Je m’inquiète du temps qui passe.
Et me dépasse… J’ignore si c’est bien normal, car
jusque-là, je considérai que le présent (du temps qui passe) me permettait d’agir,
directement et dans l’instant, ou indirectement et « dans le temps »
sur mon environnement et les personnes qui en font partie.
(Plus tous les internautes que vous êtes qui me font l’amitié
anonyme pour la plupart, en tout cas le plaisir de venir lire la prose de mes « chroniques-quotidiennes » :
Tant mieux si ça peut vous enrichir, ne serait-ce que d’un peu de sagesse… mais
n’en exigeons pas trop tout de même).
Notez au passage que vous avez probablement dépassé le
cap du demi-million de « pages/vues » la semaine dernière :
Félicitations à toutes et tous !
Inquiétude née du fait que je sais par expérience qu’une
fois décédé, arrêté, l’âme ou la vie divorçant d’avec le monde réel et physique
qui est le nôtre, c’est définitivement terminé, rendu impossible.
Quoique…
« Mon Papa-à-moi » (celui qui me fait encore
« vibrer » quand je l’évoque) et ma Grand-mère, celle de « mon
cimetière », me montrent et m’ont montré qu’il y a une certaine « continuité ».
Pas vraiment « physique », pas vraiment
continue ni probablement « perpétuelle », mais on ne peut pas nier le
phénomène… en toute « objectivité » assumée.
Sauf que, depuis que je suis entouré de cadavres –
ceux de mes amis et connaissances plus âgés que moâ, mais aussi des plus jeunes qui
ne répondent plus à mes messages – que je
n’en suis que plus « sensible ».
Ça se retrouve bien sûr jusque dans mes « créations-artistiques romanesques
» car, à l’occasion de mes
derniers « romans », pourtant totalement ancrés, immergés
pleinement dans l’actualité du moment, j’en suis à imaginer un univers où, non
pas « le passé », mais bien « l’avenir » interfère avec mon
présent (et le vôtre) à rebours de la flèche du temps, en quelle que sorte.
Idée parfaitement contre-intuitive, totalement
irrationnelle et jusqu’à l’absurde, pourtant… si féconde et propre à expliquer
très logiquement des « enchaînements » par ailleurs parfaitement
improbables.
Qui ne relèvent d’ailleurs et manifestement même pas de l’aléa (et pour
le « chasser », le « cerner », enfin… tenter de le cerner
et de le débusquer depuis des années, celui-là, je sais de quoi que je te vous
cause…), tel qu’avec le recul, on note bien des liens de causalité très clairs
qui se dessinent à travers des faisceaux de « fils rouges ».
Comme de plus, j’aime bien débusquer ces derniers à
travers l’actualité du monde (et de vos régions), j’ai comme ça une collection
d’écheveaux des plus compacts qui permettent même quelques « anticipations ».
Mais, là, pour en faire des « correctes »,
il faut que je sois « en phase » et qu’on me raconte une ânerie qui me saute au neurone comme d’une absurdité évidente.
De toute façon, ce n’est pas le sujet du jour…
Non, au passage, à l’occasion de mes lectures des
divers abonnements auxquels je suis … abonné, j’ai découvert ainsi que des
physiciens auraient réussi à créer un ensemble de conditions dans lesquelles le
temps semble s’écouler à l’envers !
Ah que ?
Tiens donc…
Je vous le dis et redis – notamment à l’occasion d’un
post toujours repoussé de critique-de-cinoche reprogrammé dernièrement pour demain – il est pourtant clair pour nous
tous que la flèche du temps pointe uniquement vers l’avenir.
Mais les physiciens ont toujours eu du mal à démontrer
pourquoi cela est nécessairement le cas.
Du coup, faire des recherches sur ce sujet paraît
encore plus absurde pour des chercheurs subventionnés par divers impôts et
taxes (même si ce ne sont pas directement les vôtres, mais ceux d’autres pôvres
« sans-dents ») et encore plus quand une poignée a pensé à un mélange
de chloroforme et d’acétone pour rechercher des indices concernant le temps et
son écoulement : Bien étrange, n’est-ce pas ?
