Un « mystérieux »
message a été capté juste avant que l’astéroïde ne disparaisse.
Il s’agit de cette « épave », alias « 1I/2017 U1 », d’une
longueur inhabituelle (environ 400 mètres), d’une forme inaccoutumée (oblongue,
tel un cigare) et d’une couleur inattendue (reflets rouges) qui avait traversé
notre espace inter-orbital sur une orbite hyperbolique (donc au-delà de la
vitesse de libération solaire : Environ quatre fois plus rapide),
suggérant qu’elle n’appartenait pas à notre système solaire.
D’ailleurs, elle n’y est plus.
Nos « outils » sont incapables de la détecter depuis le 14 mars
2018.
Or, justement, on apprend que des discussions croisées sur « Fesses-bouc »
entre des membres du Seti et d’autres qui gravitent autour de la collaboration
Ligo/Virgo (les détecteurs d’ondes gravitationnelles), font état d’une dense
effervescence entre ces chercheurs.
Le radiotélescope de Seti, l’ATA, et les détecteurs d’ondes gravitationnelles
auraient capté d’étranges signaux le même jour, semblant provenir de l’azimut
de l’astéroïde.
Précisons qu’il est exact que le programme Seti et le projet « Breakthrough
Listen » ont tenté de recueillir un signal radio provenant de l’astéroïde «
1I/2017 U1 » depuis sa découverte. Mais jusque-là, l’écoute a été vaine et
les observations montrent que cet intrus venu du milieu interstellaire est un
corps rocheux, probablement éjecté d’un autre système planétaire.
Quant à son éventuelle émission d’ondes gravitationnelles dont il est
question, elle constitue une magnifique et torride surprise, témoignage d’une
civilisation technologiquement très avancée par rapport à la nôtre…
Il faut savoir que sur les réseaux-sociaux, il existe des groupes de discussion, d’échanges et des pages
administrés par des consortiums de recherche, permettant des discussions directes
entre les chercheurs d’un domaine, comme par exemple la page intitulée, « Live
Scientific Discussion of LIGO-Virgo Gravitational Wave Results ».
Beaucoup de groupes publics sont aussi doublés par des groupes plus
« confidentiels » où se retrouvent les administrateurs d’une page et
il existe certainement aussi des groupes qui ne sont au début qu’accessibles à
des membres triés sur le volet.
C’est ainsi que la rumeur s’est répandue rapportée à propos d’un vrai trouveur
chercheur de la célèbre University of Antarctica (UANT) qui garde pour l’heure
son anonymat.
Il y rapporte qu’il y a actuellement des discussions intenses entre
plusieurs groupes « Fesses-bouc » entre la collaboration Ligo/Virgo
et le projet Breakthrough Listen. Et qu’ils y parlent tous de « 1I/2017 U1 ».
Un « objet » qui se serait contenter de traverser le Système
solaire à basse vitesse pour nous étudier, d’après les dernières hypothèses, mais
suffisamment vite tout de même pour que nous ne puissions pas la rejoindre,
même dans le cadre du projet Lyra.
Les premiers résultats des écoutes de « 1I/2017 U1 » n’ont rien donné. S’il
s’agissait d’une sonde E.T., elle ne semblait pas émettre d’émissions radio à
notre destination. Mais un étrange signal a été capté le 14 mars 2018 par l’Allen
Telescope Array (ATA) puis le « bidule » s’est évanoui.
Or, il se trouve qu’un autre signal a été capté le même jour, mais cette
fois-ci par Ligo et Virgo, ce qui avait permis d’exclure d’emblée un défaut de
fonctionnement d’un des détecteurs ou une perturbation d’origine terrestre,
comme par exemple un séisme.
Une seule conclusion possible : Il s’agissait incontestablement d’un
signal dans le domaine des ondes gravitationnelles, anormalement fort et donc
produit par un évènement astrophysique catastrophique. Trop catastrophique pour
être crédible cependant car, en première analyse, étant donné son intensité, il
aurait dû se produire dans la Voie lactée alors que ces évènements sont rares !
La perplexité des astrophysiciens relativistes a augmenté quand ils ont
commencé à analyser la forme du signal obtenu. Il ne correspondait à aucun de
ceux générés sur ordinateur depuis que la relativité numérique avait permis d’étudier
les collisions d’astres compacts et en particulier absolument pas à la
coalescence de deux trous noirs. Or, aucune source dans le visible ou en rayon
gamma à l’intérieur de la Galaxie, comme par exemple une kilonova, n’avait
accompagné l’évènement.
