Ça
fait plus de 40 ans…
… (Et ce n’est pas un poisson d’avril) que je cherche pourquoi j’ai eu la
seconde note du bac en philo, la seule note au-dessus de la moyenne de l’année
dans cette matière.
Notez, ça tombait bien, puisqu’avec mon
« bac-poubelle » et un coefficient 8, ça m’a valu une mention inespérée.
Sans avoir à passer les oraux prévus !
Ce qui a changé le cours de ma
vie : Un, le jour même je m’inscrivais « en avance » sur les
« petits-copains » (même s’il y avait déjà du monde) à la fac de
droit alors qu’ils se payaient la séance des oraux (où je me serai planté,
tellement mon niveau était désespérant…) ; deux je n’avais pas besoin de
me tamponner le concours d’entrée à « science-Pô », admis d’office en
fin de matinée ; et trois, pour faire plaisir à ma prof’ de philo (la
tortionnaire qui s’est mise à rire bêtement à l’annonce de mon score), je suis
allé m’inscrire en philo à la « sort-bonne » dans l’après-midi…
Ce qui a bien changé ma vie : Au
lieu de me tamponner les oraux et la séance de rattrapage, j’étais en vacances
mi-juin jusqu’à mi-septembre (j’en ai profité pour faire « chef de
bord » et les diplômes qui vont avec autour de la
« Corsica-Bella-Tchi-Tchi » à la voile – sur un exigu « Belon ») et sortant d’un
lycée « poubelle » de garçon-parigot, j’étais en position de laisser
« exploser » mon nerf-honteux au cœur du quartier latin à la conquête
de toutes les belles qui se présenteraient…
Bon, la fac de droit, c’est rasoir au
possible (mais les filles étaient accortes et chaleureuses à souhait),
sciences-Pô, ça préparait bien aux concours, mais les filles étaient de vraies
repoussoirs sur pattes, et la philo, ce n’est pas trop mal, mais la seule qui « me »
méritait, c’était « Moraline de Conac », hélas toujours entourée
d’une bande de vaniteux absolument infects qui te faisaient bien sentir que tu
n’étais « pas de leur bande » et qu’il te fallait changer de trottoir
et « marcher à l’ombre ».
Confirmation que la lutte des classes,
ça ne se passe pas que « pendant les classes ».
Vous le savez, quand je suis arrivé à
la porte des concours, là, j’ai franchement été écœuré par la qualité du
« cheptel » proposé et j’ai laissé tomber. Philo, n’en parlons même
pas, en revanche la fac de droit, elles étaient attractives à souhait (toutes à
la recherche d’un « mari-avocat » ou d’un futur magistrat) et puis
j’ai aussi fait expertise-comptable (pour varier les plaisirs) et quelques
autres formations « élitistes » qui recoupaient les deux domaines
(« des chiffres & des lettres ») jusqu’à la fiscalité-pointue.
Et puis l’armée « fait
coupure », là où tu te retrouves avec quantité de kouillus tous plus kons
que nature les uns que les autres (à quelques exceptions près), en notant que
plus ils avaient du galon, plus ils « performaient » dans la bêtise-crade :
Passons.
Si ça met du plomb dans le crâne,
restait la question du sujet du bac : « Pourquoi le sage se
tait-il ? »
Ou un « truc » comme ça…
Notez tout de suite qu’un
« sage », en philo, ce n’est pas une personne qui est
« juste » et équitable, mais une personne qui sait. Autrement dit un
« savant », une sorte d’encyclopédie montée sur pattes, au moins
jusqu’aux « encyclopédistes » du XVIIIème siècle (Diderot
et D’Alembert et quelques autres).
Aujourd’hui, on dirait plutôt qu’il s’agit
de « sachants », ces meks qui savent tout de tout et de tous et ne
décident jamais que des « konneries » chargées de vous te pourrir la
vie au quotidien.
Autrement dit des
« technocrates », autistes, voire trisomiques qui promènent leur
immense fatuité dans le paysage sans même se rendre compte de leur iincommensurable
ignorance…
Passons.
Si je me souviens bien, j’ai dû rendre
une copie autour de Socrate/Platon : Logique, je ne connaissais que ça,
même si je l’ai probablement enrichie avec un peu de Kant (pour faire bon poids
en 5 heures) et probablement une pincée de Schopenhauer (parce que je l’aimais
bien).