Reste que ces chercheurs ont utilisé une telle
combinaison pour créer des conditions où, dans certains cas, le temps semble
effectivement reculer.
Rassurez-vous, cette recherche ne vous permettra pas
d’effectuer des voyages dans le temps, dans votre passé, mais elle pourrait nous aider à
comprendre pourquoi l’Univers est « coincé » dans cet écoulement du temps à
sens unique, violant ainsi la « super-symétrie » fondamentale de la physique moderne, postulée (et vérifiée par ailleurs) depuis presqu’un siècle de là. Cette expérience récente a été menée par une équipe internationale
de physiciens qui s’est concentrée sur une caractéristique principale que nous
utilisons souvent pour définir le temps : le mouvement de l’énergie.
Intuitivement, le temps est un concept relativement
simple à saisir. Par exemple, nous pouvons nous souvenir du passé et non du
futur. Mais en décomposant les éléments en règles simples, nous découvrons
qu’il n’y a pas de raison claire pour laquelle une cause devrait forcément
venir avant son effet. Et justement, aux niveaux « les plus petits »
(les échelles quantiques), vous pouvez inverser les formules décrivant les
mouvements et les interactions des particules sans violer quoique ce soit aux équations.
Un « truc » de « matheux » assez classique
en mécanique quantique où de toute façon le principe d’incertitude règne en
maître.
Question : Pourquoi est-ce que le temps
n’oscillerait-il pas lui aussi ?
Certes et depuis toujours, un élément de réponse
réside dans ce que l’on appelle l’entropie.
En effet, dans un système qui ne peut pas gagner de
l’énergie de l’extérieur, comme l’Univers, les éléments tendent à passer d’un
état ordonné à un état désordonné, donnant aux systèmes à grande échelle un
biais quant à la manière dont l’énergie est distribuée.
En termes de lois de la thermodynamique, cela signifie
que vous ne pouvez pas mettre un objet chaud dans une pièce froide et vous
attendre à ce que la pièce refroidisse et/ou que l’objet devienne plus chaud.
Mais ça, vous le saviez déjà !
Les éléments chauds ont seulement tendance à se
refroidir et inversement leur milieu ambiant aura tendance à se réchauffer :
Pour faire du froid avec du chaud, il faut un apport d’énergie « au
système » et c’est même le rôle de votre réfrigérateur (et congélateur) :
Vous pouvez vérifier, ça fonctionne très couramment !
Mais cela ne nous explique pas exactement pourquoi et
comment le temps existe.
Or, la thermodynamique nous propose au moins une
direction à explorer.
Diverses expériences ont démontré que, même au niveau
quantique, les particules se comportent généralement d’une manière qui dépend
des conditions initiales de départ. En d’autres termes, elles « vont de l’avant
» et dépendent de leur passé.
Mais y a-t-il des limites à cette généralisation ?
Apparemment oui, du moins selon les résultats de cette
expérience repérée pour vous. L’équipe en question a examiné le chloroforme,
une molécule composée d’un atome de carbone relié à un atome d’hydrogène ainsi
qu’à trois atomes de chlore. Ces chercheurs ont utilisé un champ magnétique
puissant pour aligner les noyaux des atomes de carbone et d’hydrogène lorsque
les molécules ont été suspendues dans l’acétone, et ont manipulé une propriété
de leurs particules, appelé « spin » (vous savez, la rotation d’une
particule sur elle-même).
L’objectif était seulement « d’écouter » leur
comportement alors qu’ils chauffaient lentement les noyaux en utilisant la
résonance magnétique nucléaire.
Selon les règles concernant le temps, au fur et à
mesure qu’un noyau se réchauffe, il devrait transférer ses mouvements
aléatoires aux particules plus froides qui l’entourent jusqu’à ce qu’elles soient toutes les
deux à la même température, un changement qui serait caractéristique et
reconnaissable dans leurs états énergétiques respectifs.
