Remarquez,
ce n’est pas nouveau !
Ça fait même des années qu’on le répète sur tous les tons et que les
tirages baissent. En 2015 son chiffre d’affaires était de 8 milliards d’Euros,
alors que dix ans plus tôt il s’élevait à 11 milliards. (Chiffres et
statistiques, DGMIC.)
Pour ce qui est de la vente au numéro, les statistiques du Conseil
supérieur des messageries de presse indiquent qu’en 2016 le recul de celle-ci
était de 7,3 % en volume (d’exemplaires vendus) et de 4,7 % en valeur. On
relevait un recul de 11,98 % en novembre 2017 (comparé à novembre 2016), alors
que le recul de la diffusion payée sur la même période était lui de 1,80 %.
Logique : On n’apprend plus à lire à l’ékole depuis plusieurs
générations ; et les « journaleux » ne racontent que des
konneries, tout le monde en est persuadé !
En plus, on les suspecte – probablement à juste titre – d’être « aux
ordres » et demain, voire même dès aujourd’hui,
l’Intelligence-Artificielle est capable de remplacer un bon scribouillard, paraît-il indispensable à la libre expression (et diffusion) des opinions…
C’est pourtant tout un métier (même les « journaleux » en sont
persuadés et ne me contrediront pas). Un métier de « vulgarisation »,
autrement dit de « synthèse ». Pas facile : Moi-même, je suis
nul à ce jeu-là, incapable de faire des posts de moins de 2.000 mots. Et quand
on m’avait demandé de faire des papiers de 500 mots en mes matières
d’excellence (droit fiscal, droit social, optimisation), bé au lieu de me
prendre une heure du neurone, il me fallait 2 jours de boulot… de
« synthèse », mais également de « recherche &
investigation » (le journalisme d’investigation), de plus en plus rare et
de toute façon à peine lu et globalement « repris » par les
collègues.
Clairement, la plupart des « papiers » que vous lisez, ce sont
des dépêches, d’agence de presse (relayées) ou d’agence de communication
(diffusées).
Conséquence naturelle la presse « en kiosque » est à la ramasse.
Du coup, une réforme profonde du système de distribution se prépare dans votre
dos en même temps que le sauvetage de Presstalis.
Chaque matin, un « kiosque » reçoit des centaines de journaux et
magazines qu’il faut entasser, ranger. Et tous ne trouveront pas preneur. Sur
900 titres différents, 250 ne se vendront pas. Jamais. Un autre en dit « qu’en 2017, 1.350 des 3.900 titres proposé à
l’étal ont fait zéro vente. ».
D’autant que les marchands de journaux ne choisissent pas ce qu’ils
vendent, ni les titres ni les quantités. Un système hérité de la loi Bichet de
1947, qui régit la distribution de la presse en « Gauloisie-des-libertés ».
Ses grands principes sont clairs : Liberté de diffusion et égalité de
traitement des journaux. « Un marché
qui a connu une chute de 50 % de son volume et qui a un taux de 50 % d’invendus
(et qui a donc des coûts de logistique énormes rapportés aux ventes) doit revoir son mode de régulation et de
fonctionnement », explique-t-on au ministère de la Kulture.
« Il faut repenser un système
de réglementation devenu trop complexe, trop rigide, trop administré »,
expliquait même la sinistre, annonçant « un projet de texte législatif finalisé à la fin du printemps ».
Après la première phase de la concertation il ressort que tous les
marchands pourraient être contraints de diffuser les quelque 200 quotidiens et
magazines dits IPG (information politique et générale) considérés comme d’utilité
publique, mais seraient libres de choisir les autres.
Et pour garantir aux plus petits d’être diffusés, il est imaginable que
plus un marchand diffuserait de titres, plus sa commission serait importante.
Réplique : « Je veux bien, pour
le faire connaître, un seul exemplaire d’un magazine que je ne suis pas certain
de vendre, mais pas quatre », alors qu’un autre professionnel en
dit : « Moi, pour avoir un
rayon diversifié sur la pêche, j’ai besoin de 15 titres différents même si je
vends toujours les cinq mêmes. On doit redevenir commerçants ».
