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Oui, entrez, entrez, dans le « Blog » de « l’Incroyable Ignoble Infreequentable » ! Vous y découvrirez un univers parfaitement irréel, décrit par petites touches quotidiennes d’un nouvel art : le « pointillisme littéraire » sur Internet. Certes, pour être « I-Cube », il écrit dans un style vague, maîtrisant mal l’orthographe et les règles grammaticales. Son vocabulaire y est pauvre et ses pointes « d’esprit » parfaitement quelconques. Ses « convictions » y sont tout autant approximatives, changeantes… et sans intérêt : Il ne concoure à aucun prix littéraire, aucun éloge, aucune reconnaissance ! Soyez sûr que le monde qu’il évoque au fil des jours n’est que purement imaginaire. Les noms de lieu ou de bipède et autres « sobriquets éventuels » ne désignent absolument personne en particulier. Toute ressemblance avec des personnages, des lieux, des actions, des situations ayant existé ou existant par ailleurs dans la voie lactée (et autres galaxies) y est donc purement et totalement fortuite ! En guise d’avertissement à tous « les mauvais esprits » et autres grincheux, on peut affirmer, sans pouvoir se tromper aucunement, que tout rapprochement des personnages qui sont dépeints dans ce « blog », avec tel ou tel personnage réel ou ayant existé sur la planète « Terre », par exemple, ne peut qu’être hasardeux et ne saurait que dénoncer et démontrer la véritable intention de nuire de l’auteur de ce rapprochement ou mise en parallèle ! Ces « grincheux » là seront SEULS à en assumer l’éventuelle responsabilité devant leurs contemporains…

dimanche 21 janvier 2018

Au fur et à mesure que je vieillis…

Je m’inquiète du temps qui passe.

Et me dépasse… J’ignore si c’est bien normal, car jusque-là, je considérai que le présent (du temps qui passe) me permettait d’agir, directement et dans l’instant, ou indirectement et « dans le temps » sur mon environnement et les personnes qui en font partie.
(Plus tous les internautes que vous êtes qui me font l’amitié anonyme pour la plupart, en tout cas le plaisir de venir lire la prose de mes « chroniques-quotidiennes » : Tant mieux si ça peut vous enrichir, ne serait-ce que d’un peu de sagesse… mais n’en exigeons pas trop tout de même).
Notez au passage que vous avez probablement dépassé le cap du demi-million de « pages/vues » la semaine dernière : Félicitations à toutes et tous !

Inquiétude née du fait que je sais par expérience qu’une fois décédé, arrêté, l’âme ou la vie divorçant d’avec le monde réel et physique qui est le nôtre, c’est définitivement terminé, rendu impossible.
Quoique…
« Mon Papa-à-moi » (celui qui me fait encore « vibrer » quand je l’évoque) et ma Grand-mère, celle de « mon cimetière », me montrent et m’ont montré qu’il y a une certaine « continuité ».
Pas vraiment « physique », pas vraiment continue ni probablement « perpétuelle », mais on ne peut pas nier le phénomène… en toute « objectivité » assumée.
Sauf que, depuis que je suis entouré de cadavres – ceux de mes amis et connaissances plus âgés que moâ, mais aussi des plus jeunes qui ne répondent plus à mes messages –  que je n’en suis que plus « sensible ».

Ça se retrouve bien sûr jusque dans mes « créations-artistiques romanesques » car, à l’occasion de mes derniers « romans », pourtant totalement ancrés, immergés pleinement dans l’actualité du moment, j’en suis à imaginer un univers où, non pas « le passé », mais bien « l’avenir » interfère avec mon présent (et le vôtre) à rebours de la flèche du temps, en quelle que sorte.
Idée parfaitement contre-intuitive, totalement irrationnelle et jusqu’à l’absurde, pourtant… si féconde et propre à expliquer très logiquement des « enchaînements » par ailleurs parfaitement improbables.
Qui ne relèvent d’ailleurs et manifestement même pas de l’aléa (et pour le « chasser », le « cerner », enfin… tenter de le cerner et de le débusquer depuis des années, celui-là, je sais de quoi que je te vous cause…), tel qu’avec le recul, on note bien des liens de causalité très clairs qui se dessinent à travers des faisceaux de « fils rouges ».
Comme de plus, j’aime bien débusquer ces derniers à travers l’actualité du monde (et de vos régions), j’ai comme ça une collection d’écheveaux des plus compacts qui permettent même quelques « anticipations ».
Mais, là, pour en faire des « correctes », il faut que je sois « en phase » et qu’on me raconte une ânerie qui me saute au neurone comme d’une absurdité évidente.
De toute façon, ce n’est pas le sujet du jour…

