Les émeutes « Nutella » !
Vous savez quoi ? Ils sont tous dingues.
Heureusement « Jupiter » et son gouvernement veillent… Et vous lui
direz « MERCI » avant d’en crever.
Les fans de « pâte-à-tartiner », bourrée de
sucre (ce
poison), qui colle aux ratiches et détruit la couche d’ozone et
la biodiversité à coup d’huile de palme, que même « ma nichée » en
était addictive sont dingues.
J’avoue ne pas comprendre : Globalement, je
n’aime pas du tout les productions de Ferrero l’industriel italien pour
avoir toutes le même goût, emballées ou non, avec une exception (notable) pour
les « Mon Chéri », uniquement parce qu’il y a un peu d’alcool-frelaté
encapsulé dedans !
Mais je m’en passe très bien pour aller directement à
la bouteille…
Jeudi dernier « Inter » faisait une maxi-promotion
dessus. Mais pour pouvoir en profiter, de nombreux consommateurs en sont venus
aux mains, dans plusieurs magasins de l’enseigne. Certes, la promotion était
attractive, puisque le pot de 950 grammes était proposé au prix de 1,41 euro,
soit une réduction de 70 % sur le prix public habituel…
Et tout a très vite dégénéré.
Des clients n’ont pas hésité à en venir aux mains pour
s’arracher les pots de Nutella. Voyant les échanges devenir de plus en plus
violents, la direction de certains magasins a même dû faire appel à la police
pour calmer la situation. À Ostricourt, dans le Nord, la gendarmerie est
intervenue après des coups échangés entre clients. Les forces de l'ordre sont
également intervenues dans l’Oise ou dans le sud de la
« Gauloisie-débile ».
« Ça se battait.
On a vendu ce qu’on vend en trois mois. Sur les tapis des caisses, il n’y avait
que du Nutella », témoigne une salariée. En effet, dans certains magasins,
plus de 300 pots ont été vendus en moins de 10 minutes.
« Ils se sont
acharnés comme des animaux. Une femme s’est fait tirer les cheveux, une dame
âgée a pris un carton sur la tête, une autre avait la main en sang. C'était
horrible ». De son côté, le groupe Intermarché a estimé qu’elle n’avait
aucun commentaire à faire « au sujet du
monde engendré par la promotion sur le Nutella ».
Bé oui, c’est kon : D’une part l’industriel
s’engage à casser ses prix en un « one-shot » et va se priver de
vente pendant un trimestre.
Pas sûr qu’ils y reviennent…
De l’autre, le distributeur s’attend à vendre aussi
autre-chose que cette espèce d’étron mou en pot de verre, même si « la
promo » (et la pub tout autour) sert d’abord à faire venir le chaland qui
ne viendrait pas nécessairement dans le magasin à ce moment-là.
Lui aussi casse ses marges, écrase le coût de sa
logistique, pour espérer « compenser » sur le volume des ventes
d’autre chose.
Échec et mat !
Le groupe avait lancé sa promotion par la voie de la
presse. Mais c'est sur les réseaux sociaux que le message a connu un véritable
retentissement. Un « twist » posté lundi par une jeune-fille
annonçant la promotion a été partagé plus de 16.000 fois. « C’était pour rigoler, je pensais que ça
passerait inaperçu, mais 16.000 personnes l’ont retwisté », explique « Mira ». « Aujourd’hui, je me suis pointée avant l’ouverture, les personnes
arrivaient doucement, mais vers les dernières minutes, ils sont tous arrivés en
meute, le magasin a ouvert et tout le monde a couru. »
Je ne te raconte même pas la circulation automobile
induite…
Force est de constater que les émeutes promotionnelles
sont devenues en moins de 5 ans une réalité dans les rayons de nos supermarchés,
importées directement des USA.
J’en reste, comme beaucoup, sans voix et ébahi.
La dernière fois où on avait vu le phénomène – qui
aura été un vrai bide – c’était la « nuit American-Express ». Les
titulaires avait le droit de profiter d’une soirée promotionnelle (dans les
années 80), une nocturne donc, sur tout le magasin des
« Galeries-Farfouilles » parigot avec promesse de remises
« jamais-vues » qui leur étaient réservées.
Personne n’a pu accéder ce soir-là, tellement ça
déboulait de partout, tous bloqués dans des embouteillages monstres autour des
grands-boulevards et de l’Opéra.