En effet, dans son Apologie de Socrate,
Platon raconte comment Chéréphon, l’ami d’enfance, avait demandé à l’oracle de
Delphes s’il existait quelqu’un de plus sage que Socrate. La Pythie avait
répondu : « Il n’y a pas d’homme
plus sage, plus libre, plus juste, plus sensé que Socrate ». C’est
archi-connu.
Socrate se demande alors ce que
l’oracle a bien pu vouloir dire. Il interroge des spécialistes de son temps
(hommes d’État, poètes, artisans), tous réputés plus sages les uns que les
autres, pour découvrir quelqu’un de plus sage que lui. Mais aucun d’entre eux n’est
capable de fournir les preuves de ce qu’il avance.
« Cet homme, me sembla-t-il, passait aux yeux de beaucoup de gens et
surtout à ses propres yeux pour quelqu’un qui savait quelque chose, mais ce n’était
pas le cas. Et le résultat fut que je m’attirai son inimité et celle de
plusieurs des gens qui assistaient à la scène. En repartant, je me disais donc
à moi-même : « Je suis plus savant que cet homme-là. En effet, il est à
craindre que nous ne sachions ni l’un ni l’autre rien qui vaille la peine,
mais, tandis que, lui, il s’imagine qu’il sait quelque chose alors qu’il ne
sait rien, moi qui effectivement ne sais rien, je ne vais pas m’imaginer que je
sais quelque chose. En tout cas, j’ai l'impression d’être plus savant que lui
en ceci qui représente peu de chose : je ne m’imagine même pas savoir ce que je
ne sais pas ». »
Ou quelque chose comme ça : Il
ignorait jusqu’à l’étendu de sa propre ignorance (ce qui m’arrive si souvent…)
et ça ne le rendait ni plus savant ni plus sage (au sens « antique »
du terme) que n’importe qui, contredisant raisonnablement la Pythie.
En fait la sagesse de Socrate est celle
de celui qui sait qu’il ne sait pas, et qui fait savoir à ceux qui se croient
sages qu’ils ne savent pas non plus…
Et j’avais dû gloser sur le
« connais-toi toi-même », la clé de toute connaissance.
Et ça dure un long moment avant de
pouvoir aborder autre chose, plus que toute une vie.
Comme les athéniens lui étaient
globalement hostiles, c’est qu’il y avait en lui une dose d’insupportabilité
phénoménale pour qu’on veuille à tout prix l’éliminer. Enfin, c’est ce que l’histoire
raconte. Mais quoi ?
Il vivait pauvrement, n’exerçait aucun
métier, parcourait les rues de la cité pour dialoguer avec ses concitoyens,
mais au fond n’attendait rien d’eux. Il affirmait ne rien savoir, mais passait
son temps à enseigner aux autres. Il refusait de participer à la vie
quotidienne de la cité, mais portait sur elle un jugement radical. Il était
proche des puissants et des conservateurs, mais il critiquait vertement la
société (notamment le lien familial). Il prétendait accéder à la connaissance
par la maïeutique (faire accoucher les autres de leurs propres pensées), mais
leur reprochait de ne rien savoir, eux non plus. Il critiquait la rhétorique
des sophistes, mais maîtrisait, mieux que personne, la dialectique. Il
multipliait les raisonnements qui aboutissaient toujours à des contradictions
radicales, des apories. Il méprisait ces démocrates qui auraient pu le
défendre. C’est globalement son refus de trancher, son rejet de toute croyance
(et de tous les dogmes), qui l’a finalement condamné (premier
« exécuté-politique »).
L’obligeant à se taire définitivement…
Première réponse à la question
bachelière.
Nous sommes en 399 avant J-C, à
Athènes. Socrate se défend devant le tribunal qui veut le condamner à mort en
raison d’une plainte qui l’accuse, entre autres, de travailler témérairement à
scruter les choses qui sont sous la terre comme celles qui sont dans le ciel.
Cette accusation est fausse dit Socrate. En réalité, ce dont on l’accuse, c'est
de posséder une sagesse d’un type très particulier, une sagesse à la mesure de
l’homme, celle qui consiste à n’avoir aucune certitude. Si l’oracle a déclaré
que Socrate était le plus sage des hommes, c’est parce qu’il a reconnu qu’il ne
valait absolument rien sous le rapport de la sagesse. Ceux qui ont une
réputation de sagesse, en réalité, ne savent rien. La pire ignorance, c’est de
s’imaginer savoir ce qu’on ne sait pas. En disant cela, Socrate se rend odieux,
ce qui est la preuve que ce qu’il dit est juste, c’est-à-dire que, dans le type
de sagesse qui est le sien, il surpasse tous les autres.
