À
propos, et « Mes-Luches » dans tout ça ?
« Jupiter » aura atomisé le paysage politique
« Gauloisien ». Personnellement, je trouve ça absolument remarquable.
Vous rendez-vous compte, la semaine dépassée sortait une étude d’opinion –
télécommandée par l’Institut Jean-Jaurès – pas vraiment un « truc-non-dogmatique-Soce »
du tout non plus – qui te nous racontait plusieurs choses : Les
« Gauloisiens » sont contents de leur démocratie !
Hein, qui l’eût cru pour des râleurs-natifs ?
54 % d’entre eux considèrent que leur démocratie fonctionne bien, contre
36 % en septembre 2016 et à peine 30 % en avril 2014 (Faut dire aussi…
passons !). Avec l’élection de « Jupiter », un bizut de la
politique, et la mise à la retraite des leaders traditionnels, ils expriment paraît-il
ainsi le sentiment d’avoir repris « leur » démocratie en main.
Et les types du « P.Soce » qui se cachent derrière ledit
institut « JJ », ils ne rigolent pas du tout non plus…
Décidemment, au pays des aveugles, les borgnes sont rois !
Si 80 % électeurs « jupitérien » considèrent que notre
démocratie fonctionne mieux (ah oui ?), 66 % des électeurs de « Fifi-le-souteneur »
et 64 % de ceux de « Deux-Noix-Âme-mont » en pensent la même chose
(ah oui…).
Deux sur trois !
C’est moins clair chez les partisans de « Mes-Luches », très partagés,
avec 48 % jugeant que notre démocratie s’améliore, « en dépit des critiques du leader de la France Insoumise contre le Coup
d’État social qu’auraient constituées les réformes économiques de l’automne
2017, notamment les ordonnances de la loi réformant le Code du Travail »,
une pilule amère qui passe comme une lettre à la poste, un sur deux…
Seuls les électeurs de « Marinella-tchi-tchi » restent
constants, pour plus des deux tiers où seulement 31 % considèrent que la
démocratie « gauloisienne » fonctionne plutôt bien. Les autres :
Non !
Étron : La cécité serait-elle exclue de chez les « F.
Haine », alors qu’ils ne savent déjà même plus comment ils
s’appellent ?
Je ne parviens même pas à l’envisager.
Et ce sentiment de régénération démocratique est partagé par toutes les
classes d’âge, surtout chez les jeunes de 18 à 24 ans (61 %, soit une hausse
spectaculaire de 35 points depuis septembre 2016). Notez qu’ils n’ont pas
vraiment de repère : « Avant » (le « monde d’avant), ils ne
connaissaient pas.
Et cette opinion traverse les catégories sociales : Les plus aisées (CSP
+), qui ont majoritairement voté pour « Jupiter », considèrent, à 58
%, que notre démocratie fonctionne bien. Certes, les catégories populaires ne
sont que 45 % à partager ce sentiment, mais avec une progression sensible de 19
points en 16 mois. Il n’y aurait donc plus « de clivage démocratique entre le peuple et les élites, en quelque
sorte, ni entre insiders et outsiders », résument les auteurs de l’étude.
Je ne sais pas où ils voient cette distinction
« socio-politique » : Quand on est « out » avec 30 ans
de carrière et des « Bac +++ » en pagaille dans le balluchon, mais
sur le carreau parce que l’usine a fermé et « in » avec un boulot de
plombier « pas polonais », j’ai l’impression qu’on mélange un peu des
carottes avec des navets (ou des topinambours).
2017 est donc bien « l’année où
les Français se sont prouvés qu’ils pouvaient transformer la vie politique par
leurs bulletins de vote ».
En tout cas, c’est ce qu’on veut nous leur démontrer : Bientôt tous
ceux-là diront « MERCI ! ».
Plus précisément 48 % des « Gauloisiens » considèrent que la
façon de gouverner de « Jupiter » constitue une véritable rupture
(contre 36 % une continuité) et surtout une très large majorité (75 %) pense
que « faire travailler des élus de
droite et de gauche permet de prendre de meilleurs décisions » pour la
« Gauloisie » : Une des marques de fabrique du nouveau
président.