Et tout le personnel mobilisé en heures-sup au
« tarif-nuit » pour des clopinettes.
Ils ne l’ont jamais refait.
Idem, souvenez-vous, du premier magasin-d’usine du
côté de Roissy. Des émeutes jusque sur les bas-côtés de l’autoroute A1, A3 et
le futur A104 en construction, voitures abandonnées sur les BAU (Bande d’Arrêt
d’Urgence), des familles entières pataugeant dans les champs détrempés après
s’être tartiné une matinée d’embouteillage pour approcher, approcher seulement…
L’usine center de « Paris-nord » fonctionne
encore à peu-près correctement, mais à Troyes où ils ont cru malin d’en faire
toute une économie-locale et ils en étaient à faire la promotion de
« voyages organisés » en car pour faire venir le chaland. Et puis ils
ont arrêté tellement c’était peu commode de ramener un matelas dans un autocar…
Les kons !
Qu’est-ce qui fait courir ainsi « les
masses » prêtes à s’entretuer pour une promotion ? Et ne venez pas accuser
pas le pourcentage de réduction : Personne ne pousse les gens à s’entre-déchirer
pour 3,30 euros de réduction. Ou alors…
Pas plus qu’Inter, ni la misère (qui n’existe pas)
ou le chômage (qui va mourir), ce serait une insulte à l’égard des « vrais »
pôvres, car un « vrai-misérable » n’ira même pas dans un magasin,
même « discount ».
Vous imaginez les migrants qui campent sous vos ponts inondés
par les crues se jeter sur une promo Intermarché pour du Nutella ?
Non mais, sérieusement, hein quoi ? Allo ?
Les seuls à blâmer sont tous ces imbéciles qui se
laissent emporter par le désir de possession, par l’avidité, par le « prix ».
Comme pour les « soldes » : Le Nutella,
pas plus que le soutif en dentelle-string qui se cache sous des vêtements et ne
cacheraient que le strict minimum, n’est d’un besoin vital.
Du superflu et encore : Il y a meilleur en bouche
pour une petite-gâterie.
Que l’on vive à Roubaix ou dans le « triangle
d’or » de « Paris-sur-la-Seine » ou sur « NPA »
(Neuilly-Auteuil-Passy), rien ne justifie que l’on se jette sur un bocal, parce
que « il est moins cher ».
Être pôvre n’est en aucun cas une excuse pour
s’exonérer de la nécessaire et indispensable maîtrise de ses pulsions de fièvre-acheteuse. C’est la
différence entre l’homme et l’animal, pas de celle entre le « riche »
et le « pôvre ».
Si l’on renonce à la maîtrise de ses pulsions, alors
nous justifierons, tôt ou tard, les viols, les vols, les pillages, les meurtres
et les massacres… Finalement, c’est ce que nous sommes insidieusement en train
d’accepter chaque jour un peu plus.
Sans maîtrise, il n’y a pas de cohabitation en société,
plus de « vivre-ensemble » : Que des bêtes-fauves, pas plus
éduquées que les prédateurs les plus dangereux, prêtes à en découdre pour un
pot de pâte-à-tartiner, question de vie ou de mort.
Pas mieux que les terroristes du Califat qui eux ont
au moins la certitude que le Coran a été dicté par Allah à son Prophète.
Alors que Ferrero… bon !
Je sais, l’éducation, la politesse, ça fait ringard,
c’est forcément de droâte, c’est affreusement fasciste… sauf qu’une société
sans un minimum de courtoisie, sans politesse, sans règles de bienséance, ce
n’est même plus la chienlit, c’est le bordel-total, effrayant, broyant tout sur
son passage : La preuve !
Et dans la konnerie, vous aurez remarqué qu’il n’y a
plus de « signes-distinctifs » : Autant d’homme que de femme sur
les images rapportées jusque sur la télé-Helvète, autant de femmes voilées que
de femmes cheveux au vent, autant de black, beur que de visage-pâle, autant de
« d’jeun » que de vieux-kons : Tous égaux dans la konnerie, dans un monde de parité quasi-parfaite.
Quel beau programme : Y’en a même qui auront célébré
la « Gauloisie » « black-blanc-beurre
de cacahuète et huile de palme » à cette occasion !
Spendid!
