Non, les hommes ne sont pas des porcs !
Et tant pis pour les « #metoo » qui m’en ont
failli m’en faire konnement balancer
mes tranches de bacon par la fenêtre (alors que c’est le régal du
chat de l’immeuble… mais je ne le savais pas à l’époque).
Souvenez-vous donc, c’était dans les années 1870 la
société Pearl Tobacco proposait alors des cartes à collectionner présentant des
images de femmes nues. Aucun lien direct avec son produit. Pourtant, les ventes
ont augmenté…
Depuis, les publicitaires usent et abusent du procédé.
Mon pote, celui qui m’a lancé dans le « consulting »
à une époque reculée, m’a infligé une leçon que je n’ai toujours pas oubliée : « Pour vendre, il faut être sexy ».
Comment faire « sexy » avec un produit
technique d’ingénierie juridique & fiscale totalement abscond que personne
ne comprend parmi les cerveaux les plus pointus du pays (X, Mines, Centrale,
etc.) ?
« Tu te
démerdes pour « les mettre en érection ». Pas compliqué… »
Vous tu imagines le défi avec mon double-quintal du
moment ?
Je te vous fais une danse du ventre en string ?
Il n’empêche : C’est lui qui avait raison…
Et j’ai réussi la contreperformance de faire croire à
tout le monde que c’était simple comme bonjour.
À tel point que beaucoup de prospects ont pu croire qu’ils
pouvaient se passer de mes compétences : Je ne te vous raconte pas les
dégâts à l’arrivée…
Des sagouins, de vrais saboteurs, ceux-là !
Que se passe-t-il donc lorsque nous découvrons des
images sexy (une
vidéo porno, ils n’ont pas encore essayé) ?
Une explication pourrait venir de notre comportement
social. Nous appartenons en effet à un groupe hiérarchisé et au sein de ce
groupe, notre cerveau apprend rapidement où se situe notre intérêt : Trouver le
bon compagnon, nouer des liens puissants et éviter les menaces. « Déployer une attention particulière aux indices
sociaux améliore l’ensemble de nos choix en la matière », expliquait
récemment Michael Platt.
Et pour confirmer ses hypothèses, ce professeur en
neurosciences, psychologie et marketing de l’université de Pennsylvanie
(États-Unis) a mené une série d’expériences sur nos proches cousins les singes.
Dans une phase dite « de publicité », il a par
exemple présenté à des singes, des logos de marques associés à des
photos d’autres singes. Les singes testés ont ensuite choisi de préférence… les
marques qui avaient été associées à des photos sexuelles ou à des singes
dominants.
La base des « pubeux ». Pas un seul n’ira
vous vendre une bagnole, une lessive, un morceau de saindoux (voire même des Cachous
Lajaunie) sans une paire de seins ou de fesses mises bien en
évidence…
Le parfum, un savon, un shampoing, une crème de perlimpinpin,
un aspirateur, un récurrent, je ne vous raconte même pas.
Même Segala (le « Fils de pub ») racontait
que pour une bagnole, le volant représentait les seins d’une femme et le
coffre-arrière ses fesses…
(J’imagine son « tas-de-boue-à-roulette »…
Et quand tu vois les bagnoles allemandes, tu ne te poses plus de question !)
Facile de vendre des bagnoles à des femmes : Tu
leur mets sous les yeux un « beau-barbu-huit-jours », et elles
craquent…
C’est devenu à la mode, le « négligé »…
Du café en capsule ? Quoi d’autre… que le
beau-gosse présumé contractuellement comme « célibataire » ?
Ladite étude a montré des images de cerveaux d’étudiants
restent attirés par le sexe ou pour des personnalités influentes se joue dans
les circuits de la récompense. Même si certaines zones d’activation lui sont
spécifiques. « Nous pensons qu'avant de prendre une décision – d’achat –, notre
cerveau pèse les avantages économiques ou sociaux qu’il pourra
tirer d’un bien ou d’un service », conclut doctement le Michael Platt. Et lorsque ce
sont des images sexuelles qui lui apportent des informations sociales utiles à la prise de décision, il lui
semble difficile d’y résister…
Il faut dire que la contre-pub du discounter « ED »
était assez géniale : « Pourquoi acheter plus cher ? »
Ça s’était étalé sur les bus parigots – il y a bien
longtemps – et je traduisais : « Pourquoi faut-il être kon pour se faire rouler »…
Pas vraiment sexy.
Un peu comme l’ancienne pub d’Évian, montrant un homme
à poil de profil, jambe en avant pour cacher son sexe, buvant au goulot la dite
bouteille et pissant « en cloche » dans le même mouvement, comme le Manneken-pis,
sans y mettre la main.
Je ne te vous raconte pas : La fille qui a
inventé ça, elle a jamais vu un sexe de mek en train de pisser, ce n’est pas
possible autrement…
Ceci dit – et pour revenir à notre sujet – il se trouve
que tout le monde est d’accord pour dire que les publicités présentant des
filles sexy ou des personnalités célèbres sont particulièrement efficaces.
Et comme les singes semblent également plus sensibles
aux publicités sexy qu’aux autres, bé c’est que le phénomène serait lié au
comportement social que nous partageons avec les primates.
Et pas du tout avec les cochons. Plus aucun doute :
Non l’homme n’est donc pas un porc !
Vérité scientifique incontournable qui cloue le bec à
toutes celles (et ceux) qui affirmeraient le contraire.
Pour plus de détail, l’article en question du 15 mars dernier,
paru dans Scientific American précise que l’équipe de chercheurs le procédé de
leur expérience : 4 groupes, hommes, femmes, singes mâles, singes
femelles, à qui elle a proposé un même choix : Regarder des images sexy ou
obtenir une petite récompense (de la nourriture pour les singes, de faibles
sommes pour les humains).
