Une station de ski alpin menacée par les avalanches
Pour cause de fortes chutes de neige des
« dépressions » venues des tropiques… Bref, une station sans vraiment
aucun intérêt, si non que c’est « joli » pour ceux qui aiment la
montagne et ses paysages escarpés. Pour ma part, j’aime bien quand « ça ne
monte pas » : Même Lisbonne, c’est déjà trop pour moi et mon
« ex-double-quintal », alors les Alpes…
Notez que j’apprécie assez bien de descendre, même sur
des planchettes et équipé de bâtons pour ne pas perdre l’équilibre (ça pourrait
déclencher des avalanche si je me casse la trombine…), bien que ce soit une
excellente façon de « se faire mal » tellement « ça
glisse » !
Passons…
Toute la semaine dernière, c’était « forum
économique international », hôtels complets sur plusieurs dizaines de
kilomètres à la ronde et embouteillages garantis aux abords, d’autant qu’il
faut montrer patte-blanche en plusieurs « points de contrôle », pire
qu’à « Check-point-Charlie » (je sais, j’y ai été, à Berlin). Pas
vraiment génial, sauf à « survoler » les problèmes en hélicoptère.
Mais le plus important n’est pas là : Il est dans
la faune qui s’y précipite quelques jours (plus de 3.000 participants, dont
1.600 « congressistes ») pour parler de leurs
« petites-affaires » entre eux-mêmes.
Pas décevant (même si je ne vous parlerai pas des
miennes : Secret des affaires !), d’autant que c’est l’occasion de…
« communiquer »…
Il y a eu notamment Narendra Modi, le Premier Ministre
indien, celui qui a retiré les billets de 500 et 1.000 roupies de la
circulation l’année dernière, venu défendre le libre-échange en dénonçant
« les forces du protectionnisme qui
relèvent la tête » et regrettant le temps où seuls « les oiseaux gazouillaient » (to
twist), une pierre dans le jardin de « Trompe » qui n’en a rien à
péter.
Celui-là est passé en clôture pour expliquer en dix
minutes son « First america » (what else ?), mais « pas
tout seul ».
Ou un truc comme ça, car les versions divergeant entre
les témoins : Il faut dire qu’il n’a pas toujours l’élocution très claire.
L’indien aura affirmé que l’isolationnisme « n’était pas une solution aux défis d’un
monde global » alors que son homologue canadien a défendu l’Alena qui est
selon lui dans l’intérêt commun du Canada, du Mexique et des États-Unis.
Il y a eu le canadien avec un discours sur l’inclusion
des femmes dans l’économie et sur la réduction des inégalités dans le monde.
Une façon comme une autre d’aborder le thème de l’année : « Créer un
avenir partagé dans un monde fracturé ».
J’avais noté de mon côté plus de 642 mesures
gouvernementales de « Trompe » contre le libre-échange,
principalement contre les importations Chinoises…
Et puis « Jupiter » qui en aura fait une excellente :
Certes, « France is back », in english dans le texte, mais surtout
une petite sauterie à Versailles en préambule devant un parterre de
« milliardaires » et autres « millionnaires » en dollar qu’il
aura invité à venir au pays y investir massivement : « Choose France », SVP…
Je ne sais pas combien a coûté les libations
gustatives livrées à huis-clos et autres « faux-frais » au kon-tribuable
gauloisien, mais la pêche n’a probablement pas été à la hauteur, puisque tous
les « plans » annoncés avait été … annoncés bien en amont :
Aucune surprise ! Seulement 3,5 milliards et sur 5 ans…
Et à peine une poignée d’emplois-nouveaux pour… plus
tard : J’admire la « presse-aux-ordres » qui vous en aura fait
tout un plat-magique sur « l’effet-MacRond ».
Flop, oui…
La presse britannique aura été plus rigolote : Après
le titre du Financial-Times du week-end précédent, « Macron, le Roi Soleil Français fait la cour aux patrons », The
Telegraph titrait le lendemain : « Se précipitant sur les affaires post-Brexit, Macron parle anglais à
Versailles pendant que les rats envahissent les rues de Paris ».