Deux points clés historiques : La distribution de la presse ne doit plus
dépendre d’un monopole privé (celui de Hachette avant la guerre). Cette
distribution doit être organisée de manière à donner la même chance à tous les
titres, constituant l’une des bases d’un système « pluraliste. » La
première option sera celle d’une coopérative constituée par les éditeurs les « MFP ».
Cependant celle-ci ne pourra pas survivre aux longues grèves qui affectent les
journaux en 1946.
Tout le poids de la « CGT presse de labeur »…
En 1947 est finalement votée la « loi Bichet », qui combine un
système coopératif à un ou plusieurs opérateurs privés. C’est de celui-ci que
naissent les NMPP (Nouvelles Messageries de Presse Parisiennes) ayant à leur
tête plusieurs coopératives d’éditeurs, s’appuyant sur un opérateur privé,
filiale du groupe Hachette (d’autres messageries verront le jour à commencer
par les « MLP », Messageries de Presse Lyonnaises, qui distribuent
principalement les magazines spécialisés).
Parallèlement, la distribution de la presse est régulée par deux autorités
: Le Conseil supérieur des messageries de presse et l’Autorité de régulation de
la presse. Elles sont parfois accusées de se marcher sur les pieds, de se
contredire ou d’avoir empêché toute évolution du système : « Il faut revoir la régulation, dans son
organisation et dans son champ de compétence », indique-t-on au
ministère de la Kulture. Mais pour envisager une refonte du système, il faut d’abord
remettre sur pied Presstalis, la principale messagerie de presse créée en 1947,
qui gère 75 % du marché (les 25 % restants étant assurés par les Messageries
lyonnaises de presse).
Aujourd'hui, la société, déjà sauvée de la faillite en 2012, est en crise.
La messagerie a terminé l’année avec un déficit d’exploitation de 22 millions
d’euros, et un trou de 15 millions d’euros dans ses comptes de trésorerie… dans
le rouge.
La faute à la baisse continue des ventes de journaux papier (– 3 % en
2017), à des dettes accumulées, à des lourdeurs d’organisation ou encore « à de mauvais choix stratégiques nous
éloignant de la distribution de papier ».
Dans les prochains jours, le plan de transformation de Presstalis estimé à
140 millions d’euros (que vous serez priés de payer) sera soumis à validation. Parmi les solutions élaborées :
Quelques cessions d’actifs, entre 200 et 300 suppressions d’emplois, un prêt de
l’État et une sur-taxation des éditeurs de presse. Cette dernière mesure fait
bondir les plus petits : Il s’agit de ponctionner 2,25 % des recettes jusqu’en
2022 et probablement sans augmentation du prix de vente…
De toute façon, les critiques pleuvent contre Presstalis : Livraisons en
retard, quantités mal réglées, interlocuteurs inexistants, impossibilité de
recevoir des exemplaires supplémentaires en cas de besoin, avance de paiements
sur les journaux reçus, défauts dans le décompte et le remboursement des
invendus…
Ce devrait être « aux marchands
de décider des titres à vendre et des quantités, pas à un algorithme. »
Mais comme ce ne sont pas de « vrais-marchands », puisqu’on leur
reprend les invendus qui sont leur sont remboursés…
« Nous sommes un marché de l’offre.
Pour acheter la presse, il faut d’abord la trouver. » Effectivement à
moins d’être abonné : Elle arrive toute seule à des prix défiants toute
concurrence avec le fameux « Routage 205 » de la poste (subventionné
par vos impôts). Et je peux vous dire que ça marche, en tout cas avec ma presse
juridique (même si c’est finalement assez cher). Le plus simple, c’est encore
de s’abonner aux nombreuses offres de « newsletter » sur
Internet : Et les marchands s’inquiètent de ces nouvelles formes de
concurrence : « Nous sommes déjà
confrontés aux abonnements. Ils sont rassurants pour les éditeurs, rentables
pour les lecteurs mais dangereux pour nous. On ne veut pas seulement être une
vitrine pour les magazines. »
On évoque alors plusieurs pistes : « Il faudrait recevoir 30 % de titres en moins, 30 % de volume en moins
et avoir une rémunération à 30 % du prix de vente. » Aujourd’hui, les
commissions des diffuseurs de presse varient entre 13 % et 23 % du prix de vente
(hors bonus possibles). Elles ont un peu augmenté mais le métier reste
précaire. Entre 600 et 750 points de vente disparaissent chaque année. Les
marchands de journaux étaient environ 30.000 en 2008 (38.651 dans les années
90), ils ne sont plus que 23.217 début 2018.
