N’y a-t-il que des « coïncidences
troublantes » ?
Alors que de nouvelles manifestations se sont
terminées tragiquement à Gaza, alors que « Jupiter » est parti se
précipiter dans les bras de « McDo-Trompe », alors que les missiles
gauloisiens auraient fait « long-feu » signant ainsi sa « non-capacité-militareuse »,
que le Parlement du même pays adopte une loi sur la migration, et tant d’autres,
la Knesset (Parlement de l’État hébreu) aura été la proie à un débat de
chiffres sur la pérennité de l’État juif.
Je me suis dit : « Tiens, on va avoir une
offensive sioniste »…
Que ça n’a pas loupé !
Curieuses coïncidences, tout de même…
Je vous résume : Alors qu’on attendait le rejeton
royal en UK après s’être « murgés » pour les 92 ans de la queen
Elisabeth, et à l’aube de fêter le mois prochain le 70ème anniversaire
de son indépendance, Israël reste hanté par ce que l’un de ses illustres « néo-historiens »,
Benny Morris, qualifie d’« angoisse
existentielle ». La piqûre de rappel est venue d’un haut gradé de l’administration
civile, une composante de l’armée israélienne qui régit les Territoires palestiniens.
Le 26 mars, lors d’une audition devant la commission de la défense et des
affaires étrangères de la Knesset, le colonel Uri Mendes a semé le trouble en
annonçant que 5 millions de Palestiniens vivent actuellement entre la bande de
Gaza et la Cisjordanie. Additionnée au 1,8 million d’Arabes israéliens (bé oui,
il y en a…), cette population dépasse les 6,5 millions de Juifs recensés sur le
territoire qui s’étend entre la Méditerranée et le Jourdain…
Marrant, non ?
« Si ces
chiffres sont corrects, ils sont troublants », a rétorqué le président
de la commission, Avi Dichter, ancien patron des services de sécurité
intérieure (Shabak). Et pourtant ils ne traduisent aucune nouvelle dynamique
démographique… Juste une conséquence logique.
À l'intérieur des frontières de 1967, Israël est un
pays où les Juifs sont largement majoritaires sur les Arabes.
Seulement, problème : La donne se complique avec
la Cisjordanie, aux deux tiers sous contrôle militaire israélien, où vivent
près de 3 millions de Palestiniens. En cas de maintien du statu quo actuel, autrement dit sans que la solution de deux États
distincts puisse voir le jour, les Juifs deviendraient minoritaires à moyen
terme dans le pays octroyé par l’ONU.
« Si nous
ne renonçons pas à nos rêves illusoires d’annexion, nous allons perdre notre
pays », s’alarme l'ancienne ministre Tzipi Livni, à la tête d’une
coalition centriste.
Le « grand-remplacement », vous connaissez ?
Le député Ahmed Tibi, issu de la Liste arabe unifiée,
n’a pas manqué l’occasion d’agiter l’épouvantail : « Soit la vision d’un Premier ministre arabe dirigeant Israël est proche
de se réaliser, soit nous nous dirigeons vers un régime d’apartheid. Il est
urgent de mettre fin à l’occupation et de remettre en selle la solution à deux États. »
C’est-y-pas-beau ?
Opposée à tout nouveau partage de la terre, la droite nationaliste
israélienne conteste évidemment la validité même des chiffres présentés à la
Knesset. Elle accuse l’armée de s’appuyer sur le Bureau central palestinien des
statistiques, les autorités israéliennes n’ayant pas conduit de recensement en
Cisjordanie et à Gaza depuis 1996 : « Ces données incluent des centaines de milliers de jeunes partis étudier
dans la région. Les Palestiniens font aussi gonfler les chiffres en
comptabilisant les naissances à l'étranger », affirme ainsi Yoram
Ettinger, un ancien diplomate proche du mouvement des colons, pour qui la bombe
à retardement démographique s’apparente à un mythe.
Bref, elle « botte-en-touche »
en attendant « des jours meilleurs » : L’autisme, quand ça rend « trisomique »…
Reste à savoir si « le mythe » est « errant »
ou non…
Dans les faits, reconnaissent les experts, le
gouvernement israélien a toujours cherché à éluder le problème, dont la
dimension politique est majeure. Artisan des accords d’Oslo (1993) qui devaient
ouvrir la voie à la création d’un État palestinien, Yossi Beilin considère que
son pays ne peut plus se voiler la face : « Nos dirigeants doivent prendre une décision historique qu’ils n'ont
cessé de repousser ou de prendre à la légère. Israël est loin d’être un État d’apartheid
à ce jour. Mais s’il choisit de faire régner une minorité juive sur une
majorité arabe, il n’aura pas d’autres choix que de recourir à des méthodes de
ségrégation. Cela mettrait fin à l’idéal sioniste. »
Ah les feujs et le sionisme… Un grand roman !