Et notez qu’à la suite d’une défaite
catastrophique face aux spartiates dans la guerre du Péloponnèse, les
politiciens d’Athènes cherchaient des responsables. Ils s’en sont pris à tous
ceux qui, selon eux, menaçaient les valeurs traditionnelles. Socrate, dont la
laideur était proverbiale (or la beauté chez les grecs-antiques est le signe de
la sagesse) et qui vivait à sa façon, se moquant des normes de la cité, pouvait
être assimilé aux sophistes.
Souvenez-vous, on l’a accusé de trois
crimes : Corruption de la jeunesse, impiété et introduction de nouvelles
divinités dans la cité.
À son procès, il se défend mal, refuse
le discours persuasif, et affirme même qu’on devrait le nourrir dans le
Prytanée (l’équivalent du palais de l’Élysée chez vous) en récompense de sa
conduite juste. Pour lui, vouloir vivre à tout prix est loin d’être la
meilleure façon de vivre.
Ces juges sont choqués par son
arrogance et optent pour la peine de mort (par 360 voix sur 500 ou 501).
En fait, il aurait mieux fait de se
taire…
Ses amis lui proposent de s’évader mais
il refuse l’exil proposé. Il a toujours accepté la démocratie (déjà le pire des
systèmes politiques à l’exception de tous les autres), et doit donc se
soumettre à son verdict. Il attendra calmement, au cap Sounion, que s’achève
son dernier sursis.
Au moment de sa condamnation, il
affirme devoir « un coq à Asclépios » (le dieu guérisseur d'Athènes)
car Asclépios le guérit de la vie en lui donnant la mort.
Condamné à mort, Socrate attend son
exécution. Alors que le jugement a eu lieu depuis longtemps, elle a été
reportée, différée. Un événement fortuit l’aura retardée : Les Athéniens
envoyaient à Delos un navire pour couronner sa poupe. Tant que la procession
(theoria) n’était pas revenue, tant que les voiles de ce navire n’apparaissaient
pas près d’Athènes, au large de ce cap, il était d’usage de ne pas exécuter les
condamnés. Déjà résigné à sa mort, ayant déjà dans la bouche le goût du poison
(pharmakon), Socrate a décidé de ne pas s’évader.
Mais ce n’est pas la bonne réponse à la
question du sujet du bac, puisqu’il reçoit « ses élèves » dans cet
intervalle et continue de répondre à leurs questions, à « professer » :
Il ne se tait pas !
Après un détour par la « Critique
de la Raison pure » kantienne et finir par Schopenhauer et son
« vouloir-vivre » (cette force absurde et sans conscience qui pousse
les arbres à aller toujours plus haut vers la lumière – je résume : j’en
ai fait plus de 8 pages), je concluais par une question : « Peut-être parce qu’il n’a plus rien à dire
pour avoir déjà tout dit » ?
Boum, deuxième note de la promotion
annuelle (et les rires idiots de la prof’ de philo, elle-même petite-fille,
petite-nièce ou petite-cousine de Carl Gustav Jung), que je n’ai pas vraiment
cherché à comprendre pourquoi et comment.
Bé, j’ai mis plus de 40 ans à me rendre
compte que j’avais « tout faux » !
Je n’ai rien compris – jusque-là – à la
vie et aux vraies raisons qui vous poussent au silence.
En fait, c’est le « chat-de-ma-logeuse »
à qui je dois cette « révélation » (étymologiquement
« apocalypse ») : Le dit matou, il passe ses journées juché sur
la tablette d’un radiateur ou en haut d’une armoire à surveiller son
domaine-à-lui et les aller-et-venues des locataires et visiteurs.
De temps en temps, il miaule
(probablement quand il a faim ou soif) et sa maîtresse s’empresse de le saisir,
de le renverser sur son bras, les quatre-fers en l’air. Vous le savez, un chat,
ça n’aime pas trop être sur le dos (sauf pour se défendre ou se faire tripoter
la fourrure du ventre).
Mais ce mistigri-là, il reste
figé : Même pas un battement de queue d’agacement ou de cil de
contentement.