L’humour des « perfides »…
Personnellement, je suis passé à la
« Kapitale-sur-la-Seine » pour saluer ma « Môman-à-moâ-même »,
je n’ai pas vu de rats, mais j’ai vu la Seine envahir les quais, le RER bouclé,
et en feuilletant la presse à laquelle elle est abonnée, je constate que c’est
toujours le merdier-parigot : Manifestation de motards contre les 80 km/h,
projet de péage urbain en réutilisant les portiques des « bonnets
rouges » pas encore démontés, arnaques des PV de stationnement, des
« Vélibs’ » pas encore en place (avec nombreuses épaves de vélo aux
couleurs bigarrées sur les trottoirs en location-libre, des verts, des jaunes,
etc.), l’abandon des JO de l’exposition universelle, la faute au manque
de financements-privés promis, les problèmes relatifs au « Das-Groβ-Paris »
qui mettent en péril les JO-2024 et j’en passe.
« Sœur-Âne », si elle est réélue, ça tiendra
vraiment du miracle, finalement…
Et « Jupiter » a remis ça en
bilinguisme-assumé à Davos. Le message était probablement le même, mais avec
des nuances appuyées (et publiques). Durant une vingtaine de minutes, il a
vendu aux congressistes présents les différentes mesures économiques et
sociales adoptées depuis le début de son quinquennat, comme la réforme du code
du travail, la diminution de l’impôt sur les sociétés ou la mise en place d’une
flat-tax sur le capital. Il aura été vivement applaudi lorsqu’il a répété
l’engagement gauloisien de fermer toutes les centrales à charbon.
Pas un mot sur le nucléaire…
Mais c’est lorsqu’il est repassé au « francilien-natif »
et qu’il a été plus incisif : « La
croissance économique n’est pas une finalité en soi (…), ça reste un moyen ». Reprenant la récente étude d’Oxfam, il a
fustigé les « 1 % les plus riches »
qui concentrent toujours plus de richesses sur la planète. Il s’est également
attaqué aux GAFAM ou aux entreprises qui pillent plus qu’elles n’aident les
pays dans lesquels elles investissent (Gates et la fondation de sa femme auront
dû apprécier…). À ce rythme, « Schumpeter
va très rapidement ressembler à Darwin », a-t-il mis en garde.
Arf ! Rigolatoire à souhait…
Avec un « petite-note » personnelle : «
Le développement disruptif du numérique
ne doit pas casser les sociétés. Il ne vaut pas que le XXème siècle
se répète ».
« Les
disruptions vont supprimer des millions d'emplois, il va falloir faire un
effort collectif très important sur la formation ».
Pour éviter que « les nationalistes » n’emportent les
élections « dans cinq ans, dans dix ans,
dans quinze ans », il a alors proposé de « refonder un vrai contrat mondial » entre les gouvernements et les
entreprises.
Rien à faire, il ne renonce absolument pas à
« l’État-omniscient-omnipotent » mettant en avant sa notion à lui de
« biens communs » (éducation, santé,
environnement, etc.) en invitant les multinationales à faire davantage pour que
la croissance économique soit synonyme de développement pour tous et non pour
seulement quelques-uns.
Concrètement, il a notamment proposé que les
entreprises qui investissent un euro pour développer leurs activités dans des
pays en voie de développement investissent à chaque fois un autre euro dans
l’éducation des enfants de ce pays. « Faites
quelque chose qui stabilise le pays maintenant ». Et d’appeler les
entreprises à faire davantage en matière de « partage de la valeur ».
« Bienvenu qu’apporte », en aurait dit ma
Grand-mère.
« Les
entreprises qui durent, ce sont celles qui ont des stratégies d’intéressement
» (même si personne n’en parle, alors que c’était un des points-clés de mes « conférences »
en ékoles-sup et dans les facs-Gauloisiennes, il y a bien déjà 20 ans de ça…) pour
finir par une mise en garde les pays qui mènent une guerre fiscale, y compris
au sein de l’Europe, les traitant de « passagers
clandestins ».