Quelle entreprise, quelle organisation économique peut absorber de tels
reculs alors même que ses coûts sont principalement fixes (plateformes
techniques, moyens de transport, salaires de quelque 1.200 salariés) ? La
question des effectifs salariés est d’autant plus sensible que ceux-ci connaissent
des statuts stables (de la « presse parisienne ») pour Presstalis,
alors que les autres intervenants de la filière sont eux sur des statuts plus
précaires (personnes réalisant le « portage », commerçants diffuseurs
de presse, presse gratuite).
La déstabilisation de la filière de distribution est d’autant plus forte
que les plus forts replis concernent désormais la presse populaire de masse
vendue au numéro, qu’il s’agisse des quotidiens ou des magazines.
Bé même moâ, je ne saurai pas « redresser » ce secteur-là…
Sauf à transformer les « boutiques » à le faire faire
« autre-chose » de plus rémunérateur.
Pour rappel des hebdomadaires de télévision ou féminins ont des diffusions
qui ont été divisées par deux, voire trois à l’image de Télé 7 jours par
exemple qui diffuse aujourd’hui 1.095.000 exemplaires (chiffre ACPM) alors qu’en
1998 c’était 3.197.000 (chiffre OJD 1987). Il faut dire que les programmes de
la soirée sont accessibles depuis un smartphone. Quant à Femme Actuelle ces
chiffres sont respectivement de 617.000 contre 1.979.000 : Logique, il n’y
a que de la pub pour de la poudre de perlimpinpin (ou des articles de lingerie
aux prix inaccessibles)…
Simultanément le nombre de titres proposés à la vente reste très
importants, par le maintien voire la progression du nombre de titres, toujours
plus spécialisés ou s’adressant à des niches de public dans des périodicités
longues, mensuelles, voire trimestrielles à l’image des « mooks »
(XXI, 6 mois, Usbek et Rica, etc.) dont les succès ne dépassent pas les
dizaines de milliers d’exemplaires. Autre expression du même phénomène le
succès de Society se situe à 50.000 exemplaires (ACPM 2017), alors qu’en 1987
le news magazine leader, en l’occurrence L’Express était diffusé à 555.000
exemplaires.
Dans ce contexte les éditeurs se trouvent placés dans une situation
totalement schizophrénique, leurs stratégies pour faire face à la mutation des
médias en cours, détériorant toujours davantage la filière de la distribution
dont ils tirent pourtant la majorité de leurs revenus.
La première erreur me semble être dans l’amplification, depuis les années
1980, du développement de l’abonnement sous toutes ses formes. Pour les
éditeurs l’enjeu est double : Développer et fidéliser le cœur de leur public
lecteur en lui fournissant des services supplémentaires, tels que des avantages
tarifaires, la distribution tôt en matinée pour les quotidiens ; conforter la
trésorerie des entreprises par le prépaiement à échéance régulière de leurs
publications. Pour les uns, tels les news magazines les baisses de tarifs au
moment de la première prise d’abonnement se cumuleront avec des cadeaux en
nature, le système reposant sur l’acheminement postal, conforté depuis si longtemps
par les aides de l’État.
C’est autant de centaines de milliers de lecteurs de presse qui
délaisseront progressivement les points de vente et ne généreront plus de
ressources pour la filière de la vente au numéro.
Dans une période plus récente – décennie 2010 – les stratégies de
monétisation de l’offre numérique vient encore conforter les stratégies
d’abonnement, par le biais des abonnements mixtes (imprimé et numérique), voire
purement numérique.
Le second facteur me semble être plutôt propre à l’architecture de la
filière, avec ses trois niveaux messagerie, dépôts, diffuseurs, aux statuts
très différents. Il s’exprime particulièrement à partir des années
quatre-vingt-dix et va consister en une pression exercée par les éditeurs pour
obtenir que la filière de la vente au numéro restreigne ses coûts afin que les
partages des ressources soient plus favorables aux éditeurs. Plutôt vertueuse
sur le fond, cette approche va se faire sans tenir compte suffisamment des
rapports de force au sein de la filière.