Je veux bien : C’est le seul « truc » sensé qui ressort,
là.
Pour autant, les deux tiers des électeurs pensent que ce big-bang
politique s’explique d’abord par « le
rejet des partis traditionnels et des personnalités qui étaient au pouvoir »,
plus que dans l’adhésion à de nouvelles formations et personnalités politiques.
Et malgré les nouveaux venus dans le gouvernement et à l’Assemblée, les
électeurs ne se sentent pas mieux représentés (pour 48 % d’entre eux). « Un renouvellement bienvenu (…) mais insuffisant » : En bref,
ils sont loin de lui donner un chèque en blanc.
Peut mieux faire…
Sidérant : Aveuglés peut-être, mais gardant quand même un vieux fond
de bon sens, finalement.
Du coup, vous ne te vous étonnerez pas que le « P.Soce » liquide
son siège social, se cherche un « boss » (qui mette fin aux scandales
d’« une petite-mafia » pour au moins « Delf-Bateau » :
La pôvre, elle ne sait pas dans quel merdier elle va mettre les
pieds si jamais elle y
parvient, tous gangrénés qu’ils sont par « les affaires » !)
Même leurs augustes représentants, y compris le dernier, n’y vont
pas : Ils savent… plus ou moins.
Notez que ça ne va pas mieux chez « Les Républicains-Démocrates »
qui se sont choisis « L’Or-Rang-Veau-Qui-Est » comme patron.
Comment voulez-vous que je reprenne une carte chez eux ? Le gars,
avec ses prises de position extrêmes, achève de détruire la droite républicaine
et fait du mauvais « Bling-Bling » avec une décennie de retard.
Un parti dont son champion ne pouvait pas perdre la présidentielle de 2017,
en piteux état, « Balkany-zé » (sans jeu-de-mots). Défaite sur le
terrain électoral, faute d’avoir fait campagne (ils n’y croyaient déjà plus) mais
plus, bien plus que cela, laminée au plan culturel et idéologique, sans ressort
ni vision, bref d’un ennui vertigineux et sans limite…
De toute façon, comme au « P. Soce », ils sont tous partis,
entre le premier des « sinistre » de « Jupiter », plusieurs
de ses ministres, y compris un candidat à l’investiture, pour devenir
« social-traites » à prendre une carte chez le vainqueur (la soupe
doit y être meilleure) ou se nomment « reconstructifs ».
Faut au moins ça sur un champ de ruines !
On nous avait dit que le nouveau-boss choisissait de conduire une campagne
de droite extrême, pour ne pas dire d’extrême-droite, avec une violence verbale
qui débecta notamment « Juppette » et ses amis, « Xav’-Berre-trans »
ou « Valy-Paic-Fesse ». Et lesdits « professionnels de la profession
» avaient choisi de se nous rassurer : Le « chef », il était contraint
de séduire une poignée de militants-électeurs par définition radicalisés. Une
fois vainqueur, il se ferait à nouveau « raisonnable », « modéré », il serait
dans l’obligation de « faire président », donc de « réunir la famille LRD », « d’écouter et de prendre en compte les
différentes sensibilités ».
Le bel assaut de langues de bois !
Un vrai festival de baratin : Fume mon gars, c’est du belge !
En fait le nouveau patron des « Républicains-démocrates »
aura choisi d’achever le boulot de destruction, de mise en pièces de cette
droite républicaine-démocrate telle qu’elle existait depuis la
Libération, multiple et humaniste, à la fois gaulliste et centriste, ouverte et
répressive, libérale et sociale, européenne et repliée sur elle-même, acceptant
dans son arc, parmi ses figures de proue, « Phiphi-Requin » comme des
« Mad-deux-la-main » qui n’ont pourtant quasiment rien en commun
sinon de se ranger l’un et l'autre « à droite ».