Ambiance…
Car il est nettement moins convaincant quand il a
invité les pays à « arrêter cette
tendance à détricoter le droit social » que l’on constate à travers le
monde, alors qu’il s’était vanté quelques minutes auparavant d’avoir « flexibilisé » le droit du travail en « Gauloisie-laborieuse » !
Et comme « Mère-Quelle » avant lui, le
président Gauloisien a mis l’accent sur la nécessité de relancer l’Europe. Il
entend proposer une stratégie à dix ans : « Si
nous voulons éviter la fragmentation du monde, il faut une Europe plus forte ».
Et cesser de conditionner toute avancée à un accord général : « Ceux qui veulent revenir à la souveraineté
nationale ne doivent pas bloquer la porte aux plus ambitieux ». Une pierre
dans le jardin des « derniers de cordées »…
Vous voilà prévenus…
C’est dans l’air du temps :
« Mère-Quelle », pas encore chancelière – mais ça avance – aura
entonné un chant équivalent. La celle qui engrange devises d’un « État-hyper-profitable »
(pour ses excédents historiques) en faisant l’éloge du multilatéralisme
commercial et de la coopération internationale (qui enrichit tellement les
teutons) face au réchauffement climatique, autant de principes régulièrement
attaqués au char-lourd de combat par
Washington !
Et hop, une autre pierre dans le jardin de « Trompe »…
Elle a rappelé que l’isolationnisme et le
protectionnisme n’étaient pas la réponse aux problèmes économiques de la
planète : « Nous voyons du
nationalisme, du populisme et, dans un grand nombre de pays, une atmosphère
polarisée. Nous pensons que l’isolement ne nous aidera pas. Nous pensons que
nous avons de besoin de coopérer, que le protectionnisme n’est pas la réponse
», dixit celle qui n’a pas su gagner sa dernière élection pour cause de
populisme croissant dans ses länder.
« Avons-nous
réellement tiré ou non les leçons de l’histoire ? » questionne-t-elle, constatant
que « le populisme est un poison ».
Sur la même ligne, le président du conseil italien
Paulo Gentiloni, s’exprimant encore un peu avant, a mis en garde les États-Unis
: « Il est normal qu’un leader politique
défende les intérêts de son pays. Mais il y a des limites. La limite, c’est le
cadre dans lequel nous vivons : le libre-échange, le refus du protectionnisme.
On peut corriger ce cadre mais pas en changer ».
Re-bing dans les dents.
Bref, « politique-spectacle » et refrains
habituels.
D’autant que « Trompe » a balayé tout ça d’un
revers de main en une poignée de minutes à peine, pressé qu’il était de
retrouver sa « trompinette », des fois qu’elle le fasse cocu :
Les affaires du monde n’attendent pas, n’est-ce pas !
D’ailleurs, on ne sait pas s’il en a profité pour en
attraper une autre « par la chatte », en passant à sa portée :
Vu le nombre de « garde-de-son-corps », s’il « frotte »,
lui, ce n’est pas dans le métro, de toute façon…
Le plus intéressant n’était pas là…
Car plein de banquiers étaient également présents. Et
eux, ils expriment quelques inquiétudes face à l’euphorie « des marchés »
qui battent record sur record, là où personnellement je ne vois que des « investisseurs »
qui ne savent plus comment protéger le fric de leurs clients.
Il faut en effet noter que l’année pour les « brokers &
traders » n’a pas été excellente : Faire mieux que les indices en 2017, c’était
gravir l’Everest au pas de course sans oxygène et en solo !
Eux s’inquiètent des projets d’action concertées (ou
non) des banques centrales qui toutes envisagent en 2018 des restrictions à
leurs politiques monétaires, avec une hausse des taux déjà bien engagée aux
États-Unis : Hein, complètement dingue que des banquiers s’inquiètent de
la remontée des loyers de leur argent !
Symbole de ce mouvement, les taux à deux ans de la
Grèce sont passés en-dessous de ceux constatés aux États-Unis, un peu chahutés
il est vrai la semaine dépassée par le très temporaire shutdown sur le budget
fédéral.