Le nombre de dépôts va être réduit et rationalisé, parfois aux dépens des
services rendus (traitement des invendus, informations) aux diffuseurs, les
points de vente. Pour les diffuseurs atomisés, c’est l’agonie assurée :
Les éditeurs ont finalement scié la branche sur laquelle ils sont assis…
Une troisième raison est intervenue surtout à partir de la décennie 2000.
Il concerne tous les pays industrialisés et prend la forme des hausses de prix
de valeur faciale, tout particulièrement des quotidiens.
Qui s’est traduit par un doublement des prix pour la période, passant de
1,30 euros à 2,60 euros pour Le Monde, Le Figaro ou Les Échos-du-matin, mais
également pour L’Équipe passant de 0,85 à 1,60. La presse régionale avec des
variations d’un titre à l’autre connaît une tendance similaire.
Inutile de souligner l’effet négatif sur l’achat de journaux au numéro dans
un contexte de concurrence frontale avec l’offre numérique où domine la
gratuité. Précisément, il est possible ici également de s’interroger sur les
effets d’une stratégie de prix opposée, celle des quotidiens gratuits, que vont
développer des éditeurs de quotidiens principalement (Ouest-France et Rossel,
dans le cas 20 Minutes, par exemple pour la France), avec un impact
significatif sur les pratiques de lecture et probablement d’achat dans les
villes métropoles.
Reste que ce sont les éditeurs qui décident de la mise en place de leurs
titres (nombre d’exemplaires pour chaque point de vente).
Et c’est là leur « point fort » pour l’avenir : Multiplier
les titres !
Ce n’est pas bien compliqué de reprendre le contenu des news quotidiennes
pour en faire un hebdomadaire, ou un mensuel (récapitulatif).
À moins d’élargir la gamme : Je me souviens de « Sciences &
Vie » qui a échoué avec SVM(icroinformatique), jusqu’à faire un numéro
pour les PC et un autre pour les Mac…
Mais les hors-série fonctionnent encore assez bien, idem pour d’autres
hebdomadaires comme par exemple « Le Point.fr ». Même
« Le Canard-déchaîné » te vous fait des
« numéros-spéciaux » de temps à autres… Pourtant, eux ne vivent
d’aucune pub, peu de subvention (500.000 euros/an pour plus de 450.000
exemplaires vendus, mais l’année a été exceptionnelle avec le
« Pénélope-gate ») et le « routage 205 »…
Les taux de rémunération sont historiquement les mêmes pour tous (au moins
au départ, des modulations étant intervenues par la suite). Et comme nous
l’avons dit, l’édifice est supervisé par un « Conseils Supérieur des
Messageries de Presse », pouvant trancher les éventuels litiges. Notons
qu’à l’époque, d’autres options avaient été envisagées, notamment une
distribution via la poste, sous statut d’administration publique alors (au sein
des « PTT », projet de loi Gazier).
Au-dessous du niveau des messageries se situe celui des grossistes
(« les dépôts »), eux-mêmes opérateurs privés, puis celui des points
de vente (les « diffuseurs », essentiellement « privés » ou
franchisés).
Une exception prévaut à « Paris-sur-la-plage » qui voit les NMPP
jouer également le rôle de dépôt. Parmi les tensions que connaît le système,
les NMPP sont le siège d’une organisation sociale alignée sur celle de la
fabrication des journaux, avec le rôle particulier – monopole notamment – de la
CGT du livre. Cette particularité sera même renforcée dans les conditions du
règlement du conflit de Parisien Libéré, au milieu des années 70 qui voit les
NMPP reprendre toute une partie des anciens ouvriers du quotidien de la région
parisienne, dont sa frange la plus organisée au sein du dit syndicat.
Heureusement pour la « Liberté de la presse », ils quittent un à
un les effectifs pour rejoindre l’immense cohorte des
« retraités-à-tondre ».