Réplique gauloisienne : Il faut réagir et ça a
été fait le week-end dernier à travers un manifeste, rédigé par Philippe Val et
que publie « Le Parisien-Aujourd’hui en France Dimanche », qui, pour bien
appuyer sur le réservoir de l’antisémitisme « pro-sioniste » réunit
plus de 250 signataires. Et parmi eux, trois anciens Premiers ministres, des
élus, des intellectuels, des artistes…
Une fois de plus.
Quinze intellectuels prennent la plume pour dénoncer
le poison de l’antisémitisme. Il est prétendu que depuis la mort de Sarah
Halimi, Parisienne de 65 ans défenestrée après avoir été rouée de coups le 4
avril 2017 (la justice a mis plus de dix mois à reconnaître la circonstance
aggravante de l’antisémitisme), le 23 mars, moins d’un an plus tard, dans le
même arrondissement, au cœur de la capitale, l’assassinat de Mireille Knoll, 85
ans, ravivant l’émotion et l’indignation nées de l’affaire Halimi sont la
démonstration de l’horreur « antisémite » qui fait honte à mon pays
(celui que j’aime tant et me le rend si mal…)
Deux odieux assassinats qui pourtant n’enlèvent rien
aux centaines de martyrs des attentats islamiste et aux dizaines de milliers d’actes
« christianophobes » que je collecte depuis deux ans pour vous…
« Padamalgame », n’est-ce pas…
Et pourtant : « L’antisémitisme n’est pas l’affaire des Juifs, c’est l’affaire de tous.
Les Français, dont on a mesuré la maturité démocratique après chaque attentat
islamiste, vivent un paradoxe tragique. Leur pays est devenu le théâtre d’un
antisémitisme meurtrier. Cette terreur se répand, provoquant à la fois la
condamnation populaire et un silence médiatique que la récente marche blanche a
contribué à rompre.
Lorsqu’un
Premier ministre à la tribune de l’Assemblée nationale déclare, sous les
applaudissements de tout le pays, que la France sans les Juifs, ce n’est plus
la France, il ne s’agit pas d’une belle phrase consolatrice mais d’un
avertissement solennel : notre histoire européenne, et singulièrement
française, pour des raisons géographiques, religieuses, philosophiques,
juridiques, est profondément liée à des cultures diverses parmi lesquelles la
pensée juive est déterminante. Dans notre histoire récente, onze Juifs viennent
d’être assassinés – et certains torturés – parce que Juifs, par des islamistes
radicaux. »
Ils auraient trouille d’être nés « gauloisiens »,
mes feujs.
Ou on leur fait croire qu’ils doivent avoir la
trouille d’être « feujs »…
Et d’en rajouter une couche : « Les Français juifs ont 25 fois plus de
risques d’être agressés que leurs concitoyens musulmans. 10 % des citoyens
juifs d’Ile-de-France – c’est-à-dire environ 50 000 personnes – ont récemment
été contraints de déménager parce qu’ils n’étaient plus en sécurité dans
certaines cités et parce que leurs enfants ne pouvaient plus fréquenter l’école
de la République. Il s’agit d’une épuration ethnique à bas bruit au pays
d’Émile Zola et de Clemenceau. »
Morceau de bravoure repris en chœur par la « presse-aux-ordres »…
La radicalisation islamiste – et l’antisémitisme qu’il
véhicule – serait considérée exclusivement par une partie des élites « gauloisienne »
comme l’expression d’une révolte sociale, alors que le même phénomène s’observe
dans des sociétés aussi différentes que le Danemark, l’Afghanistan, le Mali ou
l’Allemagne…
Au vieil antisémitisme de l’extrême droite, s’ajouterait
l’antisémitisme d’une partie de la gauche radicale qui a trouvé dans
l’antisionisme l’alibi pour transformer les bourreaux des Juifs en victimes de
la société. Parce que la bassesse électorale calculerait que le vote musulman
est dix fois supérieur au vote juif.
J’admire ce « pasdamalgame » là,
figurez-vous.
Je ne vis plus « au pays »,mais j’y passe
entre les mailles du filet qui tente de me « choper » quand les
grèves des transports ne compliquent pas la tâche de mes « pourchasseurs ».