En revanche, les données de Ligo et Virgo ont permis de le localiser sur
la voûte céleste et les ondes gravitationnelles venaient précisément de la
région où se devait se trouver « Oumuamua ». Plus troublant, les
observations dans le visible chargées de surveiller l’astéroïde interstellaire
se sont révélées incapables de le trouver depuis ce 14 mars 2018…
Les spéculations sont rapidement allées bon train. Se pourrait-il que «
1I/2017 U1 » ait effectivement été une sonde interstellaire qui a fini par
quitter le Système solaire en ouvrant par exemple un trou de ver traversable ou
en utilisant la propulsion Alcubierre, ce qui aurait généré le flash d’ondes
gravitationnelles observé ? Si tel est bien le cas, que contenait donc le
signal radio capté par l’ATA de Seti…
Naturellement, une histoire… qui reste à confirmer.
Pour votre information – mais en avez-vous besoin ? – la
« métrique d’Alcubierre », également connue sous le nom de « propulsion
Alcubierre » est une métrique développée en 1994 par le physicien mexicain
Miguel Alcubierre.
Elle implique une déformation en forme de « vague » de l’espace-temps, qui
se contracterait dans une direction et se dilaterait dans l’autre. Bien que les
calculs d’Alcubierre montrent qu’une telle déformation de l’espace et du temps
impliquerait des énergies démesurées, une analyse subséquente tend à montrer
que les moyens requis seraient moins difficiles à atteindre que prévu
initialement.
Notez qu’à ce jour, il n’existe aucune méthode connue pour créer une telle
vague. Mais la métrique demeure en tant que modèle purement mathématique, tel
le pont d’Einstein-Rosen, dont elle s’inspire directement.
Pour rappel, en 1994 (je sais, vous n’étiez pas né, mais moi si et je me
souviens parfaitement), Alcubierre propose une méthode pour modifier la
géométrie de l’espace en créant une vague qui causerait une contraction du
tissu de l’espace devant le vaisseau spatial et corrélativement une expansion
de l’espace derrière. Un vaisseau qui chevaucherait alors, à une vitesse
« normale », cette vague à l’intérieur de la région où l’espace est
plat, progresserait à une vitesse hyper-luminique sans même violer les lois de
la physique actuellement en vigueur (comme le principe de la vitesse limite de
la lumière), dans la « bulle » ainsi créée.
Pour réaliser cette vague, il a d’abord été pensé que nous devions
utiliser beaucoup trop d’énergie négative jusqu’à ce qu’Harold Sonny White (de
la NASA) calcule que la quantité d’énergie requise pourrait être
considérablement réduite si nous utilisions un anneau au lieu d’une vague.
Pas kon, le bonhomme : L’énergie nécessaire est ainsi récupérée en
boucle.
Dès lors, étant donné que d’après le calcul, la densité d’énergie est
négative, « on doit voyager plus
rapidement que la lumière » assurait Alcubierre, grâce à l’effet suscité
par de la matière exotique, matière dont l’existence n’a toutefois pas encore
été observée à ce jour.
En 1999, Low a démontré que dans le contexte de la relativité générale, il
est impossible de construire une « commande de chaîne » en l’absence de matière
exotique. Une théorie cohérente de la gravité quantique résoudra peut-être de
telles applications.
Pourtant, une équipe de la NASA, menée par Harold White, a annoncé avoir
construit un interféromètre qui pourrait, selon eux, détecter les distorsions
spatiales causées par l’expansion et la contraction de l’espace et du temps
prédites par la métrique d’Alcubierre.
Mais c’est à Alcubierre d’exprimer à son tour son scepticisme par rapport
à celle-ci.
Par ailleurs, des chercheurs de l’université de Sydney ont analysé comment
la matière pourrait se comporter autour d’un théorique « moteur de distorsion
». La simulation a révélé que les particules se regrouperaient mortellement
autour de la bulle dans l’espace-temps, utilisée pour « bondir » à travers
l’espace.
Le problème reste aussi que lorsque le vaisseau décélère, la région de
l’espace qui fait face au navire est soufflée par un faisceau concentré de
particules d’énergie extrêmement élevée.
Ce qui rend peu crédible ce mode de propulsion…
Jusqu’aux observations du 14 mars dernier, qui affole la petite-sphère des
trouveurs chercheurs du monde de l’astrophysique : On serait à
l’avant-veille d’une trouvaille exceptionnelle !
Rendez-vous compte un peu…
En effet, le signal radio capté par le Seti l’a été dans la fameuse bande
de la raie à 21 cm et aurait été anormalement facile à décoder, ce qui laisse
penser, étant donné le peu de temps qu’a duré le passage de « 1I/2017 U1 » dans
le Système solaire, que l’engin est équipé d’une « super-IA » qui a
pu analyser nos communications radios, peut-être Internet et toute l’Humanité,
et qu’elle les a compris, au moins jusqu’à un certain point.