Dans des conditions normales, c’est exactement ce qui
s’est passé. Mais les chercheurs ont découvert une exception pour le moins
intrigante, lorsque les particules étaient corrélées.
Cela signifie que certaines probabilités se sont
verrouillées ensemble à distance, grâce à des interactions précédentes, un peu
comme une version moins complexe de l’intrication quantique.
Et la corrélation des particules a souligné une
différence significative quant à la façon dont l’énergie était partagée entre
les corps : Les particules d’hydrogène chauffées devenaient encore plus
chaudes, tandis que leurs partenaires de carbone, plus froids et enchevêtrés,
devenaient plus froids…
En d’autres termes, l’étude a révélé l’équivalent
thermodynamique de l’inversion du temps dans une toute petite fraction de
l’Univers. « Nous observons un flux de
chaleur spontané allant du système froid vers le système chaud »,
expliquent les chercheurs.
La recherche a été annoncée sur le site arXiv.org le 9 novembre dernier (plus le
temps nécessaire pour que je reçoive l’information = 2 bons mois…) pour vous en
faire part. Pour l’heure, nous devrons donc à présent attendre que l’étude soit
évaluée par des pairs pour la valider.
Bien que ce travail ait été limité à une très petite
échelle, cela a toutefois permis de démontrer que la flèche du temps n’est pas vraiment
absolue. La démonstration fournit également des détails prometteurs sur les
domaines où la mécanique quantique et la thermodynamique se rejoignent. Puis,
sur un plan plus pratique, l’expérience a également montré comment la chaleur peut
être canalisée de manière étrange en utilisant les règles de la physique
quantique, ce qui pourrait avoir aussi des applications techniques plus intéressantes
par la suite.
Ensuite, il faudra des études supplémentaires pour
comprendre dans les détails comment évoluent ces systèmes minuscules, par
rapport à un système aussi vaste que l’Univers.
Avant bien sûr d’aborder le sujet en matière de cosmologie.
Pour ma part, comme vous, je reste sidéré : Le
passé précède le présent, le présent est une résultante des actions passées (c’est
même marqué comme ça dans le Code civil depuis 1804 et le Code pénal depuis
1810) et préfigure des situations « à venir », ça ne fait aucun doute
dans mon esprit (de juriste bien-né).
Mais si, 1/ l’avenir se mêlait de « fabriquer »
son passé (pour aboutir à lui-même) et si ! 2/ il s’agit, en plus, de « spin »,
là où je vous en fait tout un roman (voire plusieurs), avouez que ce serait
extraordinaire : Je serai vraiment un « génie-intuitif » incommensurable !
Rassurez-vous, je ne suis qu’un piètre plumitif :
L’idée du « neutronium-spiné » (un état proche des étoiles à
neutrons, d’après ce que j’en ai compris, le spin-corrélé en plus), ce n’est
pas moâ qui l’ai trouvée. Elle est évoquée dans les « posts-piratés »
de l’été 2008, récemment enrichis (l’été
dernier), mais j’avoue avoir été scotché en découvrant l’information : C’est absolument
fascinant, finalement, quand la science se met en marche !
Bien à vous toutes et tous et bonne fin de journée !
I3
En fait, il existe un temps grammatical pour tout ce que vous développez (et que je n’ai guère compris !) : le futur antérieur.
RépondreSupprimerSinon, pour accélérer les connaissances de la matière et de l’anti-matière, je trouve l’idée fort bonne d’envoyer notre Jupiter national non sur le mont Olympe (avec les nymphes et nymphettes) mais dans le triangle des Bermudes.
Avec un peu de chance, on ne risque pas de le revoir de sitôt, ni aujourd’hui ni au passé antérieur. On peut toujours rêver, non ?
Ah ?
SupprimerJe croyais que le futur antérieur était du futur d'avant le futur simple (ou inversement, je ne sais plus).
Quand j'aurai fini mon assiette, je la laverai...
Peut-être que dans mes "élucubrations" on devrait plutôt parler de futur postérieur, mais je crois que ça n'existe pas encore...
Ah (bis) ?