Dans une session intitulée « La prochaine crise
financière », le patron de Barclays, Jes Staley, a douché l’auditoire en
déclarant que « l’atmosphère à Davos
cette année ressemblait à celle qui prévalait en 2006 quand tout le monde se
félicitait d’avoir vaincu les crises économiques ». Et David Rubenstein,
patron de Carlyle, de préciser : « Généralement,
quand les gens sont heureux et confiants pour l’économie, un événement adverse
se produit ».
L’économiste Kenneth Rogoff a prévenu : « Si le monde connaît une nouvelle crise
financière, nous n’avons vraiment pas de plan A » pour y faire face, car
les armes monétaires et budgétaires sont épuisées.
Quant à un plan « B »…
Vous voilà donc prévenus…
Rappelons qu’en 2017, les banques centrales ont
déversé 1.500 Mds$ de liquidités dans l’économie mondiale.
Et que tout ça se retrouve justement « sur les
marchés » à défaut d’inflation (qui va revenir vous ruiner, tôt ou tard),
alors même que si il n’y a pas de parachute (le plan « A ») l’atterrissage
pourrait faire mal (un peu comme quand je viande mon « ex-double-quintal »
sur les pistes alpines à en déclencher des avalanches…)
Et puis il y a aussi eu « Magic-Sorros » dans
la salle de réception d’un grand hôtel ! Comme déjà l’an dernier, le milliardaire
de 87 ans a étrillé l’administration « Trompe » (tout le monde sait
qu’il a claqué un pognon monstrueux à soutenir en vain « Il-a-ri-Pine-Tonne »
depuis son fond situé dans les caraïbes), « un danger pour le monde » !
Sans oublier au passage la Russie de « Vlad-Poux-Tine »,
l’asperger
et son « État mafieux » :
Tu parles d’un scoop ! Il vieillit, le bonhomme…
Mais pas seulement : Lui a aussi étrillé
longuement les géants de l’internet, citant « Fesse-book » et « Gogol »
qu’il aura décrits comme des « monopoles
toujours plus puissants » qui pourraient être tentés de se lier à « des régimes autoritaires » afin de
créer « un réseau totalitaire comme
Aldous Huxley ou George Orwell eux-mêmes n’auraient pu l’imaginer »,
dans leurs romans « Le meilleur des mondes » et « 1984 ».
C’est marrant ce type : Ne voit-il décidément pas
que déjà… ?
Le pourfendeur de la BoE est en fait et paradoxalement
un grand critique du capitalisme ultra-libéral (qui l’aura enrichi à milliards)
et veut croire que les géants de l’internet vont devoir se plier à des régulations
plus sévères, sous l’impulsion notamment de la commissaire européenne à la
Concurrence Margrethe Vestager, qu’il voit comme la « Némésis » des
géants de l’internet, la déesse de la vengeance…
Connu en particulier pour un raid en 1992 contre la
livre britannique, le spéculateur hongrois a aussi été interrogé sur le bitcoin :
« Ce n’est pas une monnaie »,
a-t-il dit à propos de la devise virtuelle si volatile, estimant que ses
fréquents accès de hausse étaient « une
bulle typique ».
Mais il ne croit pourtant pas à une « chute brutale » du bitcoin, plutôt
à une baisse graduelle, en raison de l’attrait selon lui de cet actif anonyme
mais à la traçabilité presque parfaite pour des régimes autoritaires.
Vrai et faux : Si personne n’a jamais vraiment pu
acheter une bouteille de bière avec un bitcoin, en revanche, le nombre de
comptes et de transactions piratés augmente plus vite que les fraudes à la
carte-bleue…
Ça devrait faire réfléchir même les esprits les plus optimistes,
me suis-je dit.
Probablement d’ailleurs qu’on y reviendra : Il y
a de nombreux « décryptages » à faire, notamment autour des
initiatives « jupitériennes » relatives à « l’attractivité »
du pays.
Là où de passage à « Paris-sur-la-plage, j’ai plutôt
noté le retour du « French-bashing ».
Enfin, passons-encore.
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