L’équipe de Seti spécialisée dans le décodage d’un éventuel message E.T.
aurait ainsi établi que le signal contenait en boucle : « Salut et merci bien pour le poisson ! Signé Stephen
Hawking ».
Bonne fin de journée à toutes et à tous !
I3
Bonjour Icube,
RépondreSupprimerTiens, mais on est plus le 1er !
Vous avez oublié le "42" avant "Salut et merci bien pour le poisson !" ;)
Comme guide intergalactique, vous vous posez un pau là !
Bien konsidérablement.
Kama
Bonjour Kama !
SupprimerBé oui, l'info est sortie le 1er avril, par divers canaux, après que j'eusse publié mes propres vannes pascales.
J'aurai pu la mettre dans l'inventaire (très partiel) du vendredi suivant dans mes "Histoires d'en rire", mais j'ai trouvé qu'il était plus tentant de la mettre dans la rubrique "La science en Marche" : Ca a plus de poids, quand on ne sait pas que c'est une blagounette...
Ceci dit, vus êtes manifestement bien informé : Il manque la référence "42", c'est exact.
Mais savez-vous ce qu'est un "forty-two" au moins ?
(Au moins de ce côté-là de la Tamise...).
Je vous laisse y réfléchir et une fois que vous nous aurez donné la réponse, je vous demanderai si c'était vraiment "opportun" !
Bien à vous !
I-Cube
Merci bien l'exilé !
RépondreSupprimerJe pars en réflexion le sourire aux lèvres.
Bien considérablement.
Kama
Bonjour Kama !
SupprimerN'allez pas trop loin : Je déflore le sujet !
Le 42 désigne la position de la levrette, Monsieur à genou...
Dans le 41, Monsieur est debout...
Avouez que c'était un peu "hors sujet", non ?
Bonne journée à vous !
I-Cube
Bien le bon jour -i,
SupprimerC'est peut-être le "hors sujet" qui m'a incité à ne pas donner ici le fruit de ma "réflexion", plutôt rapide, en une réponse ( pressentie mais qui méritait confirmation et détails croustillants) aux nombres pairs (mes préférés) et impairs ;)
Mais pour revenir au coeur du sujet, je suis en "réfexion" autour de Môsieur "Au bain deux la Mais suze hier". Si d'aventure il venait à vos oreilles, peut-être confirmeriez vous son implication dans l'organisation (démarrée sous le "Chi") d'un "évènement" (exécuté sous "Bling-Bling), en comité restreint, en juillet 2010, dans une propriété dont l'espace aérien environnant fut préalablement nettoyé. De plus, ce Môsieur semblait très bien connaitre le Doc "Mi-queue-à-elle Loup" dont l'aura sulfurise sévère à mes nazes hauts.
Dans tous les cas, ce Oumuamua, est un objet interstellaire unique dans l'histoire de l'astronomie, et par là-même bien étrange. Il semblerait que nous ne puissions plus le voir avant l'été.
Bien considérablement.
Kama.
Cher Kama !
RépondreSupprimerEn juillet 2010, il s'est passé plein de choses qui n'ont pas encore été rapportées dans les livres d'Histoire.
Quant aux actes de "Bling-Bling", préparés ou non par "Le Chi", là encore, un bel inventaire à la Prévert, mais rien que je ne sache avec un certain "Mick-à-la-réputation-sulfureuse".
Il faut dire que j'en connais plusieurs, au moins de nom.
D'autant que je ne vois qu'une seule "zone" aérienne nettoyée, en Normandie, crois-je me souvenir.
De mon côté, je devais faire le guignol chez les "rinces-doigts", où il s'est passé "des choses" assez inhabituelles également.
Mais ça n'a probablement rien à voir.
Faudrait envisager d'être un peu plus précis...
Ceci dit des "épaves" qui circulent dans notre espace-proche, il en est plein : Tous les jours il descend des "engins" se transformant en "poussière & lumière" dans l'atmosphère et pas seulement des "naturels".
Quant aux épaves interstellaires, il y en a probablement pas mal, mais toutes ne sont pas repérées : De toute façon, nos moyens de détection ne sont en place que depuis une petite décennie, pas beaucoup plus, alors hein...
Mais il va probablement y en avoir d'autres.
Et toutes ne sont pas des "épaves"...
Quant à "1I/2017 U1", en fait on ne peut plus le repérer depuis plusieurs mois : Il a déjà filé hors du système solaire et il est tellement petit...
Bien à vous...
I-Cube
PS : Vous pourriez être un peu plus précis via les courriels : infreequentable@gmail.com, par exemple.
Merci d'y penser.