Vous n'avez rien compris ? C'est pourtant simple : Quand vous réchauffez un "truc", en général il va postérieurement refroidir en réchauffant son environnement, jusqu'à équilibre des températures (ambiantes).
La chaleur, c'est en fait des "agitations" de molécules.
Là, les meks, ils réchauffent "un truc" et ça refroidit l'environnement.
Pas banal, non ?
Ah (ter) ?
Vous croyez au trou-noir du triangle des Bermudes qui avalerait même "Jupiter" ?
C'est naturellement une légende, intrigante certes, mais une légende : Une escadrille de l'armée qui tombe en panne de gyro et d'essence, quelques histoires de pirates (post-modernes - de narcotrafiquants - comme plus anciennes) et le tour est joué.
A ce jeu-là, charmante comtesse au pied dénudé, il va vous falloir trouver autre chose pour vous sortir des pièges tendus par "le gamin" et surtout la clique qui est derrière et le pilote.
Et ça va pas être simple.
Bonne soirée tout de même à vous !
I-Cube
Alain Aspect a t'il prouvé que le futur influence le présent ?
RépondreSupprimerAlain Connes croit-il vraiment que le passé bouge encore ?
La conscience dicte nos choix et nos actes ?
Le temps existe t'il dans l'inconscient ?
Bonjour Anonyme et bienvenu...
SupprimerPour les deux premières questions, c'est justement ce que j'en dis et c'est intrinsèque aux équations de la physique quantique avec deux points-clés :
- Le principe d'incertitude et
- Le peu d'importance du sens l'écoulement de la flèche du temps dans les mêmes équations. A = B, donc B = A (et inversement) !
Où les limites de l'algèbre par ailleurs fort prolixe et toujours vérifiée.
Effectivement "nos" choix sont guidés par notre conscience "en marche", selon un déroulé temporel : Tant que vous n'aurez pas compris que marcher dans une flaque d'eau finit par mouiller les chaussettes et les bas de pantalon, vous trouverez toujours très drôle de faire de grandes éclaboussures en sautant dedans !
Et l'expérience aidant, vous évitez ces désagréments... durables !
Et c'est valable pour toutes les décisions que vous prendrez dans votre vie : elles sont guidées par l'expérience.
Vous faites une konnerie, vous allez passer un temps monstrueux de dingue à la rattraper et ne pas faire autre chose d'utile à vos desseins, telle que la prochaine fois, vous éviterez.
D'où l'importance de la flèche du temps et de l'apprentissage.
L'inconscient se passerait-il du temps (et de sa flèche incontournable) ?
Probablement pas.
Mais admettons que le photon ait une conscience au moins de lui-même. Il est émis au cœur d'une étoile (ou du filament d'une ampoule électrique) et file tout droit, ricoche contre les murs, sa trajectoire étant rectiligne pour lui alors même qu'elle est déviée par les champs gravitationnels (nous ont sait : les lentilles gravitationnelles...) sans qu'il n'en ait conscience.
Et il vient mourir au fond de la rétine après un voyage fabuleux, excitant un cône ou un bâtonnet, qui va générer un petit différentiel électrique véhiculé par le nerf optique que votre cerveau va interpréter (blanc, jaune, vert, bleu, rouge, etc.).
Il est conscient (par hypothèse) mais voyageant à sa vitesse (la vitesse de la lumière), le temps est suspendu pour lui. Du coup, il naît, il meurt "au même moment", quelle que soit la distance qu'il a parcouru.
Fabuleux les effets de la suspension de la flèche du temps, non ?
Et on en retrouve justement la trace dans les équations de la physique quantique...
Nous seuls, dans la flèche du temps qui passe, en sommes conscients, pas lui !
Autrement dit, c'est la flèche du temps qui remplit la conscience (et réciproquement) : Sans le temps pas de conscience.
Et quand le temps s'arrête pour vous (la mort), c'est terminé, iln'y a plus de conscience "active".
Le reste, c'est de la métaphysique spéculative : A chacun ses opinions sur le sujet !
Bien à vous !
I-Cube