Heureusement, comme je vous le disais d’entrée,
« Jupiter » et les « En-Marche-même-pas-en-rêve » veillent
(comme de mon temps, la GUD : Groupe Union Défense… sur les valeurs de
l’Occident « bien-comprises ») et vont faire des contrôles : Si !
Eh bien ce genre de scène délirante devrait
disparaître : En effet, dans la continuité des États généraux de
l’alimentation (EGA), le gouvernement souhaite interdire les promotions
monstres sur les produits alimentaires à travers un projet de loi (un de plus) à
présenter ce jour en Conseil.
Un grand classique en
« Gauloisie-appliquée » : Un problème ? Une taxe de
plus ! Un souci ? Une loi liberticide de plus !
Les différents acteurs de la filière agroalimentaire,
producteurs et distributeurs en tête, ont signé en novembre une charte de bonne
conduite, censée permettre une meilleure répartition de la valeur entre les
acteurs de la chaîne. Bien, même si dans la réalités des négociations de début d’année, ce n’est pas encore ça.
Parmi les points clés de la loi prochaine, la
limitation des promotions qui doit rééquilibrer le rapport de force entre les
grandes surfaces et les agriculteurs. Bien.
Mais punaise, les kons : Et comment l’industriel
va-t-il écouler ses nanars à date de péremption « obligées » alors
qu’il lui faut de la place pour la « vague-suivante » ?
« L’article
1er habilite le gouvernement à prendre par ordonnance deux mesures à
titre expérimental, pour une durée de deux ans : le relèvement de 10 % du seuil
de revente à perte des denrées alimentaires revendues en l’état au
consommateur, ainsi qu’un encadrement en valeur et en volume des promotions
pratiquées sur les denrées alimentaires ».
Hein, pardon ? Tu achètes 100 et tu revends 109,
c’est de la « vente-à-perte », avec son cortège d’amendes et de
pénalités ?
Quand je vous dis qu’il y en a qui n’ont pas appris à
compter à l’ékole des Enârques…
D’autant que derrière le prix de 100, il y a des
marges-arrières, tel que t’es un kon si ça ne te revient pas au moins à 90… ou
moins encore.
Et avec ça on veut protéger le pouvoir d’achat du
clampin ?
Déjà qu’il attend les soldes qu’ils veulent raccourcir
(qui ne sont pas des « ventes-à-perte » quoiqu’en dise le ministre)
pour s’habiller et « déstocker » (pour faire de la place pour la
collection suivante)…
Le projet présenté ce jour promet d’imposer la limitation
des promotions à 34 %, d’après « Travers », le sinistre des
agri-kuls : « Nous avons
l’objectif de permettre aux agriculteurs de vivre dignement de leur travail et
d’assurer à chaque Français l’accès à une alimentation de qualité pour un coût
raisonnable. Nous allons donc limiter les promotions des produits alimentaires
à hauteur de 34 % de la valeur totale ».
Quel apport pour « une alimentation de qualité à un coût raisonnable » si le
gauloisien n’en veut pas ?
« Il sera
toujours possible d’acheter trois produits alimentaires pour le prix de deux
mais fini l’offre ‘‘un produit acheté, un produit offert’’ ! Il s’agit de
lutter contre les promotions excessives qui pervertissent aux yeux du consommateur
la notion du juste prix. »
Ah, c’est donc ça : Éduquer !
Éveiller au « juste-prix ».
M’enfin, t’es né « kon-natif-indécrottable »
ou quoi ? Quand j’achète deux places de cinéma pour le prix d’une seule,
je sais bien que je m’approche déjà « un juste-prix » : Pas
assez débile pour payer deux fois, non mais !
Idem pour les balais essuie-glaces ou les pneus de mon
« tas-de-boue-à-roulettes ».
Pas si débile que ça tout de même…
Cette limitation concernera l’ensemble des denrées
alimentaires, des pots de Nutella aux carottes maraîchères en passant par les
biscuits les steaks hachés. Le premier intérêt est pédagogique : Redonner de la
valeur aux produits et réhabituer les consommateurs à payer « le juste
prix ». Fini donc les rabais à 70 %, les remise immédiates de 40 % ou
encore les produits 100 % remboursés en bons d’achat. Et l’enjeu serait de
taille : Selon une étude du cabinet Nielsen réalisée en 2014, les familles
adeptes des promotions économisent en moyenne 253 euros par an. Autant qu’un
coup porté à votre pouvoir d’achat que l’exécutif estime donc nécessaire pour
aider les producteurs.