Non, au passage, à l’occasion de mes lectures des divers abonnements auxquels je suis … abonné, j’ai découvert ainsi que des physiciens auraient réussi à créer un ensemble de conditions dans lesquelles le temps semble s’écouler à l’envers !
Ah que ?
Tiens donc…
Je vous le dis et redis – notamment à l’occasion d’un post toujours repoussé de critique-de-cinoche reprogrammé dernièrement pour demain – il est pourtant clair pour nous tous que la flèche du temps pointe uniquement vers l’avenir.
Mais les physiciens ont toujours eu du mal à démontrer pourquoi cela est nécessairement le cas.

Du coup, faire des recherches sur ce sujet paraît encore plus absurde pour des chercheurs subventionnés par divers impôts et taxes (même si ce ne sont pas directement les vôtres, mais ceux d’autres pôvres « sans-dents ») et encore plus quand une poignée a pensé à un mélange de chloroforme et d’acétone pour rechercher des indices concernant le temps et son écoulement : Bien étrange, n’est-ce pas ?
Reste que ces chercheurs ont utilisé une telle combinaison pour créer des conditions où, dans certains cas, le temps semble effectivement reculer.
Rassurez-vous, cette recherche ne vous permettra pas d’effectuer des voyages dans le temps, dans votre passé, mais elle pourrait nous aider à comprendre pourquoi l’Univers est « coincé » dans cet écoulement du temps à sens unique, violant ainsi la « super-symétrie » fondamentale de la physique moderne, postulée (et vérifiée par ailleurs) depuis presqu’un siècle de là. Cette expérience récente a été menée par une équipe internationale de physiciens qui s’est concentrée sur une caractéristique principale que nous utilisons souvent pour définir le temps : le mouvement de l’énergie.

Intuitivement, le temps est un concept relativement simple à saisir. Par exemple, nous pouvons nous souvenir du passé et non du futur. Mais en décomposant les éléments en règles simples, nous découvrons qu’il n’y a pas de raison claire pour laquelle une cause devrait forcément venir avant son effet. Et justement, aux niveaux « les plus petits » (les échelles quantiques), vous pouvez inverser les formules décrivant les mouvements et les interactions des particules sans violer quoique ce soit aux équations.
Un « truc » de « matheux » assez classique en mécanique quantique où de toute façon le principe d’incertitude règne en maître.
Question : Pourquoi est-ce que le temps n’oscillerait-il pas lui aussi ?
Certes et depuis toujours, un élément de réponse réside dans ce que l’on appelle l’entropie.
En effet, dans un système qui ne peut pas gagner de l’énergie de l’extérieur, comme l’Univers, les éléments tendent à passer d’un état ordonné à un état désordonné, donnant aux systèmes à grande échelle un biais quant à la manière dont l’énergie est distribuée.

En termes de lois de la thermodynamique, cela signifie que vous ne pouvez pas mettre un objet chaud dans une pièce froide et vous attendre à ce que la pièce refroidisse et/ou que l’objet devienne plus chaud.
Mais ça, vous le saviez déjà !
Les éléments chauds ont seulement tendance à se refroidir et inversement leur milieu ambiant aura tendance à se réchauffer : Pour faire du froid avec du chaud, il faut un apport d’énergie « au système » et c’est même le rôle de votre réfrigérateur (et congélateur) : Vous pouvez vérifier, ça fonctionne très couramment !
Mais cela ne nous explique pas exactement pourquoi et comment le temps existe.
Or, la thermodynamique nous propose au moins une direction à explorer.
Diverses expériences ont démontré que, même au niveau quantique, les particules se comportent généralement d’une manière qui dépend des conditions initiales de départ. En d’autres termes, elles « vont de l’avant » et dépendent de leur passé.
Mais y a-t-il des limites à cette généralisation ?