Et « le
résultat fut massif » !
« Les
représentants masculins, toutes espèces confondues, choisirent de regarder les
photos de sexe, allant même jusqu’à payer pour les voir. Les représentantes
féminines, elles, se montrant nettement plus circonspectes ».
Non mais « allo, quoi ? »
Payer pour « toucher avec les yeux » alors
qu’on vous paye pour ne pas le faire… Voilà qui reste extraordinaire pour mon « unique-neurone »
(celui de mon « nerf-honteux »), le seul en état de marche !
Puis un autre paramètre fût introduit. On plaça dans
les photos une sélection d’individus particulièrement influents dans leur
communauté : Le visage de mâles ou de femelles dominants pour les singes, des
personnalités célèbres pour les humains. Il ne fut pas besoin de les montrer
particulièrement nus pour qu’ils provoquent le même intérêt que les images de
sexe.
Massivement encore.
Sourcilleux, le neuroscientifique, IRM à l’appui, souligne
également que l’attirance pour des personnalités influentes et le sexe sont
gérés exactement dans les même parties du cerveau : « Nous pensons que ce réseau calcule « l’utilité » économique, le désir
ou la satisfaction d’une personne et que cela constitue un stimulus
particulièrement fort dans l’aide à la décision. »
Mais pourquoi sommes-nous programmés pour aimer le
sexe et les gens de pouvoir ? Pour une raison très simple. Parce qu’eux comme
nous sommes des mammifères essentiellement sociaux. Eux comme nous appartenons
à une tribu, hiérarchisée à l’extrême, et que notre cerveau est programmé pour
comprendre très vite que notre intérêt vital consiste à s’assurer une place
confortable en son sein. Identifier le ou la partenaire fertile et donc aussi
important que de choisir un bon parti.
« Pour les
humains comme pour les singes, il est important de trouver un bon compagnon, de
nouer de puissantes unions, et d’éviter les menaces potentielles. Déployer une
attention particulière aux indices sociaux améliore l’ensemble de ces choix.
»
Je serai moins catégorique que lui, mais je ne suis
pas « chercheur »…
De toute façon, je préfère les « trouveurs ».
Mais le lien utile semble bien celui du « sexe et
du pouvoir ».
Demandez donc à « Déesse-Khâ » (le chimpanzé en rut), « Placé-en-garde-à-vue »,
« Beau-pain » et quelques autres, piqués la main aux fesses de leurs
congénères féminines…
Même « Giscard-A-la-barre » avouait que « le pouvoir rend sexy ».
Un homme d’expérience, soyez-en sûrs, qui, de la
sorte, mérite doublement son pseudo dans ce blog !
Mais j’aurai également une autre piste à vous proposer :
Le Pr. Rob Knight, de l’Université de Californie à San Diego aux États-Unis
nous aura appris – à la BBC-britannique – que les cellules humaines ne
représentent que 43 % des cellules présentes dans nos organismes.
« Vous êtes
plus microbe qu’humain ! »
Aïe…
Le scientifique en compte plus 30.000 milliards pour
un homme de 1,70 m et d’environ 70 kg.
Un chiffre impressionnant mais bien inférieur à celui
des autres cellules.
Si notre corps renferme des virus, des champignons,
des archées – microorganismes constitués
d’une cellule unique sans noyau ni organites à l’instar des bactéries – il contient
surtout des bactéries : Environ 38.000 milliards composent les micro-biotes
– communautés de microorganismes présentes dans une partie du corps humain.
Et la plupart se trouve dans le système digestif et
particulièrement dans le côlon.
Pour vous rassurer la professeur Ruth Ley, directrice
du département de microbiologie à l’Institut Max Planck de Munich en Allemagne,
déclare dans la foulée et de son côté que tous ces organismes « sont essentiels à votre santé ».
Leur rôle est primordial dans la digestion, la régulation du système
immunitaire, la protection contre les maladies et la fabrication de vitamines
vitales, s’accordent à dire les scientifiques.
« Nous
avons trouvé que ces minuscules créatures transforment totalement notre santé d’une
manière que nous n’avions jamais imaginé jusque-là », se félicite le
Pr. Rob Knight.
Quand même incroyable tous ces « bestiaux » mammifères,
fait de protéine alors qu’ils sont incapables d’en fabriquer : Une vraie
poubelle, finalement !
Et pour les activités « sexy », alors ?
Bé justement, mais c’est plus ancien, on divaguait, il
y a au moins dix ans de ça, sur le choix du partenaire sexuel idéal répondant à
des critères « inconscients » de fécondité, d’immunité bactérienne,
de « bonne santé » apparente et quelques autres…
Notez que « meetic » s’en tamponne
royalement, me semble-t-il. Mais comme 57 % de nos « organismes » ne
seraient que microbes et virus, il va falloir quand même qu’ils réfléchissent à
réagir et enrichir leurs « bases de données » de critères médicaux, à
mon sens.
D’ici à ce que les « images » sexy & « de
pouvoir » remplacent la photo de l’ADN et d’un bilan complet
bactériologique, il n’y a pas loin.
Déjà que ça intéresse les assureurs…
Ça et les chinois qui mettent en place une « sélection »
par le comportement social « avéré » de leurs citoyens, d’ici à ce qu’on
décide pour vous de « vous mettre en érection » ou non, franchement…
C’est vraiment magnifique, la science, quand elle
progresse, n’est-ce pas ?
Bonne fin de journées à tout.e.s et à tous !
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