Lui, il a décidé de rompre. De façon délibérée, il a choisi de ne plus
s’adresser à l’ensemble des droites, mais de se retourner quasi exclusivement
vers la droite identitaire : Un boulevard pour « Jupiter » ou
une « autoroute » pour un futur mouvement de
Gaullistes-rassembleurs ? Je ne sais pas encore…
De toute façon, ce sera forcément, sans moi (et quelques autres) :
Qu’ils crèvent la bouche ouverte s’ils ne font pas un beau 180° dans les mois
qui viennent.
Au moins avant les européennes de 2019 (comme en pense tout haut
« Juppette »).
Pour l’heure, il part à l’assaut de « Jupiter » (que « ça l’en
touche une sans faire bouger l'autre » comme disait « le Chi »).
Normal, fera-t-on remarquer, c’est la définition même de sa tâche de s’opposer.
S’opposer certes, mais comment et pour dire quoi, à l’instant où 75 % des
« Gauloisiens » dénient toute pertinence à l’ancestral clivage droâte-gôche
? En abandonnant au président de la république des pans entiers de la droâte,
la droâte dite « ouverte », celle qui ne maudit ni la mondialisation ni la
construction européenne, en privilégiant le pays dit périphérique, celle que
les bourgeoisies (de droâte ou de gôche) au pouvoir auraient abandonnés depuis
fort longtemps, celle qui redouterait de perdre son identité au profit
d’immigrés « choyés » et conséquemment se détacherait de la vie civique (l’armée
des abstentionnistes). Le discours est construit en boucle à répétition et ne
vise qu’à enfoncer un clou, toujours le même : « Le président a du mépris pour la France des territoires (une autre
façon de nommer la « Gauloisie-périphérique »), cette France des gens modestes qui prennent leur voiture pour aller
travailler (et un coup de patte au passage contre la limitation de vitesse
à 80) et qui, eux, ne profiteront pas des
dispositions sur les produits financiers ».
Une allusion qui ne manque d’ailleurs pas d’intérêt car elle reflète une
volonté de rupture avec la droâte du business, la droâte des affaires, la droâte
de l’argent, la droâte des grandes villes. On croirait entendre « Mes-Luches ».
Quand même kon quand 50 % des sympathisants LRD, un sur deux, font
« confiance » à « Jupiter ».
Tandis qu’il prétend « changer le
corpus idéologique de la droite sur l’Europe et réconcilier Jean Monnet, le
père de l’Europe d’aujourd’hui, et Philippe Séguin », son détracteur le
plus talentueux, tous les proches « Juppette » s’enfuient de LRD les uns
après les autres : Ça devrait interpeler !
Mais pas chez lui : Décidément pas à la hauteur…
Je vous citerai bien « Bus-ce-rond », giscardien historique,
proche de du « Chi », l’un des fondateurs de l’UMP, représentant
patenté de la « Gauloisie-modérée », celle des provinces : « Je ne vois plus d’amour de l’Europe. En
revanche j’entends des appels au nationalisme et à se refermer sur nous-mêmes.
La rupture est déjà faite à LRD : Il n’y a plus de volonté d’être
ardemment européen ».
Les prémices d’un enterrement.
L’un de ses « bons-amis » précise : « Pour vouloir être un contre-pouvoir à Emmanuel Macron et non à
Christophe Castaner (le chef de la République en Marche-même-pas-en-rêve), il doit changer de dimension, monter d’un
étage et se présidentialiser ». Mais pourquoi diable « Veau-qui-est »
ne fait-il rien pour répondre à cette attente ?
Encore un « acte manqué » !
Le « P.Soce » à l’agonie, les « Républicains-démocrates »
rabougris, éclatés, dispersés, éparpillés chaque jour davantage en raison d’un
président castrateur et non pas émancipateur, les centres habituels devenus inaudibles,
le « F.Haine », de son côté, ne sachant même plus comment il
s’appelle, « Jupiter » dispose encore de quelques (très) beaux jours
politiques devant lui.
Et alors ? Et « Mes-Luches » dans tout ça ?