Pour ma part, si j’étais intelligent et chargé de réduire les coûts pour
sauver ce qui reste chez les boutiquiers, j’irai plutôt vers les nouvelles
technologies. Non pas vers l’article d’accès payant sur internet, mais
vers l’impression « à l’unité » directement en boutique : Le
détaillant imprime dans la minute ce qu’il vend (quitte à prendre un peu
d’avance avant l’ouverture pour disposer d’un fond de stock).
Ça éviterait toute la logistique de retour des invendus (et donc la moitié
des coûts), mais imposerait probablement une modification profonde des formats
de presse et un accroissement des coûts de fabrication-papier.
Et quelques investissements.
Quant à l’éditeur, il resterait propriétaire du contenu et serait rémunéré
comme d’un abonnement, sans les coûts d’impression à supporter…
En bref, ils ne sont pas prêts à cette révolution (ou n’y ont pas encore
pensé…).
Pourtant, en « Gauloisie-de-la-Liberté-de-la-presse », « le
monde » (ce journal d’étron) tente déjà l’expérience à 1 € avec son
journal électronique, alors que d’autres (comme 20 minutes par exemple) proposent
depuis des années une version PDF à imprimer chez soi… gratuitement,
naturellement.
La seule chose qui change, c’est le format, A4 au lieu d’une seule feuille
A0 (pliée en 16 pour 32 pages recto-verso).
Hello! Je passe moins souvent car l'actualité me déprime, mais je ne t'oublie pas.
RépondreSupprimerIl y a beaucoup de causes aux difficultés des journaux et magazines. Au début, Les journaux et magazines ont proposé trop de choses gratuitement sur internet. Maintenant, sur papier ils vendent cher, parce qu'il faut se rattraper, un contenu peu intéressant. J'ai connu Capital qui proposait chaque mois une présentation d'un livre d'économie ou d'un auteur en économie, et de qualité. L'Expansion avait des analyses intéressantes. J'étais abonné à deux magazines et j'achetais Capital en kiosque. Aujourd'hui, je vais même abandonner Capital je crois, que j'achetais encore. Il faut de la valeur ajoutée dans un monde où l'information est disponible si facilement, le lecteur pouvant aller aux sources de l'information. Il faut s'intéresser à l'évolution de l'économie. Non seulement il n'y a plus d'analyses, mais les sujets tournent en rond. Si j'avais le temps et l'argent, je lancerais mon propre magazine. On peut faire mieux pour moins cher.
Bien à toi l'ami.
Ah oui, ça on peut faire mieux et pour moins cher, c'est certain !
SupprimerJe vais te dire, la "nouvelle-presse" fonctionne comme les société de "post-prod" télévisuelle : Tu prends un truc déjà produit par un autre, et tu recycles. Un modèle qui fait un tabac actuellement...
Note que je fais un peu pareil avec ce blog : Je n'invente quasiment rien (même pas la série des "enquêtes de Charlotte", je "recycle" de l'information passée, je la mets en valeur, j'invente les liens seulement.
Et il y a de quoi faire, Vlad.
Dans la presse écrite, la seule chose intéressante, c'était la "Lettre de l'Expansion" que tu recevais au courrier le lundi matin et qui t'annonçait ce qui allait se passer d'important dans la semaine : Très fort (et hors de prix) mais je crois que ça n'existe plus...
Depuis, j'ai pris pour habitude de lire les titres et de comprendre "à l'envers" de ce qui y est annoncé.
En général, ça marche.
D'ailleurs ça marchait très fort avec les critique de cinéma et de spectacle du "Figue-à-rots" : Mauvaise critique, tu pouvais y aller les yeux fermés pour t'éclater. Bonne critique = navet !
Bon, il y a longtemps - tu n'étais pas né - et je n'ai plus le temps de "sortir".
D'autant que les spectacles en anglais... ce n'est pas ma tasse de thé : je ne comprends rien (sauf la musique).
La presse écrite passe un mauvais moment : Il faudrait qu'ils réinventent le secteur. La seule qui équilibre, c'est la presse régionale (et quelques magazine)
Et question "post-prod", Courrier international.
Figure-toi que j'en ai été - au démarrage, il y a de ça plusieurs décennies - le "juriste" patenté. Mais comme c'était de "sales-kons", je ne suis pas resté très longtemps au "board".
Bien à toi, Vlad.
I-Cube