Apparemment oui, du moins selon les résultats de cette expérience repérée pour vous. L’équipe en question a examiné le chloroforme, une molécule composée d’un atome de carbone relié à un atome d’hydrogène ainsi qu’à trois atomes de chlore. Ces chercheurs ont utilisé un champ magnétique puissant pour aligner les noyaux des atomes de carbone et d’hydrogène lorsque les molécules ont été suspendues dans l’acétone, et ont manipulé une propriété de leurs particules, appelé « spin » (vous savez, la rotation d’une particule sur elle-même).
L’objectif était seulement « d’écouter » leur comportement alors qu’ils chauffaient lentement les noyaux en utilisant la résonance magnétique nucléaire.

Selon les règles concernant le temps, au fur et à mesure qu’un noyau se réchauffe, il devrait transférer ses mouvements aléatoires aux particules plus froides qui l’entourent jusqu’à ce qu’elles soient toutes les deux à la même température, un changement qui serait caractéristique et reconnaissable dans leurs états énergétiques respectifs.
Dans des conditions normales, c’est exactement ce qui s’est passé. Mais les chercheurs ont découvert une exception pour le moins intrigante, lorsque les particules étaient corrélées.
Cela signifie que certaines probabilités se sont verrouillées ensemble à distance, grâce à des interactions précédentes, un peu comme une version moins complexe de l’intrication quantique.
Et la corrélation des particules a souligné une différence significative quant à la façon dont l’énergie était partagée entre les corps : Les particules d’hydrogène chauffées devenaient encore plus chaudes, tandis que leurs partenaires de carbone, plus froids et enchevêtrés, devenaient plus froids…
En d’autres termes, l’étude a révélé l’équivalent thermodynamique de l’inversion du temps dans une toute petite fraction de l’Univers. « Nous observons un flux de chaleur spontané allant du système froid vers le système chaud », expliquent les chercheurs.

La recherche a été annoncée sur le site arXiv.org le 9 novembre dernier (plus le temps nécessaire pour que je reçoive l’information = 2 bons mois…) pour vous en faire part. Pour l’heure, nous devrons donc à présent attendre que l’étude soit évaluée par des pairs pour la valider.
Bien que ce travail ait été limité à une très petite échelle, cela a toutefois permis de démontrer que la flèche du temps n’est pas vraiment absolue. La démonstration fournit également des détails prometteurs sur les domaines où la mécanique quantique et la thermodynamique se rejoignent. Puis, sur un plan plus pratique, l’expérience a également montré comment la chaleur peut être canalisée de manière étrange en utilisant les règles de la physique quantique, ce qui pourrait avoir aussi des applications techniques plus intéressantes par la suite.
Ensuite, il faudra des études supplémentaires pour comprendre dans les détails comment évoluent ces systèmes minuscules, par rapport à un système aussi vaste que l’Univers.
Avant bien sûr d’aborder le sujet en matière de cosmologie.

Pour ma part, comme vous, je reste sidéré : Le passé précède le présent, le présent est une résultante des actions passées (c’est même marqué comme ça dans le Code civil depuis 1804 et le Code pénal depuis 1810) et préfigure des situations « à venir », ça ne fait aucun doute dans mon esprit (de juriste bien-né).
Mais si, 1/ l’avenir se mêlait de « fabriquer » son passé (pour aboutir à lui-même) et si ! 2/ il s’agit, en plus, de « spin », là où je vous en fait tout un roman (voire plusieurs), avouez que ce serait extraordinaire : Je serai vraiment un « génie-intuitif » incommensurable !

Rassurez-vous, je ne suis qu’un piètre plumitif : L’idée du « neutronium-spiné » (un état proche des étoiles à neutrons, d’après ce que j’en ai compris, le spin-corrélé en plus), ce n’est pas moâ qui l’ai trouvée. Elle est évoquée dans les « posts-piratés » de l’été 2008, récemment enrichis (l’été dernier), mais j’avoue avoir été scotché en découvrant l’information : C’est absolument fascinant, finalement, quand la science se met en marche !

Bien à vous toutes et tous et bonne fin de journée !

I3

4 commentaires:

  1. En fait, il existe un temps grammatical pour tout ce que vous développez (et que je n’ai guère compris !) : le futur antérieur.

    Sinon, pour accélérer les connaissances de la matière et de l’anti-matière, je trouve l’idée fort bonne d’envoyer notre Jupiter national non sur le mont Olympe (avec les nymphes et nymphettes) mais dans le triangle des Bermudes.
    Avec un peu de chance, on ne risque pas de le revoir de sitôt, ni aujourd’hui ni au passé antérieur. On peut toujours rêver, non ?