La question mérite d’être posée car ce triste sire vit dans un monde qui
n’est plus et il tente désespérément de raviver la flamme du travailleur qui
n’existe plus. Il peut toujours lever le poing et chanter l’Internationale mais
son monde est révolu, périmé, dépassé.
Il oscille toujours entre 1848 et 1936 quand il cause…
Dramatique.
Il doit même croire qu’il y a encore des mines et des mineurs au pays… tellement
il se voit en chef d’un front populaire prêt à renverser tout « le système ».
Il ne sert à rien pour notre avenir sauf à disloquer encore un peu plus la
gôche au pouvoir depuis 2012.
En fait, « Mes-Luches » c’est devenu le repoussoir idéal des
électeurs vers « Jupiter ».
Que s’il n’existait pas, « Jupiter » l’inventerait probablement.
Le slogan idéal qui concerne « Mes-Luches » c’est devenu « « Mélangeons », piège à kons ».
Notez qu’ils sont encore très nombreux. Les derniers restent devant
l’usine Ford qui ferme pour virer « Poux-toux » et les autres font
« zadistes dans le civil »…
La belle ambition pour le pays…
Ceux qui votent encore pour lui devraient au moins prendre le temps de
lire son programme qui comportent certaines propositions totalement aberrantes.
Cela va de la proposition de créer une 6ème République qui
n’apportera aucune solution à la Vème, voire la transformera
ardemment en IVème, celle de l’échec, mais cela fait bien de changer
de chiffre à la création d’une Assemblée populaire avec tirage au sort des élus
(je rappelle que je suis « pour », mais pour le Sénat, pas pour l’AN
qui reste le support nécessaire à tout gouvernement qui veut durer : Donc
vote, par circonscription et à un tour seulement, pour faire des
« majorités ». Peut-être une des prochaines réformes de
« Jupiter » qui s’y prépare probablement de son côté et à nous
refaire le coup de la IIème République…).
« Mes-Luches » c’est l’euthanasie politique garantie et avec
cette mesure politique débile, c’est le loto pour tous.
Peu importe la capacité des gens dans ce programme ubuesque et on le voit
bien avec les « ignares » qui font députés
« LREM-même-pas-en-rêve » dans le civil actuellement, pour exercer un
premier mandat : Il faut au moins un an, un cycle complet du Parlement,
pour faire un « bon député ».
On n’y est pas encore, malgré la discipline de fer du parti de
« Jupiter », où ils tutoient toutes et tous le « burn-out »
à des degrés divers et malgré des formations accélérées en pagaille volant en
escadrilles serrées.
Quelques perles quand même, où dans son programme il est dit qu’il sera
créé de nouvelles prisons et qu’à la ligne suivante, il n’y aura plus de
prisonniers (sic).
Son programme suit une logique communiste des années soixante-dix et est
complètement obsolète et dangereux car si ce genre de programme était appliqué,
le pays deviendrait en quelques mois, un pays sous-développé qu’avec des « pôvres-sans-dents »
partout car « les riches » seraient supprimés, rackettés,
nationalisés ou partis, exilés.
Du Chavez pur, qui réussit l’exploit d’être assis sur une éponge à pétrole
et d’affamer dans le même temps ses électeurs…
Vous, vous n’avez pas de pétrole, vous rappelle-je, et ses idées, ma foi…
Une autre pépite dans ce programme c’est de réclamer une nouvelle baisse
du temps de travail quand on sait comment les 35 heures sont un réel fiasco
économique et générateur de chômage (même si les « teutons » en
veulent encore).
« Mes-Luches » c’est finalement le meilleur allié du pouvoir
actuel et la garantie pour « Jupiter » d’une réélection tranquille en
2022.
C’est à se demander si vraiment « Jupiter » a besoin de faire
son « coup-d’État » dans les prochains mois pour se maintenir (celui
d’un 2 décembre prochain).
De toute façon, ils sont déjà presque plus de la moitié à vouloir déjà lui
dire « MERCI ! ».
Alors hein…
Passons.
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