Mais si je me souviens bien (vous pouvez me contredire : Je n’y étais
pas), à la marche blanche pour Mireille Knoll, il y avait des imams conscients
que l’antisémitisme musulman est « la
plus grande menace qui pèse sur l’islam du XXIème siècle et sur le
monde de paix et de liberté dans lequel ils ont choisi de vivre. »
Ils sont, pour la plupart, sous protection policière,
ce qui en dit long sur la terreur que font régner les islamistes sur les
musulmans de « Gauloisie-des-lumières »…
« En
conséquence, nous demandons que les versets du Coran appelant au meurtre et au
châtiment des juifs, des chrétiens et des incroyants soient frappés
d’obsolescence par les autorités théologiques, comme le furent les incohérences
de la Bible et l’antisémite catholique aboli par Vatican II, afin qu’aucun
croyant ne puisse s’appuyer sur un texte sacré pour commettre un crime. »
Demander à des musulmans de réécrire le Coran, ils y
vont un peu fort (on va y revenir).
« Nous
attendons de l’islam de France qu’il ouvre la voie. Nous demandons que la lutte
contre cette faillite démocratique qu’est l’antisémitisme devienne cause
nationale avant qu’il ne soit trop tard. Avant que la France ne soit plus la
France. »
Admettons…
« Nous demandons
que la lutte contre cette faillite démocratique qu’est l’antisémitisme devienne
cause nationale avant qu’il ne soit trop tard. Avant que la France ne soit plus
la France », lit-on dans ce texte.
« Dans notre
histoire récente, onze Juifs viennent d’être assassinés – et certains torturés
– parce que Juifs par des islamistes radicaux », écrivent-ils, en référence
à l’assassinat d’Ilan Halimi en 2006, à la tuerie dans une école juive de
Toulouse en 2012, à l’attaque de l’Hyper Cacher en 2015, à la mort par
défenestration à Paris de Sarah Halimi en 2017 et, récemment, au meurtre d’une
octogénaire dans la capitale, Mireille Knoll.
Que les imams apportent une interprétation différente
des textes sacrés pour ne pas inscrire dans le marbre des mots qui appellent…
Évidemment, si le texte de l’ancien directeur de
Charlie Hebdo, dénonce une cette « épuration ethnique à bas bruit » (que je n’ai
pas bien perçue) réécrire le Coran, c’est
faire preuve d’une « ignorance-crade », puisqu’il a été écrit
directement par le Prophète… le dernier … connu !
« Il faut remettre les pendules à l’heure et revoir l’exégèse
du Coran, car il s’agit d’une interprétation qui date de IXème siècle,
explique Mohamed Guerroumi, musulman pratiquant et militant du dialogue
interreligieux à Nantes, qui a paraphé ce texte.
« La
sourate 9 est très violente, les juifs ou mécréants étant considérés comme des
ennemis des musulmans. C’est ce qu’on enseigne en ce moment aux jeunes
musulmans en France. » Une vision différente de celle de Tareq Oubrou,
grand imam de Bordeaux, qui, lui, n’a pas signé le texte : « Le fait de généraliser l’idée que le Coran
appelle au meurtre, c’est de la folie », note-t-il.
« Il y a
beaucoup de choses dans le Coran qui ne sont pas applicables aujourd'hui car
elles sont liées au contexte de l’époque. On ne peut être antisémite quand on
est musulman : deux tiers des prophètes de l’islam sont des juifs », assure-t-il.
Pour Kamel Kabtane, recteur de la grande mosquée de
Lyon : « C’est le terrorisme qui est
à combattre », rappelle-t-il. « L’islam est une religion de paix. Ceux qui tuent d’autres personnes au
nom de l'islam sont des voyous, des jeunes paumés de banlieue qui ne
connaissent rien du Coran. »
Personnellement, j’aurai dit des assassins…
« C’est l’islam
radical qui est visé dans ce manifeste, ce ne sont pas les musulmans, qui ont
plutôt intérêt à s’associer à cette démarche », souligne le président
du Crif (Conseil représentatif des institutions juives de France) pour mieux
enfoncer le clou. « Les musulmans
éclairés de notre pays doivent remettre les choses en ordre et ne pas prendre
de façon littérale les textes sacrés mais les contextualiser. »
Le « feuj » qui donne des leçons œcuméniques
à des mahométans, je te le vous jure, on aura décidément tout vu…
Qu’évidemment, ce n’est pas ça (et je m’indigne dans
mon coin me demandant même comment on peut toujours faire prendre des
vessies pour des lanternes dans mon pays, celui que j’aime tant et qui me le
rend si mal…) : 2 crimes antisémites sur les 825 par an qui sont commis,
les Corsi, avec 11 homicides (forcément « anti corses » par nature) en
2017, personne n’en appelle pour autant à l’exil vers Israël (ou ailleurs…).
Vous l’aurez peut-être compris : Si la « doxa »
n’en appelle pas à l’insécurité de « nos feujs », ils n’iront pas s’exiler
en Israël.
Et pourtant, ce pays-là va disparaître sous la marée
musulmane en une génération à venir, sauf… à devenir la nouvelle patrie de l’apartheid !
Fantastique, n’est-ce pas ?
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