Il n’a rien à dire ni à manifester…
Et naturellement, les problèmes de
« sagesse » lui passent largement dans un autre univers dont il n’a
même pas une vague connaissance.
Mais il se tait.
De toute façon, il sait que ça ne vas
pas durer éternellement et il prend son mal en patience (stoïcien sans le
savoir…) du moment qu’il a ce qu’il veut l’instant suivant (épicurien sans le
savoir : Le plaisir passe par la satisfaction d’un désir et c’est ce qui
rend l’homme libre des contrariétés qu’il rencontre).
Quel rapport avec le sujet du bac d’il
y a plus de 40 ans ?
Mais c’est tout kon : Dans
l’univers, il y a les faits et les opinions.
Quand je dis « ce plat est bien
salé », c’est un fait (vrai ou faux peu importe, mais un fait, et ça devient incontournable pour l’éternité : On ne peut plus revenir dessus dès qu’il existe ). En même
temps, en l’énonçant, j’émets une opinion.
Or, une opinion en vaut une autre et on
peut traduire mon dire par un « c’est trop salé », ou un « c’est
correctement salé » ou émettre un avis contraire « ce n’est pas assez
salé ».
En bref, je crée sans le savoir une
polémique (idiote) autour du sel.
Peut-être que si j’avais été
« sage » (au sens moderne de notre époque), plus sage à vouloir
éviter une polémique imbécile, je n’aurai rien dit.
Voilà pour quelle raison le
« sage » se tait.
Non qu’il n’ait rien à dire, mais de de
toute façon, quoiqu’il dise, il n’apporte rien de capital dans le monde des opinions.
Ne rien dire, c’est éviter l’embarras
ou pire la polémique. De toute façon « dire » n’apporte rien de plus
aux faits.
Le chat, lui, il est plus sage :
Il attend que la situation se renverse, sans rien dire…
Bon, plus de quatre décennies pour
découvrir la bonne réponse à la question bachelière, j’avoue que je ne suis pas
très fier de moâ…
En fait, je ne suis pas loin de penser
que j’aurai tout loupé de ma vie…
Et que je ferai mieux de me taire
définitivement au lieu de vous enquiquiner avec mes dires si stupides, tentant
de dénoncer l’immense fatuité des « sachants » autistes ou trisomiques
(ou les deux) qui vous te nous pourrissent l’existence tous les jours…
Il faut que j’en cause au minou de la
logeuse. Mais si je ne « poste » plus – un jour ou l’autre – sans
aucune explication, vous saurez au moins pour quelle raison.
Ou bien c’est que j’aurai décidé de ne
plus fournir l’effort de respirer, tout le reste restant de toute manière vain.
Joyeuses Pâques à toutes et tous (hors pour les orthodoxes, naturellement : Pour eux, ce sera pour la semaine prochaine) !
I3
Vous êtes-vous déjà demandé quel mois de l'année est le plus morbide et lequel est le plus mortel chez les vieux ?
RépondreSupprimerLe plus morbide, en terme de dépression nerveuse, est janvier.
L'accumulation du manque de lumière du jour depuis l'automne agit à tout âge.
Mais cela se manifeste encore plus chez les vieux, plus frileux, moins enclins à aller se les geler à l'extérieur.
Moins de soleil, moins de sérotonine, moins de vitamine D, etc ...
Le plus mortel, est avril. Expérience professionnelle vécue mais sans analyse statistique à la clé.
Peut-être en ont-ils marre d'une remontée de demi, quart, huitième, ..., de sève.
Le sage est peut-être celui (ou celle, pour aller dans l'air du temps et ne pas être accusé de) qui :
- En a marre de vouloir exprimer ce qu'il pense être juste, pertinent, choquant et n'en récolter que du vent
- Expérience acquise, n'a plus besoin du regard et des paroles des autres
- Se trouve bien avec lui-même, en conformité avec ses actes et ses pensées
Une phrase lue il y a quelques jours : "Devant la mort, je n'aurai qu'un juge, moi-même".
Dès l'aube de ce dimanche de Pâques, vous gaver d'oeufs en chocolat certainement agrémentés de NoviChoc, ça ne vous a pas réussi !
Au plaisir de vous lire encore.
Qui.
Salut... Qui !
SupprimerEt bienvenu... au petit-club des commentateurs !
