesquels les francs-maçons ont payé de leur
vie », insiste-il.
Ah mais non, il n’a rien compris, là : Il s’agira
de monter, directement dans le texte, une vraie « démocrature »…
Des « lignes rouges » à ne pas franchir ? « Non, mais les francs-maçons ne veulent pas
laisser l’exécutif décider à la place du législatif quant à l’avenir des
institutions », martèle-t-il.
Que pense-t-il donc de la diminution du nombre des
parlementaires préconisée par « Jupiter » ?
« Le faire sans
renforcer les pouvoirs du Parlement est une aberration », avertit-il.
Peut-être, mais moins nombreux, avec en plus un peu
plus de députés « nommés sur tapis-vert » en introduisant une dose de
la proportionnelle, c’est quand même plus facile que tous ses fous qui se
cassent à la buvette, non ?
Et de la réduction du nombre de circonscriptions ?
« Avec des
circonscriptions qui seraient mécaniquement plus vastes, attention de bien
garantir la représentation des territoires » fait-il en écho au président
du Sénat qui a fait de cet argument son cheval de bataille.
« S’il
s’agit de réformer pour réformer, nous n’y sommes pas favorables. Ce qui compte
c’est l’application d’une telle réforme », prévient encore le patron de la
« Fraternelle parlementaire ».
Et de rappeler que dans quelques mois, les
francs-maçons du Parlement se pencheront aussi avec vigilance sur les futures lois
de bioéthique qui vont vous décoiffer.
J’essaye d’en savoir plus de mon côté sur ce sujet :
On y reviendra.
Alors là, moâ, je suis un peu perdu. Débat d’idées ou
guerre de la communication ? Je croyais que la fraternité franc-maçonne se
positionnait en faveur « Jupiter ».
Non seulement je l’ai écrit (après avoir vérifié,
contrôlé, recoupé) et même expliqué dans le détail par quels mécanismes (ce
post-là et les quatre suivants).
Ça faisait plus d’un an, début janvier 2016, (voire fin
d’année 2015) que l’on se préparait dans ces « milieux autorisés » à
pousser dans le sens du résultat du 7 mai 2017.
Et à l’époque, souvenez-vous, c’était pourtant
complètement iconoclaste…
Tout le monde – dont moâ-même – donnait gagnant, et quoiqu’il
arrive, « Juppette ».
Tout le monde non : Certains rêvaient les yeux
grands-ouverts d’un « Mes-Luches » porté par l’enthousiasme des foules
en délire, d’autres de « Marinella-tchi-tchi » portée par les
attentats…
Et puis, il y a eu le coup de poignard dans le dos
porté aux « loges-natio-Corsi ».
Pas contents du tout, mes « cousins ». Mais
vous n’écoutez donc rien et ce « long-silence » qui enveloppe la « Corsica-Bella-Tchi-Tchi »…
Normalement, et comme il a toujours été depuis 40 ans,
la poudre aurait dû parler, les bombes-vespérales et nocturnes faire de jolies
étincelles le long des bâtiments publics et autres casernes, et là… superbement
rien !
C’est pourtant un sacré pied-de-nez à la
représentation « démocratique » locale…
Les partis servent-ils encore à quelque chose ?
Les élections, même consultatives ont-elles encore
quelque importance ?
Non bien sûr depuis la décision d’arrêter les frais
quant à « l’aéroport
NDDL ».
On peut même situer le premier coup de canif au 4
février 2008…
Le « Chi » n’avait pas osé passer outre le
peuple, depuis « Bling-Bling » l’a fait, ouvrant la boîte de Pandore.
Désormais, la question va devenir : A-t-on vraiment
besoin des citoyens ?
De toute façon, ils ne décident jamais que des « konneries »
depuis des années.
Peut-on se passer de la légitimité du peuple ?
Est-ce qu’après tout, on ne peut pas se contenter que quelques
citoyens, éclairés et « initiés » aux « Lumières » tels que
le seraient les francs-maçons ?
Et ceux-ci, avec cette affaire de révision
constitutionnelle dont on ne sait encore rien du texte final pour n’en deviner
que des bribes, vont-ils aller ou non dans le sens souhaité à l’Élysée par « Jupiter » ?
Bé je n’en sais rien : Il a été porté pour ça. Le
lâcheront-ils en chemin ?
Les « Corsi » s’effacent, c’est donc dans le
vent de l’Histoire…
Mais franchement, j’espère me tromper et souhaite une vraie
opposition parlementaire qui bloquera le hold-up sur les institutions pour un « président
à vie » (l’autre mode d’actualité).
Mais le pari est osé s’il faut une dernière fois s’en
remettre « au peuple », même s’il ne décide jamais que des « konneries »…
À suivre.
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