Moi je dis qu’ils seront encore plus nombreux à jeter
leur marchandise devant les préfectures, oui…
Car dans les faits, aujourd’hui, Leclerc, Intermarché
et les autres peuvent vendre à perte écraser les marges des produits
dont les consommateurs sont friands, comme le Nutella, et augmenter leurs
marges sur d’autres (fruits, légumes, viandes…) pour compenser, avancent les
« trisomiques-autistes » pour se justifier. Pas du tout :
« Le Nutella est subventionné par la
pomme Royal Gala », avait dénoncé alors Serge Papin, le patron de
Système U (qui ne connaît décidément rien à son métier), lors des États
généraux de l’Alimentation.
Ce serait plutôt l’inverse : Si la pomme Royal
Gala est encore vendue, c’est qu’on fait venir du Nutella en magasin. Plus de
« marchandise » promue (comprendre à prix écrasé,
« subventionné » par l’industriel), ce n’est pas la pomme Royal Gala
qui fera venir le chaland qui du coup finira à la benne !
Essayez donc de faire un magasin avec une seule
référence d’huile d’olive ou de caviar : Vous m’en direz des nouvelles (si
vous y survivrez) !
« Nous
allons mettre fin à cette pratique et obliger désormais les distributeurs à
recouvrir leurs coûts (logistique, personnel) à hauteur de 10 % minimum sur
tous les produits. Cette mesure associée à la formation des prix par les
producteurs et non plus les distributeurs va permettre de redonner du prix à
l’agriculteur, les marges du distributeur étant lissées sur l’ensemble des
produits », avance le sinistre de l’Agriculture.
On ne s’étonnera pas que les distributeurs soient
plutôt rétifs.
« S’il n’y
a pas de changement dans les dernières semaines de négociations, nous dirons
aux consommateurs citoyens français qui fait quoi » dans ces
négociations commerciales, a menacé « Jupiter ».
« MacRond » un libéral ?
Vous voulez rire : Un « étatiste »
rassis, oui !
Ces meks-là ne comprennent décidément rien à rien de
l’économie.
Je vais vous le dire – je l’ai déjà dit d’ailleurs – :
Vous « fonctionnarisez » le commerce (marge bloquée à la baisse),
vous entrez directement dans l’économie administrée (avec ses tickets de
rationnement au bout : Un paradoxe de plus dans une société
d’abondance !)
On l’a vu avec la « loi Langue » et le prix
du livre : Les gens n’achètent plus et l’industrie du livre s’est
effondrée.
Ce qui a fait le bonheur des « Amazon.com »
& Cie.
Pour s’en sortir Amazon a des centaines de milliers de
référence… « à la demande ». Seulement voilà, la limite est
physique : Livrer 10 fois un produit (pour faire un panier-complet de
victuailles) par 10 canaux différents à 10 horaires différents, sur un même
lieu de livraison, et vous saturez le bidule !
Sans même parler des coûts induits : C’est aussi
la faillite assurée.
Finalement, depuis le « cousin-Tiberi » (ex-sous-ministre des industries-alimentaires du temps du « Chi », sous « Gis-car-A-pas-encore-la-Barre »), l’administration des « sachants » n’aura décidément rien appris (constat désolant).
À l’époque, le saint-des-saints, le Graal, s’était de
supprimer tous les intermédiaires (les commerçants) pour dégonfler les
prix : L’industriel voulait déjà livrer lui-même le client final !
Avoir le contact ! Vous avez vu jusqu’où ça a pu
« bien marcher »…
On y revient. Par la bande et par les prix
imposés : On vous dira quoi acheter, quand acheter, à qui acheter et à
quel prix acheter (quelle marge, quel « juste-prix »).
Ça existe déjà : Votre pharmacien a un prix de
vente « obligé » (marge incluse : 18 à 25 %). Du coup, regroupé
dans un ordre (sous autorité déléguée du préfet représentant de la potestas étatique), l’accès à la
profession est bloqué et protégé, faisant des rentiers de situation en
pagaille.
Et c’est la sécurité-sociale (vous) qui paye.
On vous refait déjà le même coup avec les
autorisations d’ouverture de vos magasins d’alimentation, pour les mêmes
« bonnes-raisons » et vous n’aurez plus qu’à leur dire, haut et bien fort,
s’il-vous-plaît, un grand « MERCI » !
Admirable d’autisme…
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