En ce qui me concerne, le chocolat hors ceux des Belles-envies, c'est du poison à diabétique (type II) : J'évite.
Je me reconvertirai d'ailleurs peut-être, un jour ou l'autre, dans la pâtisserie et autre "douceurs" à indice glycémique-bas...
Pour l'heure, c'est vrai que j'avais déjà noté que la "remontée de sève" était bien souvent fatale aux organismes "usés".
Mais là, dans ce post, il n'est pas question de finalité fatale : Juste de comprendre pour quelle raison le sage, le savant, le "sachant", se tait. Il n'a pas plus rien à dire comme j'avais pu le croire, mais il se rend compte que ça ne sert à rien de dire ou de ne pas dire.
C'est tout.
Et c'est un chat qui me l'a appris : Incroyable, invraisemblable.
Désolé d'en avoir causé le jour de Pâques - tu vous penses, le jour de la résurrection du Christ, cet événement "majeur" de l'Histoire de l'homme, que l'on soit croyant ou non d'ailleurs : Il fallait "l'inventer" - mais je n'avais pas le cœur (ni le temps) de faire autre chose qu'un post repoussé à plusieurs reprises...
Et puis s'agissant d'un 1er avril, ça tombe bien... en quelle que sorte !
Du lard ou du cochon ?
Enfin bref, merci d'être passé, "Qui", à vous lire également à l'occasion.
Bien à vous !
I-Cube
PS : "Privé d'AMM", ça veut dire quoi ? Privé d'allocation "Maladie-maternité" ?
lol
Alors ça alors! C’est extraordinairement logique ! Vous êtes dans la contrée de Lewis Carroll et avez le privilège de rencontrer le chat du Cheshire..
RépondreSupprimerMais c’est un grand bavard, donc il n’est pas sage. Mais comme il est un peu fou, il doit aussi être un sage.
Alice : Voudriez-vous me dire, s'il vous plaît, par où je dois m'en aller d'ici ?
Cat : Cela dépend beaucoup de l'endroit où tu veux aller.
Alice : -Peu importe l'endroit...
-En ce cas, peu importe la route que tu prendras.
-... pourvu que j'arrive quelque part », ajouta Alice en guise d'explication.
-Oh, tu ne manqueras pas d'arriver quelque part, si tu marches assez longtemps.
ComtesseÔPiedNu
Même s'il n'a pas trop marché personnellement (mais il est habile à faire marcher autrui) Mac Ron a suivi à la lettre les conseils du chat du Cheshire...
SupprimerComtesseÔPiedNu
Charmante Comtesse au pied dénudé,
SupprimerComment disait "l'autre", déjà ?
Ah oui : "Un kon qui marche ira toujours plus loin qu'un intellectuel assis", c'est ça ?
Comme quoi, d'une façon ou d'une autre, ce sont les chats qui auraient raison : J'en suis "tout-chose".
Bien à vous !
I-Cube
Pour ce qui est de "Jupiter-MacRond", je ne sais pas bien s'il marche ou s'il saute les étapes...
SupprimerMais bon, comme c'est un 110 mètres-haies, il va y avoir du "jeu-de-quille" dans l'air (et quelques-uns "à terre").
Moi, je continue à "compter les coupes" et vous a payer !
Bonne journée quand même à vous !
I-Cube
Je viens de parler de tout cela avec mes deux chats, qui sont arrivés à un âge de sagesse dans leur propre vie, plus courte que la nôtre. Tous les deux me conseillent de me tenir à l'écart du "chat qu'expire".
RépondreSupprimerIl est bruyant, il pisse partout pour essayer de conquérir des territoires qui ne sont pas les siens.
Je vais suivre leur conseil ;-)
Vous pissez partout pour poser votre marque "Privé d'Allocations Maladie-Maternité" ?
SupprimerJe ne vous crois pas : Ca finit par ne pas sentir bon...
J'avais le chat de la voisine qui faisait ça sur mon pais à Venise.
En fait, il y avait des rats qui venaient crotter sur le dit tapis.
Et puis comme il a cramé, je ne l'ai pas gardé...
Ca sentait le "répulsif" que j'étalais consciencieusement tous les soirs à la longue et il fallait laisser les fenêtres ouvertes (malgré mon odorat dégradé par ma pipe), ce qui permettait au chat de la voisine de venir me réveiller n'imports quand...
Drôle de couple, finalement.
Bien à vous !
I-Cube
Bien