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    1. Ah ?
      Je croyais que le futur antérieur était du futur d'avant le futur simple (ou inversement, je ne sais plus).
      Quand j'aurai fini mon assiette, je la laverai...
      Peut-être que dans mes "élucubrations" on devrait plutôt parler de futur postérieur, mais je crois que ça n'existe pas encore...

      Ah (bis) ?
      Vous n'avez rien compris ? C'est pourtant simple : Quand vous réchauffez un "truc", en général il va postérieurement refroidir en réchauffant son environnement, jusqu'à équilibre des températures (ambiantes).
      La chaleur, c'est en fait des "agitations" de molécules.
      Là, les meks, ils réchauffent "un truc" et ça refroidit l'environnement.
      Pas banal, non ?

      Ah (ter) ?
      Vous croyez au trou-noir du triangle des Bermudes qui avalerait même "Jupiter" ?
      C'est naturellement une légende, intrigante certes, mais une légende : Une escadrille de l'armée qui tombe en panne de gyro et d'essence, quelques histoires de pirates (post-modernes - de narcotrafiquants - comme plus anciennes) et le tour est joué.

      A ce jeu-là, charmante comtesse au pied dénudé, il va vous falloir trouver autre chose pour vous sortir des pièges tendus par "le gamin" et surtout la clique qui est derrière et le pilote.
      Et ça va pas être simple.

      Bonne soirée tout de même à vous !

      I-Cube

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  2. Alain Aspect a t'il prouvé que le futur influence le présent ?
    Alain Connes croit-il vraiment que le passé bouge encore ?
    La conscience dicte nos choix et nos actes ?
    Le temps existe t'il dans l'inconscient ?

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    1. Bonjour Anonyme et bienvenu...

      Pour les deux premières questions, c'est justement ce que j'en dis et c'est intrinsèque aux équations de la physique quantique avec deux points-clés :
      - Le principe d'incertitude et
      - Le peu d'importance du sens l'écoulement de la flèche du temps dans les mêmes équations. A = B, donc B = A (et inversement) !
      Où les limites de l'algèbre par ailleurs fort prolixe et toujours vérifiée.

      Effectivement "nos" choix sont guidés par notre conscience "en marche", selon un déroulé temporel : Tant que vous n'aurez pas compris que marcher dans une flaque d'eau finit par mouiller les chaussettes et les bas de pantalon, vous trouverez toujours très drôle de faire de grandes éclaboussures en sautant dedans !
      Et l'expérience aidant, vous évitez ces désagréments... durables !
      Et c'est valable pour toutes les décisions que vous prendrez dans votre vie : elles sont guidées par l'expérience.
      Vous faites une konnerie, vous allez passer un temps monstrueux de dingue à la rattraper et ne pas faire autre chose d'utile à vos desseins, telle que la prochaine fois, vous éviterez.
      D'où l'importance de la flèche du temps et de l'apprentissage.

      L'inconscient se passerait-il du temps (et de sa flèche incontournable) ?
      Probablement pas.
      Mais admettons que le photon ait une conscience au moins de lui-même. Il est émis au cœur d'une étoile (ou du filament d'une ampoule électrique) et file tout droit, ricoche contre les murs, sa trajectoire étant rectiligne pour lui alors même qu'elle est déviée par les champs gravitationnels (nous ont sait : les lentilles gravitationnelles...) sans qu'il n'en ait conscience.
      Et il vient mourir au fond de la rétine après un voyage fabuleux, excitant un cône ou un bâtonnet, qui va générer un petit différentiel électrique véhiculé par le nerf optique que votre cerveau va interpréter (blanc, jaune, vert, bleu, rouge, etc.).

      Il est conscient (par hypothèse) mais voyageant à sa vitesse (la vitesse de la lumière), le temps est suspendu pour lui. Du coup, il naît, il meurt "au même moment", quelle que soit la distance qu'il a parcouru.
      Fabuleux les effets de la suspension de la flèche du temps, non ?
      Et on en retrouve justement la trace dans les équations de la physique quantique...
      Nous seuls, dans la flèche du temps qui passe, en sommes conscients, pas lui !
      Autrement dit, c'est la flèche du temps qui remplit la conscience (et réciproquement) : Sans le temps pas de conscience.
      Et quand le temps s'arrête pour vous (la mort), c'est terminé, iln'y a plus de conscience "active".
      Le reste, c'est de la métaphysique spéculative : A chacun ses opinions sur le sujet !

      Bien à vous !

      I-Cube

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